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12 novembre 2021

LCI - L’Interview Politique du 11 Novembre_Louis Aliot répond aux questions d'Elisabeth Martichoux _ Relais d'information de source LCI - 11 nov. 2011 - _

Relais d'information  de lucienne magalie pons    
- de source LCI -


Note de Lucienne magalie pons :  Avant de passer plus bas à la vidéo, j'ai reporté ci-dessus les passages importants  de cette interviewe . Vous remarquerez que comme à son habitude Louis Aliot  a  donné des réponses  claires, précises et sans ambiguité, pour répondre aux questions d'Elisabeth Martichoux, et  j'ai  estimé que nous devons en garder  trace comme valeurs de références)

Abréviations :

Elisabeth Martichoux : E.M

Louis Aliot : L.A.

E.M. :  Bonjour à tous et Bonjour Louis Aliot

 

L.A.  :  Bonjour

E. M. :  Voilà vous êtes bien là, vous êtes Maire de perpignan , on vous voit bien à l'image,  pas de soucis...,   Maire de perpignan, porte- parole de la candidate Marine Le Pen vous êtes en duplex de votre Mairie de Perpignan,  j'imagine que vous avez à présider des cérémonies en ce 11 novembre , ce matin on va parler du sanitaire si vous voulez bien, Monsieur le Maire.

Après Emmanuel Macron, Olivier véran sur TF1 hier soir a confirmé la vigilance face à la cinquième vague, une troisième dose aux plus de 65 ans est demandée, ce sera décisif pour conserver le pass sanitaire , est ce que cette mesure là,  cette nouvelle contrainte  est nécessaire pour passer ce nouveau cap ?

 

L.A. :  Ecoutez , moi je comprends la vigilance et la précaution   qu’on prend mais ce pass sanitaire j'ai jamais été convaincu et je  ne suis toujours pas convaincu,  j'estime que les français sont des gens  responsables et particulièrement j'allais dire, les personnes à risques qui ont déjà fait deux doses et qui je le vois   autour de moi  sont déjà inscrits ou ont déjà fait la troisième dose et  bien je pense  qu'on infantilise    un peu les français en les obligeant par la contrainte à un certain nombre d'actes, alors que vous savez ils  regardent  les choses d'une manière responsable ils  voient  bien le danger pour les personnes âgées , notamment  les personnes à risques,  et donc ils   font le nécessaire pour se protéger et protéger les leurs,  donc de ce point de vue là,  je suis très sceptique et même très opposé au pass sanitaire

E.M. : vous êtes très opposé….au pass sanitaire la ... Louis Aliot ?

L.A. : oui, oui,  parce que je vous dis, moi je suis pour le principe de responsabilité,  et je ne pense pas que c'est comme ça,  par la contrainte et la menace,  qu'on arrive  précisément à convaincre les personnes de le faire,  et d'ailleurs   ça s'est relativement quand même bien passé depuis le début ...   

E. M. : Grace, grace  au pass sanitaire…

L. A.  Je ne pense aps que le pass sanitaire ...

E. M. : ... grace au pass sanitaire ...

L. A. : Non,   je ne pense pas  que le pass sanitaire  soit l'élément déterminant,  je pense qu'il y a une prise de conscience dès le départ et qu'on  l’a bien  vu,  et au fur à mesure, les français ont  répondu tout simplement  aux appels de médecins,  du personnel soignant , et des messages gouvernementaux,  encore une fois, moi je suis pour le principe de responsabilité et pas, en cette matière, pour la contrainte ou la menace,  je trouve que ça fait beaucoup maintenant

E.M. ...  alors par esprit de responsabilité, est-ce  que vous dites à vos concitoyens, à vos administrés en particulier, d' allez faire, cette troisième dose, le plus vite possible, … est ce que vous le leur dites, est-  ce que vous faites passer des messages en tant que Maire ?  …

L.A. : ... Ecoutez,  moi quand on me pose la question évidemment je ne m'y oppose pas, on a même mis en place au tout début le premier vaccinodrome sur la ville de Perpignan qui a très bien marché et donc que je n'ai pas de souci avec cela , …   personnes à risques ,  plus de 65 ans,  ça me paraît évidemment la cible prioritaire … maintenant je suis , je dois vous le dire , très critique sur les sanctions que l'on inflige,  notamment aux personnels soignants,  parce qu'on ne peut pas à 20h  applaudir les infirmières , quand en plein milieu de la première pandémie elles étaient  sans protection en train de sauver des gens dans les hôpitaux,  et aujourd'hui   les menacer et les poursuivre, parce que certaines refusent de faire la vaccination,  alors qu'elles ont toujours très bien fait leur travail en se préservant et en préservant les autres...

