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05 novembre 2009

Identité Nationale Française : Lettre ouverte aux Grandes Gueules - RMC

article de lucienne magalie pons

Lettre ouverte aux Grandes Gueules - RMC

Le thème de l'identité nationale française fait l’objet actuellement d’un débat national en France et vous en parler dans votre émission. Les délais d’attente au téléphone ne me permettent pas d’accéder à votre émission pour intervenir


Je tiens à vous faire part par cette « Lettre ouverte » publiée sur mon blog de mes réflexions sur le thème de l' Identité Nationale Française :


Nicolas Sarkozy en avait fait l’un des thèmes politique de sa campagne électorale à l'élection présidentielle de 2007


Ma réflexion : L’instrumentalisation politique du thème de l’Identité Nationale Française pour l’instituer comme un débat national est une manœuvre politique abusive et démagogique.


Faire de l’identité Nationale Française un thème de campagne électorale est un appel du pied aux électeurs qui se réclament du nationalisme. C’est une tactique électorale abusive, un appel au vote à des électeurs « nationalistes « Or le nationalismes est une idéologie politique qui ne peut se confondre avec l’Identité Française.

Etre Français ressort d’un statut légal et non idéologie


Éric Besson, actuellement a déclaré en octobre 2009 : « J'ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l'identité nationale, sur ce qu'est être Français aujourd'hui ……..avec les parlementaires, députés et sénateurs, avec les députés européens ».


Ma réflexion : élargir le débat jusqu’aux députés Européens est parfaitement indicatif d’une ambition politique démesurée, je ne vois pas ce que Monsieur Eric Besson a pour objectif réel dans sa démarche …… on peut là-dessus s’interroger ! Pour le moment je n’ai pas de réponse mais la suite de sa réflexion et de ses interventions pourra peut-être nous permettre de nous forger une opinion à ce sujet.


Il a ajouté, entre autres : « Il faut réaffirmer les valeurs de l'identité nationale et la fierté d'être français » et encore : « Je pense par exemple qu'il serait bon – aux États-Unis c'est banal, en France ça reste parfois compliqué – que tous les jeunes Français aient une fois dans l'année l'occasion de chanter la Marseillaise


ma réflexion : vouloir réaffirmer les valeurs, la fierté, d’être …… l’occasion de chanter la Marseillaise, » et les raccrocher comme des petits wagons publicitaires à l’Identité Nationale Française, ressort d’une idéologie politique, philosophique ou sentimentale qui n’entre pas dans les obligations légales du citoyen Français..

Il ne manquerait plus qu’il préconise de porter une cocarde sur la poitrine !


Ma réflexion : : lancer un débat national sur l’Identité nationale Française est une manœuvre essentiellement politique qui me paraît abusive et j’estime que cette manœuvre n’a pas à se surajouter à la mission ministérielle officielle de Monsieur Eric Besson.


On peut estimer que ce débat, délivré de sa connotation politique actuelle, peut aussi s’inscrire dans une démarche intellectuelle ou philosophique ou encore existentielle, chacun est libre dans son salon, dans une association, ou sur plateau de conférence exercer cette liberté, et dans ce contexte, délivré de toute idéologie, partisane politique, il retrouverait toute sa valeur culturelle.


Pour moi citoyenne Française, identifiée comme telle sur ma Carte d’Identité Française, seul document que je prends come référence pour user de mes droits et remplir mes obligations dans mes démarches administratives, et pour aller périodiquement voter, de ma propre volonté, je n’ai pas pour habitude de me lever tous les matins en m’interrogeant sur ma nationalité, sur les valeurs Françaises, sur mon Identité ‘‘nationale ‘’Française, je n’en éprouve aucun sentiment de fierté ou d’humilité, pas plus que je ne m’interroge sur l’identité de mes voisins ou des personnes que je rencontre dans la rue ou dans mes déplacements pour me demander s’ils sont Français ou pas.


Pour ce qui concerne mes croyances et mes pratiques culturelles, mes gouts, mes préférence, je les partage en privé avec mes proches et mes amis, même s’ils ont d’autres croyances et pratiques, on n’a pas l’habitude de s’affronter sur ces questions on en discute librement.


Mon éducation civique acquise dans ma famille et surtout à l’école primaire dans une ancienne époque ou l’éducation et la morale civique était encore au programme de l’instruction, me met à l’abri de telles interrogations, mais je comprends qu’un marge minoritaire de Français puisse s’interroger sur leur Identité Française.


