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28 juin 2012

Déclaration de François Hollande et d 'Angela Merkel

Éditorial de lucienne magalie pons


La Chancelière Allemande Angela Merkel a rendu visite le Mercredi 27 Juin au Président de la République Français François Hollande, ces deux dirigeants de deux pays importants en Europe, n'ont pas ménagé leurs efforts depuis plusieurs semaines pour préparer le Conseil Européen des 28 et 29 Juin à Bruxelles, nous voyons dans leur concertation et leur entente une consolidation des relations franco allemande , nous nous en réjouissons pour nos deux pays et pour l'avenir de l' Union Européenne , en soulignant leur volonté partagée de décider avec leurs partenaires européens pour faire avancer l'Europe dans un esprit d'intégration et de solidarité .

ooOoo


Déclaration de Monsieur le Président de la République Française et de Madame Angela Merkel , Chancelière de la République d'Allemagne

LE PRESIDENT -- Mesdames, Messieurs, je voulais accueillir personnellement Angela MERKEL qui vient à Paris.


J'étais allé dès le 15 mai à Berlin et nous sommes aujourd'hui à la veille d'un Conseil européen important. Nous avons déjà bien travaillé. Il y a eu des progrès, notamment sur la croissance avec de nombreuses discussions qui ont aujourd'hui abouti. Le Conseil européen aura à en décider. Nous sommes aussi conscients des mesures que nous devons préparer pour la stabilité financière et nous voulons l'un comme l'autre approfondir l'Union économique, monétaire et demain politique, pour arriver à une intégration dans la solidarité. L'intégration autant qu'il est nécessaire, la solidarité autant qu'il est possible. Voilà l'esprit qui nous caractérise au moment où beaucoup regardent l'Europe qui doit affirmer sa cohérente, sa force, son unité et sa solidarité.

Mme Angela MERKEL -- Je voudrais vous remercier chaleureusement de m'avoir invitée ce soir à Paris. Nous sommes à la veille en effet d'un Conseil européen d'une très grande importance pour l'avenir de l'Europe. La situation, il est vrai, est sérieuse et nous avons l'obligation de construire l'Europe forte et stable de demain.


Des progrès significatifs ont déjà été enregistrés en ce qui concerne le pacte pour la croissance. J'espère qu'il pourra être adopté demain. Il s'agira ensuite de réfléchir à l'avenir politique de l'Union économique et monétaire. Comme je le disais, il nous faut plus d'Europe, il nous faut une Europe qui fonctionne. Les marchés attendent cela et il nous faut une Europe dont les membres s'entraident les uns, les autres.


Merci beaucoup.

_____________



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27 juin 2012

Nadine Morano s'explique : elle aime le couscous, c'est "très original" sans doute ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Inutile d'en rajouter, Nadine Morano dresse elle-même son profil et fait mentir le proverbe "on n'est jamais si bien servi que par soi-même : Hilarant !



Morano : "j'adore le couscous et les bricks à... par Europe1fr

Musique d'ambiance :

Bob Azzam - Fais moi du couscous cheri par Leroidukitch

Zapping actu du 27 Juin 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

Le sommaire du Zapping Actu du 27 Juin 2012 :

Moody's abaisse la note de plusieurs banques espagnoles

La question chypriote

Augmentation du chômage

Gel de 1 milliard d'euro dans les ministères

Hausse du SMIC de 2% , Les syndicats déçus

Roselyne Bachelot attaque François Hollande

Premier jour au Palais Bourbon

Premiers pas de Marion Maréchal-Le Pen

Gilbert Collard à coté de Jean-François Copé

Élection de Claude Bartolone,

On brule de la drogue,

USA entre flammes et ouragans?

Voici le Zapping Actu du 27 juin 2012 !

Pour voir le Zapping cliquez sur le lien actif ci-dessous :

Zapping Actu du 27 Juin 2012 - Collard à coté de Copé, Journée..

Assemblée Nationale : Séance d'ouverture de la XIVème Législature

Éditorial de lucienne magalie pons


SOURCE : Site de l'Assemblée Nationale









Source : site de l’Assemblée Nationale

Assemblée nationale XIVe législature

Session ordinaire de 2011-2012

Compte rendu intégral

Séance du mardi 26 juin 2012

SOMMAIRE :

Présidence de M. François Scellier doyen d’âge

1. Ouverture de la XIVe législature

2. Constitution du bureau d’âge

3. Communication de la liste des députés

4. Députés nommés membres du Gouvernement

5. Requêtes en contestation d’opérations électorales

6. Allocution du doyen d’âge

7. Élection du président de l’Assemblée nationale

Présidence de M. Claude Bartolone

8. Allocution de M. le président

9. Ordre du jour de la prochaine séance

_____________________________

Présidence de M. François Scellier doyen d’âge

M. le président La séance est ouverte.

(La séance est ouverte à quinze heures.)

1 - Ouverture de la XIVe législature

M. le président : Je déclare ouverte la XIVe législature de l’Assemblée nationale.

2 - Constitution du bureau d’âge

M. le président. Aux termes de l’article 1er du règlement, les six plus jeunes députés présents sont appelés à remplir les fonctions de secrétaires, jusqu’à l’élection du bureau.

Ce sont Mme Marion Maréchal-Le Pen, M. Gérald Darmanin, M. Laurent Marcangeli, M. Damien Abad, Mme Virginie Duby-Muller et M. Razzy Hammadi.

Le bureau d’âge de l’Assemblée est ainsi constitué.

3 - Communication de la liste des députés

M. le président. En application de l’article L.O. 179 du code électoral, j’ai reçu de M. le ministre de l’intérieur la liste des députés élus.

4- Députés nommés membres du Gouvernement

M. le président. Les décrets relatifs à la composition du Gouvernement ont été publiés au Journal officiel du 19 et du 21 juin 2012. Je rappelle que les députés nommés membres du Gouvernement ne peuvent pas prendre part aux scrutins.

5 - Requêtes en contestation d’opérations électorales

M. le président. En application de l’article L.O. 181 du code électoral, j’ai reçu du Conseil constitutionnel communication des requêtes en contestation d’opérations électorales dont il est saisi.

