Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

10 août 2014

Revue de presse nationale et Internationale ( notes et liens)

Éditorial de lucienne magalie pons


Les actualités politiques sont tellement alarmantes, et les actualité générales qui font état de faits divers dramatiques consternants, laissent peu de place à de bonnes nouvelles, on a l'impression de vivre dans un monde au bord de l'explosion, par ailleurs en voyant  certains gouvernants et leurs diplomates  à lancer des exigences et des sanctions qu'ils ne sont pas en puissance  d'imposer et se retournent contre eux comme des boomerangs, on se rend bien compte qu'ils se jettent tous sur tous les conflits internationaux comme sur des os à ronger pour se répandre en propos qui n'apportent aucune solution  mais qui leur permettent de proposer des interventions qui ne sont en fait que des emplâtres sur une jambe de bois.

D'escalade en escale, les USA renouent avec la tragédie Irakienne, la France  et l'Angleterre se limitent  pour le moment à porter une aide humanitaire et des équipements techniques, mais comment dénouer  le drame irakien qui a pour source les décisions contestables de   l'ancien Président  Georges W. Busch et de son tout aussi  dangereux  successeur Obama ? ... envahir, bombarder, semer la destruction  ils en arrivent là  parce que c'est leur choix funeste.., ainsi ils alimentent les feux des  conflits latents pour arriver à leurs fins, sans soucis des populations civiles qui en subissent les conséquences? Ils s'en lavent les mains ...

Rappelons que le  président George W. Busch  avait officiellement déclaré l'achèvement des combats le  1er Mai 2003 sous la bannière " Mission accomplie", mais ce n'est que le 18 Décembre 2011, que les formes américaines achevaient leur retrait, la coalition militaire en Irak a duré  8 ans et 9 mois, face à la violence impliquant plusieurs groupes d'insurgés, des milices  des membres d'Al-Quaïda qui s'attaquaient aussi aux forces du nouveau gouvernement Irakiens, et  depuis 2011 nous assistons dans ce pays à une montée de mouvements islamistes extrémistes et de djihadistes qui terrorisent des populations, attaquent l'armée régulière Irakienne  envahissent des villes, tuent  et torturent des Chrétiens Irakiens, les obligeant sous la menace et la violence, les tortures  à se convertir, vont jusqu'à les exécuter s'ils refusent,  

 Nous n'exposerons pas ici dans le détail,  les déterminations  officielles   que le Pouvoir des USA présentait  à l'époque pour  justifier son envahissement de  l’Irak  et opérer militairement sur tous les terrains jusqu'à exterminer Sadam Hussein, son gouvernement et ses partisans,  mais il s'est avéré que les  USA  dissimulaient  d'autres enjeux, tout ceci est connu de toutes les personnes qui ont suivi ces évènements dramatiques, mais pour mémoire nous pouvons nous référer à la documentation Wikipédia 
lien ci-contre :  Guerre d'Irak — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Irak
La guerre d'Irak, parfois connue sous le nom de troisième guerre du Golfe, a commencé le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite « Opération libération de ...
Mais le drame Irakien qui fait actuellement la Une dans les médias, ne  dissimule pas pour autant les autres conflits sanglants qui perdurent dans le monde avec des combats violents, entrecoupés de cessez le feu perlés, parfois violés,  et de trêve humanitaires de quelques heures, et s'il fallait écrire sur tous les désastres, les malheurs, les souffrances que provoquent ces conflits, il nous faudrait une équipe de plus de cinquante rédacteurs, reporters, ce qui n'est pas possible pour notre site, qui ne dispose d'aucun revenu.
Alors périodiquement pour combler ce manque d'informations, nous publions une revue de presse. qui permet à nos lecteurs de retrouver les sujets qu'il peuvent choisir dans la liste des articles, selon leur centre d'intérêts.

REVUE DE PRESSE :

___________________________________

Du côté des "Faits divers", c'est encore là que se répand la violence sous toutes ses formes, cambriolage, braquage, tueries entre civils, tueries dans les familles,  parricides, infanticides ,  enlèvements,  disparitions,  alcoolismes=, drogue, corruptions ..accidents de circulation, série de crash  d'avions, etc...

Ci-dessous un triste échantillon  en quelques articles : 


  1. Ouest-France ‎- il y a 8 heures
    Un Brestois de 23 ans a été interpellé ce dimanche à 3 h 30. Il était ivre et venait de s'en prendre à ses voisins, pour un motif qui reste inconnu.

Plus d'actualités pour "faits divers"




  • Faits divers : actualité Ladépêche.fr - La Dépêche du Midi

    www.ladepeche.fr/faits-divers/
    Faits divers - Auch (32). Appel à témoins : un père de famille disparaît le jour de son anniversaire. On est sans nouvelle de Philippe Nault, un Neversois de 45 ...
  • Faits Divers - Sud Ouest

    www.sudouest.fr/unes/faits-divers/
    0. Lesparre (33) :le futur siège de la CdC Cœur Médoc a brûlé. L'incendie s'est déclaré pendant la nuit. L'intérieur du bâtiment a subi d'important dégâts.
  • Le Dauphiné Libéré - Faits divers en Rhône Alpes, Isère ...

    www.ledauphine.com/faits-divers
    Les faits divers en Rhône Alpes, autour de Grenoble, Annecy, Chambéry, Avignon, Valence et plus généralement en Isère, Savoie, Haute-Savoie, Ain, Drôme, ...
  • Faits Divers - paris-normandie.fr

    www.paris-normandie.fr/faits-divers
    Il y a 20 heures - L'actualité des faits divers de la Normandie avec Paris Normandie, votre journal régional d'information.
  • Faits divers : accident de voiture, disparitions, enquêtes ...

    lci.tf1.fr › Société
    Suivez toute l'actualité des faits divers en direct sur TF1 News : enquêtes, interviews, vidéos et infos exclusives sur les homicides, disparitions, infanticides ou ...
  • France 3 Paris Ile-de-France - faits divers - France 3 Régions

    france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/faits-divers
    Un homme de 39 ans était vendredi entre la vie et la mort après avoir tenté de s'immoler par le feu dans sa voiture au moment où la police cherchait à ...

