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29 octobre 2012

Jardin du Palais de l'Elysée : Première visite du Dimanche 28 Octobre 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


Désormais  le Jardin du Palais de l‘Élysée, résidence officielle du Président de la République,  est  ouvert au public toutes les fins de mois, selon la décision de François Hollande.

Cette initiative a été honorée  et inaugurée dès hier  par des centaines de  promeneurs qui ont eu le plaisir de franchir les grilles de Élysée, sous un soleil automnal, pour parcourir les allées et  l'immense pelouse de ce magnifique parc d'un hectare et demi.

Vers 15h,  le chef de l’État  François Hollande et Madame Valérie Trierweiler, sont venus en toute simplicité  à leur rencontre en dehors de la presse qui avait déjà quitté les lieux depuis plus d’une heure.





Les jardins du Palais de l'Elysée seront désormais ouverts au public le dernier dimanche de chaque mois.
L'entrée se fera par la grille du coq, située avenue Gabriel.
Les jardins seront ouverts à tous de 12h à 17h d'octobre à mars et de 13h à 19h d'avril à septembre.

28 octobre 2012

Congrès Socialiste de Toulouse -26_27_28 0ctobre 2012 (aperçu vidéos)

Éditorial de lucienne magalie pons

Les 26, 27 et 28 octobre,  les  cadres et les militants socialistes se réunissaient en Congrès à Toulouse, ci-dessous nous publions quelques extraits de ces journées  en vidéos, au cours desquelles les cadres du Parti ont manifesté dans leur intervention,   leur soutien et leur confiance  à   François Hollande , à  Jean-Marc Ayrault et à son Gouvernement


Le Zapping du congrès #4 par PartiSocialiste
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Jean-Marc Ayrault - Congrès de Toulouse par PartiSocialiste

Jean-Marc Ayrault - Congrès de Toulouse par PartiSocialiste
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Martine Aubry - Congrès de Toulouse par PartiSocialiste

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Le discours d'Harlem Désir au Congrès de Toulouse par PartiSocialiste

BHL : le philosophe Boutefeu

Éditorial de lucienne magalie pons

BHL  philosophe à temps perdu , mais boutefeu à plein temps ne cesse d’alimenter  en rafale  son aura guerrière  par des déclarations et  des articles  « Va-t-en-guerre », mais  celui  que ses amis disent philosophe,- avec un grand P - est surtout  reconnu  par  les pacifistes  comme  expert à  exciter des discordes internationales,  jusqu’à s’improviser  défenseur de la démocratie et des droits de l’homme,  au besoin  Ministre de la Défense , jusqu’à faire  exploser la Libye sous l’ancien quinquennat.

 
Nous savons ce qui s’est passé en Libye sous son impulsion, nous avons suivi et vu les désastreux résultats de la révolution Libyenne, nous avons déploré  les dizaines de milliers de morts et de blessés civils  et militaires qui ont été sacrifiés dans ce pays pour finalement le plonger dans un chaos islamiste  dont il n’est pas prêt  de sortir, mais qu’à cela ne tienne  BHL  a tourné  très vite la page  pour faire oublier que,  contrairement à ses prédictions et son attente ,    le  nouveau pouvoir libyen radical   islamiste  à établi  la Loi de la charia, une certaine démocratie moyen orientale  tout  à l’opposé de celle que prévoyait  le boutefeu BHL.

Mais pour tenir encore et toujours  le boutefeu  sur la scène médiatique BHL s’est aussitôt  tourné  vers la Syrie et  toujours  au nom de la  défense de la  démocratie  et des droits de l’homme   il demande à corps et à cris , en soufflant au quatre vents,   une intervention internationale armée pour soutenir les opposants au Régime de Bachar-El-Assad, qui comme nous le savons sont en majorité des islamistes, ce qui en clair veut dire que finalement les résultats d’une révolution importe peu à BHL, ce qu’il veut c’est  déclencher une intervention armée et s’en attribuer l’initiative,  et si cette intervention armée survenait nous le verrions à n’en pas douter s’exhiber spectaculairement et périodiquement  sur le terrain des combats syriens, comme il l’a fait en Libye  

Son but, son objectif  depuis ses débuts c’est de paraître dans les médias  et pour cela il emploie tous les grands moyens médiatiques dont beaucoup sont ses complices idéologiques  , seule sa personne lui importe et pour la valoriser il  va jusqu’à appeler à des interventions armées, dont ensuite il déplore les victimes ! 

Souffre-t-il  d’une perte d’audience de la part de nos autorités ? On pourrait le penser puisque tout récemment c’est  à la tête d’un  escadron hétéroclite  d’agitateurs chroniques qu’il a poussé  dans un article son cri de guerre contre la Syrie de Bachar El Assad, un escadron composé d’un  médecin de guerre, d’un professeur ‘émérite’  de droit international, d’un philosophe, et d’un ex-ministre-ancien médecin-porteur de sac de riz.