6- Allocution du doyen d’âge

M. le président. Monsieur le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, je dois au seul privilège de l’âge d’ouvrir aujourd’hui les travaux de notre assemblée. C’est un honneur, le plus grand peut-être de ma vie de parlementaire.

Vous comprendrez que je ressente une forte émotion à cet instant, comme sans doute nos 218 collègues qui se sont installés pour la première fois dans cet hémicycle. Cette émotion est d’autant plus forte qu’outre la présence de ma famille à la tribune je sais que ma maman, qui vient d’avoir cent ans, me regarde à la télévision. (Applaudissements.)

J’ose à peine parler d’elle, de crainte de désespérer, si je bénéficie des mêmes gènes, ceux qui attendent sûrement avec une certaine impatience de prendre ma place et qui pourraient se demander si je ne serais pas capable de renouveler l’exercice à la prochaine législature. (Rires et applaudissements.)

Cette présidence du doyen d’âge, par laquelle commence chaque législature, exprime ce miracle de la démocratie et de la république qui fait de chacun d’entre nous l’élu de ceux qui ont voté pour lui, mais aussi de ceux qui n’ont pas voté pour lui, le député de sa circonscription en même temps que celui de la nation et de notre assemblée. Avec ses sensibilités, ses clivages, ses partis pris, celle-ci est un être collectif soudé par une seule et même légitimité, parlant et décidant au nom du peuple français tout entier.

Car, au-delà de la majorité et de l’opposition, nous sommes tous ensemble l’Assemblée nationale et non l’assemblée des partis. Au-dessus de chacun d’entre nous et de nos différences, il y a la République une et indivisible, qui s’impose à nous comme une exigence non pas seulement politique, mais aussi morale.

C’est une cause que, dans les affrontements inhérents à toute démocratie, nous ne devons jamais perdre de vue, quelle que soit la passion légitime que nous mettons dans nos débats.

C’est un devoir plus grand encore dans les circonstances où se trouve notre pays, alors qu’il doit affronter des crises d’une gravité telle qu’elles peuvent mettre en danger, nous le pressentons tous, notre indépendance, voire notre démocratie.

Plus que jamais, mes chers collègues, nous devons montrer l’exemple par notre attachement aux valeurs de la République. Au sein de notre assemblée, nous devons tous veiller à ce que la liberté de chacun soit garantie, à ce que l’égalité des droits soit assurée et à ce que règne entre nous une forme de fraternité nous unissant dans la mission que nous avons à accomplir ensemble, en faisant toujours preuve de compréhension et de respect les uns vis-à-vis des autres. Dans les circonstances actuelles, je vous le dis, mes chers collègues, les Français ne nous pardonneraient pas une autre attitude que celle inspirée par une saine vertu républicaine.

Le temps des débats électoraux est désormais achevé. Réunis en Assemblée nationale, dans un paysage politique modifié, nous voilà tous au seuil d’une nouvelle mandature, prêts à remettre l’ouvrage sur le métier.

Quel métier, et quel ouvrage !

Le métier, tout d’abord.

Assemblée nationale est l’épicentre de notre démocratie. Moteur pour accompagner l’évolution de la société, nous devons être également des capteurs des battements du monde, avec l’idée que la loi produite doit être une réponse et non une complication ou un frein.

Dans cet hémicycle ou en commission, les discours parlementaires constituent des mines d’idées, où les cervelles se frottent les unes aux autres, comme le dit Montaigne, et la pensée chemine.

La revalorisation du rôle du Parlement est aujourd’hui un acquis et le travail de coproduction législative une méthode : faisons-les prospérer et continuons de progresser vers une démocratie modernisée où chaque Française, chaque Français, se sente protégé et, surtout, écouté.

Au fond, comme l’a si bien écrit Tocqueville au sujet de la Révolution française, faisons de notre assemblée législative une « patrie intellectuelle » où tous les arguments peuvent être entendus, où le sérieux des débats prévaut sur les effets de manche, où l’intérêt général structure notre action.

L’ouvrage, ensuite.

Cette crise, après laquelle rien ne sera plus jamais comme avant, nous place devant nos responsabilités. Sachons trouver le bon tempo de la réforme pour poursuivre l’œuvre de modernisation et permettre à la France de tenir sa place dans la compétition internationale.

Notre tâche individuelle doit privilégier la « réalité » de la volonté populaire et les « vrais » intérêts du pays. Ce n’est que dans cette conscience-là que nous apporterons des réponses justes.

Soyons des éveilleurs de conscience, agissons dans une logique constructive pour permettre aux idées de s’épanouir et aboutir à des textes qui répondent aux enjeux de notre temps, dans le respect de nos valeurs républicaines. En ces temps difficiles, nous devons veiller à conserver le bon sens comme boussole et le bien commun comme horizon.

Soyons inventifs, transgressifs parfois et sérieux toujours pour impulser une dynamique de progrès et apporter des solutions. Jacqueline de Romilly évoquait la « fulgurance de la pensée antique » pour louer sa modernité et sa force. De la même manière, écrivons une loi solide qui, pour être efficace, doit être débarrassée des boursouflures technocratiques et des dernières chimères conceptuelles à la mode.

Mes chers collègues, ce petit exercice de prise de recul n’est pas une invitation à la contemplation. C’est bien davantage un exercice de salubrité intellectuelle pour se poser les bonnes questions : pourquoi, comment et pour qui nous sommes-nous engagés ?

Entré tard en politique, j’ai parcouru le trajet classique d’un élu de terrain, depuis la mairie de Saint-Gratien jusqu’à la présidence du conseil général du Val-d’Oise. Je dois avouer que ce n’est pas la plus mauvaise école.

Je vous ai parlé du privilège du doyen en commençant ce propos, mais je ne compte pas en abuser longtemps. Pour clore cette réflexion sur notre mission de parlementaire, je vous livre ces mots de Tzvetan Todorov : « L’existence humaine ressemble à ce jardin imparfait [...] Elle est ce lieu où nous apprenons à fabriquer de l’éternel avec du fugitif, où le hasard d’une rencontre se transforme en nécessité de vie. »

Cette sagesse, transposée au mandat que le peuple français nous a confié, nous commande d’être des jardiniers conscients que les tailles, les coupes, les semis auront plus ou moins d’effets, bénéfiques ou non, de court ou de long terme. En dépend la floraison ou son dépérissement.

