23 janvier 2020

La grand scénario de communication d'Emmanuel Macron à Versailles et ensuite en Israël ne plaît pas à tout le monde !

Éditorial de lucienne magalie pons


En s'offrant Lundi 20 janvier  les splendeurs du Palais de Versailles pour se réunir avec des chefs d'entreprises venus du monde entier pour l'opération "Choose France",  et en se rendant  Mercredi 22 et Jeudi  23 janvier en Israël pour rencontrer des responsable israëliens ( mais aussi palestiniens) et pour  participer notamment  au 5e Forum mondial sur la Shoah, organisé à Yad Vashem pour le 75e anniversaire de la libération du camp Auschwitz, Emmanuel Macron  vient de remplir spectaculairement  aux yeux de certains observateurs politiques non alignés et de certains leaders de partis politiques  d'opposition encore deux chapitres  de plus de son "journal de campagne présidentielle 2022" dans lequel il est déjà engagé depuis plusieurs mois .

Au vu de son agitation qui rappelle sa campagne présidentielle de 2017  on  peut   reconnaître que Emmanuel Macron  qui se place  au loin, au-dessus et tout à fait en retrait des  conflits sociaux , grèves et manifestations qui  occupent les français , est déjà en campagne pour se fabriquer une image glorieuse.., rappelons que  Lundi il empruntait le prestige du Roi soleil à Versailles et  que  Mercredi  en Israël au cours d'une visite à la Chapelle  Saint-Anne située sur une enclave française,  il s'est offert un remake  d'un incident illustré par  Jacques Chirac en 1996 ,  en repoussant  des policiers qui le serraient de près en les invectivant très fort en anglais, avec un mauvais accent qui a surpris tout le monde, en leur criant  d'une voix aiguë   des imprécations absurdes que vous retrouverez en lisant les articles en revue de Presse, plus bas.

Nous n'avons plus grand  chose à espérer d'un d'Emmanuel Macron qui en tant que président de la République disparaît trop souvent  au profit d'un candidat présidentiable cumulant ces deux fonctions mais en privilégiant  d'abord ses objectifs personnels, mais nous avons tout de même à déplorer  qu'il fait  profit de sa position  de Président en  s'offrant une bonne partie de  sa campagne présidentielle 2022 à nos frais. 



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22 janvier 2020

Marine Le Pen sur Radio Classique le 21 janvier 2020

Éditorial de lucienne magalie pons

 Marine Le Pen interviewée par  Guillaume Durand sur Radio-Classique à partir du curseur en position 3.10 s'explique en début d'entretien pour répondre à une question de Guillaume Durand    sur sa candidature et sur  la proposition d'une "primaire des droites" lancée récemment par   Nicolas Dupont Aignan au cours de ses voeux à la presse et ensuite sur d'autres événements politique et sociaux actuels.



Marine Le Pen était l’invitée de Guillaume Durand sur Radio Classique.
Source site du Rassemblement National - rubrique Medias - 