Par contre mon Identité Française me conforte dans les principes de Liberté, Egalité et Fraternité de la République Française et je n’hésiterai pas) m’en prévaloir pour obtenir le rétablissement d’un droit légal civil personnel dont la société, un individu, ou encore une administration française entendrait abusivement me priver, ce qui ne m’est jamais jusqu’à présent jamais arrivé.


Nul n’a la science infuse, et pour ceux qui s’interrogent il leur suffirait d’ouvrir le Code Civil et de lire les articles consacrés à la nationalité Française et à la suite, si quelques énonciations légales leur posent un problème d’interprétation, personne ne les empêche de questionner des juristes ou d’aller consulter leur Maire ou un élu en permanence à la Mairie, pour éclaircir ce qui leur échappe.


Je ferai remarquer au passage qu’en général les Français usent de leur nationalité Française pour exercer leurs droits et remplir leurs obligations tout naturellement, un peu comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir.


Je ne crois pas à priori que les animateurs des GG s’interroge sur leur Identité Française et sur les droits et obligations qu’elle confère et qu’ils exercent légalement, tout naturellement , dans leur quotidien comme une grande majorité de leur compatriotes sans avoir à se sentir « fiers » de porter « les valeurs françaises » notions sentimentales, philosophiques, culturelles ou comportement existentiel cocardier, qui n’ont rien à voir avec l’ identité française stricto sensu.


Que l’on soit Français de naissance ou Français par filiation, Français par droit du sol ou Français par naturalisation, selon les règles légales édictées par le Code Civil, tous les Français jouissent des mêmes droits et sont tenus aux mêmes obligations ;


Le nationalisme, le communisme, le socialisme, la droite, la gauche, toutes les opinions politiques sont des idéologiques politiques qui n’entrent pas dans le cadre légal des obligations du Citoyen Français.

La religion, les traditions culturelles, l’expression culturelle actuelles sont des libertés que ‘l’on peut exercer ou pratiquer librement ou non à titre privé, ou public à condition qu’elles ne contreviennent pas aux lois Françaises, elles ne sont pas imposés ni censurés par l’Identité Française qui est un statut légal dont on peut se prévaloir civilement et administrativement pour obtenir les droits qu’elle confère, dont on peut se trouver contraint pour remplir les obligations qu’elle confère, l’Identité Française n’est pas un passe droit, ou un passe obligations, c’est un Statut légal.


Personne en sa qualité de Français n’a l’obligation de se sentir « fier de sa nationalité, la fierté est un sentiment et les sentiments ne sont pas du domaine légal de l’Identité Française, personne non plus en sa qualité de Français n’a l’obligation de chanter la Marseillaise, personne n’a l’obligation d’approuver dans toutes leurs dimensions l’héritage culturel traditionnel de la culture Française ou de son évolution actuelle, chaque Français peut y adhérer ou y rester indifférent, participer à son essor ou se contenter d’en profiter, d’émettre ses opinions culturelles critiques ou pas sans avoir à les conditionner à son Identité Française, ou par référence à son Identité Française. De même les religions, l’athéisme, ou la libre pensée, sont du ressort de la conscience personnelle et de la pratique privée et ne sont pas prises en compte dans le statut identitaire légal Français et n’ont pas à l’être.


La République Française n’impose pas arbitrairement aux étrangers qui résident en France de demander la Nationalité Française, les étrangers résidents régulièrement dans le pays, sont tenus comme tous les Français, de ne pas contrevenir par leur agissement ou leur comportement de respecter les Lois Françaises.


Ma conclusion : lancer un débat national sur l’Identité nationale Française est une manœuvre essentiellement politique qui me paraît abusive et j’estime que cette manœuvre n’a pas à se surajouter à la mission ministérielle officielle de Monsieur Eric Besson.


On peut estimer que ce débat, délivré de sa connotation politique actuelle, peut s’inscrire dans une démarche intellectuelle ou philosophique ou encore existentielle, chacun est libre dans son salon, dans une association, ou sur un plateau de conférence d’exercer cette liberté, et dans ce contexte, délivré de toute idéologie, partisane politique, il retrouverait toute sa valeur culturelle.


Pour la petite histoire : un exemple navrant !