C’est donc en jardiniers responsables que nous devons nous comporter, toujours soucieux de la prochaine récolte. (Applaudissements.)

7 - Élection du président de l’Assemblée nationale

M. le président. L’ordre du jour appelle, conformément à l’article 9 du règlement, l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Cette élection a lieu au scrutin secret à la tribune.

J’ai été saisi des candidatures de M. Bernard Accoyer et de M. Claude Bartolone.

Aux deux premiers tours de scrutin, la majorité absolue des suffrages exprimés est requise.

Je vous informe que les bulletins manuscrits sont valables, mais que des bulletins imprimés sont à votre disposition. Ces bulletins, mis sous enveloppe, seront placés dans l’urne sous le contrôle des secrétaires d’âge.

Le scrutin sera dépouillé par quatre scrutateurs titulaires et deux scrutateurs suppléants dont je vais tirer le nom au sort. (Il est procédé au tirage au sort.)

Sont désignés scrutateurs titulaires : M. Pierre Morange, M. Serge Janquin, Mme Lucette Lousteau et Mme Annie Genevard.

Sont désignés scrutateurs suppléants : M. Alain Calmette et M. Patrick Mennucci.

Je vais tirer au sort la lettre par laquelle commencera l’appel nominal. (Il est procédé au tirage au sort.)

Le sort désigne la lettre N.

Pour faciliter le déroulement ordonné du scrutin, je vous prie de bien vouloir attendre, pour monter à la tribune, l’appel de votre nom.

J’ouvre le scrutin, qui est annoncé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

Le scrutin sera clos à seize heures quinze.

J’invite les huissiers à commencer l’appel nominal.

(Le scrutin est ouvert à quinze heures quinze.)

…………………………………………………………….

M. le président. Personne ne demande plus à voter ?...

Le scrutin est clos.

J’invite nos collègues qui ont été désignés comme scrutateurs au début de la séance à se rendre au cinquième bureau pour procéder au dépouillement.

Le résultat du scrutin sera proclamé à dix-sept heures.

Suspension et reprise de la séance

M. le président. La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à seize heures quinze, est reprise à dix-sept heures cinq.)

M. le président. La séance est reprise.

Mes chers collègues, voici le résultat du scrutin pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Nombre de votants : 540

Bulletins blancs ou nuls : 55

Nombre de suffrages exprimés : 485

Majorité absolue : 243

Ont obtenu :

M. Claude Bartolone : 298 voix (Applaudissements prolongés)

M. Bernard Accoyer : 185 voix (Applaudissements)

Il y a eu également deux autres suffrages.

M. Claude Bartolone ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, je le proclame président de l’Assemblée nationale et je l’invite à prendre place au fauteuil présidentiel. (Mmes et MM. les députés se lèvent et applaudissent longuement.)

(M. Claude Bartolone prend place au fauteuil présidentiel.)

Présidence de M. Claude Bartolone

8 - Allocution de M. le président

M. le président. Monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, du fond du cœur, merci ! Merci pour l’honneur ; merci pour la charge que vous me confiez aujourd’hui en m’élisant douzième président de l’Assemblée nationale sous la Ve République.

Je veux d’abord dire tout mon respect, toute ma déférence à mes onze prédécesseurs. À ceux qui sont ici, siégeant dans cet hémicycle, et que je salue : Henri Emmanuelli, Patrick Ollier, Bernard Accoyer. À ceux qui sont ailleurs, œuvrant à d’autres tâches : Louis Mermaz, Laurent Fabius, Jean-Louis Debré. À ceux qui sont là-haut : Jacques Chaban-Delmas, Achille Peretti, Edgar Faure. Et permettez-moi une pensée un peu particulière pour Philippe Séguin et Raymond Forni, avec qui je partage, pour le premier, une naissance de l’autre côté de la Méditerranée, et pour le second, des racines italiennes et quelques-unes des étapes du parcours républicain.

Tous, avec leur tempérament et par-delà les engagements partisans, ont servi l’institution parlementaire avec la même passion. J’entends marcher dans ces pas.

Mes chers collègues, je me tiens devant vous et je regarde vos visages, de tous les genres, de tous les âges, de toutes les couleurs de la France, de la ville et des campagnes, de la métropole et des outre-mer – à qui j’adresse ma chaleureuse amitié, tant je les connais et tant je les aime – et, pour la première fois, des Français de l’étranger.

Et, tandis que je vous regarde, je réalise, comme vous, que c’est le visage de la France qui est en train de changer.

Je sais l’émotion un peu nouvelle qui peut vous étreindre, vous, jeunes députés fraîchement élus, le sentiment que le poids de l’institution et de ses rites pourrait presque vous écraser, que l’éclat des ors de la République pourrait presque vous aveugler.

Vous apprendrez, en très peu de temps, que les ors des palais se ternissent toujours plus vite que les valeurs de la République, dès lors que nous savons les servir, les protéger, les chérir. Et c’est à cet instant précis que chacun d’entre vous deviendra le garant de ces valeurs qui sont, pour tous les Français, et au-delà, autant de repères historiques et moraux.

La liberté. Celle d’aller et venir. Celle de penser, de dire, de contredire.

L’égalité. Pas l’égalitarisme – il n’a pas sa place dans la méritocratie républicaine. Ni l’égalité des chances – le succès ne saurait se jouer sur un coup de dés. Simplement l’Égalité, celle qui donne à chacun, quelle que soit sa naissance, le droit et les moyens de réussir sa vie.

La fraternité. Non pour se ressembler, mais pour nous rassembler.

La laïcité, enfin. Non pour punir, mais pour unir « ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas ».

La tentation de s’affranchir de ces valeurs est forte lorsqu’un pays connaît des heures difficiles, et singulièrement quand la morsure d’une crise sociale fait sentir son empreinte.