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 Pour illustrer l'entretien de Marine Le Pen avec Guillaume Durand  nous avons reproduit ci-dessus en texte ,  un extrait du début de l'interview portant sur sa candidature à la présidentielle de 2022 et sur la proposition de Nicolas Dupont-Aignan  de lancer une primaire des droite, vous remarquerez que la position de Marine Le Pen est très claire et précise sur ces deux points :
  Extrait en texte    
GD : Madame vous êtes candidate à la Présidentielle  à 800 jours du 1er tour, ça a créé cette confusion , une certaine forme, de surprise, vous l’avez vu dans les journaux, tout le monde se demande pourquoi vous partez si longtemps à l’avance, vous avez plusieurs fois répondu mais c’est important peut-être de le refaire ce matin, parce que vous êtes interpellée dans l’opinion par Nicola Dupont-Aignan, qui pense qu’il serait temps d’organiser du côté des souverainistes une sorte de primaire.
Alors prenons la question dans l’ordre, d’abord pourquoi tout d’un coup vous avez décidé d’annoncer bien avant tous les autres votre candidature ?
MLP : … pour 2 raisons d’abord, puisque Emmanuel Macron est déjà en campagne ,  ça je suis navrée de le dire mais tout le monde s’en rend compte, deuxièmement quand on réfléchit et quand on est franc, on dit on réfléchit,  quand on a pris cette  décision, disons et quand on est franc on dit, j’ai pris j’ai pris ma  décision, donc j’ai pris une décision .
Ces deux ans qui nous séparent de l’élection présidentielle pour travailler le projet, pour travailler au rassemblement, sont nécessaires pour battre Emmanuel Macron et par conséquent        …
GD :  constituer une équipe .., se préparer personnellement
MLP : bien sûr se préparer personnellement et puis travailler sur le fond , sur le projet, rassembler tous ceux qui font le choix de la nation contre le choix du mondialisme ravageur que défend Emmanuel Macron, et donc à  partir du moment où je suis décidée je le dis, voilà, je n’ai pas de fausse pudeur , je ne crée pas de faux suspens , je sais que c’est très à l                a mode , mais en l’occurrence, moi je ne suis pas …..
GD : cette décision quand même, 800 jours à tenir dans un rythme de campagne ..,
MLP :  oui, mais enfin ça ne me pose pas de difficultés particulières, en l’occurrence  je crois que ces 800 jours sont absolument nécessaires.
GD : Alors quand vous lisez ce matin que justement Dupont-Aignan voudrait qu’il y ait des primaires de tous ceux qui sont souverainistes , c’est-à-dire d’une certaine manière , vous évidemment et d’ailleurs il propose que se retrouvent dans grande équipe  Julien Aubert, Guillaume Larrivée,  Éric Zemmour, Pierre de Villiers , Natacha Polony , j’en passe et tant d’autres , Florian Philippot vous connaissez bien, et François Asselineau, vous lui répondriez quoi ce matin de cette primaire et de cette équipe ?
MLP : d’abord je suis particulièrement étonnée parce que le moins qu’on puisse dire , c’est que la primaire a démontré qu’elle était une arme  de destruction massive des forces politiques.  Ceux qui ont organisé des primaires ont disparu de l’élection présidentielle ,  de la dernière, deuxièmement le moins qu’on puisse dire c’est que la primaire ça  n’est pas dans l’ADN de Nicolas Dupont-Aignan, puisque c’est pas du tout la vision gaullienne des institutions créées par le général de Gaulle, bon je suis étonnée de ce revirement ..
GD  : il vous dit ça puisqu’il considère que en essayant de  faire alliance avec vous au dernier moment lors précédente élection présidentielle ça a échoué, quoi …
MLP : peut-être qu’il était ..  que ça c’est fait dans la précipitation, peut-être que justement il faut qu’on commence à travailler le fond ensemble, commencer à rassembler aujourd’hui, mais avait dit sur les primaires il y a 2 ans ce que je pense moi-même en réalité , la primaire c’est le premier tou de l’élection présidentielle, vous me direz, il avait dit aussi que la primaire c’est un « dîner de cons » , donc je suis un peu dubitative sur la question, non je crois qu’il faut être sérieux, on n’est pas dans un jeu de téléréalité  …
 GD : Est-ce que tous ces gens vous intéressent ?
MLP : … nous sommes dans une élection qui est fondamentale parce qu’elle détermine l’avenir des français, l’avenir de nos enfants, et de ……, commençons à travailler avec tous ceux qui ont envie de participer à cela ..
GD : et c’est non ?
MLP : moi je ne suis pas du tout sûre que des journalistes ..
DG : et …
MLP : … je ne suis pas du tout sûre  que ces journalistes .. aient le souhait  …
GD : mais il y a aussi Asselineau, Philippot et d’autres ..
 ..
MLP : … puissent  s’investir en politique, donc encore une fois moi je suis dans un état d’esprit de rassemblement , chacun sait, -  parce que ça fait longtemps que je le défends - , quelles sont les grandes positions qui sont les miennes, j’ai envie de dire celles qui sont incontournables, la nation, la sécurité des français , au moment où le djihadisme monte en puissance , le communautarisme , le fondamentalisme islamiste monte en puissance, il y a encore ….
GD : ça va être le thème du travail d’ Emmanuel Macron, justement après la réforme des retraites, le communautarisme ..