E. M. :   oui ...

L.A. :  ... et   en respectant les protocoles d'hygiène qui sont ceux des hôpitaux depuis toujours

E.M. : ... par ailleurs une petite précision...,   d'ailleurs  les  personnels soignants  ne sont pas soumis à l'obligation de cette troisième dose, sauf évidemment ceux qui sont qui sont … qui ont  plus de 65 ans s'ils travaillent  encore, est ce que vous craignez une campagne  présidentielle avec pass sanitaire? 

L.A. : On l’a vu aux régionales et on l’ a vu au départementales  ça a une influence,  il ya des personnes_,  qui depuis cette pandémie et depuis la mise en place d'un certain nombre de contraintes,  depuis aussi il faut bien le dire la cacophonie qui a existé au sommet de l'Etat -,  et bien se désintéressent de la chose publique et ne vont pas voter. Ce qui est à craindre à cette élection présidentielle c'est les gens qui ne se déplace pas pour aller voter,    alors ça il peut y avoir plusieurs facteurs , mais je pense que la pandémie et la gestion de la pandémie peut être un facteur non négligeable pour les gens de ne pas aller voter,  et  d'ailleurs moi je lance un appel , je leur lance un appel,  c'est quand même très important  d'aller voter à cette élection présidentielle,  parce que de cette élection présidentielle dépendra l'avenir de la France et je pense qu'il faut maintenant, je veux dire, faire preuve de…,  non seulement de courage,  mais de volonté , de détermination en se déplaçant,  se déplacer aux urnes ... c’est plus qu'un droit le droit de vote c'est un devoir de citoyen.

E.M. ; C'est un enjeu évidemment vital ...  pour vous et le Rassemblement national mais c'est un enjeu démocratique, ... une annonce aussi par le président Macron d'un serrage de vis sur les chômeurs qui ne rechercherait pas activement un emploi vous approuvez Louis Alliot ?

L.A. : Non,  non, c'est toujours  pareil  vous savez,  Monsieur Macron profite  de la crise  pour durcir les règles d'un certain nombre de public,  mais on ne peut pas au nom de  quelques abus,  qui existent certainement,  pénaliser l'ensemble. Moi je reçois tous les jours des demandes d'emploi,  je reçois tous les jours des CV ,  je vois tous les jours des gens qui sont dans les difficultés et pourtant et pourtant ils ne trouvent pas d'emplois,   où il n'y en a pas qui soient adaptés à leurs compétences,  je pense que maintenant il faudrait surtout mettre en adéquation les formations que l'on propose avec la réalité du marché du travail, c'est incroyable que dans le bâtiment, ou dans la restauration et dans d'autres secteurs on  ne trouve pas assez de main d'œuvre ...

E.M. :  ... oui...

L.A. :   alors que j'allais dire, les demandeurs sont tout aussi nombreux   que quand Monsieur Macron a pris la responsabilité de l'Etat en 2017.

E.M. :  300 mille offres d'emploi non pourvues c'est stigmatisant de la part du président,  il culpabilise les chômeurs c'est ce que c'est ce que vous dites de cela ?

 L. A. : Oui,  parce que je pense que les chômeurs qui abusent ou qui  font exprès de ne pas répondre etc… etc… ça doit exister,  je pense que pôle emploi  doit avoir bien ciblé  ce public là mais les autres ?,...  

E.M. Alors qu’est-ce qu’il fait Emmanuel Macron      il fait de la politique comment vous interprétez...

L.A. : oui,   il cible,  il cible un électorat qui considèrent qu'il y a trop d'assistanat en France  etc…, sur une partie il a évidemment raison, mais  je ne pense pas que ce soit en sanctionnant tous  ce qui sont aujourd'hui dans la difficulté qu'ils  vont  arriver  à trouver du travail,  je préférerais qu'il annonce  moi un grand plan national sur la formation des jeunes,  sur la transformation d'un certain nombre de filières sur tout simplement l'aide à un certain nombre d'autres filières,  tout cela n'est pas fait,  à côté de ça on ne voit que le bâton,  que le bâton , que le bâton  , alors à un moment donné il va falloir  qu’il propose des solutions qui permettent aux français d'espérer,  et pas systématiquement de la contrainte,  même si dans certains cas s'il y avait  lieu il faut qu'il y ait  sanction,  ça paraît évident, voilà.