Alors, mes chers collègues, prenons garde : notre assemblée, elle aussi, a ses fêlures. Lorsqu’elle a cru pouvoir oublier son histoire, lorsqu’elle a jugé bénin d’oublier ses valeurs, elle a oublié la République. Elle s’est oubliée elle-même.

Gardons gravés en mémoire le courage et l’honneur de ces parlementaires qui, avec Léon Blum, refusèrent de se saborder. Ce n’était pas simplement la fin d’un régime ou d’une Constitution qu’ils ont récusée en refusant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Non, ils ont refusé que la devise « Travail, Famille, Patrie » ne vienne remplacer les valeurs républicaines de « Liberté, Égalité, Fraternité ».

On ne sépare pas la République de ses valeurs sans la tuer.

Gardons gravés en mémoire les noms de Georges Mandel, de Pierre Mendès France, de Jean Zay et de tous les députés qui, dans la chaleur de l’été 1940, préférèrent Bordeaux à Vichy, et embarquèrent sur le Massilia à destination de ce qui allait devenir la France libre.

Au nom de cette histoire, au nom de ce que nous sommes, dans nos comportements comme dans nos mots, j’attends de chacun d’entre nous, dans cette enceinte, un total respect de ces valeurs qui sont l’identité de la France.

Parce que c’est ici que poussent les racines de la République.

Mes chers collègues, je sais aussi l’émotion intacte, éternelle, qui embrasse le visage des députés plus expérimentés.

Chacun de vous siège ici par la volonté du peuple. À l’heure où l’antiparlementarisme demeure une menace, je veux vous rendre hommage, femmes et hommes qui, bien qu’investis de la mission de forger la loi, êtes souvent dans vos territoires – par la force des choses et la blessure de la crise – la dernière porte ouverte, une fois que toutes les autres se sont closes.

Vous partagez un autre secret : le goût de la loi. Je veux parler de l’amour du travail que nous menons, de ces débats passionnés, de ces textes aspirant au rang de science et de ces séances qui, dans leur vitalité et parfois leur confusion, traduisent le bouillonnement et la complexité de l’âme humaine.

Et tant que nous adhérerons à l’idée que le plus grand privilège d’une société est qu’elle se donne à elle-même sa propre règle de vie, ce travail que nous menons continuera d’être le garant de la démocratie.

La démocratie, chers collègues ! Nous ne siégeons pas sur ces bancs par hasard. Nous formons cet hémicycle au nom d’une vieille idée qui n’a jamais été aussi neuve. Cette vieille idée, conquise dans le sang et dans les larmes, bien des peuples du monde nous l’envient. Elle porte le beau nom de démocratie.

Plus que partout ailleurs, c’est en ce lieu que bat son cœur.

C’est au nom de la démocratie que la gauche y est aujourd’hui majoritaire. Je devine l’impatience de cette majorité qui, dans toute sa diversité, partage la volonté d’être à l’heure au rendez-vous du changement. Je devine aussi le sentiment de l’opposition à cet instant. C’est parce que je l’ai connu hier que je lui fais aujourd’hui cette promesse : je serai un président protecteur de vos droits. J’en ai la volonté et j’en ai le caractère.

Au nom de la démocratie, le peuple français a confié à cette assemblée le soin de forger les grandes lois du quinquennat et de les assortir du talisman de la justice : justice dans l’effort pour reconquérir la croissance ; justice dans la redistribution de ses fruits.

Il nous confie aussi le devoir de rassembler les Français. Pas simplement en proclamant des valeurs, mais en donnant à ces principes un prolongement tangible dans leur vie et celle de leurs enfants.

Par l’école, par l’emploi, par la culture, par le logement, par un développement plus respectueux de l’environnement.

Par une lutte acharnée contre le racisme et l’antisémitisme.

Par le refus des discriminations, qui est un corollaire de notre engagement laïque.

Par la présence du service public – le « patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine », notamment dans les territoires industriels qui craignent le déclassement, à la campagne et dans les quartiers populaires.

Il nous confie enfin la charge de faire résonner plus fort la voix de la France en Europe et dans le monde. Pour porter haut les valeurs de paix et de démocratie. Pour faire triompher aussi l’idée que le bonheur de quelques-uns ne peut se faire au prix de la dignité de tous les autres.

Même si tous, ici, quel que soit leur banc, ont cette destination en partage, chacun aura le loisir de défendre l’idée qu’il se fait du chemin à emprunter pour l’atteindre. Toutes les voix seront entendues, respectées. L’intérêt général sera seul juge de paix.

Mes chers collègues, notre assemblée suivra la feuille de route que nous ont confiée nos compatriotes, en loyauté avec le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement de la France.

Elle le fera avec un seul dessein à l’esprit : le redressement du pays. Elle le fera en tenant sa place. Toute sa place.

La France est une République parlementaire et je salue le soin que met le Président de la République à le réaffirmer. Dans la même inspiration, je souhaite que l’Assemblée nationale soit pleinement respectée. Pour cela, efforçons-nous de la rendre absolument respectable.

Notre assemblée doit vivre avec son temps. Plus que jamais, ayons à cœur d’en faire une maison de verre.

Transparente, exemplaire, irréprochable, parce que la force de la loi est subordonnée à l’exemplarité du législateur.

Féminisée, renouvelée, diversifiée. Jamais notre assemblée n’a compté autant de femmes, une telle jeunesse et tant de visages aux couleurs de la France. C’est déjà une fierté. C’est encore une exigence.

Ouverte, aérée, vivante. Il nous faut régénérer le lien entre l’Assemblée nationale et les corps intermédiaires : collectivités locales, partenaires sociaux, monde de l’entreprise, mouvement associatif.

C’est ainsi que nous parviendrons à en faire l’assemblée-pivot dont le pays a besoin pour aller de l’avant. Pour cela, je sais pouvoir compter sur le personnel de cette maison, dont je salue, en votre nom à tous, la grande qualité, l’absolue neutralité et l’entier dévouement.

Chers collègues, j’en terminerai par un mot plus personnel. Ce sera le seul.

