Note de Lucienne magalie pons : Avant de passer plus bas à la vidéo, j'ai reporté ci-dessus les passages importants de cette interviewe . Vous remarquerez que comme à son habitude Louis Aliot a donné des réponses claires, précises et sans ambiguité, pour répondre aux questions d'Elisabeth Martichoux, et j'ai estimé que nous devons en garder trace comme valeurs de références)
Abréviations :
Elisabeth Martichoux : E.M
Louis Aliot : L.A.
E.M. : Bonjour à tous et Bonjour Louis Aliot
L.A. : Bonjour
E. M. : Voilà vous êtes bien là, vous êtes Maire de perpignan , on vous voit bien à l'image, pas de soucis..., Maire de perpignan, porte- parole de la candidate Marine Le Pen vous êtes en duplex de votre Mairie de Perpignan, j'imagine que vous avez à présider des cérémonies en ce 11 novembre , ce matin on va parler du sanitaire si vous voulez bien, Monsieur le Maire.
Après Emmanuel Macron, Olivier véran sur TF1 hier soir a confirmé la vigilance face à la cinquième vague, une troisième dose aux plus de 65 ans est demandée, ce sera décisif pour conserver le pass sanitaire , est ce que cette mesure là, cette nouvelle contrainte est nécessaire pour passer ce nouveau cap ?
L.A. : Ecoutez , moi je comprends la vigilance
et la précaution qu’on prend mais ce pass sanitaire j'ai
jamais été convaincu et je ne suis
toujours pas convaincu, j'estime que les
français sont des gens responsables et particulièrement
j'allais dire, les personnes à risques qui ont déjà fait deux doses et qui je le
vois autour de moi
sont déjà inscrits ou ont déjà fait la troisième dose et bien je pense qu'on infantilise un peu les français en les obligeant par la contrainte
à un certain nombre d'actes, alors que vous savez ils regardent
les choses d'une manière responsable ils voient bien le danger pour les personnes âgées ,
notamment les personnes à risques, et donc ils font le nécessaire pour se
protéger et protéger les leurs, donc de
ce point de vue là, je suis très sceptique et même très opposé au pass sanitaire
E.M. : vous êtes très opposé….au pass sanitaire la ... Louis Aliot ?
L.A. : oui, oui, parce que je vous dis, moi je suis pour le principe de responsabilité, et je ne pense pas que c'est comme ça, par la contrainte et la menace, qu'on arrive précisément à convaincre les personnes de le faire, et d'ailleurs ça s'est relativement quand même bien passé depuis le début ...
E. M. : Grace, grace au pass sanitaire…
L. A. Je ne pense aps que le pass sanitaire ...
E. M. : ... grace au pass sanitaire ...
L. A. : Non, je ne pense pas que le pass sanitaire soit l'élément déterminant, je pense qu'il y a une prise de conscience dès le départ et qu'on l’a bien vu, et au fur à mesure, les français ont répondu tout simplement aux appels de médecins, du personnel soignant , et des messages gouvernementaux, encore une fois, moi je suis pour le principe de responsabilité et pas, en cette matière, pour la contrainte ou la menace, je trouve que ça fait beaucoup maintenant
E.M. ... alors par esprit de responsabilité, est-ce que vous dites à vos concitoyens, à vos administrés en particulier, d' allez faire, cette troisième dose, le plus vite possible, … est ce que vous le leur dites, est- ce que vous faites passer des messages en tant que Maire ? …
L.A. : ... Ecoutez, moi quand on me pose la question évidemment je ne m'y oppose pas, on a même mis en place au tout début le premier vaccinodrome sur la ville de Perpignan qui a très bien marché et donc que je n'ai pas de souci avec cela , … personnes à risques , plus de 65 ans, ça me paraît évidemment la cible prioritaire … maintenant je suis , je dois vous le dire , très critique sur les sanctions que l'on inflige, notamment aux personnels soignants, parce qu'on ne peut pas à 20h applaudir les infirmières , quand en plein milieu de la première pandémie elles étaient sans protection en train de sauver des gens dans les hôpitaux, et aujourd'hui les menacer et les poursuivre, parce que certaines refusent de faire la vaccination, alors qu'elles ont toujours très bien fait leur travail en se préservant et en préservant les autres...
E. M. : oui ...
L.A. : ... et en
respectant les protocoles d'hygiène qui sont ceux des hôpitaux depuis toujours
E.M. : ... par ailleurs une petite précision..., d'ailleurs les personnels soignants ne sont pas soumis à l'obligation de cette troisième dose, sauf évidemment ceux qui sont qui sont … qui ont plus de 65 ans s'ils travaillent encore, est ce que vous craignez une campagne présidentielle avec pass sanitaire?