Bien sur vous avez du lire les réactions dans la presse  nationale et occidentale, il y en a  eu pour tous les gouts selon les opinions,  les pour, les contre, il était inutile d’en reproduire les arguments timorés  toujours les  mêmes, aucun journaliste n'ose critiquer ouvertement BHL, ce serait s'attirer immédiatement des accusations d'antisémitisme , cette arme absolue  de BHL et ses amis que redoutent les journalistes,  mais  l' un de nos correspondants a attiré  notre attention sur un article critique  publié sur le site « NOTRE VISION OFFICIEL siège Abidjan »

Comme cet article nous convient , nous le publions ci-dessous  parce qu’il dit clairement la vérité, cette vérité qui nous est cachée par   nos hypocrites  médias  au service de la   « bien- pensante » démocratie  des droits de l’homme cuisinée    par BHL et ses amis de l’intelligentzia - jet set- va-t-en guerre,  nous le publions ci-dessous
 Source de l’article ci-dessous : « NOTRE VISION OFFICIEL siège Abidjan »

Syrie : La daube de Bernard-Henri Levy Botul and co sur Le Monde.fr
Posted: 22 Oct, 2012 by: actu web

Jacques Bérès, chirurgien de guerre, Mario Bettati, professeur émérite de droit international , André Glucksmann, philosophe, Bernard Kouchner, ancien ministre et Bernard-Henri Lévy, philosophe, directeur de la revue « La Règle du jeu », membre du conseil de surveillance du « Monde » ont pondu cet après-midi, à 10 mains, une daube légendaire et un bidouillage qui fera date.

Il faut simplement lire la première phrase de ce scribouillage et pensées frénétiques pour passer son temps à rire sur le reste. C’est d’autant plus contradictoire que ça dépasse même l’entendement. Bienvenu donc dans l’antre même de la tragédie humaine entre le clown à la chemise blanche, le french doctor au « sac de riz » chargé d’armes et les éternels chantres de la pleurniche internationale à géométrie variable :

« Le gang barbare des Assad et les extrémistes islamistes sont les ennemis de l’avenir démocratique de la Syrie, » commencent-ils, laisse pantois. Dans cette connerie intitulée « Assez de dérobades, il faut intervenir en Syrie ». Au juste, on aurait préféré que ces dix mains parlent justement des extrémistes islamistes. Les « qui » ont permis l’entrée en danse de ces salafistes ? Pourquoi écrire autant d’inepties sans oser citer le Qatar et l’Arabie saoudite (les financiers), la Turquie (point de passage). En se basant sur du vide, ces gens parlent de…40 000 morts…rien que ça.

Du coup, on arrive à cette demande expresse style « urgence Syrie ». « Il faut intervenir en Syrie » disent-ils, ces 5 clowns, qui pourtant, n’ont jamais écrit une seule ligne sur Gaza. La daube des clowns se poursuit avec ce petit track-back:

Le Conseil de sécurité de l’ONU étant paralysé par les vetos russe et chinois, n’importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes. Vladimir Poutine, lui, n’a attendu aucun feu vert d’une quelconque instance pour fournir un appui en armes et munitions à son protégé syrien. Lequel reçoit aussi un soutien financier de l’Iran et de l’Irak, ainsi que le renfort en hommes du Hezbollah. La situation rappelle celle de l’Espagne de 1936, quand les démocraties se déshonoraient par leur neutralité, tandis que de leur côté Mussolini et Hitler apportaient une aide aux putschistes de Franco.

La sempiternelle chanson des délires amalgamiques -passez-moi l’expression-,  et incestueuse se poursuit pour justifier l’injustifiable. La vérité syrienne les dépasse. Ils ont aidé les islamistes mais maintenant craignent leur influence. N’ont-ils pas suivi le président Bachar al-Assad hier ? Il a fustigé les islamistes-terroristes qui sont le vrai obstacle à la paix. Hélas, nos hérauts et héros du jour, n’osent pas dire la vérité sur leur échec en Syrie et rêve, eux, du chaos, en faisant semblant de prôner la paix…

« Assez de dérobades ! Assez de pusillanimité ! », crient-ils courageusement, mais, derrière leur clavier. La vraie question est de savoir s’ils vont fournir les armes, la logistique, l’argent et les hommes pour aller combattre en Syrie ? Et puis, aujourd’hui, s’il y a intervention, qui va s’occuper des islamistes qui sont de leur côté ? Depuis quand ces fous à lier aiment-ils vraiment les arabes ? Si c’était vrai, ça se saurait depuis belle lurette. Après la brillante réussite Libyenne, les mêmes chevaliers blancs se vêtissent encore une fois de leurs hauberts et oripeaux élogieux, pour aller détruire un pays…

27 octobre 2012

Mariage homosexuel,homoparentalité, adoption : un Essai remarquable du Grand Rabbin de France

Éditorial de lucienne magalie pons

C'est avec le plus grand respect et la plus grande attention que j'ai   lu, ligne par ligne, les 25 pages de l'Essai ci-dessous,  ce  travail  religieux considérable que  le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim
reflète  exactement ce que pense du mariage homosexuel , et  en me référant à   ma religion catholique  je considère  cet Essai  remarquable représente une référence incontournable  pour tous ceux d'entre nous qui sont fidèles à leur religion et respectueux du mariage,  tel que nous le pratiquons dans nos religions respectives.

 note : Pour lire cet essai, nos lecteurs devront faire "glisser"  le texte de chapitre en chapitre, étant précisé que des intervalles en blanc  les sépare selon la présentation d'origine

Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : Ce que l'on oublie souvent de dire. Essai de Gilles Bernh...

Jean Marc Ayrault remet sérieusement les pendules à l'heure

Éditorial de lucienne magalie pons


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26 octobre 2012

Débat Copé-Fillon, audience en berne pour France 2 !

