21 décembre 2018

Bassam Tahhan politologue franco-syrien donne son analyse à Sputnik France sur la décision de Donald Trump qui a ordonné le retrait des troupes américaines stationnées en SYRIE _ infos - entretien publié le 20 décembre 2018 par Spunik _

Éditorial de lucienne magalie pons 

Nous le savons Donald Trump a ordonné le retrait des troupes américaines stationnées en Syrie, d'après lui Daesh a été vaincu par l'Amérique, cette décision a fait grand bruit sur la scène internationale , parfois critiquée, parfois admise,  très souvent observée et analysée par les observateurs et les analystes internationaux qui en évoquent notamment les raisons et les conséquences diplomatiques et militaires. 




L'un des plus prestigieux d'entre eux, Monsieur Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, a livré son analyse   à Sputnik France dans  un entretien publié le 20 décembre 2018. par le site internet Sputnik.

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Fabien Buzzanca


 " Donald Trump a ordonné le retrait des troupes américaines stationnées en Syrie. Selon lui, Daesh est vaincu. Cette décision a été vivement critiquée jusque dans son propre camp. Quelles en sont les raisons? Les conséquences diplomatiques et militaires? Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, livre son analyse à Sputnik" 


 Entretien.


«Quitter la Syrie n'est pas une surprise. Je fais campagne pour ça depuis des années et il y a six mois, alors que j'avais dit très publiquement que je voulais le faire, j'ai accepté de rester plus longtemps.»



Donald Trump peut marteler que ce n'est pas une surprise, reste que son annonce du 19 décembre a créé une onde de choc qui s'est fait sentir de la Californie à l'Oural. Le locataire de la Maison-Blanche a décidé de mettre en œuvre l'une de ses promesses de campagne: le retrait des troupes américaines de Syrie. D'après lui, Daesh est vaincu et il est temps que les «GI» rentrent au pays.

«Les États-Unis veulent-ils être le gendarme du Moyen-Orient, n'obtenant RIEN d'autre que la perte de vies précieuses et de milliers de milliards de dollars à protéger des gens qui, dans presque tous les cas, n'apprécient pas ce que nous faisons? Voulons-nous être là-bas pour toujours?», s'est interrogé Donald Trump, de manière rhétorique, pour justifier sa décision.
Salué par Vladimir Poutine qui le qualifie de «juste», le choix de son homologue américain n'a pas plu à un certain nombre de personnalités, allant des Kurdes syriens se sentant abandonnés jusque dans son propre camp. Le sénateur Républicain Marco Rubio a même parlé d'une erreur «qui hantera l'Amérique pendant des années».
Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, a confié à Sputnik France son analyse des origines d'une telle décision et ses répercussions possibles.
Sputnik France: Ce choix semble très soudain. Certes, c'était une promesse de campagne de Donald Trump, mais les médias occidentaux parlent de décision unilatérale. Elle a d'ailleurs provoqué beaucoup de critiques, même au sein des Républicains. Pourquoi maintenant?
Bassam Tahhan: «Trump a dit à plusieurs reprises que la présence américaine en Syrie coûtait trop cher et que ces milliards de dollars pouvaient être mieux utilisés au profit du contribuable américain. De plus, son hypothèse que des forces arabes remplacent les forces américaines à l'Est de l'Euphrate était un projet trop compliqué, qui nécessitait l'aval de Moscou, des Turcs et des Syriens. Mais cette décision n'est pas soudaine. Tout cela été prévisible. Sur le terrain, le déséquilibre entre des forces russes —plus nombreuses- et les Américains est patent. De plus, Donald Trump sait très bien que maintenant que les Syriens sont équipés de systèmes de missiles S-300 russes, ils ont des moyens solides pour leur défense aérienne.»