L.A. : On l’a vu aux régionales et on l’ a vu au départementales ça a une influence, il ya des personnes_, qui depuis cette pandémie et depuis la mise en place d'un certain nombre de contraintes, depuis aussi il faut bien le dire la cacophonie qui a existé au sommet de l'Etat -, et bien se désintéressent de la chose publique et ne vont pas voter. Ce qui est à craindre à cette élection présidentielle c'est les gens qui ne se déplace pas pour aller voter, alors ça il peut y avoir plusieurs facteurs , mais je pense que la pandémie et la gestion de la pandémie peut être un facteur non négligeable pour les gens de ne pas aller voter, et d'ailleurs moi je lance un appel , je leur lance un appel, c'est quand même très important d'aller voter à cette élection présidentielle, parce que de cette élection présidentielle dépendra l'avenir de la France et je pense qu'il faut maintenant, je veux dire, faire preuve de…, non seulement de courage, mais de volonté , de détermination en se déplaçant, se déplacer aux urnes ... c’est plus qu'un droit le droit de vote c'est un devoir de citoyen.
E.M. ; C'est un enjeu évidemment vital ... pour vous et le Rassemblement national mais c'est un enjeu démocratique, ... une annonce aussi par le président Macron d'un serrage de vis sur les chômeurs qui ne rechercherait pas activement un emploi vous approuvez Louis Alliot ?
L.A. : Non, non, c'est toujours pareil vous savez, Monsieur Macron profite de la crise pour durcir les règles d'un certain nombre de public, mais on ne peut pas au nom de quelques abus, qui existent certainement, pénaliser l'ensemble. Moi je reçois tous les jours des demandes d'emploi, je reçois tous les jours des CV , je vois tous les jours des gens qui sont dans les difficultés et pourtant et pourtant ils ne trouvent pas d'emplois, où il n'y en a pas qui soient adaptés à leurs compétences, je pense que maintenant il faudrait surtout mettre en adéquation les formations que l'on propose avec la réalité du marché du travail, c'est incroyable que dans le bâtiment, ou dans la restauration et dans d'autres secteurs on ne trouve pas assez de main d'œuvre ...
E.M. : ... oui...
L.A. : alors que j'allais dire, les demandeurs sont tout aussi nombreux que quand Monsieur Macron a pris la responsabilité de l'Etat en 2017.
E.M. : 300 mille offres d'emploi non pourvues c'est
stigmatisant de la part du président, il culpabilise les chômeurs c'est ce que
c'est ce que vous dites de cela ?
E.M. Alors qu’est-ce qu’il fait Emmanuel Macron il fait de la politique comment vous interprétez...
L.A. : oui, il cible, il cible un électorat qui considèrent qu'il y a trop d'assistanat en France etc…, sur une partie il a évidemment raison, mais je ne pense pas que ce soit en sanctionnant tous ce qui sont aujourd'hui dans la difficulté qu'ils vont arriver à trouver du travail, je préférerais qu'il annonce moi un grand plan national sur la formation des jeunes, sur la transformation d'un certain nombre de filières sur tout simplement l'aide à un certain nombre d'autres filières, tout cela n'est pas fait, à côté de ça on ne voit que le bâton, que le bâton , que le bâton , alors à un moment donné il va falloir qu’il propose des solutions qui permettent aux français d'espérer, et pas systématiquement de la contrainte, même si dans certains cas s'il y avait lieu il faut qu'il y ait sanction, ça paraît évident, voilà.
E. M. : Donc vous dites qu'il a en partie raison et politiquement tort
c'est ce que j'entends, en tout cas sur la formation
E.M. : il y a eu des milliards qui ont été engagés depuis le début du quinquennat Macron précisément pour faire ce que vous dites. c'est bien mettre en adéquation les besoins les hommes et les femmes
E.M. : Louis Aliot un sujet très important dans l'actualité aujourd'hui, c'est la nouvelle crise des migrants en Europe, des hommes, des femmes, des enfants sont entassés en Biélorussie à la frontière de la Pologne , le secrétaire, le ministre chargé des affaires européennes Clément Boon vient de dénoncer, non pas une crise migratoire mais une attaque migratoire est ce que vous dénoncez le cynisme du numéro un Biélorusse Loukachenko qui instrumentalise semble-t-il la détresse des migrants ?