E. M. :  Donc vous dites qu'il a en partie raison et politiquement tort

c'est ce que j'entends, en tout cas sur la formation 

E.M. :  il y a eu des milliards qui ont été engagés  depuis le début du quinquennat Macron précisément pour faire ce que vous dites. c'est bien  mettre en adéquation les besoins les hommes et les  femmes   

 L.A. : Les milliards ne servent à rien   je regrette,  moi je suis en lien avec les syndicats patronaux, que  ce soit le bâtiment travaux publics, que ce soit la restauration          aujourd'hui............ à pénurie de main d'oeuvre que fait -on,   comment incite-t-on les jeunes à aller précisément obtenir une formation et avoir du travail,  j'étais encore l'autre jour à une opération, j'étais l'autre jour à une opération sur la recherche d'emploi par des personnels fragiles,  dans un quartier difficile,  il y a des publics ,  il y a des jeunes qui veulent travailler,  et c'est quand même curieux qu'on ne leur propose pas des formations  adaptées aux emplois  que les entreprises demandent :  c'est sûr ça qu'on devrait se concerter,  et on devrait d'ailleurs,  et c'est leur responsabilité,  mobiliser les régions sur cela, on voit Monsieur Macron qui parle pendant une demi-heure à la télévision pour brasser du vent?  et à côté de ça il y a la réalité  du terrain où on voit des jeunes désemparés qui cherchent du boulot, qui vont  de bureau en bureau et à qui on ne propose aucune formation.  donc moi je dis qu'il faut sortir de la communication et mettre le nez sur le terrain beaucoup plus que ne  le fait Monsieur Macron aujourd'hui et son gouvernement

E.M. :  Louis Aliot un sujet très important dans l'actualité aujourd'hui,  c'est la nouvelle crise des migrants en Europe, des hommes, des femmes,  des enfants sont entassés en Biélorussie à la frontière de la Pologne ,  le secrétaire,  le ministre chargé des affaires européennes  Clément Boon vient de dénoncer, non pas une crise migratoire mais une attaque migratoire est ce que vous dénoncez le cynisme du numéro un Biélorusse Loukachenko qui instrumentalise semble-t-il la détresse des migrants ?

 

L.A. : Ben, ça paraît évident que l'immigration est devenue une arme diplomatique et géostratégique ,  aujourd'hui c'est le président Biélorusse qui fait pression sur l'Europe, mais souvenez-vous que la Turquie a fait exactement de même ,  monsieur Erdogan …,  et je trouve  évidemment que  l'Europe n'a pas les mêmes réponses lorsque il s'agit de la Biélorussie  qui est coupable hein  de cette situation, et quand c'est la Turquie qui le fait elle est un peu plus compréhensive ,  moi je pense qu'il faut rester ferme,    il faut soutenir la Pologne dans cette opposition frontale à toute nouvelle immigration clandestine et  massive,  et qu'il faut maintenant que la diplomatie prenne le pas un peu sur ce jeu malsain qui existe entre l'Europe et la Biélorussie aujourd'hui .

E.M. : Je note que vous jugez responsable Loukashenko, donc vous condamner la Biélorussie dans cette façon …encore une fois...

L. A. :  ben oui ça parait évident….

E.M : ...   d'organiser le chantage ?

L. A. : A   l'utilisation…l’utilisation comme une arme diplomatique de femmes, d'enfants,  et de  personnes vulnérables à des fins politiques est proprement scandaleuse, il faut le dire

E. M. : Alors  Marine Le Pen...

L. A. :   ça ne me gêne pas du tout pour  dénoncer cet état de chose  ….,

E.M.  Marine Le Pen présidente, Louis Aliot,qu'est ce qu'elle ferait aujourd'hui, quelle initiative elle prendrait ... ? 

L. A. :  au mieux, elle soutiendrait la Pologne , elle soutiendrat la Pologne  de toutes ses forces en lui disant ...

E.M. : en lui disant de fermer ....  

L.A. :En lui disant srtout qu'elle ne change pas .. , de fermer  ses frontières

 

E.M : ..il faut que la Pologne soit ferme ,  n'ouvre pas ses frontières à quelques milliers d'hommes et de femmes déjà ....