Sputnik France: Vous dites que la Turquie a joué un grand rôle dans cette décision américaine…
Bassam Tahhan: «Oui. Ce sont les coulisses. Erdogan est allé en Amérique, où il s'est mis d'accord avec Trump. Une fois rentré à Ankara, le Président turc s'est empressé de dire qu'il allait donner une bonne leçon aux forces kurdes en Syrie, pourtant soutenues par Washington. Comment l'expliquer? Il se trouve que Trump ne veut pas de conflit avec la Turquie. Au contraire. Il faut lire tout ceci dans la perspective d'un rééquilibrage des relations turco-américaines. Le fait qu'Erdogan achète des armes à la Russie et qu'un certain nombre de projets économiques entre Moscou et Ankara soient sur les rails a été mal pris par Trump. Je rappelle que la Turquie fait toujours partie de l'Otan et que la Russie est une sorte d'ennemi potentiel ou virtuel des États-Unis. La Maison-Blanche cherche à faire revenir Ankara dans le giron de l'Occident.»
Sputnik France: Quelles conséquences à court terme va avoir ce retrait des troupes américaines pour les Kurdes syriens?
Bassam Tahhan: «De fait, comme expliqué précédemment, si les Américains se retirent, cela les affaiblira beaucoup. Il était prévisible qu'ils se fassent lâcher tôt ou tard par Washington. Reste la question de l'armement. Est-ce que les Américains ont promis à Erdogan de retirer également leur armement lourd ou vont-ils le laisser aux Kurdes? Dans le deuxième cas, cela changerait un peu la donne, sans la modifier radicalement. Face à l'armée turque, à Daesh et à l'armée syrienne, ils se trouveraient en très grande difficulté, même s'ils sont de bons combattants. Mais je pense qu'ils ne sont pas fous. Quand ils vont se retrouver dos au mur, il ne leur restera qu'un seul choix: négocier avec Damas.»
Sputnik France: Et concernant Daesh? Sont-ils réellement vaincus, comme le dit Donald Trump?
Bassam Tahhan: «C'est faux. Ils savent très bien que dans des zones proches de la frontière irakienne, le groupe État islamique est encore présent. Il est possible que Washington compte sur sa présence militaire en Irak pour contrecarrer Daesh.»
Sputnik France: Quid d'Israël et de l'Iran?
Bassam Tahhan: «Netanyahou n'a pas tardé à déclarer qu'Israël était capable de se défendre, que les Américains restent en Syrie ou pas. Reste que cette décision va pousser l'État hébreu à beaucoup plus de vigilance. Et surtout, l'Iran a gagné la bataille symbolique. L'une des conditions du retrait américain était le retrait iranien. Or, les Iraniens comme le Hezbollah vont rester en Syrie.»
note : l'entretien est à suivre plus bas  : faire remonter le texte avec la roulette de  votre souris 
​Sputnik France: Des observateurs aux États-Unis affirment que le retrait américain entérine une «victoire» de la Russie. Êtes-vous d'accord?
Bassam Tahhan: «Je pense que, dès le départ, il y avait un accord entre Trump et Poutine sur le départ des Américains. Trump cherche à avoir la paix avec la Russie. Mais il est clair qu'à la lumière de ce retrait étasunien, la Russie devient plus forte que jamais en Syrie. Ce n'est pas l'armée française, avec ses quelques centaines de soldats présents, ou les Kurdes qui vont s'opposer à Moscou. Ni Israël d'ailleurs. Le "téléphone rouge" entre Poutine et Netanyahou fonctionne bien. Après l'abattage de l'avion russepour lequel la Russie avait accusé Israël, les relations entre les deux pays ont été refixées et renégociées.»
Sputnik France: Parlons des autres nations engagées dans la coalition occidentale. Londres a déjà estimé que Daesh était «loin d'être vaincu». La ministre française des Affaires européennes a rappelé que la France restait engagée en Syrie. Quel avenir pour la coalition et la place de la France?
Bassam Tahhan: «Je mets clairement en garde la France. Que peut-elle faire en Syrie avec ses quelques centaines de soldats? Il y a différents scénarios, mais je considérerais comme une bêtise le fait de rester, même si les Américains laissent leurs bases militaires et toute l'infrastructure qu'ils ont construite aux Anglais et aux Français. Tout d'abord, cela engendrerait des coûts supplémentaires pour le maintien des troupes. La France a déjà dépensé des millions d'euros depuis le début de son intervention en Syrie. En pleine crise des Gilets jaunes et alors que des voix s'élèvent pour demander des référendums populaires, notamment à propos des interventions militaires françaises à l'étranger, je ne suis pas sûr que cela plaise beaucoup à la population. Si une telle décision de maintenir les forces françaises en Syrie émane directement d'Emmanuel Macron alors qu'une grande partie de la population est contre, il continuera de sombrer dans l'estime des Français. Sur le terrain, la présence de quelques centaines de soldats français sur un théâtre incluant les armées turques, iraniennes, syriennes, le Hezbollah et Daesh représenterait un trop grand danger. Le Royaume-Uni est dans une situation semblable. Sans les États-Unis, c'est la fin de la coalition. Et je crains des morts si la France reste. Du temps de Nicolas Sarkozy, des soldats français ont été tués en Afghanistan. Ne refaisons pas la même erreur. Retirez-nous avec honneur et dignité avant que les cercueils militaires n'arrivent en France.»



Entretien de RT FRANCE avec Bassam Tahhan, géopoliticien sur les modalités d'une nouvelle Constitution en Syrie ( vidéo publiée le 18 décembre 2018 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :

Bassam Tahhan, géopoliticien revient pour RT France sur les modalités de l'élaboration d'une nouvelle constitution en Syrie 🔻



 
Ajoutée le 18 déc. 2018



Entretien du 18/12/2018 avec Bassam Tahhan, géopoliticien. Pour RT France, il revient

Assemblée Nationale : 3me séance du jeudi 20 décembre 2018 - s/ le projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales" pour information : vidéo de la séance - compte rendu en texte =)

Éditorial de lucienne magalie

Pour information :
Vidéo de le 3ème séance du 20 décembre 2018 avec ordre du jour le"projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales"