Lors du Campus de l'UMP de Seignosse qui s'est tenu les 5 et 6 septembre 2009, Monsieur Éric Besson ministre de l'Immigration …… s’est livré à une démonstration regrettable, il s’est permis avec un air « malin » en s’écartant de la caméra d’ adresser un doigt d'honneur à un journaliste de Canal + .


Manque de pot il a été « capturé » par une caméra et la vidéo a circulé et circule encore sur le net.


Par la suite Eric Besson s’en est expliqué sur France info : « ."C'est d'un goût douteux, "Je ne pensais pas une seule seconde être piégé par la caméra, donc c'est de ma faute", en ajoutant … » "C'est un journaliste que je connais et que j'apprécie. Il m'a chambré pendant toute la journée et moi aussi ………. C'était un jeu mais je reconnais bien volontiers que j'aurais mieux fait de faire autrement. Voilà."


Note « mieux fait de faire autrement » ? Peut-être un bras d’honneur ? ….


Sans doute une façon singulière pour Monsieur Eric Besson de s'intégrer vulgairement aux « valeurs Françaises »


Voir la vidéo :



04 novembre 2009

La République Tchèque ratifie le traité de Lisbonne

information de lucienne magalie pons

Revue de presse européenne du 04/11/2009

Source EURO/TOPICS

À LA UNE
Linie

Klaus libère la voie

Après des mois de blocage, le président tchèque Václav Klaus a été hier le dernier chef d'Etat à ratifier le traité de Lisbonne. La Cour constitutionnelle à Brno avait auparavant rejeté la plainte de sénateurs conservateurs contre le règlement. De grands espoirs reposent sur la réforme de l'UE, qui peut désormais entrer en vigueur.

Berlingske Tidende - Danemark
Maintenant que la République tchèque a apposé sa signature au bas du traité de Lisbonne, l'UE peut enfin mieux collaborer et faire face aux défis de l'avenir, exulte le quotidien Berlingske Tidende : "Depuis que le dernier pays de l'UE, la République tchèque, a signé hier le traité de Lisbonne, l'Europe peut pousser un soupir de soulagement. Après un processus incroyablement pénible et bureaucratique, les 27 membres de l'UE sont parvenus à adopter un traité qui relie sérieusement les pays entre eux dans de nombreux domaines et rend possible … une collaboration plus flexible des Etats membres européens en ce qui concerne de nombreux défis internationaux. Avec l'adoption du traité de Lisbonne, il sera nettement plus facile de trouver des solutions communes aux problèmes climatiques, à la mondialisation et à la collaboration internationale." (04.11.2009)

Dziennik Gazeta Prawna - Pologne
Après la signature du traité de Lisbonne par le président tchèque Václav Klaus, le quotidien Dziennik Gazeta Prawna demande que l'UE établisse des institutions fortes : "Le traité de Lisbonne a été adopté. Sans lui, l'UE ne serait pas seulement condamnée à faire du surplace, elle commencerait aussi à subir une évolution négative jusqu'à finalement être déchue de la première ligue des grandes puissances. Bien sûr, ce traité ne reste qu'un premier pas. Il faut désormais lui attribuer un contenu et donner des institutions fortes à l'UE. Ce n'est pas un hasard si les Etats-Unis ne considèrent plus l'Europe comme leur partenaire principal. Les choses sont ainsi parce que le Vieux Continent ne dispose notamment d'aucune capacité décisionnelle et parce que les politiques nationaux se mettent mutuellement des bâtons dans les roues. Il manque tout simplement à Washington un interlocuteur qui parle d'une seule voix de l'autre côté de l'Atlantique." (04.11.2009)

Il Sole 24 Ore - Italie
Le journal économique Il Sole 24 Ore évoque Benjamin Button, le personnage du roman de l'auteur américain F. Scott Fitzgerald, pour expliquer que le traité de Lisbonne est d'ors et déjà dépassé : "Le nouveau texte qui vient d'être mis au monde … n'est ni la Constitution rêvée, ni l'indispensable manuel de gouvernance à 27 [Etats membres]. Ne sabrez pas le champagne. Comme le père de Benjamin Button, le personnage de Scott Fitzgerald contraint à vivre sa vie à rebours, nous découvrons dans le berceau un petit vieillard ridé et non un nouveau-né vif, doté de 27 âmes. … La répartition avide des postes nouvellement créés n'évoque … aucune innovation. … Il faudrait que l'Europe se retrouve rapidement pour conjurer le déclin. Contrairement à Benjamin Button, nous n'avons pas toute la vie devant nous pour rajeunir." (04.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Europe
Tous les textes disponibles de » Enrico Brivio