Je sais d’où je viens. J’assume tout de ce que je suis, un fils de prolétaire, un enfant de Tunis, né de père italien et de mère maltaise qui, un beau jour de 1960, dut transiter en vingt-quatre heures d’une rive à l’autre de la Méditerranée, de l’odeur des orangers et de la caresse du soleil à la vie des usines qui rythmait alors le Pré-Saint-Gervais, ma ville d’adoption, en bordure de ce département qui ne s’appelait pas encore la Seine-Saint-Denis.

Rien ne me destinait à m’élever. Rien ne me vouait à me transcender. Rien, sauf la République, ses valeurs, son école, les seules à pouvoir donner à des parents aimants la force de contrarier les mauvais destins. Je dois tout à la République et je veux lui rendre aujourd’hui ce qu’elle m’a donné.

Vous représentez la plus grande fierté de ma vie. C’est, en même temps qu’un honneur, le règlement d’une dette envers mon pays. Je ferai tout pour m’en rendre digne et pour qu’ensemble, nous fassions grandir encore dans notre pays le goût de la loi, l’amour de la démocratie et la foi républicaine. Merci. (Mmes et MM. les députés se lèvent et applaudissent longuement.)

9 - Ordre du jour de la prochaine séance

M. le président. Mercredi 27 juin 2012, à quinze heures, séance publique :

Nomination, éventuellement par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs, des douze secrétaires ;

Installation du Bureau.

La séance est levée.

(La séance est levée à dix-sept heures vingt-cinq.)

Le Directeur du service du compte rendu de la séance de l’Assemblée nationale,

Nicolas Véron

26 juin 2012

Bruno Le Roux ne se démonte jamais !

Éditorial de lucienne magalie pons


Bruno Le Roux, Président du Groupe PS à l’Assemblée Nationale, était l'invité de Michel Fiels sur la chaîne d’information économique et politique LCI, dans l’émission OUI/NON de Michel Field, le Lundi 25 Juin 2012

Au cours de l’émission, il a été question des pouvoirs détenus par les représentants et les responsables du parti socialiste depuis les dernières élections, tans dans l’exécutif que dans le régime parlementaire.

Au terme de cet entretien sur ce sujet Bruno Le Roux a conclu : … « ……., nous avons, aujourd’hui, un Premier ministre qui sait ce que c’est le parlementarisme, c’est la première fois de l’histoire de notre République, qu’un Président de Groupe, pendant 15 ans qui plus est, devient Premier Ministre, et donc il y aura enfin une considération pour le Parlement

C’est surtout la fin de conclusion a de Bruno Le Roux … " il y aura enfin une considération pour le Parlement", que pour notre part nous apprécions, qui a été reprise et commentée diversement par les médias, mais nous estimons que pour bien situer cette conclusion, il faut avoir entendu tout les questions et les réponses précédentes.

Par conséquent , nous vous proposons de voir un extrait de l’émission OUI/NON en Vidéo en cliquant sur le lien actif ci-dessous.

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Les extraits vidéos




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En texte :

Nous avons noté et reproduit ci-dessous l’intégralité de cet extrait, en effet si les médias parlent de cette interview, comme toujours c’est selon leur méthode qui consiste à isoler une réponse, ou une autre, et de la mettre en exergue et commenter pour orienter l’information à leur convenance

Nous pensons que pour être pleinement informé il faut juger de l’intégralité des questions et des réponses, voici donc ce qui a été dit :

Michel Field : …. Alors justement puisqu’on en est à ça, même les gens pas malveillants, pas antisocialistes, se disent trop, c’est trop, ils ont à part le pouvoir de réforme constitutionnelle, tous les pouvoirs, qu’est-ce qui va vous donner la sagesse de ne pas user ou en abuser ?

Bruno Le Roux : Mais, les Français eux-mêmes, ce que nous avons ils nous l’ont donné, ils ont voté, ils ont choisi les projets à chaque niveau de ce que vous appelez aujourd’hui « les différents niveaux de pouvoir », et donc ils nous ont donné la capacité à agir , et moi je n’ai qu’une ambition, une seule, elle est forte, c’est qu’avec l’espérance que j’ai vue, l’espoir que j’ai dans cette campagne , que nous transformions ça en fierté. Moi j’ai envie que les Français se disent, oui ! ils ont les leviers et en même nous sommes fiers de ce qu’ils font, c’est pas facile, ah ! oui il y a la crise, mais nous sommes fiers de la façon dont ils prennent les décision, nous sommes fiers de la façon dont ils s’occupent de nos services publics sur le terrain, nous sommes fiers de la façon dont le Président de la République, pour prendre les deux échelons de la chaine nous représente au sommet de l’Etat, et donc oui moi je cherche aujourd’hui dans les yeux des français la fierté pour l’action que nous allons mener, et je leur dis, oui, nous avons tous les pouvoirs et nous voulons que vous en soyez fiers.

Michel Field : Est-ce que vous allez élargir ce que Nicolas Sarkozy avait commencé à faire, c’est-à-dire donner des rôles significatifs à des représentants de l’opposition ? Vous ne revenez pas sur la présidence de la commission des finances ? ….. sur la …

Bruno Le Roux : Il s’agit d’un acquit démocratique, pour autant la réponse qui avait été faite à l’Assemblée avait été tuée dans l’œuf par le comportement même (des députés) de l’ancienne majorité, quand il y avait, par exemple, des propositions de l’opposition, ils ne venaient même pas en séance, nous débattions dans un hémicycle totalement vide . Moi je m’engage, comme Président du Groupe, à ne pas reconduire les mêmes comportements, à ne pas mépriser l’opposition.

