Éditorial de lucienne magalie pons
Commençons comme il se doit par les communiqués et déclarations officielles :
Comuniqué du résident de la Réublique en date du 28 novembre 2013 :
Source - site "Présidence de la Réublique" - :
Inversion de la courbe du chômage
" L'inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée.
Avec la diminution en octobre de 20.500 du nombre des chômeurs, un
premier résultat est acquis. Il est conforme à l'engagement que j'avais
pris pour la fin de cette année. De même, le chômage des jeunes recule
pour le 6ème mois consécutif.
Comme je l'ai indiqué ce matin même, la mobilisation pour l'emploi,
qui porte ses fruits, doit se poursuivre et même s'amplifier.
Car je n'oublie pas que plus de 3.270.000 personnes restent inscrites à Pôle Emploi.
Tout doit donc être fait pour soutenir la croissance économique, notamment l'investissement des entreprises.
Et tous les instruments doivent être pleinement utilisés pour
inscrire la baisse du chômage dans la durée : emplois d'avenir, contrats
de génération, formations en alternance.
Les chiffres publiés aujourd'hui confirment que la bataille pour l'emploi peut être gagnée.
Elle prendra le temps nécessaire pour diminuer, mois après mois, le chômage en France."
fin du communiqué
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Ce Vendredi 29 novembre 2013, de Vilnius en Lituanie où il se trouve à l’occasion
à l’occasion du troisième Sommet du Partenariat Oriental, le Président François Hollnde s’est prononcé au cours d’une intervention sur l’inversion de la courbe du chômage en France, en répondant à deux questions qui lui
était posée par un journaliste :
Le Président : « Oui c’est une bonne
nouvelle mais nous n’avons pas encore gagné la bataille. La bataille continue.
Mais c’est vrai que c’est une bonne nouvelle. J’avais moi-même parlé de la fin
de l’année pour l’inversion de la courbe du chômage. L’inversion de la courbe
du chômage est acquise pour le mois d’octobre. Elle doit être confirmée pour
les autres mois. Je ne vais pas simplement me satisfaire d’un chiffre.
D’ailleurs, vous seriez les premiers à me dire : vous avez considéré que c’était
sur un seul chiffre que vous devez être jugé. Non, c’est sur l’inversion et
ensuite sur la baisse continue, mois après mois du chômage.
Je pense aux 3 200 000 personnes qui sont
demandeuses d’emploi et qui, même si elles peuvent être satisfaites que certaines
soient rentrées maintenant sur le marché du travail, attendent encore un
emploi.
Ma responsabilité c’est de faire en sorte que
nous soyons dans une perspective de baisse durable du chômage.
Oui c’est une bonne nouvelle mais il en faudra
d’autres pour que nous soyons sûrs de la victoire. »
2ème. Question : « Comment faire,
Monsieur le Président, pour que cette
inversion soit durable ?
Le président
: «La reprise économique est
essentielle. L’investissement des entreprises, la compétitivité, l’innovation,
j’aurai l’occasion d’en reparler. En même temps, nous avons à prendre toutes
les mesures, pour les jeunes, pour les moins jeunes, pour ceux qui sont au
chômage de longue durée et dont la situation s’est même dégradée ces derniers
mois, pour que nous puissions répondre.
Il y à la fois un traitement économique qui
est indispensable, c’est la croissance qui crée l’emploi, ce sont les
entreprises qui embauchent, et en même temps un traitement social parce qu’il
vaut mieux des personnes, et notamment des jeunes, dans l’emploi que dans la
précarité et pire encore, au chômage. »
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Déclaration de Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre :
note : si la vidéo n'apparait pas cliquez sur le lien :
Baisse du chômage: « une grande satisfaction, une bataille qui continue »
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Suite de notre éditorial :
Les réponses du Président de la République
n’ont pas désamorcé en France certaines interrogations
sur la baisse de 20.500 du nombre de
chômeurs entre septembre et octobre.