Právo - République tchèque
"C'est un soulagement pour l'Europe", remarque le quotidien de gauche Právo après que la Cour constitutionnelle tchèque a déclaré le traité de Lisbonne conforme à la Constitution et que le président Václav Klaus l'a ratifié : "Il a toutefois gardé son attitude de rejet et a sévèrement critiqué les juges constitutionnels. Il continue de dire que la République tchèque perd sa souveraineté. … Mais il n'existe pas de souveraineté illimitée de l'Etat. On ne perd pas une souveraineté étatique comme on perd sa virginité ; on peut la renouveler par une décision de l'Etat. … Les opposants ont tort quand ils prétendent que l'évolution de l'Europe est un processus incontrôlable et indépendant de la volonté de la République tchèque. L'Etat ne doit ainsi céder de nouvelles parties de sa souveraineté que lorsque le législateur l'approuve et que le gouvernement donne sa bénédiction à la voie empruntée." (04.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, tchèque)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » République tchèque, » Europe
Tous les textes disponibles de » Petr Uhl

The Irish Times - Irlande
La dispute entre le parti conservateur britannique et l'Europe se poursuivra malgré la ratification du traité de réforme de l'UE, estime le quotidien The Irish Times : "Le chef de parti [conservateur britannique] David Cameron est apparemment prêt à reconnaître que la question [d'un référendum] n'a pas lieu d'être puisque le processus de ratification est achevé. … Sa réconciliation tardive avec le traité ne signifie pas toutefois qu'une fois au pouvoir, il ne s'occupera plus de la question des relations entre la Grande-Bretagne et l'UE. Les Tories restent désireux de rapatrier de Bruxelles des compétences significatives [au niveau national]. … La promesse que la mise en œuvre [du traité] mette fin à la dispute constitutionnelle et institutionnelle au sein de l'UE, semble malheureusement illusoire. … Des perspectives peu réjouissantes." (04.11.2009)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Royaume-Uni, » Europe



Pour obtenir plus d'informations, connaître les sources utilisées et accéder aux archives, visitez www.eurotopics.net/fr




Pommes de discordes dans le jeu sarkozien : c'est chaud, ça brûle, rien ne va plus !


















Article de Lucienne Magalie PONS

Cette fois c'est la guerre déclarée entre le gouvernement et sa majorité parlementaire !

Les volontés du Chef de l'Etat, centralisateur du pouvoir et meneur de jeu, contestées au sein du Sénat, de l'Assemblée Nationale, et dans la majorité Présidentielle, sont autant de pommes de discordes qui mettent à mal l'autoritarisme, pour ne pas dire la dictature, du Chef de l'Etat et font piétiner les réformes qu'il veut imposer dans l'urgence, sans concertation préalable avec les acteurs régionaux et parlementaires concernés. Les sénateurs n'en démordent pas, poussé par les Grands électeurs, ils exigent du gouvernement, avant de voter la supression partielle de la Taxe professionnelle, une concertation et des éclaircissements sur les nouvelles compétences territoriales à venir, et tout autant sur les compensations financières en contrepartie de la suppression partielle de la Taxe professionnelle. souhaitée par le Chef de l'état.

Le Torchon brûle entre le Gouvernement , le Sénat, l'Assemblée Nationale sur ce dossier, le Gouvernement après avoir tendu dans un premier temps une main apaisante en la personne de Mme. Lagarde , vient de durcir sa position en la personne de Monsieur Woerth qui se refuse à tout compromis notamment sur le report du vote, souhaité par les sénateurs.

Sans compter les coups de canifs portés par certains ministres et secrétaires d'état qui font connaître leur désaccord sur la politique du gouvernement, et qui se voient censurés par les gardiens du "temple gouvernemental ", accusés de trahir et de porter atteinte à la solidarité gouvernementale, avec une formule impérative et lapidaire l"On se tait ou on s'en va" , et surtout et enfin, en attendant mieux, l'agacement du pouvoir exécutif , en la personne du Premier Ministre, qui dans un sursaut trop tardif d'autorité, vient de reprocher "vertement" à Henri Guaino et autres Conseillers de l'Elysée d'empiéter sur les compétences de l'exécutif.