Éditorial de lucienne magalie pons



 Comme tout le monde en parle depuis  des semaines  dans les médias,  les militants de l'UMP seront   appelés à élire le président de leur parti le  18  novembre 2012.

 A cette occasion, David Pujadas  a reçu hier soir 25 Octobre Jean François Copé et François Fillon  les deux candidats à l'investiture, pour une confrontation sur le plateau de l’émission « Des Paroles et des Actes »,  confrontation qui en fait s’est révélée comme une concertation assez courtoise.

Vous avez lu nos précédents  éditoriaux  critiques au sujet de cet évènement politique, nous n’avons pas l’intention d’en rajouter, sauf à publier ci-dessous la  vidéo de l’émission, qui n’a pas passionné les foules, d’après 20 minutes.fr et que seul 2,3 millions de français  ont suivi, faisant chuter la part d’audience à 10 %, soit un des pires résultats d’audience historiques du programme.






Revue de presse :

20minutes.fr‎ - il y a 17 minutes
Catastrophe pour France 2 jeudi soir. La confrontation dans «Des paroles et des actes» des deux candidats à la présidence de l’UMP Jean-François Copé et François Fillon, n’a pas passionné les foules. Seuls 2,3 millions de Français ont regardé le débat [à revivre ici en live], faisant chuter la part d’audience à moins de 10%, soit un des pires résultats d’audience historiques du programme.
 

François Fillon et Jean François Copé sur France 2 hier soir, dans une sorte de concertation déguisée en un débat

Éditorial de lucienne magalie pons




Nous avons déjà publié hier soir  notre Editorial,  sitôt après l’émission ; pour ceux d’entre vous qui souhaite le  lire ou le relire, en  voici le lien ci contre : François Fillon et François Copé sur France 2 : un...


Nous  nous devons aujourd’hui de  prendre la température au vu des réactions.


Le  débat Fillon /Copé, qui en fait  s’est révélé  en première partie  comme  une sorte de plaidoirie en monologue pour chacun d’entre les deux candidats à la Présidence du parti UMP, suivie ensuite d’un  échange de vue courtois entre eux, n’a pas enflammé les foules, trop de roucoulades, trop de tiédeur entre eux,  leurs différences ont été effleurées par petites touches et n’ont  jamais donné lieu à une contradiction de la part  de l’un envers l’autre, de toute évidence il leur importait  de jouer une partition politique d’union et surtout  de se ménager pour ne pas  se montrer offensif l’un envers l’autre , ce qui aurait fait un effet désastreux pour l’UMP à l’écran, en conséquence il n’y a pas jamais eu de confrontation  ou de contradiction entre eux et ce qui en est au final ressorti c’est une apparence de complicité comme si ces deux politiques se trouvaient là en « copains d’abord »



Les contorsions médiatiques des leaders de l’UMP -, dont François Fillon  et Jean François Copé se place ambitieusement à la tête pour le moment  en attendant que les militants UMP les départagent le 18 Novembre pour la Présidence du parti _,  ne sont pas ma tasse de thé, mais comme j’écris dans l’actualité je ne peux les ignorer  et je me dois de présenter sur mon site les  réactions médiatiques qui s’épandent en fleuve depuis hier soir, comme s’il s’agissait d’un évènement planétaire alors qu’en réalité il ne s’agit que d’un exercice de moulin à vent , enregistré et diffusé complaisamment par France 2  , intéressant  principalement les militants  UMP   en vue  de l’élection  du président de leur parti  qui interviendra le 18 novembre 2012 .


Nous notons au passage que cet évènement interne UMP a bénéficié d’une mise en scène nationale  de la part de France 2 et sur son plateau, ce qui peut  pousser à poser la question «  de la raison » et du «  pourquoi », en observant que d’autres partis politiques tout aussi importants  n’ont pas accès à ce genre de privilège.
            .

Une question qui de la part  des médias télévisuels restera sans réponse probablement, mais que chacun a le droit de  se poser.


Voici donc en Revue de presse ci-dessous  quelques réactions


 (Parmi d’autres que vous pourrez consulter si vous le souhaitez en les recherchant directement  sur le net)

Actualités correspondant à débat fillon copé ( ce lien conduit à plusieurs articles)


 Autres liens :






Présidence de l'UMP : Xavier Bertrand choisit Fillon

Les Échos - ‎Il y a 1 heure ‎




Fin du suspense. L'ancien ministre de la Santé et du Travail de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand votera pour François Fillon à l'élection pour la présidence de l'UMP, le 18 novembre prochain. 'J'ai l'intention de voter François Fillon parce qu'il me semble que ...




Zone géographique : Haïti :UMP. Xavier Bertrand votera pour François FillonOuest-France


Articles de fond :Débat Fillon - Copé : le jeu des 5 différencesLe Nouvel Observateur


  1. · 
TF1‎ - il y a 11 heures
  1. Débat Copé-Fillon : le vainqueur? «Marine Le Pen», répond Vallaud-Belkacem
Le Parisien‎ - il y a 42 minutes

·  Débat Fillon-Copé sur France 2: L'Express refait le match de l'UMP ...

www.lexpress.fr/.../debat-fillon-cope-sur-france-2-l-express-refait-le-...
il y a 10 heures – Sur France 2, François Fillon et Jean-François Copé, en concurrence pour la présidence de l'UMP, ont tenté d'exposer leurs différences sans ...
· 
 

François Fillon et François Copé sur France 2 : une émission qui n'a apporté rien de nouveau

Éditorial de lucienne magalie pons


J'ai vu l'émission , les deux personnages n'ont pas réussi à faire flamber le plateau, chacun d'entre eux présentant  une image  policée, en retrait par rapport à celle qu'ils montrent,  quand ils s'expriment  l'un ou  l'autre en "one man show" devant  un public convertis  de militants UMP.