  •  


    Requiem de Mozart- Herbert von Karajan -

    Éditorial de lucienne magalie pons


    Wolfgang Amadeus Mozart Requiem  Herbert Von... par Josepha_Coccinelle

     
    Documentation :

    Requiem de Mozart — Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_de_Mozart
    La messe de Requiem en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est une œuvre de la dernière année de la vie de Mozart, mais ...
    Naissance de l'œuvre - ‎L'œuvre - ‎Renaissance de l'œuvre ...
       - ‎Réception de l'œuvre

    _______________

    Herbert von Karajan — Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_von_Karajan
    Herbert von Karajan né Héribert Ritter von Karajan est un chef d'orchestre autrichien, né à Salzbourg le 5 avril 1908 et mort à Anif (près de Salzbourg) le 16 ...

    Saint Laurent - 10 août -

    Éditorial de lucienne magalie pons


     Laurent un prénom qui m'est cher et qui de génération en génération se perpétue dans ma famille depuis des siècles  de même que le prénom Lorenzo, m'incite à publier la page qui est consacrée à Saint-Laurent , de source "Les pages du Vatican".

    copié/collé


    SAINT LAURENT
    PROTO DIACRE DE L’EGLISE ROMAINE

    Don Francesco Moraglia
    Docteur de théologie systématique
    Gênes

    L’histoire de l’Eglise nous a laissé de grandes figures d’évêques et de prêtres qui ont contribué à illustrer, sur le plan théologique et pastoral, le sens profond du ministère ordonné. Pour l’épiscopat, on distingue, entre autres, les figures d’Irénée, Augustin, Winfrid, Boniface, Bartolomé Las Casas et Ildephonse Schuster; pour la prêtrise, l’époque moderne et contemporaine a été marquée par Philippe Néri, Jean-Marie Vianney, Jean Bosco, Pierre Chanel et Maximilien Kolbe. Le ministère diaconal acquiert lui aussi des contours plus nets si on le considère à la lumière de la figure de grands diacres; c’est le cas, par exemple, du martyr Laurent, proto diacre de l’Eglise romaine qui, avec Etienne et Philippe, est certainement l’un des plus célèbres de l’antiquité.
    Le diaconat considéré en lui-même, en tant que ministère permanent, non finalisé à la prêtrise, disparaît en Occident après avoir été une institution florissante jusqu’au Ve siècle; à partir de cette époque - principalement à cause de l’engagement plus grand des prêtres dans l’activité pastorale -, le premier degré du sacrement de l’ordre se réduit à une simple étape d’accès au degré suivant, la prêtrise. On peut alors aisément comprendre pourquoi l’institution diaconale, sur le plan de la réflexion théologique et de la pratique pastorale, est restée inhibée, presque fossilisée.
    Dès le XVIe siècle, le concile de Trente tenta de réagir à cette situation, sans succès; il faudra attendre le concile Vatican II, dans la seconde moitié du XXe siècle, pour assister au rétablissement du diaconat "en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie..."; le texte de la constitution dogmatique Lumen Gentium, toujours au n. 29, précise immédiatement après: "...avec l’accord du pontife romain ce diaconat pourra être conféré à des hommes mûrs, même s’ils vivent dans le mariage, ainsi qu'à des jeunes gens idoines, pour lesquels, cependant, la loi du célibat doit rester ferme" (EV. 1/360).
    Paul VI, dans la lettre apostolique Sacrum diaconatus ordinem - 18 juin 1967 -, réaffirme que l’ordre du diaconat "...ne doit pas être considéré comme un pur et simple degré d’accès au sacerdoce; celui-ci, insigne par son caractère indélébile et sa grâce particulière, s’enrichit d'autant plus que ceux qui y sont appelés peuvent se consacrer de manière stable aux mystères du Christ et de l’Eglise" (EV. 2/369).
    Le seul fait que pendant une période aussi longue - quinze siècles -, le diaconat ne se soit pas réalisé sous une forme permanente dans l’Eglise latine, laisse deviner qu'il est nécessaire, sur le plan de la réflexion théologique et de la pratique pastorale, de récupérer le temps perdu à travers une ample réflexion de la part de toute la communauté ecclésiale. Le diaconat permanent, en effet, représente un important enrichissement pour la mission de l’Eglise.
    Naturellement, le rétablissement du diaconat permanent, sollicité avec autorité par le dernier concile, ne pourra se réaliser qu’en harmonie et continuité avec la tradition ancienne. A ce sujet, la récente déclaration conjointe - 22 fevrier 1998 - de la Congrégation pour l’Education catholique et de la Congrégation pour le Clergé est extrêmement significative; elle se trouve au début des "Normes fondamentales pour la formation des diacres permanents" et du "Directoire pour le ministère et la vie des prêtres"; le contenu de cette déclaration apporte une clarification et une orientation pour le futur: "c’est la réalité diaconale toute entière (vision doctrinale fondamentale, discernement vocationnel et préparation, vie, ministère, spiritualité et formation permanente) qui postule une révision du chemin de formation jusqu’ici parcouru, pour obtenir une clarification globale, indispensable à une nouvelle impulsion de ce degré de l’Ordre sacré, en correspondance avec les vœux et les intentions du Concile Œcuménique Vatican II" (Normes fondamentales pour la formation des diacres permanents, Directoire pour le ministère et la vie des diacres permanents. Cité du Vatican, page 7).