MLP : … il y a encore 7 djihadistes qui ont été arrêtés à Brest, il y en a des dizaines qui vont être libérés de prison cette année et l’année prochaine ..., le gouvernement est très ambigu sur sa volonté de faire revenir 500 djihadistes français qui sont actuellement en Irak  ..
GD : il est ambigu sur quoi ? …
MLP : …  ambigu, parce que d’un côté on nous dit qu’ils ne veulent pas les faire rentrer, de l’autre côté Madame Belloubet  il y a quelques jours a fait une déclaration en disant qu’il fallait les faire revenir, donc on voit bien qu’il y a un flou dramatique à la tête du gouvernement, sur ce qu’on doit faire en matière de lutte contre le fondamentalisme islamiste , or moi je tiens que le communautarisme et  le terrorisme sont les deux mamelles en réalité du fondamentalisme islamiste, il faut combattre l’islamisme, il faut combattre les deux, y compris sur notre territoire , pas seulement au Sahel.

Fin de l’extrait
______________//

Guillaume Durand après ces échanges a ensuite  enchaîné sur la situation sociale et politique qui se passe  en France et là encore Marine Le Pen  lui a répondu avec une grande cohérence , je laisse donc mes lecteurs prendre connaissance de  la suite de l’entretien  en reprenant l’écoute  de la vidéo de l’émission ..





21 janvier : Journée de Deuil et de recueillement en mémoire de Louis XVI qui fût décapité le 21 janvier 1793 par les sauvages acteurs de la Révolution Française

Éditorial de lucienne magalie pons


La sauvagerie des acteurs de  la Révolution Française a conduit les députés de la Convention nationale à  condamner à mort le Roi de France Louis XVI et à la décapiter sous la guillotine sur la place de la révolution le 21 janvier 1793.

En ce jour et en me recueillant à la  mémoire de Louis XVI je reprends ci-dessous un texte que j'avais écrit il y a déjà plusieurs années intitulé "Le dernier jour de Louis XVI Roi de France" :  

Copié/collé 🔻


Le dernier jour de Louis XVI Roi de France

21 Janvier 1793

Cinq heures du matin, Cléry réveille le Roi comme il en avait reçu l’ordre. Louis XVI aussitôt se dispose aussitôt à entendre la messe. 

La veille l’abbé Edgeworth de Firmont avait obtenu, à grandes peines des commissaires de la Commune, l’autorisation de donner au prisonnier cette dernière consolation.

Les ornements avaient été empruntés à une Eglise voisine, une commode disposée au milieu de la chambre sert d’autel, le roi profondément recueilli assiste au Saint Sacrifice, prie avec ferveur et communie.

La Messe terminée, Louis XVI fait ses adieux à Cléry et lui remet différents souvenir pour ses proches, un cachet pour son fils, un anneau pour la Reine Marie-Antoinette, un sachet renfermant les cheveux de toute sa famille et charge Cléry de leur faire ses adieux : « Cléry, dites à la Reine, à mes chers enfants, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j’ai voulu leur épargner la douleur d’une séparation si cruelle. Combien il m’en coûte de partir sans recevoir leurs derniers embrassements. »

Le Roi essuie quelques larmes et ajoute douloureusement « Je vous charge de leur faire mes adieux »

Il avait été décidé que Cléry accompagne le Roi jusqu’au lieu de l’exécution pour le déshabiller sur l’échafaud, mais cette disposition fût annulée et l’un des conseillers municipaux en avait prévenu Cléry avec une expression féroce en ajoutant : le bourreau est assez bon pour lui. 

Depuis cinq heures du matin Paris est sous les armes, de l’intérieur de la Tour on entend battre la générale, les cliquetis des armes, le trépignements des chevaux, , le bruit des canons tirés sur les pavés .

A neuf heures les portes de la Tour s’ouvrent avec fracas ; Santerre accompagné de municipaux entre à la tête de 10 gendarmes et les range sur deux lignes. Le Roi, qui se trouve avec son confesseur l’abbé Edgeworth de Firmont, sort de son cabinet.

- Vous venez me cherchez ? dit-il s’adressant à Santerre

- Oui, répond Santerre sans aucune marque de considération

- Je vous demande une minute reprends le Roi.

Il rentre dans son cabinet dont il ferme la porte. Il se dirige vers son confesseur, se met à genoux : « Tout est consommé, Monsieur, donnez votre dernière bénédiction et priez Dieu qu’il me soutienne jusqu’à la fin ».
Après avoir été béni le Roi se relève, et rentre accompagné de l’abbé dans la pièce ou Sancerre l’attend. Dans sa main il tient une lettre pliée, et s’adressant à l’un des municipaux le plus proche de lui, un ancien prêtre assermenté Jacques Roux, il lui demande :

- Je vous prie de remettre ce papier à la Reine, …. à mon épouse, se reprend-
il aussitôt

- Cela ne me regarde point, répond Jacques Roux en faisant de la main un signe de refus

- C’est juste, réplique le Roi

Puis il se tourne vers un autre municipal et reprend :

- Remettez ce papier, je vous prie, à ma femme ; c’est mon testament, vous pouvez en prendre lecture, il y a des dispositions que je désire que la Commune connaisse.