David Pujadas a bien essayé  à plusieurs reprises de les faire sortir de  leur rôle  de candidat  à la présidence du parti UMP,  pour sonder,  au-delà de cette étape, leurs ambitions politiques personnelles, notamment  s'ils envisageaient de porter une casquette présidentielle en 2017, mais de ce côté là ils sont restés très prudents


. François Fillon s'est campé  en candidat à la Présidence de l'UMP et  rassembleur de la droite,  sans aucune concession il  se déclare  contre les extrêmes de droite et de gauche, et contre le FN,   pour lui  il est impératif   que  la droite  gagne  les prochaines  communales et les cantonales ,  d’après ce que nous avons interprété d'après ses propos, il postulera lui-même à la Mairie de Paris


Nous avons aussi noté  dans sa démarche politique actuelle, qu'  il ne s'agit pas  pour François Fillon de satisfaire , selon lui, un désir personnel,  mais de servir la grandeur de la France.


 François Copé s'est campé lui comme le premier résistant  et opposant contre le PS et les partis de gauche et d'extrême gauche, il appelle les militants  à entrer  résistance immédiatement, toutefois lui aussi veut élargir l'UMP , et  en se défendant  de toute pactisation avec le FN  il a expliqué  que les français qui n'ont pas voté à droite    lors des dernières élections (présidentielle et législatives)  ont exprimés une souffrance et que l'UMP  doit tout faire pour les aider et s'ouvrir à eux.


Enfin en se rétrécissant en apparence  dans le rôle de candidat à la Présidence de l'UMP, mais en débordant souvent dans l'attitude d'un Président de la République,   chacun  d'entre eux a ressassé  largement  ses intentions politiques,   principalement  en contre point  de la politique de François Hollande, de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement.

Pour tout dire,  à quelques nuances près, les intentions politiques  que chacun, à son tour,  a développées en critiquant le Pouvoir actuel,    ne consistaient  qu'à  accomplir  un exercice de rétro pédalage  dans les  mêmes eaux usées  que celles  du précédent quinquennat Sarkozy, rien de nouveau, c'est  ce  que nous leur avons déjà  entendu exposer   depuis quelques semaines, le tout,  pour étayer leurs arguments,   réchauffé  de  thèmes puisés dans  l'ancien quinquennat,  sans oublier de citer quelques  faits exécutifs  important à leurs yeux,  notamment  sur  l'initiative de l'interdiction du voile à l'école et de la burka, ou encore gratiné   de trouvailles relativement plus récentes comme le pain au chocolat de François Copé. 


Quand à l'horizon 2017 pour les présidentielles on a eu le sentiment qu'il s'agissait d'un sujet tabou, mais pressés de questions  sur ce point ,  François Fillon et Jean François se sont montrés prudents, ils  ont expliqué  que  celui qui serait reconnu  à ce moment là par l'UMP comme  le meilleur d'entre eux,   pour exercer  le mandat de Président de la République serait appelé à se présenter par les militants UMP,  et que l'autre le soutiendrait, sous condition bien évidemment que Nicolas Sarkozy ne se présente pas  et que si tel était le cas tous les deux  soutiendraient sa candidature,  l'un  François Copé en se tenant à ses côtés et  l' autre François Fillon en le suivant.

Position politique :


Nous avons compris  que François Fillon se pose en rassembleur de la droite, ce qui veut dire d'après nous que s'il entend brasser large il devra se rapprocher du centre , ce qui parait improbable, puisque qu'il a  insisté à un moment :  "Je suis de droite, mon parcours est de droite", et le centrisme "est très éloigné de mon tempérament", mais ne pactisera pas avec les partis d'extrême gauche,  ni avec le FN et les partis politiques d’extrême droite, pour lui les "extrêmes" de gauche  et/ou  de droite  sont des partis extrêmement dangereux ,  il a fait remarquer que chaque fois que les extrêmes ont été au pouvoir, ça s'est très mal terminé. François Fillon a aussi assuré qu'il n'avait jamais voté PS, mais qu'il ne faut pas confondre le PS avec le FN.
Par ailleurs,  nous avons  compris que  Jean- François Copé  se pose en  résistant- attaquant, il se déclare le premier résistant et  opposant  contre le PS au pouvoir actuellement et contre les   partis d'extrême gauche et d'extrême droite, dont le FN,  mais il souligne que les  gens qui n'ont pas voté à droite ont exprimé  une souffrance,  et que l'UMP doit les aider et s'ouvrir à eux.

Il parle d'une droite décomplexée en abordant la question du racisme en s'expliquant sur le racisme anti-blanc qui doit être combattu comme toutes les formes de racismes.
Sur la question de l'immigration François Fillon parle d'assimilation des immigrés dès leur arrivée, selon un contingent qui serait fixé chaque année selon les capacités d’accueil  sociales de la France et ses facultés  d'emplois dans les secteurs professionnels,  François Copé parle lui plus volontiers  d'intégration.