    Pour reprendre ce qui a été dit au sujet des grandes figures d’évêques, de prêtres et de diacres qui ont illustré et influencé le ministère ordonné, permettant une compréhension plus vraie et plus approfondie de celui-ci, il est raisonnable de s’arrêter sur la figure du diacre Laurent dont l’histoire personnelle incite à repenser le premier degré du ministère ordonné; lequel, en raison de l’évolution historique évoquée plus haut, attend encore aujourd’hui d’être pleinement compris et mis en valeur. Il s’agit de donner une nouvelle vigueur à un ministère permanent en mesure de s’exprimer avec une plus grande fécondité dans la vie de l’Eglise.
    Les vicissitudes personnelles de saint Laurent, archidiacre de l’Eglise de Rome, nous sont parvenues à travers une tradition ancienne divulguée dès le IVe siècle; cette tradition accueillie par l’Eglise a également été admise dans les textes liturgiques.
    Les épisodes les plus connus du martyre de Laurent sont décrits, avec richesse de détails, dans la Passio Polychromi dont nous avons trois rédactions (V-VIIe siècle); De fait, ce récit renferme des éléments légendaires, même si certaines informations que nous rapportons ici figurent dans des témoignages précédents comme celui de saint Ambroise dans De Officiis (cf. PL XVL 89-92).
    Nous commençons, avec l'intention de les développer, par les courtes annotations reportées pour la fête du martyr qui - selon la "Depositio martyrum" (année 354) - tombe le 10 août; voici les expressions du Missel Romain: "Laurent, célèbre diacre de l’Eglise de Rome, confirma son service de charité par le martyre sous Valérien (258), quatre jours après la décapitation du pape Sixte II. Selon une tradition divulguée dès le IVe siècle, il soutint, intrépide, un atroce martyre sur le gril, après avoir distribué les biens de la comunauté aux pauvres qu’il considérait comme les vrais trésors de l’Eglise...". Ces annotations se terminent en rappelant que le nom de Laurent figure également dans le Canon Romain.
    L’Eglise, dans ses textes liturgiques, prend donc à son compte ce que rapporte la tradition ancienne qui, cependant, connaît en son sein des versions différentes. Ici, nous n’avons pas l’intention d'entrer dans le vif des hypothèses récemment avancées par la critique historiographique qui aurait tendance à reporter la date du martyre de saint Laurent au début du IVe siècle et à se démarquer des contours traditionnels pour le caractériser; par exemple, Laurent ne serait pas espagnol mais romain et, à ce propos, la Prefazio della mensa XII del Sacramniario leoniano le présente comme civis romain. Mais, comme le remarque Paolo Toschi, toutes ces nouvelles études "n’enlèvent pas a priori la possibilité qu'il existe, à Rome, une véritable tradition, exposée avec d’évidents embellissements réthoriques par saint Ambroise, sur la tragique capture et la fin de saint Laurent par le feu, supplice qui a été infligé sous Valérien, comme on le sait, à saint Fructuosus et aux diacres Euloge et Augure à Tarragone. D’autre part, le verbe animadvertere utilisé dans le décret de persécution dans la rédaction de Cyprien peut également faire référence à d’autres formes d’exécutions capitales en dehors de la "décapitation" (Bibliotheca Sanctorum, vol....1539).
    Nous accueillons ici les données traditionnelles telles qu'elles sont rapportées dans les textes liturgiques, en nous limitant à les proposer de manière plus articulée.
    Laurent serait donc né en Espagne, à Osca une petite ville de l’Aragon qui surgit aux pieds des Pyrénées. Afin de compléter ses études humanistiques et liturgiques il fut envoyé, tout jeune encore, dans la ville de Saragosse, où il fit la connaissance du futur pape Sixte II. Ce dernier - originaire de la Grèce -, était investi d’une charge d’enseignant dans l’un des plus importants centres d’études de l'époque et, parmi ses maîtres, le pape était l’un des plus connus et des plus appréciés.
    Pour sa part, Laurent, qui devait devenir un jour le chef des diacres de l’Eglise de Rome, s’imposait par ses qualités humaines, par sa délicatesse d’âme et son intelligence. Entre le maître et l’élève s'instaura une communion et une familiarité qui, avec le passage du temps, augmenta et se cimenta; entre temps, l’amour qu'il portaient tous les deux pour Rome, centre de la chrétienté et ville-siège du vicaire du Christ, augmenta au point de suivre un flux migratoire alors très intense et de quitter l’Espagne pour la ville où l’apôtre Pierre avait établi sa chaire et rendu le témoignage suprême. C'est donc à Rome, au cœur de la catholicité, que maître et élève purent réaliser leur idéal d’évangélisation et de mission... jusqu’à l’effusion du sang. Lorsque le 30 août de l’année 257, Sixte II monta sur le trône de Pierre - pour un pontificat qui devait durer moins d’un an - , immédiatement et sans hésiter, il voulut à ses côtés son ancien élève et ami Laurent, en lui confiant la charge délicate de proto diacre.
    Les deux hommes, à la fin, scellèrent leur vie de comunion et d’amitié en mourant par les mains du même persécuteur, séparés seulement par quelques jours.
    Nous avons des informations sur la fin du pape Sixte II dans une lettre de saint Cyprien, évêque de Carthage. Cyprien, en parlant de la situation de grande incertitude et de malaise dans laquelle versaient les Eglises à cause de l'hostilité croissante à l'égard des chrétiens, remarque: "L’empereur Valérien a envoyé au sénat son rescrit par lequel il a décidé que les évêques, les prêtres et les diacres doivent être immédiatement mis à mort... - le témoignage de Cyprien continue - ... je vous communique que Sixte a subi le martyre avec quatre diacres le 6 août, alors qu’il se trouvait dans la zone du cimetière. Les autorités romaines ont pour règle que ceux qui sont dénoncés comme chrétiens doivent être jugés et subir la confiscation de leurs biens au bénéfice du trésor public impérial" (Lettre 80, CSEL 3,839-840).