Les membres du Gouvernement et de l'UMP-NC qui n'ont cessé depuis Mai 2007 de se moquer à toutes occasions des dissensions du PS en les aggravant par leur emphase assassine, en leur reprochant de ne rien faire, de ne pas travailler, d'être incapable de propositions constructives , de le mépriser ouvertement à l'Assemblée Nationale en les censurant par leurs apostrophes en séance, en sont maintenant à se crêper les cheveux entre eux !

S'ils n'étaien pas au pouvoir, leurs querelles intestines, nous amuseraient un peu comme l'émission des Guignols, mais dans le cas présent c'est vraiment" dégueulasse" pour employer un mot très coté dans le gouvernement.


L’étalement en public des divergences de vues, des désaccords, des affrontements , des ingérences des uns et des autres sur des domaines de pouvoir qui ne sont pas de leur compétence, entre les membres du Gouvernement, les conseillers de l’Elysée, les cadres de l’UMP , les Sénateurs de la Majorités, et les députés UMP-NC sont telles dans leur paroxysmes que le Premier Ministre, Monsieur François Fillon a du monter au créneau , Mardi, dans la réunion hebdomadaire de UMP très mouvementée et faire preuve d’autorité en s’en prenant « vertement », d’après les médias, au conseiller de l'Elysée Henri Guaino, qui n'a rien à voir avec "l'exécutif", ceci en réponse au Vice-président du groupe UMP Jean Leonetti qui s’était justifié d'avoir cosigné, avec 62 autres députés de la majorité, une tribune en faveur d'un grand emprunt supérieur à 50 milliards d'euros, en liaison avec "des membres de l'exécutif", alors qu’en fait plusieurs signataires avaient avoué reçu « l'aval » d'Henri Guaino.


Monsieur Fillon qui s’est défendu de tout « énervement » (« je suis inénervable, donc je ne m’énerverai pas) a ajouté : «Le pouvoir exécutif était totalement en dehors de cette démarche. Les conseillers du président ne font pas partie du pouvoir exécutif ! »


Ndlr : Les « empiètements » quasi constants des Conseillers de l’Elysée sur l’exécutif et le législatif ont finis par semer la confusion dans la hiérarchie des rôles et compétences et les députés de la majorité soumis à différentes pressions finissent par confondre les Conseillers et les Ministres, ce qui finalement créé des tensions internes que le Premier Ministre ne semble plus devoir supporter placidement, que ne s’est-il pas réveillé plus tôt !


Au cours de cette même réunion, il a également regretté que » « tous » ne se soient pas rangés à l'arbitrage rendu par Nicolas Sarkozy et lui-même sur la suppression du "droit à l'image collective" (DIC), dispositif d'exonérations de charges sociales pour le sport professionnel, il visait notamment Rama Yade, absente de la réunion , qui s'était exprimée contre la suppression du DIC, contredisant ainsi sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot, proche du Premier ministre.


"J'ai fait savoir à la secrétaire d'Etat ce que je pensais de la méthode qui consiste à se désolidariser de son ministre. Il faudra en tirer les conséquences le moment venu", a prévenu menaçant, Monsieur Fillon ce qui a pu être interpréter comme le départ à plus ou moins court terme de Mme Yade, laquelle avait déjà été critiquée par certaines de ses collègues, surtout par Madame Moreno qui au nom de la solidarité gouvernementale avait lancée à l’adresse de Rama Yade un impératif : « On se tait, ou on s’en va » , et par quelques députés UMP, toujours prêts à jeter de l’huile sur le feu de l’exécutif, au lieu de se cantonner dans leur rôle législatif.


"Pour que Nadine Morano ait déjà cogné comme ça dimanche contre Rama Yade, c'est qu'elle avait le feu vert" de l'Elysée, a supputé la députée Chantal Brunel.


La réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée a été, de l’aveu même des participants, très mouvementée et a permis au Premier ministre de manifester son autorité sur la majorité.


Réunion très mouvementée, d’autant qu’en dehors du sursaut d’autorité de Monsieur François Fillon, Xavier Bertrand , secrétaire général de l'UMP, a été « savonné » pendant la réunion de groupe par ‘son rival’ , le Président des députés UMP à l’Assemblée Nationale, Jean-François Copé, qui lui a reproché d'avoir critiqué le vote des députés sur le DIC.


Interrogé dans les couloirs sur le fait de savoir si les jours de Mme Yade étaient comptés au gouvernement, Xavier Bertrand (par ailleurs mis à mal dans son parti en raison de son rapprochement avec les communistes chinois que plusieurs députés ne « digèrent » pas) a répondu la mine sombre "ce n'est pas cela le sujet principal de ce matin".