Quoi de neuf dans tout ça ?..... rien ...........que du vieux, sinon à souligner fortement qu'ils ont parlé de politique  en prenant l'allure et  l'accent d' un futur Chef d’État, en dépit de la médiocrité de leurs propos, que l'on peut résumer dans l'ensemble,  comme une entreprise de restauration du système Sarkozy chacun d'entre eux  à sa façon et à son profit.
Car ils ont beau dire pour le moment qu'en 2017 ce sera le meilleur qui se présentera, ce n'est qu'une  russe conciliante momentanée qu'ils expriment pour ne pas faire  exploser l'UMP en deux clans l'un  Fillonniste, l'autre Copéiste , ce qui serait désastreux pour l'image de ce parti  au moment de l'élection de son Président.

Celui d'entre les deux qui sera élu par les militants en Novembre comme leur Président de  l'UMP , que ce soit l'un ou l'autre,  s'emploiera d'abord  à consolider et élargir le parti selon ses vues, en mettant de l'eau dans son vin  l'un envers l'autre pour ne pas désunir les militants ,  mais vers 2016 à l'orée des primaires , quand ils se déclareront candidat à la Présidentielle  c'est  à ce moment là que leur ambition personnelle se montrera au grand jour,  même contre Nicolas Sarkozy s'il revenait dans la course, et c'est là aussi que l'UMP se scindera en deux, peut être même se brisera en plusieurs tendances, puisque nous savons  déjà qu'il y aura d'autres leaders UMP qui seront dans la course pour se présenter   aux primaires. 


Finalement tous les efforts conjugués de François Fillon et François Copé pour nous présenter  sur le plateau une UMP unie n'ont pas été convaincants, bien au contraire  nous voyons un parti UMP fragile  depuis Mai 2007, souffrant de dissensions internes, en recherche d'élargissement vers des franges d'électeurs qui restent à séduire, et à mon sens  ce n'est pas avec leurs discours qui n'a pas évolué d'un cran  sur le fond politique , bien qu'exprimés sous des formules différentes ( assimilation, pain au chocolat, droite décomplexée ,  racisme anti-blanc   etc...) qu'il y parviendront.


Quoi de neuf dans tout ça ?..... rien ...........que du vieux!



 Lucienne Magalie Pons

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Pour complément ma réflexion  assez brève sur le sujet en raison de l’antipathie que j'ai toujours ressentie pour ce genre d'émission,  et aussi à la vue de François Fillon et de Jean-François dans un rôle composé,  que je me suis obligé à voir   cependant pour me tenir au courant de ce que les leaders de l'UMP font bouillir dans la marmite de l'UMP prête à déborder ,  j'ai lu sur le net un article  bien pensé  et bien écrit , publié sur le  Site de Nicolas Dupont-Aignant, Député de l’Essonne et Président de Debout la République

Voici ci-dessous copié/collé cet article,  dont le titre est parfaitement évocateur :

 Les Dupond et Dupont de l'UMP souffrent de l'amnésie du Professeur Tournesol



Publié par LFO le Jeudi 25 Octobre 2012
Ce soir, les deux prétendants à la présidence de l’UMP étaient invités sur le plateau de la télévision publique. Pendant plus de deux heures – temps de parole qui n'avait même pas été accordé aux candidats indépendants à la présidentielle -, M.Fillon et M.Copé ont enchainé les poncifs et le verbiage politicien

.
Ils ont essayé tant bien que mal de faire croire qu’il y avait des différences entre eux deux alors qu’il n’y en a aucune. Les deux pensent la même chose et sont d’accord sur tout. Ils l'ont d'ailleurs reconnu. Aucun des deux n’a remis en cause les dérives qui affaiblissent notre pays et dont chaque Français est pourtant conscient. En revanche ils ont promis beaucoup de choses. A les entendre, s'ils étaient au pouvoir, le pays serait prospère et sûr. Mais si eux semblent souffrir d'une grave amnésie, les Français n'ont pas oublié que les Dupont et Dupond de l'UMP ont été aux responsabilités pendant 10 ans.


A croire que les deux n’ont pas compris les causes de la défaite de leur parti en 2012. Pas seulement la défaite électorale de mai dernier où un pays qui n’a jamais été autant à droite a élu un président de gauche. Mais également la défaite de la France qui, année après année, s’affaiblit, que le gouvernement soit issu des rangs de l'UMP ou du PS.


En réalité, derrière une opposition à Hollande et certaines positions de bons sens que j’approuve comme sur le matraquage fiscal, la sécurité ou le droit de vote des étrangers, aucun des deux n’a compris que les causes de l’affaiblissement de notre pays sont à rechercher dans la politique suicidaire de soumission à Bruxelles dont ils ont été les complices. Sur les questions essentielles comme l'euro, la politique d'austérité ou l'immigration, ils ont continué à radoter les mêmes inepties européistes. En vérité les Dupont et Dupond de l'UMP souffrent de l'amnésie du Professeur Tournesol.


Cette soirée me conforte encore plus dans mon combat et j’appelle tous les adhérents et sympathisants de droite à ouvrir les yeux sur ce que leur promettent les deux impétrants : la continuation d’une politique qui a échoué. L'UMP a abandonné le peuple et la France. Et comme le disait Einstein, il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. Les solutions, elles sont à aller chercher ailleurs ; l'alternative, elle est à Debout la République.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République


25 octobre 2012

Grèce :Informations et tergiversations contradictoires, affirmations et démentis se succèdent au sujet de l'octroi d'un délai supplémentaire pour assainir la situation d'endettement et les déficits

Éditorial de lucienne magalie pons



D’après des articles de presse et des informations audio-visuelles très contradictoires, on ne parvient pas à faire le point  sur le dossier Grec,  et on   ne  peut savoir  quelle sera la position finale  des responsables politiques et financiers de l’UE en ce qui concerne  l’octroi d’ un délai supplémentaire pour permettre  à  la Grèce d’assainir sa dette souveraine  et ses   déficits budgétaires.