L.A. ... ferme ses frontières et commence à négocier avec la Biélorussie et  les autres pays qui sont des amis de la biélorussie, je pense notamment à la Russie pour desserrer cette pression et trouver une issue diplomatique,  l'Europe ne peut pas être le réceptacle de toutes les misères du monde parce qu'à force d'accueillir toute la misère du monde, eh bien on va accélérer la misère  de nos propres peuples européens pour le plus grand chao général , alors il faut être je pense responsables  et on n'a pas besoin d'immigration supplémentaire  et quand il y a un pays qui joue avec cette immigration là,  eh bien je crois qu'il faut le dénoncer fermement et ne pas hésiter à démontrer la force, précisément qui est celle aujourd'hui de la Pologne, pour s'opposer à ce genre d'immigration supplémentaire. 

 E.M. : mais là,  à court terme,  parce qu'il y a un enjeu de vie et de mort pour certains de ces migrants qui sont derrière les barbelés en Biélorussie,  ils leur permettent d'entrer sur le continent européen,  l’Europe ne peut pas absorber quelques milliers d'hommes femmes et enfants, à court terme,  maintenant ?…..

L. A.  :  Ecouter,  ça fait combien de temps que l'Europe absorbe chaque année avec ce genre de considérations des milliers, des milliers,  des milliers de personnes tous les jours, vous voyez dans les Pyrénées orientales à la frontière, vous avez des migrants qui passent, qui sortent,  qui arrivent dans notre pays,  à qui on ne propose pas de travail , il n'y en a pas, à qui on ne propose pas de logements, il n’ y en a plus , et qui errent  comme ça dans les rues ou qui saturent les places sociales qui sont proposées aux gens les plus vulnérables,  et on en fait quoi Madame Martichoux ? …, est ce que quelqu'un va un jour se poser la question de savoir qu'est-ce que l'on fait de ces personnes que l'on accueille et à qui on est incapable de donner un avenir ou tout simplement de donner une subsistance au quotidien ?   …  

E.M. : Louis Aliot ...

L.M. : ... Eh bien malheureusement on est en train de créer les conditions du chao dans les villes et je peux moi vous assurer que dans les mois et les années qui viennent ça sera encore plus difficile,  soit on arrête maintenant toute nouvelle immigration soit on paiera très cher , aujourd'hui, eh bien le laxisme général de l'Union Européenne, et de certains pays européens en particulier, dont l'Allemagne

 E.M. : Dernière question sur ce dossier qui est très important  hein c'est Poutine qui à la clé,  Poutine dans vous soutenez la politique est-ce que...,  que c’est Vladimir Poutine…

L.A.  : Une partie des grands pays…

 E.M. : ... Est-ce que dans cette crise c’est Poutine qui a la clé ?...,  on dit beaucoup qu’ il est le bras armé.. que Loukachenko est le bras armé du numéro un Russe dans cette région …

 L.A. : On dit beaucoup de choses,  je  pense qu'il est l'un précisément des partenaires essentiels à mobiliser  pour desserrer cette pression et montrer au président Biélorusse qu'il ne peut pas tout se permettre,  alors oui si vous me demandez s’il faut avoir des relations avec Vladimir Poutine pour régler cette situation je pense que oui,  il faut en avoir parce que tout simplement la Russie est un grand pays,  est une grande puissance mondiale et la France doit  discuter avec tous ces pays-là et notamment de cette situation …

E. M. : Alors on revient à la France avec la campagne présidentielle, Eric Zemmour que vous connaissez bien,  vous l'avez d'ailleurs accueilli pendant votre campagne municipale en 2019, n'est pas encore déclaré?  à ce stade vous lui dites quoi ce matin ,  « Eric n'y va pas  », ?

L. A. :  je  lui dit qu'on à un adversaire qui s'appelle Emmanuel Macron, et il y à un système aujourd'hui qui fait du dégât en matière d'immigration,  d'insécurité,  c'est précisément le système de monsieur Macron  et de ses alliés, et que la seule cible politique ça doit être Monsieur Macron,  je ne  lui  en dit   pas plus , vous savez c’est un grand garçon   

E.M. : Je comprends pas ce que ca veut dire moi,    je comprends pas ce que ça veut dire, vous lui dites «  n’y va pas »,  c’est un facteur de division,  qu'est- ce que ça veut dire ?