Pour finir, rapportons le commentaire final de Jean François Copé, qui ne manque pas d’humour, "Cette réunion de groupe, c'était chaud !", tout en soulignant les deux néologismes ou « perles » de la semaine : "inénervable" lancé par Premier Ministre au court de la réunion et "imprivatisable", lancé lundi par Christian Estrosi à propos de La Poste.


Ndlr : Pour moi, citoyenne observatrice des errances politiques, avec un regard volontairement critique, je considère que le temps des jeux est terminé et que le Pouvoir et ses serviteurs partisans ,


- au lieu de continuer à nous jouer leurs partitions discordantes, faites de discours , d’annonces, de lancement de débats dynamités de polémiques en tous genre, le tout assorti de couacs retentissants au sein du Gouvernement, au Sénat, à l’Assemblée Nationale,


se trouvent dans l’urgence de rentrer chacun dans leurs missions respectives et compétences, et de travailler enfin sérieusement pour servir la France et ses intérêt, au lieu de nous servir leur story telling en plusieurs actes médiatisés à l'extrême, c’est en respectant cette condition d’urgence," travailler sérieusement pour servir la France" qu’ils retrouveront, peut-être, dans l’opinion publique une crédibilité et une confiance qu’ils ont tout fait pour perdre en nous prenant pour des péquenauds.


Pour moi, la gouvernance de Nicolas Sarkozy se résume depuis son élection à la Présidence en une succession continue de représentation de jeux de rôles, dans lesquels il joue le rôle principal de meneur de jeu gérant le territoire national, entouré d’un groupe de participants partisans , ministres , élus cadre UPM-NC, appelés à jouer de concert avec lui, le petit doigt sur la couture du pantalon, de préférence en arrière plan et la tête basse pour le porter aux nues du pouvoir dictatorial.


Habituellement dans un jeu de rôle le meneur de jeu et ses participants doivent former un groupe ayant des intérêts communs, mais dans le jeu de rôle sarkozien le groupe est appelé à agir exclusivement dans l’intérêt personnel du meneur de jeu.


Cette concertation et cette obéissance aveugle imposés par le meneur ont fonctionnés un certain temps dans une certaine euphorie médiatique, en dépit de quelques conflits vite réglés par le meneur de jeu par expulsions successives des joueurs fauteurs de trouble et leur remplacement par d’autres joueurs serviles , mais voici que depuis la rentrée des divergences de vues et d’intérêts viennent de surgir dans le jeu de rôles et que le meneur de jeu se trouve confronté à une fronde de « rôlistes » rebelles, devenu tout à coup lucides, regroupant une majorité de joueurs à forte personnalité, qui par sorte de réflexe de conservation viennent de retrouver le sens de leur responsabilité politique vis-à-vis de la nation et font valoir publiquement des intentions qui risquent de mettre à mal le meneur de jeu dans l’exercice de sa fonction réelle de Chef d’Etat.


Le Chef de l’Etat encore entouré de quelques rôlistes serviles continue à mener son jeu en durcissant sa position et nous assistons actuellement à des joutes et passes d’armes qui opposent férocement les rôlistes rebelles et les rôlistes serviles, dans une lutte fratricide politique tout à fait réelle ou chacun veut en découdre pour abattre son frère devenu ennemi.


Rien ne va plus, on ne joue plus, on s’affronte !


Les sujets de discordes, pataquès ou pas, qui les opposent dans cette lutte fratricide surgissent en cascade, pour mémoire je n’en citerai que les plus actuels :

- La suppression partielle de la Taxe Professionnelle

- La réforme des collectivités territoriales

- Le débat sur l’identité nationale


- Le débat sur le changement de la poste


- l’ingérence des Conseillers de l’Elysée dans les compétences de l’Exécutif


- les coups de canifs portés en public, par les uns et les autres, Ministres et Secrétaires d’Etat, au cœur même de la solidarité gouvernementale.


A l’appui, pour information je vous invite à prendre connaissances des pommes de discordes qui agitent le monde sarkozien actuellement, sous nos yeux :

» Larcher : «En l'état, le Sénat ne votera pas la réforme»

» Finances locales : la formule magique introuvable

» Taxe pro : Bercy déterminé, mais à l'écoute des sénateurs


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