Cléry présente une redingote au Roi, « Je n’en ai pas besoin, donnez moi seulement mon chapeau »
Couvert, il s’adresse alors aux municipaux :

- Messieurs, je désire que Cléry restât près de mon fils qui est accoutumé à ses soins ; j’espère que la Commune accueillera cette demande.

Il se tourne ver Santerre, le regarde et dit d’une voix ferme :

- « Partons » 

Arrivé dans la première cour, Louis se retourne dignement deux fois vers la Tour, comme pour envoyer un dernier regard de regret, d’amour et d’adieu aux êtres si chers qu’il laisse derrière lui.

Un carrosse l’attend à la porte extérieure, il y prend place au fond avec son confesseur. Deux officiers de gendarmerie qui ont reçu l’ordre de frapper le Roi au moindre mouvement de désordre qui pourrait se manifester sur le chemin, occupent le devant du carrosse.

Rappelons que des mesures exceptionnelles de sécurité renforcées sont en places à la suite du meurtre, survenu la veille au soir, de Lepelletier de Saint Fargeau, membre de la Montagne qui avait voté la mort du Roi. (Lepelletier de Saint Fargeau avait dîné chez un restaurateur du Palais, son repas fini il se dirigeait vers le comptoir, lorsqu’un homme s’approche : « Est-ce vous qui êtes Lepelletier ? », sur la réponse affirmative l’homme reprend : « Vous avez voté la mort du Roi ? » .. « J’ai voté selon ma conscience » répond Lepelletier. L’homme, qu’on sût être par la suite un ancien garde du corps nommé Pâris, en un éclair de temps tire son sabre, le plonge dans le flanc du régicide Montagnard qui tombe frappé d’un coup mortel, pendant que son agresseur se sauve à la faveur du tumulte.)

Les autorités révolutionnaires, la Commune, craignent après des révélations de sources sures, qu’un certain nombre de royalistes déterminés qui avaient juré de se dévouer à leur Roi, dont on dit qu’ils seraient de 400 à 500 fondent sur le trajet et enlèvent le Roi, ces craintes ne sont pas sans fondement quelques royalistes s’en étaient ouverts à Monsieur de Malesherbes et à Monsieur de Firmont. Les autorités révolutionnaires redoutent aussi des mouvements de foule pendant le trajet et surtout au moment de l’exécution une immense explosion de cris de grâce.

Pour se prémunir à tout prix de ces manifestations dès cinq heures du matin, comme dit plus haut, le tambour avait appelé aux armes, la garde nationale toute entière et la Commune a réuni sur les lieux de l’exécution une masse de « citoyens » sur lesquels elle peut compter pour neutraliser les citoyens qui auraient l’intention de soutenir le Roi.

Dans toute les rues que doit traverser le cortège funèbre et très au-delà la circulation est rigoureusement interdite, les habitants doivent rester dans les maisons et immeubles et ne pas se montrer aux fenêtres. Les comités et les sections tiennent des permanence prêts à donner des ordres à tout moment, de nombreux détachements armés occupent toutes les barrières pour empêcher tout rassemblement armé ou non armé, entre dans Paris où n’en sorte, tous les quartiers sont surveillés par des hommes en armes, quelques rares boutiques sont entrouvertes, les autres sont fermées. 

Toutes ces mesures empêchèrent les royalistes de se rassembler et sur les 4 à 500, 25 seulement peuvent se retrouver, les autres ne peuvent même pas sortir de leurs maisons.

La voiture est entourée d’une force imposante, elle avance entre deux haies épaisses d’hommes armés de fusils ou de piques, sans autres « spectateurs » que la population armée. 

Le Roi très calme muni du bréviaire de son confesseur lit la prière des agonisants. D’après ce qu’en rapporte les écrits du temps, les deux gendarmes le regardent silencieusement, étonnés de voir une pieuse sérénité illuminer son visage. 