Rappelons qu’après l’incident du « bug
SFR", dévoilé fin septembre, la baisse enregistrée au mois d’août de 50.000 chômeurs en moins, avaient aussi
suscité des interrogations, finalement l’explication était donnée trois jours
plus tard après la publication de ce chiffre, à savoir que parmi les demandeurs d’emplois sortis des
listes ce mois-là, entre 21.000 et 28.000 n’avaient pas reçu de SMS de rappel,
et avaient omis de se déclarer, comme ils sont tenus de le faire chaque mois
"Des incohérences comme
celle-ci dans les chiffres, cela arrive tous les deux ou trois ans", expliquaient
alors des commentateurs, mais en
dépit de nouvelles procédures de contrôle et de rectifications, des suspicions sur les chiffres demeuraient.
Depuis les médias les médias et
les politiques notamment observent avec
prudence le chiffre mensuel des demandeurs d’emploi
inscrits à Pôle Emploi, dont on sait qu’il s’agit des chômeurs de recensés
en « catégorie A », c’est-à-dire ceux d’entre eux qui n’ayant pas travaillé ne serait-ce qu’une
heure pendant le mois précédent, sont à la fois en "recherche active"
et indemnisés.
Or c’est
ce chiffre qui a reculé en octobre.
Ce chiffre pour certains
commentateurs n’est pas révélateur de la
situation du chômage, car les inscrits à Pôle Emploi peuvent aussi figurer dans
les catégories B (s’ils ont travaillé moins de 78 heures pendant le mois
précédent et continuent à être indemnisé), C (s’ils ont travaillé plus de 78
heures et n’ont pas été indemnisés au cours du mois précédent), D (s’ils sont
en formation ou en arrêt maladie) ou E (non tenus de rechercher un emploi car
ils en occupent déjà un, comme un
contrat aidé) et le tout réunis, fait ressortir
que les effectifs de ces demandeurs d’emplois, toutes catégories
confondues, se sont encore gonflés de 55.900 personnes.
Les médias qui rapportent ces
commentateurs indiquent que seuls les « A »
Mais seuls les "A" comptent. Et que pour inverser la courbe, il
suffit donc de les faire basculer vers d’autres catégories, au moyen d’une
formation, d’un job à temps partiel ou d’un contrat aidé en soulignant qu’en octobre 20.000 personnes ont ainsi quitté la catégorie
A, pour venir grossir les rangs des autres catégories.
S’agit-il de manipulations abusives, ou de trucages, apparemment non puisque la catégorie « A » correspond en principe, à quelques nuances
près, à la définition du chômeur de l’Organisation internationale du
travail (OIT)..
A l’heure actuelle, sur les 5,52 millions de personnes inscrites,
toutes catégories confondues, 1,6 millions ont travaillé au moins une heure
écrivent les médias, en rappelant que le
nombre de ces demandeurs d’emploi en
activité réduite a augmenté de 56% en dix ans et que pour autant, cela ne qu’ils occupent un emploi
satisfaisant et que 41% sont d’ailleurs
toujours indemnisés, preuve que les revenus qu’ils tirent de leur travail sont
nettement insuffisants.
D’autre explications étoffent la
diminution du nombre de chômeurs de la « « catégorie A » ,
notamment les radiations administratives soit 52.000 en octobre , presque
11.000 de plus qu’en septembre.
Ces radiations n’est pas toujours
le fait des équipes de pôle emploi et certains responsables l’ont expliqué :
Patricia Ferrand, qui représente
la CFDT au conseil d’administration de Pôle Emploi, écarte toute intention de
trucage: "Plus une personne reste sans activité, moins elle a de chances
de retrouver un emploi.
" Les équipes sont incitées, dans
leur accompagnement des demandeurs d’emploi, à les encourager à reprendre un
emploi, même à temps partiel, même ponctuel. Ce n’est pas pour changer les
chiffres, c’est pour prévenir le chômage de longue durée".
Berni Billey, conseillère et
délégués syndicale à Pôle emploi a
déclaré : "Il n’y a pas de consignes en haut lieu pour radier le
maximum de personnes, c’est un procès d’intention …, Du
reste, personne n’y a intérêt, car une personne injustement radiée devra être
réintégrée, ce qui génère du travail en plus".
De son côté Maurad Rabbi qu représente la CGT au sein de
l’organisme déclare lui aussi Pourtant
le phénomène existe, et il n’est pas toujours du fait des équipes de Pôle
emploi, …. De plus en plus de gens
cessent de s’actualiser. Quand ils ne sont plus indemnisés, ils n’ont plus
d’intérêt à se rendre aux entretiens. Pour peu que leur situation familiale
leur permette de vivre sans travailler, ils abandonnent" … a-t-il
expliqué.