    Le cimetière auquel le saint évêque de Carthage fait allusion est celui de Callixte, où Sixte fut capturé tandis qu’il célébrait la sainte liturgie et où il fut enterré après son martyre.
    En revanche, pour le martyre du diacre Laurent, nous possédons un témoignage particulièrement éloquent de saint Ambroise dans De Officiis (1 41, 205-2079), repris ensuite par Prudence et saint Augustin, puis par saint Maxime de Turin, saint Pierre Chrisologue, saint Léon le Grand et, enfin, par certaines formules liturgiques renfermées dans les Sacramentaux romains, dans le Missale gothicum et dans l’Ormionale Visigotico (Bibliotheca Sanctorum, vol. ..., 1538-1539).
    Ambroise s’étend tout d’abord sur la rencontre et sur le dialogue entre Laurent et le pape, il évoque ensuite la distribution des biens de l’Eglise aux pauvres, il mentionne enfin le gril, l'instrument du supplice, en rapportant la phrase que le proto diacre de l’Eglise de Rome prononça en s'adressant à ses bourreaux: assum est, ... versa et manduca (cf. Bibliotheca Sanctorum, vol. ... col. 1538-1539).
    C'est au texte d’Ambroise tiré du De Officiis (chap. 41, nn. 205-206-207), bouleversant par son intensité et sa force expressive, que nous nous référons; saint Ambroise s’exprime ainsi:
    205. "... saint Laurent,... voyant son évêque Sixte conduit au martyre, commença à pleurer non pas parce que celui-ci était conduit à la mort, mais parce qu’il devait lui survivre. Il commença donc à lui dire de vive voix: "Où vas-tu, père, sans ton fils? Où t'empresses-tu, o saint évêque, sans ton diacre? Tu n’offrais jamais le sacrifice sans ministre. Qu’est-ce qui t’as donc déplu en moi, o père? Tu m’as peut-être trouvé indigne? Vérifie au moins si tu as choisi un ministre approprié. Ne désires-tu pas que celui auquel tu as confié le sang du Seigneur, celui que tu as associé à la célébration des mystères sacrés, verse son sang avec toi? Sois attentif à ce que ton discernement ne vacille pas tandis que ta force est louée. Le mépris du disciple porte préjudice au maître. Faut-il rappeler que les grands hommes remportent la victoire par les épreuves victorieuses de leurs disciples plus que par les leurs? Et puis Abraham a offert son fils, Pierre a envoyé Etienne en avant. Toi aussi, o mon père, montre en ton fils ta vertu; offre celui que tu as éduqué, pour obtenir la récompense éternelle en glorieuse compagnie, sûr de ton jugement".
    206. Sixte lui répondit: "Je ne te quitte pas, je ne t'abandonne pas, o mon fils; mais des épreuves plus difficiles te sont réservées. Comme nous sommes vieux, il nous a été donné de parcourir une épreuve plus facile; Comme tu es jeune, tu es destiné à un triomphe plus glorieux sur le tyran. Tu viendras bientôt, cesse de pleurer: tu me suivras dans trois jours. Cet intervalle entre un évêque et un lévite est convenable. Tu n'aurais pas été digne de vaincre sous la conduite de ton maître, comme si tu cherchais une aide. Pourquoi demandes-tu à partager mon martyre? Je t'en laisse l'entière succession. Pourquoi exiges-tu ma présence? Les disciples encore faibles précèdent leur maître, ceux qui sont déjà forts, qui n'ont plus besoin d'enseignements, le suivent pour vaincre sans lui. C'est pourquoi Elie quitta Elisée. Je te confie la succession de ma vertu".
    207. Il existait entre eux une rivalité véritablement digne d’être combattue par un évêque et par un diacre: celui qui, le premier, devait souffrir pour Jésus-Christ. On raconte que lors des représentations tragiques, les spectateurs éclataient en applaudissements bruyants lorsque Pilade disait qu'il était Oreste et Oreste, comme c'était le cas, affirmait qu’il était Oreste, le premier pour être tué à la place d’Oreste, le second pour empêcher que Pilade fut tué à sa place. Mais ces derniers ne devaient pas vivre, car ils étaient tous les deux coupables de parricide: l’un parce qu’il l’avait commis, l’autre parce qu’il était son complice. Dans notre cas, le seul désir qui animait saint Laurent était celui de s’immoler pour le Seigneur. Et lui aussi, trois jours après, ayant ridiculisé le tyran, sera brûlé sur un gril: "Cette partie est cuite, dit-il, retourne-la et mange-la". Il triomphait ainsi, avec sa force d’âme, de l’ardeur du feu" (saint Ambroise, De Officiis, libri tres, Milan, Bibliothèque ambrosienne, Rome Città Nuova Editrice 1977, pp. 148-151).
    Si l’on s’en tient au témoignage de saint Ambroise, le diacre apparaît caractérisé ainsi:
    1) comme celui qui, constitué sacramentellement au service de l’offrande (diaconie), vit son ministère diaconal en exprimant dans le martyre le témoignage suprême de Jésus-Christ, le sens théologique du service de la charité, à travers l’accueil de cet amour-charité plus grand qu'est le martyre.
    2) comme celui qui, en vertu du lien structurel qui le lie sacramentellement à l’évêque, (premier degré de l’ordre), vit la "communion ecclésiale", à travers un service spécifique à l’épiscopat, à partir de l’eucharistie et en référence à celui-ci.
    3) comme celui qui, en vertu du sacrement (c’est-à-dire dans la mesure où il est enraciné dans le premier degré de l’ordre), se consacre au service d’une charité intégrale, à 360 degrés - par conséquent pas seulement une solidarité humaine et sociale -, et manifeste de la sorte le caractère le plus typique de la diaconie.