L.A. : Ben, ça paraît évident que l'immigration est devenue une arme diplomatique et géostratégique , aujourd'hui c'est le président Biélorusse qui fait pression sur l'Europe, mais souvenez-vous que la Turquie a fait exactement de même , monsieur Erdogan …, et je trouve évidemment que l'Europe n'a pas les mêmes réponses lorsque il s'agit de la Biélorussie qui est coupable hein de cette situation, et quand c'est la Turquie qui le fait elle est un peu plus compréhensive , moi je pense qu'il faut rester ferme, il faut soutenir la Pologne dans cette opposition frontale à toute nouvelle immigration clandestine et massive, et qu'il faut maintenant que la diplomatie prenne le pas un peu sur ce jeu malsain qui existe entre l'Europe et la Biélorussie aujourd'hui .
E.M. : Je note que vous jugez responsable Loukashenko, donc vous condamner la Biélorussie dans cette façon …encore une fois...
L. A. : ben oui ça parait évident….
E.M : ... d'organiser le chantage ?
L. A. : A l'utilisation…l’utilisation
comme une arme diplomatique de femmes, d'enfants, et de personnes vulnérables à
des fins politiques est proprement scandaleuse, il faut le dire
E. M. : Alors Marine Le Pen...
L. A. : ça ne me gêne pas du tout pour dénoncer cet état de chose ….,
E.M. Marine Le Pen présidente, Louis Aliot,qu'est ce qu'elle ferait aujourd'hui, quelle initiative elle prendrait ... ?
L. A. : au mieux, elle soutiendrait
la Pologne , elle soutiendrat la Pologne de toutes ses forces en lui disant ...
E.M. : en lui disant de fermer ....
L.A. :En lui disant srtout qu'elle ne
change pas .. , de fermer ses frontières
E.M : ..il faut que la Pologne soit ferme , n'ouvre pas ses frontières à quelques
milliers d'hommes et de femmes déjà ....
L.A. ... ferme ses frontières et commence à négocier avec la Biélorussie et les autres pays qui sont des amis de la biélorussie, je pense notamment à la Russie pour desserrer cette pression et trouver une issue diplomatique, l'Europe ne peut pas être le réceptacle de toutes les misères du monde parce qu'à force d'accueillir toute la misère du monde, eh bien on va accélérer la misère de nos propres peuples européens pour le plus grand chao général , alors il faut être je pense responsables et on n'a pas besoin d'immigration supplémentaire et quand il y a un pays qui joue avec cette immigration là, eh bien je crois qu'il faut le dénoncer fermement et ne pas hésiter à démontrer la force, précisément qui est celle aujourd'hui de la Pologne, pour s'opposer à ce genre d'immigration supplémentaire.
E.M. : mais là, à court terme, parce qu'il y a un enjeu de vie et de mort
pour certains de ces migrants qui sont derrière les barbelés en Biélorussie, ils
leur permettent d'entrer sur le continent européen, l’Europe ne peut pas
absorber quelques milliers d'hommes femmes et enfants, à court terme, maintenant ?…..
L. A. : Ecouter, ça fait combien de temps que l'Europe
absorbe chaque année avec ce genre de considérations des milliers, des milliers, des milliers de personnes tous les jours, vous
voyez dans les Pyrénées orientales à la frontière, vous avez des migrants qui
passent, qui sortent, qui arrivent dans
notre pays, à qui on ne propose pas de travail , il n'y en a pas, à qui on ne
propose pas de logements, il n’ y en a plus , et qui errent comme ça dans les rues ou qui saturent les
places sociales qui sont proposées aux gens les plus vulnérables, et on en fait
quoi Madame Martichoux ? …, est ce que quelqu'un va un jour se poser
la question de savoir qu'est-ce que l'on fait de ces personnes que l'on
accueille et à qui on est incapable de donner un avenir ou tout simplement de
donner une subsistance au quotidien ?
…
L.M. : ... Eh bien malheureusement on est
en train de créer les conditions du chao dans les villes et je peux moi vous
assurer que dans les mois et les années qui viennent ça sera encore plus
difficile, soit on arrête maintenant
toute nouvelle immigration soit on paiera très cher , aujourd'hui, eh bien le
laxisme général de l'Union Européenne, et de certains pays européens en
particulier, dont l'Allemagne
L.A. : Une partie des
grands pays…
E.M. : ... Est-ce que dans cette crise c’est Poutine qui a la clé ?..., on dit beaucoup qu’ il est le bras armé.. que Loukachenko est le bras armé du numéro un Russe dans cette région …
L.A. : On dit beaucoup de choses, je pense qu'il est l'un précisément des partenaires essentiels à mobiliser pour desserrer cette pression et montrer au président Biélorusse qu'il ne peut pas tout se permettre, alors oui si vous me demandez s’il faut avoir des relations avec Vladimir Poutine pour régler cette situation je pense que oui, il faut en avoir parce que tout simplement la Russie est un grand pays, est une grande puissance mondiale et la France doit discuter avec tous ces pays-là et notamment de cette situation …
E. M. : Alors on revient à la France avec la campagne présidentielle, Eric Zemmour que vous connaissez bien, vous l'avez d'ailleurs accueilli pendant votre campagne municipale en 2019, n'est pas encore déclaré? à ce stade vous lui dites quoi ce matin , « Eric n'y va pas », ?