  * cliquez ci-dessous 🔻

3ème séance : Projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales20DÉCEMBRE20183ème séance : Projet de loi portant mesures d'urgence économiques
et sociales








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Texte du compte rendu de la Troisième séance du Jeudi 20 décembre 2018 - source :  site  internet de Assemblée Nationale 

* pour accéder au texte cliquez sur la mention  " 3ème séance (115e )" ci-dessous🔻

3ème séance (115e) - Développer le sommaire

Version provisoire réalisée à 06:41

Mesures d’urgence économiques et sociales

19 décembre 2018

Cafouillage et rétropédalage sont les deux mamelles de la confusion à Matignon ! ( infos - vidéos - revue de presse - réactions ) )

Éditorial de lucienne magalie pons



En quelques heures hier , le gouvernement a annulé 130 millions d'euros d'aides précédemment annoncées mi- novembre , pour finalement les rétablir. Que s'est-il passé ? Nous allons essayer de l'apprendre à défaut de le comprendre tant les explications sont confuses.

Tous les médias en parlent, certains en rajoutent, nous avons lu  ci-dessus  une vidéo qui explique  sommairement pourquoi Matignon est revenu sur certaines mesures  pour les supprimer  dans un premier temps , et dans un deuxième temps a dû  les rétablir sous la pression , non pas de l'opposition, mais de personnalités du sein même  l'exécutif que  notamment  des députés de la majorité Larem de l'Assemblée Nationale.

L'opposition a réagi en soulignant la fragilité du gouvernement,  son amateurisme, et certains demandent s'il y a encore un pilote dans l'avion  ... 

  Par ailleurs ce matin dans son compte rendu du Conseil des Ministres, après avoir  exposé  longuement  les questions abordées  au cours  du Conseil des Ministres, Benjamin Griveaux  questionné  à plusieurs reprises par les journaliste sur cette annulation de mesures , suivies  ensuite de leur rétablissement,   Benjamin Griveaux s'est lancé dans des commentaires assez gratinés,   pour  atténuer le mauvais effet que ce changement de décisions si rapproché a produit aux yeux de tous les observateurs. 

 Il a protesté en assurant qu 'ils  avaient d'abord débattu entre eux  de ces mesures avant de les supprimer , et qu'ensuite  tenant compte d'autres avis selon des sensibilités différentes,   ils ont en encore  débattu à nouveau  et tranché en les rétablissant, en expliquant que quand ils ne débattent pas "on" les accuse d'être caporalisés et que quand il débattent on les traite de godillots,  je ne sais pas ce que ce "on" recouvrait .. bon bref il a encore improvisé comme il a pu et a aussi parlé de démocratie participative en se lançant dans une sorte d'essai d'interprétation pédagogique ... une journaliste a parlé de mouvement de girouette  en posant sa question ... je vous laisse découvrir l'ensemble de ce point de presse composé de son   exposé hétéroclite ou il a été aussi question de tricotage et de détricotage .. et ensuite d'un  échange de questions et réponses qui ont porté aussi  sur plusieurs autres points d'actualité , les journalistes feront ce qu'il  voudront de ces galimatias,   pour ma part je trouve que ces procédés de marchand de tapis qui s'installent dans le processus exécutif sous la pression intrusive  des parlementaires de leur propre majorité est lamentable,  et  que le bagout développé par le porte parole pour valider cette confusion des pouvoirs est inacceptable, surtout dans notre pays ou le principe démocratique repose sur la séparation des pouvoirs.

- Ci-dessous vidéo du compte-rendu du Conseil des Ministres  par Benjamin Griveaux, porte parole du Gouvernement :




REVUE DE PRESSE :



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Perdu - trouvé - Les annonces du Grand Sud - Midi Libre Annonces


11 déc. 2018 - Chèque énergie, prime à la conversion :cafouillage et rétropédalage à Matignon · Loto du patrimoine : Stéphane Bern pique une nouvelle ...

Volte-face à Matignon : les premières mesures pour les "gilets jaunes ...



Il y a 1 jour - Rétropédalage ! ... Matignon avait pourtant expliqué dans l'après-midi que certaines de ces mesures ne s'imposaient .... Quel cafouillage !!!

France 5 en direct - France.tv



Matignon : le grand cafouillage ... A-t-on assisté hier aurétropédalage ou au couac gouvernemental de l'année ? Alors que les Gilets jaunes quittent peu à peu ...



Jean-Marie Le Pen donne son avis sur les Gilets Jaunes et sur l'action du Chef de l'Etat envers eux - ( vidéo de source Sputnik France -

Éditorial de lucienne magalie

RELAIS d'Information pour partage d'opinions avec Jean-Marie Le Pen


Cette vidéo  🔺 illustre un article de Sputnik France que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien c-dessous 🔻

Le Pen: «Macron a montré face aux Gilets Jaunes qu'il n'avait pas de ...



Il y a 15 heures - Gilets jaunes 


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...