Et de la même façon nous avons, aujourd’hui, un Premier ministre qui sait ce que c’est le parlementarisme, c’est la première fois de l’histoire de notre République, qu’un Président de Groupe, pendant 15 ans qui plus est, devient Premier Ministre, et donc il y aura enfin une considération pour le Parlement

Fin de l’Extrait »Texte »

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Nos informations et Commentaires :

La chaîne LCI opère un traitement de l’information économique et politique voisin de celui de TF1 qui détient 100 % de son capital, et de celui des journaux comme Le Figaro, Les Échos ou La Tribune. Les émissions et les débats axés sur l’actualité économique et politique font l’essentiel de son programme très « parisien »

Ses présentateurs quelque soient leur invité font très souvent référence à la droite en plaçant en exergue, ou en exemple dans leurs questions , les réformes du précédent quinquennat , tout en se montrant implicitement suspicieux sur les intentions politiques des Socialistes lesquels effectivement ont obtenus successivement tous les pouvoirs en France depuis les dernières élections sénatoriale, présidentielle, et législatives.

Cette évidence, reste sur l’estomac du monde économique et politique de droite, et les présentateurs des chaînes branchées qui les soutiennent se font l’écho, dans leurs questions, des aigreurs de leurs patrons et des politiques de droite plus particulièrement UMP.

Michel Field n’a pas dérogé à cette règle, et quand on voit l’extrait vidéo, on voit à quel point sur son visage contracté apparaît sa contrariété, devant l’aisance de Bruno Le Roux dont les réponses claires et précises paraissent embarrassent le présentateur.

Pourtant dans sa toute jeunesse Michel Field était de gauche, mais ensuite au fil de sa carrière très éclectique , il a évolué de l’enseignement à la communication culturelle et politique, il écrit aussi des livres sur différents sujets relatifs à l’évolution des mœurs, si l’on devait le ranger dans une catégorie , on pourrait le classer dans cette catégorie communautaire de journalistes, écrivains, présentateurs, à la fois exhibitionniste et nombrilistes , pseudos " je sais tout-je fais tout - ", qui font partie de ce cercle de médias missionnaires du "parisianisme ", genre d' affranchis d'un genre particulier , qui s'autorisent tous, que ce soient dans leur vie professionnelle ou dans leur vie privée, de vivre en marge des conventions, en usant de la notoriété qu’ils se forgent eux-mêmes , en publiant des articles élogieux ou en se faisant valoir les uns et les autres, ou les uns pour les autres, sur les écrans dans des émissions et des documentaire, voir des films. « On n’est jamais si bien servi que par soi-même »

Pour vous permettre de cerner par vous-même si vous le souhaiter ce qui est dit de la personnalité de Michel Field, qui n’est pas cependant unique dans son genre dans le monde des « présentateurs et + », nous publions ci-dessous en Revue de Presse des liens actifs qui vous conduiront vers des publications et biographies le concernant, et puisqu’il est question de LCI, vous trouverez aussi des liens actifs que vous pourrez consulter, pour situer cette chaîne d’information dans son contexte et ses objectifs.

· Michel Field - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Field

Au Lycée Claude-Bernard, Michel Field est responsable lycéen de la Ligue ... dans les milieux libertins et dont l'universitaire Michel Delon affirme qu'il est ...

· une BOITE A PARTOUZE où sont allés bcp d'animatrices de la TV ...

forum.doctissimo.fr/people-stars/.../boite-partouze-tv-sujet_651_1.ht...

3 févr. 2008 – Michel Field fume la pipe et est philosophe comme "calumet de la paix". vima. Message édité par le mal poli le 10-02-2008 à 02:36:12 ...

· Interviews - Une nuit avec Michel Field au Costes

www.infrarouge.fr/interviews-une-nuit-avec-michel-field-au-costes-a...

Un mercredi soir avant l'antenne, Michel Field se confie sur sa nuit. ... Il y a un petit clin d'oeil coquin libertin qui va bien avec ma référence à Impasse de la nuit, ...

· Emmanuelle Gaume : Déshabille-toi ! part II - PARLHOT

parlhot.over-blog.com/article-2520490.html

23 avr. 2006 – Emmanuelle Gaume a débarqué dans le petit écran en 94 par l'entremise de Michel Field. Il la remarque devant son poste alors qu'elle ...

· Michel Field - Livres, citations, photos et vidéos - Babelio.com

www.babelio.com/auteur/Michel-Field/49899

5 votes

Michel Field, né Feldschuh le 17 juillet 1954 à Saint-Saturnin-lès-Apt ... devenu livre-culte dans les milieux libertins et dont l'universitaire Michel Delon affirme ...

· Michel Field - Radio France

sites.radiofrance.fr › AccueilRéseau France BLEU

Agrégé de Philosophie, Michel Field entame sa carrière professionnelle comme ... En 1989, la publication de son livre sur le libertinage « Impasse de la nuit » le ...

· Michel Field - Toute l'actu !

www.purepeople.com/people/michel-field_p1618

dernières news sur Michel Field - Journaliste

17 avr. 2012 – Toute l'actualité de Michel Field - Biographie, photos et vidéos – Tout savoir ... En 1989, son livre érotique, véritable bible des milieux libertins ...

· Vidéo Michel Field décrypte son échange musclé avec Marine Le ...

► 3:31► 3:31

www.wat.tv/.../michel-field-decrypte-son-4x29f_2exy...5 mars 2012 - 4 min
Après un échange tendu avec Marine Le Pen sur TF1 à propos de son déplacement controversé à Vienne pour un ...

Autres vidéos pour michel field LIBERTIN »

· La Chaîne Info - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/La_Chaîne_Info

La Chaîne Info, plus connue sous le sigle LCI, est une chaîne de télévision française d'information en continu, filiale du groupe TF1, créée le 24 juin 1994.

· LCI : information a la tele

www.webmaster-gratuit.com › Télévision en ligne

LCI : chaine de television d information pour regarder la tele sur le web depuis son ordinateur.


Assemblée Nationale : Séance d'ouverture de la nouvelle législature ce Mardi à 15 h :

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce qu’il faut savoir :

Claude Bartolone, Député et président du conseil général de Seine-Saint-Denis, choisi jeudi dernier par les quelque 280 députés PS, succèdera à Bernard Accoyer (UMP), qui est, pour la forme, le candidat de l'UMP. Claude Bartolone devrait être élu au premier tour de scrutin, compte tenu de la majorité absolue dont dispose la gauche à l’Assemblée Nationale.