Pour Stéphane Carcillo, professeur d'Economie à
Sciences-Po, "tous les inscrits ne sont pas forcément chômeurs au sens du
BIT, soit parce qu’ils ne cherchent pas vraiment d’emploi, soit parce qu’ils en
occupent déjà un, suivent une formation ou sont trop près de l’âge de la
retraite. A l’inverse, tous les chômeurs ne sont pas forcément inscrits,
notamment quand ils ne touchent pas d’allocation".
Mais cependant certains
commentateurs font remarquer que les
chiffres fournis par Pôle Emploi ne donnent qu’une indication partielle de la
situation réelle du chômage, en indiquant
qu’ils sont fournis de façon mensuelle et sont souvent en dents de
scie. Selon eux, pour avoir une idée plus claire, il faudrait
scruter un autre indicateur, celui fourni chaque trimestre par l’Insee, moins
volatil.
L’indice de l’Insee serait donc
plus fiable, mais même ce dernier est sujet à quelques
précautions: au printemps dernier, l’organisme de la statistique publique a
changé son questionnaire et déploré la réduction artificielle du nombre de
chômeurs de 90.000, et un taux de chômage en recul de 0,3 point.
En résumé, quel que soit la courbe du chômage, tout le
monde souhaite qu’elle s’inverse, mais en se demandant comment y parvenir dans
la réalité.
Stéphane Carcillo, professeur d’économie à Sciences- Po a donné une réponse "Sur le long terme, la courbe fluctue en
fonction de trois variables : la conjoncture, les politiques publiques et la
démographie".
Autant dire que ces trois variables indépendantes l’une de l’autre sont effectivement situées dans le long terme en perspectives
et que pour le moment leur conjonction n’est pas présente.
Revue de Presse :
Edito (29.11.13) de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National
On sait que le Gouvernement est capable de se satisfaire du plus
dérisoire, c’est pourquoi il n’y a aucune raison de s’étonner de voir
les socialistes se vanter d’une pseudo-baisse du nombre de chômeurs,
aussi d
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Le Parisien - il y a 2 heures
Inversion de la courbe du chômage : «Une farce» pour l'UMP ... Mais «avec la diminution en octobre de 20 500 du nombre des chômeurs, ...
Le Monde - il y a 4 heures
Le Point - il y a 10 heures
Il y a 11 heures - Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a baissé de 0,6% en octobre, soit 20 500 chômeurs sans aucune activité en moins.
Il y a 11 heures - "L'inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée. Avec la diminution en octobre de 20.500 du nombre des chômeurs, un premier ...
Il y a 1 jour - Après un ralentissement progressif depuis plusieurs mois, le chômage a reculé en octobre : -20 500 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle ...
Il y a 10 heures - Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a chuté de 20.500 en octobre en métropole et s'élève désormais à...
www.lesechos.fr/.../0203155215238-20-500-chomeurs-de-moins-en-oct...
Il y a 9 heures - «L'inversion de la courbe du chômage est amorcée», se félicite l'Elysée. Le chômage a reculé au mois d'octobre. - AFP. Le chômage a reculé ...
www.lemonde.fr/.../hollande-l-inversion-de-la-courbe-du-chomage-devr...
Il y a 2 heures - Lire le détail : Le chômage a reculé en octobre ... Lire : Inverser la courbe du chômage, le parcours chaotique d'une promesse phare.
Il y a 10 heures - ... chiffres du chômage pour le mois d'octobre : "L'inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée. Avec la diminution en octobre de ...
Il y a 7 heures - «De la bataille pour l'inversion de la courbe du chômage, il faut passer à la ... d'embauche de plus d'un mois a diminué de 2,4% en octobre.
Il y a 22 heures - Pour Michel Sapin, "l'inversion de la courbe du chômage est entamée" ... En octobre, le nombre des inscrits de moins de 25 en catégorie A a ...
source : Les Bonnets rouges rassemblés à Carhaix, samedi 30 novembre. (FRED TANNEAU / AFP)