Rappelons que de nouvelles  négociations entre le Gouvernement Grec et la Troïka des créanciers  sont en cours depuis déjà quatre mois.



D’après  certains  médias, tout récemment hier,  le ministre grec des Finances Yannis Stournaras  aurait indiqué   être parvenu à un accord avec la troïka sur de nouvelles économies, assorti d'un délai pour assainir les comptes et  ce même ministre aurait indiqué  au cours d’un débat au parlement grec   que le paquet de nouvelles économies "a été bouclé" en échange d'un nouveau délai de deux ans pour mener à bien son ajustement budgétaire.

On entend ou on lit également dans le même sens,  que  le   gouvernement grec et  les représentants de la Troïka de ses créanciers   on passé un protocole d’accord et que le Gouvernement grec a   obtenu  deux ans supplémentaires pour assainir son budget, sous conditions de  ramener son déficit sous la barre des 3% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2016 et non plus dès 2014 comme  il était prévu jusqu’à présent, et que ces nouveaux délais  s’appliqueraient aussi  pour la mise en place de réformes sur son marché du travail et dans le secteur de l’énergie, ainsi que de nouvelles privatisations vont en outre être prolongés, selon la même source.

En conséquence on pouvait penser que  Le Premier ministre Antonis Samaras pouvait  compter sur le fait que les partenaires européens de la Grèce débloqueraient  rapidement une nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros.


Mais d’un autre côté,  on lit et on entend  a peu près le contraire en prenant connaissance des démentis et des réserves formulés par les partenaires et les financiers  européens de la Grèce  :



C’est ainsi que  que Jorg Asmussen,  membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE),  a démenti  hier mercredi des informations de la presse allemande (** ),  selon lesquelles la Grèce aurait obtenu de ses créanciers un délai supplémentaire de deux ans pour assainir ses finances publiques.



  « J’ai lu ça aussi. Il n’y a pas jusqu’ici d’accord définitif de la troïka (créanciers de la Grèce: BCE, l’UE, FMI)  avec le gouvernement grec », a-t-il  déclaré sur la chaîne publique allemande ARD. Selon lui,   « Il y a des progrès à Athènes mais nous n’en sommes pas là » 



Jörg Asmussen a aussi expliqué  qu’accorder un délai supplémentaire à la Grèce signifiait aussi davantage d’aides financières de la part des partenaires européens d’Athènes pour combler les déficits attendus en 2014 et 2015. « Si l’on reportait les objectifs fiscaux de deux ans, cela signifierait que l’on doit mettre à disposition (de la Grèce) des moyens financiers supplémentaires des Etats de la zone euro », selon lui.


(**) note :  hier,  le  ministère des Finances allemand n’a  pas  commenté les informations de la presse allemande, le fera-t-il aujourd’hui ?


 Quant à la commission européenne elle  a  démenti  mercredi soir tout "accord global" entre les autorités grecques et les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), en  précisant que "des questions importantes subsistaient".


On rapporte aussi que sur  son compte Twitter,  le porte parole de la Commission Européenne Simon O’Connor a  cependant estimé que "des progrès substantiels ont été faits dans les discussions avec la Grèce".


En définitive ces informations n’ont pas été confirmée s par les partis de la coalition gouvernementale  grecque pas plus que par les créanciers de ce pays.


Nous en saurons peut-être plus aujourd’hui, ou demain,  ou si ces allers et retours, affirmations et démentis se poursuivent  il faudra-t-il  se reporter  aux calendres grecques en passant par l’éclatement de la Zone Euro ?


Il serait cependant ultra urgent de prendre des décisions très rapidement, comment un pays et sa population peuvent-ils espérer d’une Europe  impitoyable dont l’aide est sans cesse reportée et conditionnée  de plus en plus  par de nouvelles exigences d’austérité et de rigueur.


On a vraiment l’impression que l’Europe pousse  la Grèce comme  les indignes enfants ingrats poussent sans pitié « grand-mère dans les orties » après avoir contribué à sa ruine.

 

Le Conseil Constitutionnel a déclaré contraire à la constitution la Loi relative au "Logement social"

Éditorial de lucienne magalie pons





Pour information :

Loi relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social 

 

Par  décision n° 2012-655 DC du 24 octobre 2012, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la conformité à la Constitution de la loi relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social dont il avait été saisi par plus de soixante députés et plus de soixante sénateurs. Les requérants mettaient en cause les conditions d'examen du projet de loi par le Sénat. Les députés contestaient par ailleurs la conformité à la Constitution des articles 3, 10, 15 et 16 de la loi. 


Sans examiner tous ces griefs, le Conseil constitutionnel a constaté que la loi déférée a été adoptée selon une procédure contraire à la Constitution. Il l'a donc déclarée, dans son ensemble, contraire à la Constitution. 