    Examinons l'une après l'autre ces caractéristiques:

    1) Le diacre se présente comme celui qui, constitué sacramentellement au service de l’offrande (diaconie), vit son ministère diaconal en exprimant dans le martyre le témoignage suprême de Jésus-Christ, le sens théologique du service de la charité, à travers l’accueil de cet amour-charité plus grand qu'est le martyre.
    Si la caractéristique principale qui identifie le diacre, en soi et dans son ministère, est celle d'être ordonné au service de la charité, le martyre - témoignage jusqu’à l’effusion du sang -, doit être considéré comme l'expression d’un amour-charité plus grand, à savoir le service d’une charité qui ne connaît pas de limites. Le ministère de la charité auquel le diacre est délégué à travers l’ordination ne s’arrête donc pas au service des "cantines" ou, comme on avait coutume de dire autrefois, dans un langage catéchétique, aux œuvres de miséricorde corporelles, ni même aux œuvres spirituelles, mais le service diaconal de la charité doit parvenir, par l’inconditionnel don de soi, à l’imitation du Christ, le témoin fidèle par antonomase (cf. Ap 1,5;3,14).
    Dans le cas de Laurent - explique Ambroise- "aucun désir ne l'animait sinon le désir de s’immoler pour le Seigneur" (cf. saint Ambroise, De Officiis, I, 41, n. 207); à travers le témoignage rendu face à ses persécuteurs, il apparaît évident que l’exercice du ministère diaconal ne s’identifie pas ici avec le service du prochain, réduit aux seules nécessités matérielles; puisque dans ce geste qui exprime un amour plus grand pour Jésus-Christ et qui porte à donner sa propre vie, Laurent fait en sorte que ses bourreaux puissent également, au sens réel, faire "une certaine" expérience du Verbe incarné qui, en dernière instance, est le destin personnel et commun de tout homme; c'est le service théologique de la charité auquel chaque diacre doit tendre ou, tout au moins, rester disponible.
    Ceci ne signifie pas que le diacre épuise dans son ministère le témoignage de la charité qui est, et reste toujours, vocation et mission de toute l’Eglise, mais on entend affirmer qu'en vertu de son ordination, le diacre porte en soi, de manière sacramentelle-spécifique, la "forme Christi" pour le service de la charité; ce qui revient à dire un "exercice ministériel" de la charité qui se réalise envers Jésus-Christ et les frères et qui peut aller jusqu’à exiger le don de soi... jusqu’au sacrifice de la vie. Les mots que Laurent adresse à l’évêque Sixte résonnent clairement: "Et puis Abraham a offert son fils, Pierre a envoyé Etienne en avant. Toi aussi, o mon père, montre en ton fils ta vertu; offre celui que tu as éduqué, pour obtenir la récompense éternelle en glorieuse compagnie, sûr de ton jugement" (saint Ambroise, De Oficiis, I, 41, n. 205).
    Il est utile de rappeler, cependant, que le témoignage d’un "amour-charité" plus grand de la part de celui qui est ordonné au service de la charité, ne dispensera jamais l’Eglise-Epouse de s’offrir au Christ-Epoux, dans le don de la "martyria" par lequel, au delà de toute réticence et ambiguité, se manifeste la valeur absolue et l’union inséparable que "vérité" et "charité" revêtent dans la vie du disciple du Seigneur (cf. 1 Cor 13,4-5, Phil 4,15).
    A cet effet, il est utile de relire le texte de Lumen Gentium 42, dans lequel on affirme. "... le martyre, par lequel le disciple est rendu semblable au maître qui accepte librement la mort pour le salut du monde, et se conforme à lui dans l’effusion du sang, est estimé par l’Eglise comme le don exeptionnel et la preuve suprême de la charité... si le martyre est accordé à peu, tous doivent cependant être prêts à confesser Jésus-Christ devant les hommes, et à le suivre sur le chemin de la croix à travers les persécutions, qui ne font jamais défaut à l’Eglise" (EV, 1/398).
    A présent - malgré l’appel universel à la charité même héroïque -, un fait reste incontestable: dans l’Eglise il existe un "ministère ordonné" spécifique, par conséquent des hommes sacramentellement constitués au service de la charité.
    2) Le diacre se présente comme celui qui, en vertu du lien structurel qui le lie sacramentellement à l’évêque, (premier degré de l’ordre), vit la "communion ecclésiale", à travers un service spécifique à l’épiscopat, à partir de l’eucharistie et en référence à celui-ci.
    C’est l’autre caractéristique qui ressort du dialogue entre Sixte et Laurent au cimetière de Callixte; le dialogue met en évidence le fait que c’est justement dans le lien sacramentel qui unit le diacre à l’évêque, que le diacre apparaît comme l'"homme de la communion" à travers le service spécifique qu'il rend à l’évêque; ce service, ensuite, se réalise, concrètement, par l'accomplissement fidèle de ce que l’évêque, en vertu de la plénitude du sacerdoce et du gouvernement qu’il a sur l’Eglise - toujours en communion avec l’évêque de Rome -, exige de son diacre selon les nécessités et les urgences ecclésiales.
    Dans le ministère du diacre, enfin, toute chose fait référence à l’autel, dans la mesure où dans l’Eglise toute chose, à commencer par la charité, tire son origine de la S.S. Eucharistie. Voici le point où le témoignage d’Ambroise, à cet égard, se fait particulièrement significatif: "... Laurent,... voyant son évêque Sixte conduit au martyre, commença… à lui dire de vive voix: "Où vas-tu, père, sans ton fils? Où t'empresses-tu, o saint évêque, sans ton diacre? Tu n’offrais jamais le sacrifice sans ministre… ? …Ne désires-tu pas que celui auquel tu as confié le sang du Seigneur, celui que tu as associé à la célébration des mystères sacrés, verse son sang avec toi?" (saint Ambroise, De Officiis, 1.41, n.205).
    La communion et l’affection entre l’évêque et le diacre, qui se manifestent dans leur commune dépendance et dans leur lien commun à l’eucharistie, expriment une vision ecclésiale profondémente théologique qui va au delà des conceptions qui abaissent et réduisent l’Eglise-Epouse à une simple dimension politique et sociologique, en l'assimilant, de fait, à l’une des nombreuses institutions humaines; il est donc nécessaire de se libérer de toute perspective secularisée et sécularisante, qui conduit inéluctablement à perdre et à compromettre le sens et la force régénérante du Mystère; le risque est celui de voir aussi bien dans le pape que dans les évêques, les prêtres et les diacres, autant de degrés d’une bureaucratie infinie semblable à celle de l’administration publique et chargée, comme cette dernière, de veiller au bon ordre de l’ensemble guère mieux précisé.
    La rencontre du pape Sixte avec le diacre Laurent nous invite, le cas échéant, à renverser une telle vision et à redécouvrir au cœur de l’Institution-Eglise, toujours indispensable, et des structures ecclésiales, pareillement nécessaires, la réalité vive et vivifiante de la grâce qui les anime et, par là même, nous invite à redécouvrir le lien théologique qui les lie au Christ, unique, véritable Evêque, Prêtre et Diacre. D’autre part, dans le Nouveau Testament - dans la lettre aux Philippiens (cf. Phil 1,1) et dans la première lettre à Timothée (cf. Tim 3,1-13) -, nous trouvons associés l’évêque et le diacre; par la suite, leur lien étroit est attesté dans la "Traditio apostolica" - début du IIIe siècle (Hyppolite de Rome) -, où la grâce conférée au diacre par le rite de l’ordination est définie comme "simple service de l’évêque", sans sacerdoce; quelques années après - dans la moitié du IIIe siècle, en Syrie -, la "Didascalie des Apôtres" présente le diacre comme le "serviteur de l’évêque et des pauvres".