La règle est que si la majorité absolue des suffrages exprimés n'est pas obtenue aux deux premiers tours de scrutin, au troisième tour, la majorité relative suffit et, en cas d'égalité de suffrages, le plus âgé est élu.

Selon le protocole, la première séance d’ouverture sera présidée par le doyen d'âge, François Scellier, 76 ans. élu de la 6ème circonscription du Val’Oise, qui prononcera l’allocation d’ouverture de la XIVème législature, les "secrétaires d'âge", les six plus jeunes membres de l'Assemblée, dont la benjamine Marion Maréchal-Le Pen (22 ans), seront placés sous le perchoir pour assister le président.

(Rappelons que la nouvelle Assemblée compte 155 femmes, près de 27% de l'ensemble des élus soit 45% de plus par rapport à juin 2007 au début de la XIIIème législature, qui comptait 107 députées, c’est le record de la Vème République qui avait commencé en 1958 avec seulement 9 députées.)

Les ministres élus députés n'ont pas le droit de vote, et leurs suppléants ne pourront les remplacer à l'Assemblée que d'ici un mois. S'ils viennent mardi, ils se placeront au banc du gouvernement.

L’Agenda (résumé) de l’Assemblée Nationale du Mardi 26 Juin au 3 Juillet 2012 :

Election du nouveau Président de l’Assemblée Nationale

Mardi 26 juin à 15h a lieu l'ouverture de la XIVème législature qui commence par l'installation du Bureau d'âge de la nouvelle Assemblée et se poursuit par l'élection, par scrutin secret à la tribune, du Président de l'Assemblée nationale.

Mardi, les groupes parlementaires PS, EELV, UMP, GDR, UDI , cinq déjà constitués et le Parti Radical de Gauche en attente, devront remettre leur déclaration politique en fin d'après-midi, date limite pour constituer un groupe parlementaire (au moins 15 députés).

Mercredi 27 juin à 15h, l'Assemblée procèdera à la nomination, éventuellement par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires du Bureau de l'Assemblée nationale.

Mercredi 27 juin seront publiées au Feuilleton de l'Assemblée et au Journal officiel les déclarations politiques et la composition des groupes politiques de l'Assemblée nationale.

Jeudi 28 juin à 10h se réuniront les huit commissions permanentes pour procéder à l'élection de leur président et des autres membres de leur bureau.

Jeudi 28 juin à 15h30 a lieu la première réunion du Bureau de l'Assemblée nationale.

Avant d'entamer l'examen des textes proprement dit, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fera sa déclaration de politique générale le 3 juillet.

Jeudi 28 juin à 14h45 se réunira pour la première fois de la XIVème législature la Conférence des Présidents afin de déterminer l'ordre du jour des travaux à venir de l'Assemblée.

Le 3 juillet , le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault fera sa déclaration de politique Générale

ooOoo

Pour terminer, les passionnés d’histoire retrouverons toutes les allocutions des Présidents d’âge nous les invitons à cliquer sur les titres suivants les exercices d’ouverture et les allocutions des anciens présidents en cliquant sur les liens ci-dessous, de source du Site de l’Assemblée Nationale :

Vassilis Rapanos le Ministre Grec des finances a démissionné pour raisons de santé

Éditorial de lucienne magalie pons

Le nouveau ministre des Finances grec démissionne

La nouvelle est tombée hier Lundi, le Ministre des finances, Monsieur Vassilis Rapanos hospitalisé depuis vendredi à la suite d’un malaise a présenté sa démission au Premier Ministre Antonis Samaras, en raison de son état de santé.

Dans sa lettre de démission présentée Lundi au Premier Ministre Grec Vassilis Rapanos écrit « …., . "Ma récente hospitalisation a montré que mon problème de santé n'a pas été surmonté et, à la suite des discussions avec mes médecins, j'ai décidé que mon état de santé ne me permet pas pour le moment de me charger de ces devoirs ….."

Le ministre des Finances Vassilis Rapanos a démissionné lundi, ont annoncé les services du chef du gouvernement Antonis Samaras, en indiquant que la démission de Vassilis Rapanos avait été acceptée.

Un responsable Grec a indiqué que le ministre des finances a subi une gastroscopie et une coloscopie, a en précisant que les examens n'avaient révélé aucune anomalie.

Un bulletin médical publié avant l'annonce de la démission avait indiqué que Vassilis Rapanos pourrait rentrer chez lui mardi.

Le chef du gouvernement Antonis Samaras avait lui aussi été hospitalisé vendredi pour subir une intervention chirurgicale à l’œil, sorti de l’hôpital Lundi doit rester chez lui pendant au moins une semaine pour se rétablir après cette opération, son chirurgien avait indiqué …

Le Premier Ministre Grec et son ministre des Finances avaient déjà fait savoir qu'ils ne pourraient pas assister au prochain sommet européen des 28 et 29 Juin à Bruxelles., et que le Gouvernement grec y serait représenté par le chef de la diplomatie, Dimitris Avramopoulos, assisté du ministre des Finances par intérim George Zannias.

Mais Lundi les services d’Antonis Samaras ont précisé que le pays sera représenté par défaut à Bruxelles par le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, "comme le prévoit la réglementation européenne"

Pour plus de précision, le Chef de l’Etat Monsieur Papoulias sera à la tête d'une délégation gouvernementale comprenant les ministres des affaires étrangères, Dimitris Avramopoulos, et du développement, Kostas Hatzidakis.

Lors de ce sommet, la Grèce entend notamment réclamer une révision de son plan d'austérité à ses créanciers, à l’ UE et au FMI, un allongement du délai de l'ajustement budgétaire de deux ans, 2016 au lieu de 2014, pour tenter d'apaiser la rigueur et la récession.

En effet, si certains travaux urgents ont été retardés par ces soucis de santé, et notamment par le report à une date inconnue par la Troïka de sa visite qui était attendue à Athènes précisément Lundi, la Grèce a tout de même pu officialiser sa position sur la renégociation du plan de rigueur de Bruxelles et du FMI.

