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16 avril 2020

Jacques Bompard "Macron l'autosatisfait nous remet pour un mois au placard ...( vidéo - et texte )

Éditorial de lucienne magalie pons


RELAIS D'INFORMATION 


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 NOTE : Les outils de téléchargements de la vidéo ci-dessous ne fonctionnent pas , pour  accéder à la vidéo il convient donc  de cliquer sur la mention ci-contre  : Jacques Bompard

 

 



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 Texte de l'intervention de Jacques Bompard :

« Les demi-bienfaiteurs sont aisément des malfaiteurs ».
Cette sentence, de Maurice Barrès, résume on ne peut mieux le long laïus auquel s’est livré hier Emmanuel Macron.

Pendant une demi-heure, les Français ont souffert l’exercice d’autosatisfaction présidentiel. Son discret Mea Culpa a rapidement laissé place à sa communication habituelle : La France sort la tête haute. Nous n’avons fait ni mieux, ni pire que les autres pays. Le confinement reste pour l’heure la seule solution.
Vraiment ?
Pendant qu’Emmanuel Macron se félicite des efforts du monde hospitalier, qui a miraculeusement doublé les places en réanimation avec des moyens limité, l’Allemagne, elle, possède 25 000 lits contre 5000 en France avant la crise. Il faut dire que les Allemands ont gardé une production nationale de respirateurs.
Pendant que notre président vante « l’économie de guerre » mise en place en un mois, afin de pallier les pénuries en masques et en gel hydroalcoolique, la Chine inonde déjà le monde de ses biens manufacturés. Cela sous l’œil désespéré des entrepreneurs français du secteur qui ont mis la clé sous la porte après la trahison de l’État. En arrêtant ses commandes et en ne maintenant pas ses stocks, nos gouvernement ont sacrifié cette industrie, comme les autres, et nous poussent aujourd’hui à nous livrer à ce pathétique exercice de rapines et de troc, directement sur les tarmacs, où chaque pays, chaque région, chaque collectivité tente de tirer la couverture à soi pour obtenir le précieux sésame. Image d’Épinal si l’on peut dire d’un marché mondialisé qu’on nous a pourtant vendu comme un gage de paix, de concorde et de prospérité entre les peuples.
Et finalement l’annonce tant attendue : le déconfinement pour le 11 mai. Un mois supplémentaire de diète pour toute notre économie. Un mois de perdu pour nos entreprises, nos commerces, nos artisans… Alors pourquoi le 11 mai et pas le 14 avril ? La réponse fût donné par le président lui-même : Nous sommes dans l’incapacité de dépister les Français, et nous renonçons à l’idée de tester tout le monde.
Il aura donc suffit d’une crise pour que l’ensemble de la classe politique et médiatique accepte piteusement cette réalité que nous dénonçons depuis des décennies : La France se paupérise. La terre d’accueil, l’Eldorado de tous les miséreux de la planète, rejoint, tranquillement mais sûrement, le cercle des pays du tiers-monde tandis que le président se propose, en pleine crise, d’effacer la dette des pays d’Afrique.
En France, pays de la couverture maladie universelle, il est désormais reconnu qu’on ne peut pas dépister tous les citoyens français.
En France toujours, ancien grenier de l’Europe, il est avéré qu’on manque de main d’œuvre dans les champs et qu’une partie de la production nationale est bonne à jeter alors que le taux de chômage avoisine ordinairement les 10%.
En France encore, pays de l’école « libre et gratuite pour tous », on reconnaît aujourd’hui qu’il faut rouvrir les classes malgré la pandémie car une partie conséquente des quartiers « populaires » n’a pas le niveau d’éducation nécessaire pour assurer des cours à sa propre progéniture.
« Les demi-bienfaiteurs sont aisément des malfaiteurs ».
Parlant des socialistes, Barrès pointait du doigt les bonnes consciences de son temps qui « proposent une règle économique » au monde, et qui détruisirent bientôt « les acquisition du passé, honnies de la masse », excommunièrent « les esprits d’avant-garde » et offrirent « l’esclavage à qui ne se conforme pas aux définitions du beau et du bien adoptées par la majorité ». Un siècle plus tard, nous récoltons les mauvais fruits de ces arbres infâmes : Pénuries, pauvreté, baisse du niveau, et j’en passe.
En ces fêtes de Pâques, célébrant la victoire du Christ ressuscité sur les ténèbres, je vous invite à croire au redressement prochain de la France. La fin annoncée de la pénurie marque pour nous le retour du combat politique pour le bon sens et le Bien Commun.
Soyons prêts !

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