L. A. : Il est évident qu'aujourd'hui il divise le rassemblement national, la famille nationale,  pour un bénéfice qui n'est pas prouvé, et qui est même loin d'être prouvé, donc dans ces conditions,  nous sommes des hommes libres nous sommes en démocratie,  moi je n'ai pas lui dicter sa conduite mais je dis aujourd'hui qu'il est le meilleur allié d’Emmanuel Macron, c’est une certitude  maintenant il prendra ses  responsabilités …..

E. M.: Vous pourriez dire franchement, plus  que la logique de ce que vous dites  « n'y va pas »,  est ce que vous ne le dites pas,  parce que vous voulez pas froisser pour l'instant ce qui….

L.  A. : Mais pas du tout?  moi je l’ai dit  depuis le début, je pense qu'il ferait une erreur et que cette erreur serait funeste à toute la famille nationale mais …, mais pour autant, je constate que la principale cible aujourd'hui malheureusement d’Eric Zemmour   et de ces hommes de son entourage,  ça reste Marine Le Pen et le Rassemblement national,et c’est ce  qui est quand même un comble puisque nous sommes les seuls pendant 30 ans à avoir dénoncé les phénomènes, les problèmes dont il parle aujourd'hui,  et je dois dire que nous prendre comme seul adversaire c'est quelque chose qui me paraît moi extrêmement curieux….

 E.M. : à propos …

L. A.  : ... en  attendant je lui dis   occupe toi de Macron  et arrête de taper sur les patriotes,  qui était là depuis bien longtemps,  pendant que lui et un certain nombre de ses amis n'y était pas.

E. M.  : Vous avez un discours assez j'allais dire modéré,  en tout cas vous vous le ménagez plutôt, peut-être au  nom de cette amitié qui vous a d'ailleurs lié pendant plusieurs années. Il y a un ancien cadre du FN - RN des Pyrénées Orientales qui a travaillé  avec vous, pendant longtemps d'ailleurs,  et qui l'a rejoint pour le représenter dans votre Département,  il s'appelle Bruno Le Maire, c'est un homonyme du ministre, mais comment le combattre , comment combattre Eric Zemmour en quelques mots, c'est un peu flottant chez vous ?

L.A. : oui, enfin Monsieur le Maire, ils partagent une autre caractéristique ensemble  c'est que Eric Zemmour avait appelé à voter François Mitterrand ou avait voté Mitterrand  et Monsieur Le Maire était adhérent d'abord du parti socialiste , mais je voulais que je vous dise à qui ….mais je constate qu'il ya des gens qui sont comme ça avec des convictions à géométrie variable , hélas c’en est un,  c'est bien dommage, mais encore une fois vous savez moi je suis fidèle à mes convictions,  je n'ai jamais changé d'opinions, et je continue évidemment non seulement à  soutenir la candidature de Marine parce que je pense qu'elle est la meilleure candidate pour battre Emmanuel Macron à cette élection présidentielle , mais en plus moi j'appelle au rassemblement et ...

E.M. : Je répète ma question.. est-ce  qu'il faut taper sur un Zemmour à bras raccourcis. est-ce qu'il faut l'attaquer frontalement

 

mais il faut lui poser la question 

est-ce qu'il faut continuer à taper 

 L.A. : moi quand on m'attaque,  je me défends,  quand on nous attaque je défends mes amis , je considère aujourd'hui que la stratégie d'Eric zemmour est une agression caractérisée contre marine et contre  le Rassemblement  national, donc ça ne me gêne absolument pas d'y répondre vous savez ,  quand vous êtes comme ça sur un terrain et que vous jouez une partie, l'essentiel c'est de la gagner,  eh bien il faut se donner tous les moyens de la  gagner,  et je pense qu'il y a des moyens loyaux et des moyens déloyaux,  je constate que certains de ses amis emploient  des moyens déloyaux,  donc nous nous défendons et nous critiquons évidemment la stratégie qui est celle aujourd'hui de l'équipe Zemmour et qui  vise tout simplement  à conforter Emmanuel Macron dans sa quête d'un second mandat, et ce que je trouve particulièrement dramatique 

E.P. : Dramatique, Merci beaucoup Louis Aliot d'avoir été ce matin notre invité.



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SOURCE 🔻 

LOUIS ALIOT - L’Interview Politique du 11 Novembre

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