    Enfin, la relation qui lie structurellement le diacre à l’évêque aujourd’hui est exprimée de manière transparente à travers la liturgie de l’ordination; dans ce cérémonial, en effet, à la différence de celui de l’ordination des évêques et des prêtres, le geste de l’imposition des mains est réalisé uniquement par l’évêque qui ordonne pour indiquer le lien caractéristique et singulier qui lie le diacre à l’évêque.
    3) Le diacre se présente comme celui qui, en vertu du sacrement (c’est-à-dire dans la mesure où il est enraciné dans le premier degré de l’ordre), se consacre au service d’une charité intégrale, à 360 degrés - par conséquent pas seulement une solidarité humaine et sociale -, et manifeste de la sorte le caractère le plus typique de la diaconie.
    Dans son témoignage, Ambroise nous présente encore Laurent comme celui qui, en vertu du sacrement reçu, est pleinement consacré au service de la charité dans une situation concrète: la Rome impériale du troisième siècle, tandis que la persécution fait fureur; dans cette conjoncture, Laurent est appelé à réaliser, face à la communauté ecclésiale et au monde, des gestes concrets destinés à se transformer en autant de signes de l’Amour-Charité de Dieu, à savoir de cette Charité dont toute chose provient et vers laquelle toute chose se dirige; et c’est dans ce service que le diacre exprime le ministère le plus typique de sa diaconie qui consiste, justement, dans le service de la charité réalisé en vertu du mandat sacramentel; en définitive une animation qui concerne l’Eglise ou des secteurs de la vie ecclésiale et qui se présente selon les caractères de la catholicité (kat’olon = selon la totalité, sans rien exclure); l’aspiration de ce service est la totalité des hommes sans exeption, le contenu, un bien qui répond à toutes les attentes de l’homme - esprit, âme et corps (cf. I Ts 5,23) - excluant toute partialité et unilatéralité.
    En outre, dans le texte ambrosien on relève une allusion qui aide à la réflexion. Sixte, désormais prisonnier, confie à Laurent, le premier de ses diacres, l’Eglise entière et la lui laisse pour une période de trois jours. "... Comme nous sommes vieux, il nous a été donné de parcourir une épreuve plus facile; comme tu es jeune, tu es destiné à un triomphe plus glorieux sur le tyran. Tu viendras bientôt, cesse de pleurer: tu me suivras dans trois jours. Cet intervalle entre un évêque et un lévite est convenable..." (saint ambroise, De Officiis, n.206). Laurent, pendant ces trois jours, et en tant que diacre, en esprit de service et d’obéissance à son évêque - désormais définitivement arraché à son peuple -, devra prendre soin de l’Eglise, et pour la dernière fois il administrera les biens de l’Epouse du Christ en le faisant par un geste qui porte en soi la force d’une définition et qui dit comment, dans l’Eglise, tout est finalisé et prend de la valeur à partir du service de la charité, réalité destinée à perdurer quand tout aura disparu et la scène de ce monde sera passée (cf. 1 Cor 13,8).
    Pour ceux qui regardent de loin, de façon approximative - et, somme toute, superficielle -, ce geste peut sembler être exclusivemnet lié aux nécessités matérielles et au temps présent; il s’agit, en effet, de la distribution de biens matériels à des pauvres; en réalité, l’acte que Laurent réalise, en esprit de fidélité au dépôt qu'il a reçu de l’évêque et au ministère ecclésial dans lequel il est constitué, est un acte qui le projette, et avec lui projette toute l’Eglise - qui lui a été confiée jusqu’au moment du martyre -, au-delà de l’histoire, dans l’escathologie, c'est-à-dire dans le "temps" et dans "l’espace" dans lequel Dieu manifeste la plénitude de sa charité et de son amour.
    Le diacre laurent, ministre ordonné de la charité, achève la tâche qu’il avait reçue, non seulement dans la mesure où il suit son évêque dans le martyre mais parce qu’à travers le geste par lequel il donne aux pauvres toutes les ressources de la communauté - ici exprimées par des biens matériels -, il montre comment, dans l’Eglise, chaque chose a de la valeur si elle est orientée vers la charité, si elle devient service à la charité, si elle peut se transformer en charité.
    Et ce service - comme le rappelle la première lettre aux Théssaloniciens (cf. 1 Ts 5,23) -, s’étend non seulement au "corps" mais aussi à l’"esprit" et à l’"âme", pour se manifester en toute clarté dans la prière que - selon la Passio Polychromi (les actes du martyre de Laurent) -, le saint diacre voulut réciter pour la ville de Rome avant de monter sur le gril.
    Et la ville, qui lui attribuait la victoire définitive sur le paganisme, le lui rendit en le choisissant comme son troisième patron et en célébrant sa fête dès le IVe siècle, en second, par odre d’importance, après la fête des bienheureux Pierre et Paul et en élevant, en honneur du saint diacre, dans l’antiquité et au moyen-âge, au moins trente quatre églises et chapelles, signe tangible de reconnaissance envers celui qui, fidèle à son ministère, avait été, en son sein, véritable ministre et serviteur de la charité.
    A présent, au terme de ces réflexions sur le ministère du diaconat essentiellement envisagé sous sa forme "permanente", nous pouvons dire:
    1) il faut savoir considérer avec un esprit critique toutes les perspectives - désormais dépassées, en vérité -, qui, de fait, interprètent et présentent le diaconat comme un ministère qui conduit à la cléricalisation des laïcs et à la laïcisation des clercs, parvenant ainsi à l'affaiblissement de l’identité des uns et des autres.
    2) le diacre, qui se distingue des évêques et des prêtres dans la mesure où il n’est pas ordonné "ad sacerdotium, sed ad ministerium", est constitué dans un degré authentique de la hiérarchie et ne peut être compris comme pur accès au sacerdoce.
    3) le diacre est habilité au service de la charité en étroite dépendance avec l’Eucharistie et au soin privilégié des pauvres, aussi bien par le service des "cantines" (œuvres de miséricorde corporelles), que par le service de la parole (œuvres de miséricorde spirituelles) en restant ouvert au service d’un amour-charité plus grand, le martyre.
    Enfin, l’institution du "diaconat permanent", représente et marque un important enrichissement pour l’Eglise et sa mission, notamment en vue de la nouvelle évangélisation que le Saint-Père rappelle continuellement de ce début du troisième millénaire de l’ère chrétienne; et c’est la beauté, la force et le caractère héroïque de figures de diacres comme saint Laurent qui aident à découvrir et à mieux comprendre la particularité du ministère diaconal.