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La journée d'hier a été très agitée et nous vous faisons part ci-dessous de nos observations et points de vue :


 Hier matin le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault  au cours d’une interviewe sur France Inter avait  anticipé une décision que devait prendre et rendre dans la soirée le Conseil Constitutionnel qui avait été saisi par 80 députés et 80 sénateurs sur la loi relative au logement 


Ce n'était qu'une hypothèse sur laquelle les rogneurs de l'opposition se sont lancés comme des chiens affamés sur un os à ronger ! 


Il n’en fallut pas plus pour que les élus  de droite,  de l' UMP notamment, relayés en boucle par ceux médias radios et télévisions qui leur sont dévoués considèrent comme acquise l’annulation de la loi  et  en  parlent  abondamment,  en extrapolant, improvisant  et  débordant largement  du sujet,   de couacs, d’incompétence de fragilité  du Gouvernement, en visant plus particulièrement Jean Marc Ayrault avec la  virulence outrancière qui leur est coutumière.


Matignon  à ce moment là  a fait paraître dans la matinée  un communiqué de presse sur le portail du Gouvernement,  ce  communiqué très bref  indiquait  clairement  que Jean Marc Ayrault  avait évoqué le matin l’hypothèse de l’annulation de la loi relative au logement par le Conseil constitutionnel pour un motif de procédure et que ses   propos ne sauraient être interprétés comme l’annonce d’une décision qui n’interviendra que cet après-midi. Le Premier ministre rappelle son respect pour l’indépendance des juridictions.


Qu’importe pour les aboyeurs de service de l’UMP et de la presse,  ils redoublèrent de critiques encore plus outrancières allant même jusqu’à suggérer la démission de Jean-Marc Ayrault et de son Gouvernement.


Mais le pire c’est que l’après midi en séance à l’Assemblée Nationale certains  des députés de droite, qui depuis longtemps ont oublié  la rigueur et  la dignité dont  doivent faire preuve les « législateurs » représentants du peuple   dans leurs interventions  en séance,  se sont permis d’apostropher le Premier Ministre  comme s’ils étaient des censeurs de l’exécutif et en préférant des accusations de nature politiciennes très irrévérencieuses.


C’est ainsi que pour ne citer que lui,  que le député Marc Le Fur, (connu pour qui suivent régulièrement les séances de l’Assemblée pour ses  interventions  plutôt approximatives),  a pris la parole en séance  à l’Assemblée Nationale  pour le groupe UMP.


Voici  ci-dessous son intervention  et les invectives que ses  collègues ont proférées au cours de celle-ci  à l’encontre du Premier Ministre


Extrait du compte rendu de la séance tel qu’il figure sur le site de l’Assemblée Nationale


M. le président : La parole est à M. Marc Le Fur, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

 

M. Marc Le Fur : Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, puisqu’il s’agit du fonctionnement du Gouvernement, et au-delà, du fonctionnement de l’État.

 

M. Guy Geoffroy. Eh oui !

 

M. Marc Le Fur. Que s’est-il passé ? Rappelons-nous cet été : les Français avaient le sentiment que le Gouvernement vivait dans l’indolence et dans l’insouciance. Prenant conscience de cela, monsieur le Premier ministre, vous nous convoquez, toutes affaires cessantes, en session extraordinaire pour examiner un certain nombre de textes qui devaient être adoptés avant l’hiver. Parmi ces textes, il y avait celui sur le logement, qu’a défendu ici Mme Duflot.

 

M. Philippe Cochet. Démission !

 

M. Marc Le Fur. Que s’est-il passé ? À la suite de ce qui est bien plus qu’une négligence de procédure, car c’est bafouer les droits du Parlement, vous vous faites le porte-parole du Conseil constitutionnel…

 

M. Philippe Meunier. En plus !

 

M. Marc Le Fur. …et vous nous annoncez que le texte sera censuré.

 

Toujours en septembre, nous avons travaillé sur un texte relatif à l’énergie, un texte mal préparé, un brouillon. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Nous le dénonçons comme tel, mais nous ne sommes pas les seuls à le dénoncer : le Sénat, où vous êtes majoritaires, a considéré en commission que ce texte était irrecevable. Des jeunes nous écoutent : « irrecevable », en termes scolaires, cela veut dire zéro pointé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

 

Deux textes majeurs sont ainsi dans l’impasse, monsieur le Premier ministre. Après cinq mois de gouvernement, soit 150 jours, quel est votre bilan législatif ?

 

Plusieurs députés du groupe UMP. Rien !

 

M. Marc Le Fur. Seulement une révision des lois que nous avions pu faire !

 

À la suite de tous ces couacs, monsieur le Premier ministre, les choses sont simples. Les Français espéraient une équipe de France. Ils ont le sentiment d’avoir affaire à une équipe d’amateurs et que l’entraîneur n’est pas à la hauteur. Oui, il y a un problème du côté du manager ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

 

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre. (Huées sur les bancs du groupe UMP.)

 

Plusieurs députés du groupe UMP. Démission ! Zéro !

 

Ndlr : fin de l’intervention de Marc Le Fur, autant dire selon nous « Fin de l’intervention du Poulailler UMP »

 

Monsieur le Premier Ministre Jean Marc Ayrault a été invité ensuite  par le Président de l’Assemblée a prendre la parole et dans sa réponse le Premier Ministre n’a  pas manqué de remettre les choses au point en cisaillant froidement  ses détracteurs en leur rappelant notamment en fin de sa réponse ….. « Ce n’est pas en effet la forme que vous avez combattue, mais la loi sur le logement elle-même sur le fond, c’est-à-dire la mise à disposition gratuite de terrains pour construire 150 000 logements sociaux. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et RRDP.) Vous avez combattu l’obligation pour les communes de construire partout des logements sociaux, à Neuilly comme ailleurs !