L. A. : je lui dit qu'on à un adversaire qui s'appelle Emmanuel
Macron, et il y à un système aujourd'hui qui fait du dégât en matière
d'immigration, d'insécurité, c'est précisément le système de monsieur Macron
et de ses alliés, et que la seule cible
politique ça doit être Monsieur Macron, je ne lui en dit pas
plus , vous savez c’est un grand garçon
E.M. : Je comprends pas ce que ca veut dire moi, je comprends pas ce que ça veut dire, vous lui dites « n’y va pas », c’est un facteur de division, qu'est- ce que ça veut dire ?
L. A. : Il est évident
qu'aujourd'hui il divise le rassemblement national, la famille nationale, pour un bénéfice qui n'est pas prouvé, et qui
est même loin d'être prouvé, donc dans ces conditions, nous sommes des hommes libres nous sommes en
démocratie, moi je n'ai pas lui dicter
sa conduite mais je dis aujourd'hui qu'il est le meilleur allié d’Emmanuel
Macron, c’est une certitude maintenant il
prendra ses responsabilités …..
E. M.: Vous pourriez
dire franchement, plus que la logique de ce que vous dites « n'y va
pas », est ce que vous ne le dites pas, parce que vous voulez pas froisser
pour l'instant ce qui….
L. A. : Mais pas
du tout? moi je l’ai dit depuis le début,
je pense qu'il ferait une erreur et que cette erreur serait funeste à toute la
famille nationale mais …, mais pour autant, je constate que la principale cible
aujourd'hui malheureusement d’Eric Zemmour et de
ces hommes de son entourage, ça reste Marine
Le Pen et le Rassemblement national,et c’est ce qui est quand même un comble puisque
nous sommes les seuls pendant 30 ans à avoir dénoncé les phénomènes, les
problèmes dont il parle aujourd'hui, et je dois dire que nous prendre comme seul
adversaire c'est quelque chose qui me paraît moi extrêmement curieux….
E.M. : à
propos …
L. A. : ... en attendant je lui dis occupe toi de Macron et arrête de taper sur les patriotes, qui était là depuis bien longtemps, pendant que lui et un certain nombre de ses amis n'y était pas.
E. M. : Vous avez un discours assez j'allais dire modéré, en tout cas vous vous le ménagez plutôt, peut-être au nom de cette amitié qui vous a d'ailleurs lié pendant plusieurs années. Il y a un ancien cadre du FN - RN des Pyrénées Orientales qui a travaillé avec vous, pendant longtemps d'ailleurs, et qui l'a rejoint pour le représenter dans votre Département, il s'appelle Bruno Le Maire, c'est un homonyme du ministre, mais comment le combattre , comment combattre Eric Zemmour en quelques mots, c'est un peu flottant chez vous ?
L.A. : oui, enfin Monsieur
le Maire, ils partagent une autre caractéristique ensemble c'est que Eric Zemmour avait appelé à voter François
Mitterrand ou avait voté Mitterrand et Monsieur
Le Maire était adhérent d'abord du parti socialiste , mais je voulais que je vous
dise à qui ….mais je constate qu'il ya des gens qui sont comme ça avec des
convictions à géométrie variable , hélas c’en est un, c'est bien dommage, mais encore une fois vous
savez moi je suis fidèle à mes convictions, je n'ai jamais changé d'opinions, et je
continue évidemment non seulement à soutenir la candidature de Marine parce que je
pense qu'elle est la meilleure candidate pour battre Emmanuel Macron à cette
élection présidentielle , mais en plus moi j'appelle au rassemblement et ...
E.M. : Je répète ma question.. est-ce qu'il faut taper sur un Zemmour à bras raccourcis. est-ce qu'il faut
l'attaquer frontalement
mais il faut lui poser la question
est-ce qu'il faut continuer à taper
E.P. : Dramatique, Merci beaucoup Louis Aliot d'avoir été ce matin notre invité.
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