    09 août 2014

    Les combats redoublent à dans le conflit Israëlo -Palestinien : échec des négociations sur toute la ligne

    Éditorial de lucienne magalie pons

     
    Vendredi matin dans la bande de gaza les hostilités ont repris presque à l'expiration du cessez le feu de 72 heures et se poursuivent depuis, faisant encore hélas de nouvelles victimes civiles palestiniennes.

     
    Le cessez le feu était entré en vigueur mardi 5 août, dans la matinée, des négociations s'engageaient alors au Caire , mais les délégations israéliennes et palestiniennes – dont des membres ne sont pas parvenues à un accord de prolongation de la trêve.


    Les positions des négociateurs  n'ont pu être conciliées , Israël réclamait la démilitarisation de la bande de Gaza, et les Palestiniens exigeaient la levée du blocus.

    C'est là  le résultat dramatique de l'échec des négociations au Caire.


    Le Hamas en a rejeté la responsabilité sur Israël, qui n’a pas répondu aux revendications palestiniennes notamment en ce qui concerne le blocus contre Gaza

    « Nous refusons de prolonger le cessez-le-feu, c'est une décision finale, Israël n'a rien proposé », a déclaré un membre du Hamas.

    En Israël, le gouvernement avait souligné, dès jeudi soir, que 40 000 réservistes étaient toujours mobilisés et que toute reprise des tirs de roquettes sur les villes israéliennes provoquera une riposte immédiate. 

    oo0oo 

    Rappelons que la levée du blocus de Gaza, est la principale revendication palestinienne

    Le mois dernier, l'offensive israélienne « Bordure protectrice », qui a fait prés de 2000 morts de palestiniens, à ce jour,  avait remis cette question au cœur du débat, les puissances occidentales qui ont longtemps trainé des pieds sur le blocus palestinien, commencent à évoquer la nécessité de la levée de ce blocus, pour Barack Obama, il faut trouver une formule pour « améliorer la vie des Palestiniens tout en garantissant la sécurité d'Israël », en écho à Bruxelles, l’Union européenne envisage la relance de la mission européenne de contrôle du point de passage.

    Pour en revenir à la reprises des hostilités Mardi matin, Israël accusait le Hamas de deux tirs de roquettes, démentis par Gaza, mais le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a immédiatemet ordonné à l'armée de répondre aux attaques de roquettes venant de la bande de Gaza.


    .. « Ce matin, après la reprise des tirs de roquettes contre Israël, les forces armées ont ciblé des sites terroristes dans la bande de Gaza », indiquait l'armée israélienne dans un communiqué.

    L’aile droite de la coalition gouvernementale Israélienne a demandé d’aller cette fois jusqu’au bout. , « voilà ce qui arrivent quand on à fait seulement 50 % du travail », rappelons que selon un sondage publié vendredi dans Maariv média israélien ,  repris par les médias  français, 92% des Israéliens proposent de supprimer purement et simplement les dirigeants du Hamas.

     La population vit dans la peur dans la bande de Gaza, à Gaza , dans les quartiers complètement rasé ces dernières semaines par les bombardements, les familles qui avaient regagné leurs maisons à la faveur de la trêve, recommencent à fuir, à pied ou en voiture, avec des matelas, un peu de nourriture pour tenter d'échapper à la mort, pour la plupart elles tentent de rejoindre les écoles de l’ONU en espérant y trouver des places, les Gazaouis ont peur de revivre le cauchemar de ces dernières semaines.

    Dans un autre éditorial nous reprendront la relation de ce nouveau cauchemar , mais pour ce jour nous revenons une quinzaine de jour en arrière pour rappeler à quel point nous sommes mal informés par certains de nos médias qui font l'impasse sur le fond politique dramatique de ce conflit qui n'est que le prolongement de conflits antérieurs .

    Toutefois comme vous le verrez ci-dessous certains médias ont clairement exprimés ce qui revenait à Israël dans ce conflit, ils sont peu nombreux en France, Médiapart l'a fait, et les médias algériens aussi, l'un de mes correspondants algériens m'a donné son feu vert pour que je publie les articles publiés en Algérie par le quotidien « Algérie Patriotique » , je le remercie de m'aider en ce sens.

    Voici donc ci-dessous un come-back qui ne manquera pas d’intéresser les lecteurs qui veulent connaître comment sont ressentis certains médias Français par les médias Algériens.

    Toutefois avant de passer aux articles algériens, commençons par Médiapart :



    Le 23 juillet Edwy Plenel  écrivait sur son site une lettre au Président de la République , dans cette lettre intitulé " Palestine, Monsieur le Président,  vous égarez la France" à laquelle vous aurez accès en cliquant sur le lien ci-contre : Edwy Plenel.

     Dans cette lettre le Directeur de Médiapart dès le 23 juillet intitulait son premier paragraphe : " Une faute politique doublée d’une faute intellectuelle",   il écrivait  notamment :"1. Vous avez d’abord commis une faute politique sidérante. Rompant avec la position traditionnellement équilibrée de la France face au conflit israélo-palestinien, ........ , et dans les paragraphes suivants il recensait  les sept erreurs commises par le président de la République depuis le début des bombardements sur Gaza.  