 

Monsieur le Fur, je vous le dis, si le Conseil constitutionnel décidait d’annuler cette loi, le Gouvernement en présentera une autre immédiatement. Elle sera appliquée à Neuilly comme partout ! 

 

Voici La réponse du Premier Ministre en séance : 

Extrait du compte rendu de la séance tel qu’il figure sur le site de l’Assemblée Nationale :

 

M. le président : S’il vous plaît, nous écoutons la réponse du Premier ministre.

 

M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :  Quel sang-froid, mesdames et messieurs les députés de l’UMP !

 

M. Christian Jacob : Vous êtes fragile, monsieur le Premier ministre !

 

M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre : Vous me faites un reproche, monsieur Le Fur. J’ai peut-être anticipé une décision du Conseil constitutionnel sur une éventuelle annulation de la loi sur le logement. Il est vrai que tous les conseils juridiques du Gouvernement m’indiquent que cette annulation est possible. Mais elle n’a pas été décidée, vous avez parfaitement raison.

 

Cependant, on ne sait jamais, je me suis peut-être trompé en anticipant un peu ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Peut-être que le Conseil constitutionnel, par sa décision rendue cet après-midi, nous annoncera une bonne nouvelle.

 

M. Claude Goasguen. Ce serait pire !

 

M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre : Si vous êtes inquiet, sachez en tout cas que je connais parfaitement le principe de la séparation des pouvoirs et que j’ai trop de respect pour ce principe ainsi que pour la totale indépendance du Conseil constitutionnel pour qu’il y ait la moindre ambiguïté. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

 

J’en viens au fond – et ma remarque vaut pour ce projet de loi comme pour les autres. Ce n’est pas en effet la forme que vous avez combattue, mais la loi sur le logement elle-même sur le fond, c’est-à-dire la mise à disposition gratuite de terrains pour construire 150 000 logements sociaux. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et RRDP.) Vous avez combattu l’obligation pour les communes de construire partout des logements sociaux, à Neuilly comme ailleurs !

 

Monsieur le Fur, je vous le dis, si le Conseil constitutionnel décidait d’annuler cette loi, le Gouvernement en présentera une autre immédiatement. Elle sera appliquée à Neuilly comme partout ! Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP. – « Debout ! Debout ! » sur les bancs du groupe UMP. – De nombreux députés du groupe SRC se lèvent et applaudissent.)

 

En fin de notre Éditorial nous publions un  lien actif conduisant à la vidéo montrant   un extrait de la séance de l’Assemblée Nationale et  la réponse de Jean-Marc Ayrault : vous remarquerez que au fur et à mesure de sa réponse  les UMP sur les bancs font de moins en moins les fortiches

 

Dans la soirée, par sa décision n° 2012-655 DC du 24 octobre 2012, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la loi relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social,  dont il avait été saisi par plus de soixante députés et plus de soixante sénateurs.

- Rappelons que les  requérants mettaient en cause les conditions d'examen du projet de loi par le Sénat, et que les  députés contestaient par ailleurs la conformité à la Constitution des articles 3, 10, 15 et 16 de la loi. -

Sans examiner tous ces griefs, le Conseil constitutionnel a constaté que la loi déférée a été adoptée selon une procédure contraire à la Constitution. Il l'a donc déclarée, dans son ensemble, contraire à la Constitution.

 

Ndlr :  dans cette séance du 24 octobre 2012 siégeaient : Monsieur  Jean-Louis Debré , Président, Monsieur  Jacques Barrot, Mme Claire Bazy Malaurie, Messieurs  Guy Canivet , Michel Charasse , Renaud   Denoix  de Saint  Marc,  Valéry Giscard d’Estaing , Mme Jacqueline de Guillenchmidt , Messieurs  Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ) a  rendu sa décision au terme de laquelle en son article 1er « la loi relative à la mobilisation  du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social est contraire à la Constitution »

 - on peut noter au passage que Nicolas Sarkozy, membre de droit  du Conseil Constitutionnel depuis juin 2912 ne figure pas dans la liste des conseillers siégeant -

Voir la décision sur le site du Conseil Constitutionnel en cliquant sur le lien ci-dessous :  

 

Décision n° 2012-655 DC du 24 octobre 2012

 

Pour terminer notre éditorial nous souhaiterions  quant à nous que faute d’autodiscipline verbale les membres de l’exécutif  et les parlementaires soient tenus  par des règlement nouveaux à ne pas évoquer  les lois  soumises au Conseil Constitutionnel alors qu’elles sont en délibéré et en attente de décision.

 

En final, nous pensons que les  français méritent de ne pas être manipulés par les élus de droite  politiciens et leurs  médias qui se lancent dans des critiques outrageantes à l’encontre du Premier Ministre et de son Gouvernement lorsque celui-ci répond par anticipation en formulant une hypothèse  à une question qui lui est posée en interviewe,  le plus souvent  insidieusement.

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ci-dessous en lien actif  la vidéo de  la réponse du Premier Ministre  Jean Marc Ayrault au député UMP  Marc Le Fur en séance à l'Assemblée  :

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