Éditorial de lucienne magalie pons
Pour voir la vidéo intégrale de source directe du site de l'Assemblée Nationale, il convient de cliquer sur le pavé ci-dessous 🔻
:
- Mardi 30 juin à 17h: audition de Mme Agnès BUZYN, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé ( de mai 2017 - février 2020);
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Résumé très bref de lucienne magalie pons :
- Mme Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé
s’est expliquée mardi devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale
sur la gestion de la crise du Covid, comme elle avait affirmée avoir hâte de le
faire dans les derniers jours alors qu’elle était en campagne municipale parisienne qui s’est
soldée par un échec - En effet Agnès Buzyn à plusieurs
reprises ces derniers jours avait
expliqué qu'elle était impatiente de s'expliquer sur ses responsabilités dans la
gestion de la Crise sanitaire et de répondre aux critiques qui lui étaient
adressées. - Mardi soir elle était à l’Assemblée Nationale pour répondre aux députés de la commission d'enquête
parlementaire de l'Assemblée nationale et s’est montrée dans ses réponses parfois tendue , mais très souvent auto-satisfaite en avançant notamment , « J'ai agi sans commune mesure avec les autres pays
européens », par rapport aux alertes
internationales, et en expliquant qu’elle n’a pas « sous-estimé » le risque
et au contraire, assuré « une bonne préparation
» du système de santé. « En aucun cas, le ministère de la Santé a été lent »,
a-t-elle aussi affirmé.
Agnès Buzyn a d'abord repris la chronologie des tous premiers jours de
l'épidémie, avec force détails, expliquant
avoir ajusté « sa prise de conscience au niveau d'information », en
partant d’une première alerte « autour du 25 décembre » qu'elle dit
avoir lancée en tombant « par hasard » sur Twitter sur des cas de pneumonies
pulmonaires inexpliquées en Chine , puis elle rappelle sa première conférence
de presse du 21 janvier, en confiant avoir eu très vite « l'intuition » de la
gravité de l'épidémie elle rappelle en
insistant … « je mets en branle
tout le système le 25 janvier alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
n'a pas encore déclaré l'urgence de santé publique internationale …
Mais quelques députés l’attendaient aussi sur la gestion des masques et leur pénurie et ont posé leurs questions sur ce sujet , Eric
Ciotti député LR et rapporteur de la commission d’enquête, de son côté voulait notamment savoir si elle
avait été au courant de la note de
septembre 2018 émise par l'agence Santé publique France à la Direction générale
de la Santé selon laquelle une part importante du stock stratégique d'Etat de
masques était périmée et qui recommandait de racheter 1 milliard de masques.
Agnés Buzyn répond : « Je n'ai pas eu connaissance de ce courrier, il
ne m'est pas parvenu », et assure aussi
n'avoir pas non plus pris la décision de détruire les masques non conformes
alors que les stocks n'étaient pas reconstitués.
Souvent relancée à cette question, Agnès Buzyn refuse d'endosser cette responsabilité.
« Cette gestion de stocks, elle ne revient pas à un ministre », a-t-elle
insisté , en refusant aussi de mettre en
cause Jérôme Saloman son directeur
général de la Santé , et ses collaborateurs, en assurant « assumer totalement » les
décisions prises par ses services.
Agnès Buzyn toutefois reconnaît des « interrogations »
sur le rôle des agences sanitaires dans
le contrôle des stocks. « Apprendre en 2018 qu'une grande partie des stocks est
périmée… ça nécessite de requestionner comment ça a fonctionné. »
Sur son départ du ministère le 16
février pour reprendre la candidature LREM à la mairie de Paris,
Agnès Buzyn dit être partie ; « avec le sentiment
que j'ai fait la bonne préparation », elle s’est expliqué aussi sur les propos polémiques qu’elle avait tenus au lendemain du
premier tour des municipales ( au journal Le Monde ) par lesquels elle avait
qualifié le maintien du scrutin de « mascarade », et remettre en
cause la réactivité du couple exécutif évoquant même une « inertie »...
» …….« Ce que j'ai dit au Monde, c'est :
arrêtez de dire que je n'ai rien vu ……. »
Agnès Buzin sur ce sujet ajoute : « j'ai tout vu et j'ai tout préparé », …… « J'ai senti un danger, bien avant
les autres. J'ai travaillé main dans la main avec le gouvernement. »
Agnès Buzyn a expliqué avoir pleuré
lors de son départ du ministère car elle savait « que la vague du tsunami était
devant nous » : « J'avais passé une journée épouvantable, j'étais très fatiguée,
on m'accusait sur les réseaux sociaux de n'avoir rien vu et c'est tout le contraire
», s'est-elle justifiée ..
Cette audition a durée près de
quatre heures , dans l’ensemble en majorité les questions des députés et des membres de la commission, à part quelques rares exceptions …, ont été
courtoises, plutôt complaisantes comme si cette commission était surtout constituée
pour permettre à Madame Agnès Buzyn de se justifier pour s’en sortir la tête
haute et entièrement blanchie !... et dans ce sens à mon avis le déroulement de cette commission a été une
longue mascarade de plus …
Dans nos prochains éditoriaux nous publierons les réactions critiques de certaines personnalités de l'opposition ......qui soulignent notamment l'audition surréaliste d'Agnès Buzyn en concluant soit elle ment soit elle est incompétente ...