    La lettre d'Edwy Plenel n'est passée inaperçue qu'aux yeux des  médias volontairement aveugles , mais des personnalités ont pris l'heureuse liberté de la lire avec la plus grande attention, notamment,  dans  une vidéo envoyée le  jeudi 31 juillet  à Médiapart, Eric Cantona s'adresse au président François Hollande sur le conflit israélo-palestinien, en l'invitant expressément  à lire ,  nous le  citons : " .. la lettre d'Edwy Plenel, sur le site Mediapart, qui vous est adressée", commence-t-il, ensuite il recommande   : " ... "Si vous aussi comme moi avez été sensibles à cette lettre, faites-la circuler, faites-la partager, filmez-vous, pour demander au président François Hollande de la lire expressément", ajoute l'ex-joueur de Manchester United.

    _______________________________________________/

    Par ailleurs , nous   vous proposons de cliquer sur ce lien qui vous conduira à la page blog de Youcef -benzatat sur Médiapart  qui en plus de son article dans lequel il s'indigne des atrocités subies par le peuple Palestinien ,  comporte d'autres articles  sur le parti-pris des autorités occidentales en faveur d'Israël :  


    ___________________________

    Dans l'article ci-dessous nous vous  à lire le point de vue  avisé de Jacob Cohen interviewé par Algérie Patriotique :

    algeriepatriotique.com/.../jacob-cohen-algeriepatriotique-israel-besoin-d-...
    24 juil. 2014 - Mais je ne crois pas que ce soit la principale. Israël a besoin d'un ennemi permanent et le Hamas joue idéalement ce rôle. La propagande en a  ........

    _______________________________________

     A  l'occasion du début de conflit  certains   médias  français se montraient très agressifs  contre  Gaza  dans cette ancienne vidéo vous retrouverez sur France 24 une journaliste particulièrement agressive  envers son interviewé Majed Bamya, Diplomate aux affaires étrangères de Gaza lequel  n'a pas manqué de lui servir  fermement sur le plateau les agissements  d'Israël, des vérités qu'elle  ne voulait pas entendre en essayant de couper lui  la parole :


    Majed Bamya sur France 24 par cdmanon.

    _____________________________________________________________

    Mais ce n'est pas tout, presque simultanément  "Algérie Patriotique " publiait un article  d'Amira SOLTANE, qui dénonçait la puissance  du lobbying israélien dans les médias français, avant de vous inviter à lire son article, rappelons que nous pourrions ajouter que l'influence  du lobbying Israélien, notamment le CRIF s'exerce avec succès sur le Pouvoir Français.



    LA CHAINE FRANCE 24 AU SERVICE D’ISRAËL ET DU CRIF


    Par Amira SOLTANE
    ____

    Au 5e jour de l’opération, la presse francophone semble avoir changé de ton quant au traitement de la guerre à Ghaza. Même si certaines chaînes ont choisi le camp d’Israël. Sévèrement critiquées par les médias arabes et européens pour leur complaisance envers Israël, les chaînes françaises commencent (pour certaines seulement) à dénoncer les bombardement aveugles et meurtriers de l’armée israélienne sur Ghaza.

    Au quatrième jour de l’opération «Bordure protectrice», les condamnations internationales pleuvent au rythme des raids aériens d’Israël sur Ghaza.

    Même le président français François Hollande a changé de ton après avoir vivement «condamné les tirs de roquettes à l’encontre d’Israël», aux premières heures de l’opération militaire aérienne lancée par l’armée israélienne.

    Les journalistes français étayent leur thèse en imputant la responsabilité de cette situation à Ghaza pour les civils à l’organisation «islamiste» du Hamas
    .
    C’est le cas, notamment des chaînes françaises d’info, BFM, iTélé et France 24, qui toutes ont adopté les mêmes «analyses» et conclusions: «La guerre actuelle entre Israël et Ghaza est menée contre le Hamas»
    .
    Il est clair, que les médias français sont totalement orientés et la plus importante télévision lancée au service d’Israël, c’est France 24, dirigée par Mme Saragosse.

    C’est notamment ce groupe français qui a enfanté I24, la chaîne d’info en français d’Israël. La chaîne France 24, a démontré aux yeux du monde sa partialité envers l’État hébreu en traitant d’une manière spéciale Leïla Shahid, l’ambassadrice palestinienne auprès de l’Union européenne. Sur le plateau de France 24, Leïla Shahid a fait les frais d’une journalisme irresponsable et ignorante,
    Vanessa Burggraf, la blonde Miss France 24, qui s’est acharnée, à tenter de piéger la diplomate palestinienne en essayant de la pousser à dénoncer le Hamas. Alors que les bombardements meurtriers de l’armée israélienne continuent, la journaliste de France 24 a, durant tout l’entretien accusé le Hamas d’être le seul responsable de la situation en Palestine.

    L’ambassadrice palestinienne intraitable a très bien expliqué la politique extrémiste de Benjamin Netanyahu qui a trouvé comme prétexte le rapt de trois étudiants juifs pour bombarder lâchement la bande de Ghaza. Leïla Shahid qui a des positions très modérées et diplomatiques a tout de même reconnu appartenir au même peuple que le Hamas loin de la diabolisation occidentale contre ce mouvement de résistance. «Nous faisons parti d’un même peuple Madame! Un peuple qui résiste contre une occupation!»

    La journaliste de France 24 a de nouveau montré la puissance du lobbying israélien dans les médias français. Après la prestation héroïque de Leila Shahid, les sites sionistes se sont acharnés sur elle on la présentant désormais comme une ennemi d’Israël, en rappelant son débat contre Israël aux côtés d’Amira Hass, journaliste israélienne à Haaretz, très critique envers Israël et Simone Bitton, militante et réalisatrice engagée anti-israélienne, marocaine et franco-israélienne. Et comme cela ne suffit pas, pour noircir l’image de cette diplomate valeureuse, voilà que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) qui fait la pluie et le beau temps en France, dénonce «la belle prestation» de Leila Shahid, lui reprochant d’être solidaire avec le mouvement de résistance Hamas.

    Oubliant au passage que les résistants de ce mouvement sont palestiniens. France 24 ne s’attendait pas à une telle riposte de la diplomate palestinienne et a décidé de ne pas mettre la vidéo de cette belle prestation sur son site.