Toutefois les médias rapportent que l’un des porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert a d’ores et déjà prévenu, lors d’un point de presse, que les dirigeants européens ne prendraient pas de décision concernant la Grèce lors de leur sommet jeudi et vendredi à Bruxelles.

« Le groupe de bailleurs de fonds de la Grèce, la « troïka « doit aller à Athènes. Ils doivent voir où en est le programme et ensuite en rendre compte à l'Eurogroupe et au Fonds monétaire international. Ensuite nous parlerons de comment le programme doit se poursuivre", a notamment déclaré Steffen Seibert.

Mais pour tout compliquer s’il en était besoin, vient se greffer sur la crise grecque, les révélations que l'hebdomadaire grec de centre gauche To Vima qui a publié le 24 juin deux rapports internes, dont notamment l’un de la "troïka", selon lequel Athènes n'a pas réduit le nombre des fonctionnaires dans les proportions sur lesquelles elle s'était engagée.. Ce rapport, d’après To Vima, indique que l’ancien gouvernement socialiste de Georges Papandréou n'a pas appliqué en 2010 la règle d'un fonctionnaire embauché pour cinq départs, devenue un pour dix, en juin 2011. Les recrutements auraient dû, selon ces règles, être au nombre de 8 000. Ils ont atteint plus du double : 16 711.

Cette publication, qui fait l’effet d’un pavé dans la mare, au lendemain de l’annonce de l’intention du nouveau Gouvernement grec qui entend renégocier les éléments du Mémorandum, place la Grèce dans une situation difficile, et au contraire pour la "troïka", qui reviendra à Athènes dès que le gouvernement sera sur pied elle disposera d’une meilleure position, de même que les pays d’Europe du Nord opposés à la renégociation du Mémorandum.

Notons toutefois que le Gouvernement Grec a démenti ces informations, affaire à suivre …

Pour plus de précisions sur cette « nouvelle embrouille » qui risque encore de retarder le dénouement de la crise Grecque voir les deux premiers articles en Revue de presse ci-dessous :

Revue de Presse :

· Un rapport souligne les dérapages de la Grèce en ... - Le Monde

www.lemonde.fr/.../un-rapport-souligne-les-derapages-de-la-grece-e...

Le Monde TéléramaLe Monde diplomatiqueLe Huffington PostCourrier ... To Vima a publié, dimanche 24 juin, un rapport interne de la "troïka" montrant ...

· Athènes accusée d'avoir recruté des fonctionnaires par milliers ...

www.france24.com/.../20120625-grece-fonctionnaire-embauche-viol...

il y a 13 heures – Un rapport interne de la mission permanente des créanciers de la Grèce révèle, ... 2010-2011, selon des rapports publiés dimanche par le magazine To Vima. ... premier rapport interne en ce sens de la mission permanente de la Troïka (UE, .... Plan d'aide à la Grèce : tout le monde y trouve son compte…

    1. Le ministre grec des Finances démissionne

20minutes.fr‎ - il y a 5 heures

Le ministre grec des Finances Vassilis Rapanos, hospitalisé depuis la fin de la semaine dernière, a démissionné ce lundi, ont annoncé les ...

2. Le nouveau ministre des Finances grec jette l' éponge - Le Figaro

www.lefigaro.fr/.../20002-20120625ARTFIG00740-le-nouveau-mini...

il y a 5 heures – Vassilis Rapanos, ancien président de la Banque nationale de Grèce, a donné lundi soir sa démission. Officiellement, cette démission est ...

3. Le ministre grec des Finances démissionne - Le Nouvel Observateur

tempsreel.nouvelobs.com › Monde

il y a 4 heures – Le ministre grec des Finances Vassilis Rapanos, hospitalisé depuis la fin de la semaine dernière, a démissionné lundi. /Photo prise le 20 juin ...

4. Grèce: le ministre des finances Vassilis Rapanos démissionne - RTBF

www.rtbf.be/.../detail_grece-le-ministre-des-finances-vassilis-rapanos...

il y a 7 heures – M. Rapanos, hospitalisé avant même d'avoir pu prêter serment, a envoyé une lettre lundi au Premier ministre Antonis Samaras à ce sujet, ...

5. Le nouveau ministre des Finances grec démissionne

www.latribune.fr/.../le-nouveau-ministre-des-finances-grec-demission...

il y a 6 heures – Le nouveau ministre des Finances grec, hospitalisé vendredi, à peine ... Nommé jeudi à la tête du ministère des Finances, Vassilis Rapanos a ...

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6. Le ministre des finances grec démissionne

www.lemonde.fr/.../le-ministre-des-finances-grec-demissionne_1724...

il y a 6 heures – Le nouveau ministre des finances, Vassilis Rapanos, a renoncé à assumer cette fonction clé pour ... Le ministre des finances grec démissionne ...

7. Grèce: le ministre des finances V. Rapanos démissionne pour ...

www.linternaute.com › ActualitéA la Une

il y a 7 heures – Le nouveau ministre des finances Vassilis Rapanos a renoncé lundi à ... Grèce: le ministre des finances V. Rapanos démissionne pour raisons ...

8. Grèce: Antonis Samaras a quitté l'hôpital, Vassilis Rapanos (Finances)

www.challenges.fr › economie

il y a 6 heures – ATHENES (AP) — Le nouveau Premier ministre grec Antonis Samaras, ... Samaras a quitté l'hôpital, Vassilis Rapanos (Finances) démissionne ...

9. TV5MONDE : actualites : Grèce: Vassilis Rapanos démissionne du ...

www.tv5.org/.../p-1911-Grece-Vassilis-Rapanos-demissionne-du-port...

il y a 6 heures – Le ministre des finances grec, démissionaire, Vassilis Rapanos le 21 juin 2012 ... "Le Premier ministre a accepté la démission de M. Rapanos", ...

10. Grèce: Vassilis Rapanos démissionne du portefeuille des Finances ...

www.la-croix.com/.../Grece-Vassilis-Rapanos-demissionne-du-portef...

il y a 6 heures – Le nouveau ministre des finances Vassilis Rapanos a renoncé lundi à ... Grèce: Vassilis Rapanos démissionne du portefeuille des Finances ...

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