A dix heures un quart la voiture s’arrête place de la Révolution (place de la Concorde de nos jours) devant l’échafaud dressé , tout autour de l’instrument de supplice un espace vide entouré de canons mèche allumée et au-delà à perte de vue une forêt de pique et baïonnettes. Un des bourreaux s’avance et ouvre la portière, Le Roi avant de descendre recommande son confesseur, qui a répandu sur ses dernières heures le réconfort de la religion, aux deux officiers qui occupent l’arrière de la voiture, et posant sa main sur le genoux de Monsieur Edgeworth de Firmont « Messieurs, dit-il, je vous recommande Monsieur que voilà ; ayez soin qu’après ma mort il ne lui soit fait aucune insulte. Je vous charge d’y veiller »

Louis descend de voiture, tout aussitôt trois bourreaux veulent lui ôter son habit, il les repousse avec fierté et l’ôte lui même, défait son col et sa cravate.

Les bourreaux s’approchent de nouveau et lui saisissent les bras. 

- Que prétendez vous ? , leur demande Louis avec vivacité

- Vous lier 

- Me lier ! répond le Roi indigné. Non je n’y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas.

Les bourreaux semblent disposés à employer la force. 

Louis XVI se tourne en chrétien vers son confesseur et l’interroge du regard.

- « Sire, lui dit en pleurant Monsieur de Firmont, ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre sa Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. » 

Louis lève un regard douloureux vers le Ciel et prononce :

- « Assurément, il faut rien moins qu’un tel exemple pour me soumettre à une pareille humiliation, » puis regardant les bourreaux il ajoute « faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu’à la lie ».

Louis alors gravit les marches de l’échafaud appuyé sur son confesseur, le bourreau lui coupe les cheveux, louis tressaille légèrement. Puis il s’avance jusqu’au bord de l’estrade et imposant silence d’un seul regard royal aux tambours rangés au pied de l’échafaud, il prononce d’une voix retentissante : « Français, je meurs innocent ; c’est au bord de la tombe et prêt à paraître devant Dieu que j’atteste de mon innocence. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que mon sang ne retombe jamais sur la France … »

L’infâme Santerre alors, avant qu’il continue, fait un signe et la voix du Roi de France est couverte par les roulements des tambours.

Les bourreaux attachent Louis sur la bascule et en quelques secondes très vite le tranchant de la guillotine met fin à son supplice.

L’ignoble exécuteur prend la tête, la lève en l’air, fait deux fois le tour de l’échafaud pour la montrer à la foule sordide des sans-culottes, seuls à qui l’approche de la place a été permise, qui répond en hurlant « Vive la nation ! Vive la République ! » et ces forcenés, femmes et hommes, se ruent pour voir de plus près le cadavre de Louis, les uns trempent dans le sang leur baïonnettes et sabres, d’autres en imprègnent des mouchoirs comme pour en faire des talismans pour assurer la victoire contre tous les Rois d’Europe. Qu’ils promèneront ensuite dans Paris avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran ! … »

Un homme monte sur l’échafaud et plonge tout entier son bras dans le sang coagulé pour en prendre d’épais caillots et en asperge par trois fois la foule profane, indigne, haineuse, qui se presse au pied de l’échafaud pour recevoir cette horrible consécration, comme les républicains l’avaient reçue par le sang répandu en septembre. 

Cette  sinistre foule longue à se disperser, ira ensuite dans les rues de la ville en élevant les mouchoirs trempés du sang du roi avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran ! 

Ainsi périt Louis XVI à 39 ans, dans la 17me année de son règne, Louis XVI qui eut été le plus parfait des Rois, si les vertus et les qualités du croyant et de l’homme de bien qu’il était, eussent pu suffire sur le trône dans la crise du temps où le sort l’avait jeté.


19 janvier 2020

10 janvier 2020 - Pierre Cassen "Le bordel Macron ne peut finir qu'en dictature " - ( vidéo de source Riposte Laïque )

Éditorial de lucienne magalie pons 

RELAIS-PARTAGE D'INFORMATION DE SOURCE RIPOSTE LAÏQUE 🔻


Le bordel Macron ne peut que finir en dictature


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Pierre Cassen décrit ce qu'il appelle le bordel Macron, et explique pourquoi il ne voit pas d'autre issue qu'une dictature, dans une France devenue ingérable.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...