15 septembre 2018

Affaire Benalla : Emmanuel Macron a appelé Gérard Larcher pour se plaindre des travaux de la commission !_Gérard Larcher apporte son soutien et sa confiance à Philippe Bas et les sénateurs font corps avec lui ( Revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie

Pour vous expliquer l'offensive conduite par le Chef de l'Etat  et ses "lieutenants", les Castaner, Griveaux, Belloubet , etc...,  contre l'institution sénatoriale à l'occasion de l'Affaire Benalla  et les ressorts inavouables  qui l'anime , je ne peux mieux faire que de reproduire  plus bas en copié/collé l'article publié par le site Public Sénat le  : 13/09/2018 à 16:31 - Mis à jour le : 14/09/2018 à 15:54, intitulé "Affaire Benalla : après le coup    de fil de Macron , les sénateurs font corps",
par François Vignal.



Vous découvrirez dans cet article les déclarations  des sénateurs  et sénatrice qui soutiennent le sénateur Philippe bas, et le fonctionnement de l'institution sénatoriale, soit   : 

-  Gérard Larcher, Président du Sénat  
Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur  de la commission d’enquête, 
- Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat
- le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, Vice-Président du Sénat 
 - le sénateur LR  Gérard Longuet
-  le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, 
 - la  sénatrice EELV Esther Benbassa, membre de la commission des lois

 -  Mais aussi les déclarations  de  François Patriat, président du groupe LREM , et de Julien Bargeton, sénateur LREM de Paris. 

Ci-dessous nous reproduisons en copié/collé l'article publié sur le site du Sénat :

" Affaire Benalla : après le coup de fil de Macron à Larcher, les sénateurs font corps


" Emmanuel Macron a appelé Gérard Larcher pour se plaindre des travaux de la commission d’enquête, au risque d’alimenter lui-même le feuilleton. Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur de la commission, ne « veut pas croire que le Président puisse faire un quelconque obstacle au bon déroulement des travaux ».


François  VignalPar François Vignal

" Ce n’était pas un coup de fil de courtoisie. Mardi soir, Emmanuel Macron a appelé Gérard Larcher pour se plaindre de la tournure que prend la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla, dénonçant un « déséquilibre institutionnel », selon L’Obs. L’appel, qui a été confirmé à Public Sénat par l’entourage du président de la Haute assemblée, a été donné la veille de la reprise des auditions. Selon RTL, le chef de l’Etat n’aurait pas apprécié une déclaration de Philippe Bas, président LR de la commission d’enquête, qui aurait affirmé que « le Parlement contrôle l’exécutif ».
" Au-delà du débat de fond sur la séparation des pouvoirs (voir notre article), cet appel montre que la tension monte encore d’un cran. Pour Emmanuel Macron, affaibli cet été par l’affaire, la reprise des travaux de la commission l’empêche de tourner la page. La majorité sénatoriale en a bien conscience. Mais en appelant le deuxième personnage de l’Etat pour lui rappeler la nécessité de séparation des pouvoirs, Emmanuel Macron risque politiquement de montrer une forme de fébrilité.

« Nous menons nos travaux avec une totale sérénité et ténacité »

" Face à ce coup de fil, l’institution sénatoriale fait corps à tous niveaux. Interrogé par Le Figaro, Gérard Larcher apporte son soutien à Philippe Bas : « On peut lui faire confiance, il n'a pas débordé. Il gère ça comme un jardin à la française ! » « Les Français devant leur téléviseur verront que le Sénat est une institution indépendante, sérieuse, qui va au fond des dossiers sans jamais se laisser emporter», ajoute le sénateur des Yvelines, qui sait que son assemblée marque des points dans l’opinion, grâce à la commission.
" Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur PS de la commission d’enquête, entend continuer son travail. C’est ce qu’il affirme à publicsenat.fr :
" Je ne veux pas croire que le président de la République ou un membre du gouvernement puisse faire un quelconque obstacle au bon déroulement des travaux d’une commission d’enquête parlementaire. Cela me paraît impossible. D’autant plus que nous menons nos travaux en totale cohésion et dans le total respect des règles de droit et donc de l’indépendance de la justice. Et avec une totale sérénité et ténacité ".
Le sénateur du Loiret ajoute : " Compte tenu de ses agissements, je ne suis pas sûr que M. Benalla soit le mieux placé pour faire la morale aux représentants de la Nation et de surcroît les insulter "

"  Quelle pression un Président peut-il exercer sur des sénateurs qui n’ont aucun compte à lui rendre ? "

"Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur PS de la commission d’enquête a lui accusé sur RTL l'exécutif et le gouvernement de « se coaliser » pour « soutenir » l'ex-chargé de mission de l’Elysée.
 " C’est une idée absolument nulle d’appeler le président du Sénat » estime son collègue Gérard Longuet, « c’est vraiment une mauvaise querelle ». « Même si la commission le gêne, on s’en fiche ! Le Président ne fait pas tout ce qu’il veut, quand il veut dans ce pays. Et plus Emmanuel Macron en parle, s’en mêle et plus il s’expose et perd des points » ajoute l’ancien ministre de la Défense. Et quand bien même le Président chercherait à faire pression sur le Sénat, Gérard Longuet souligne qu’elle serait sans effet : " Quelle pression un Président peut-il exercer sur des sénateurs et le président du Sénat qui sont élus en dehors de lui, qui n’ont aucun compte à lui rendre et ne dépendent à aucun moment de lui ? "
Le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, note que «la séquence est un peu étonnante ", entre les propos d’Alexandre Benalla, ceux de la ministre de la Justice, Nicolas Belloubet, puis maintenant le chef de l’Etat. " J’ai du mal à comprendre quelle mouche a piqué le Président. On va aussi invoquer la séparation des pouvoirs " ajoute le vice-président du Sénat. Selon Philippe Dallier, « ça brouille encore les cartes. Il donne le sentiment, alors qu’Alexandre Benalla a fini par être licencié pour faute, que l’Elysée ne veut absolument pas qu’on fasse la clarté sur un certain nombre de points ». Un autre sénateur pense au fond de lui qu’« il y a des choses étranges, un mystère, pour qu’il y ait une telle fébrilité ».
La sénatrice EELV Esther Benbassa, membre de la commission des lois, se demande sur Twitter si Emmanuel Macron est le « garant des institutions républicaines ou chef de clan cherchant à se protéger ? »

« Ils ont trouvé un os à ronger »

Du côté de la macronie, on y voit avant tout une affaire politique. « On fait une saison 2, la semaine prochaine, il y a Benalla . Aujourd’hui, la droite n’ayant aucun leader et contre-projet, la gauche non plus, elle a trouvé ce fait divers pour en faire un montage politique de façon à atteindre l’image du Président » dénonce François Patriat, président du groupe LREM. Pour lui, il n’y a pas de doute :" C'est une manière pour les oppositions de masquer leur propres vides pour tenter d'affaiblir l'exécutif Les Français ne sont pas dupes"  
" De Gaulle aurait-il accepté qu’Alain Poher (ancien président du Sénat, ndlr) demande une commission d’enquête sur le fonctionnement des fonctionnaires de l’Elysée ? " demande encore le sénateur de Côte-d’Or, dans une référence pour le coup très ancien monde.
Plus mesurée, Julien Bargeton, sénateur LREM de Paris, « pense que la commission d’enquête mérite ni un excès d’honneur, ni l’indignité dans laquelle les propos d’Alexandre Benalla voulaient la plonger. Je pense que le Sénat veut continuer à tirer les fils de la pelote, en espérant trouver des éléments. Mais ça ne produira pas grand chose. Il faut rester très serein ». « Ne tombons pas dans le piège de ceux qui voudraient se faire passer pour des chevaliers blancs purs et parfaits » ajoute Julien Bargeton. S’il trouve « normal que l’opposition fasse de la politique », il estime que « les sénateurs en font beaucoup. Je trouve qu’ils surjouent ce moment car ils ont trouvé un os à ronger   ».
Les sénateurs ne le lâcheront pas facilement. L’audition d’Alexandre Benalla est prévue mercredi 19 septembre. Les sénateurs se doutent qu’elle s’annonce compliquée. « De toute façon, il ne va rien nous dire ! » lâche un sénateur LR... L’ancien chargé de mission va certainement s’abriter derrière la procédure judiciaire, le secret-défense et le secret professionnel pour esquiver les questions. Reste que les sénateurs ne se privent pas de le convoquer. Si on ne devrait pas avoir toutes les réponses aux parts d’ombre de cette affaire, il y aura de quoi alimenter le feuilleton.
- fin du copié/collé de l 'article - 
Nous complétons notre édito par une 
REVUE DE PRESSE  : 

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Termes manquants : réactions

Affaire Benalla: le coup de fil de Macron à Larcher - L'Express

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Il y a 2 jours - Le président du Sénat Gérard Larcher (centre) aux côtés d'Emmanuel Macron (L) au Mont-Valérien à Suresnes le 18 juin 2018.
Termes manquants : réactions

Coup de fil de Macron à Larcher : les sénateurs s'insurgent | Valeurs ...

https://www.valeursactuelles.com/.../coup-de-fil-de-macron-larcher-les-senateurs-sinsu...

Il y a 2 jours - Politique. Le coup de téléphone d'Emmanuel Macron à Gérard Larcher sur le traitement de l'affaire Benalla a provoqué la colère des sénateurs ...

Affaire Benalla: Tension après le coup de fil d'Emmanuel Macron au ...

https://fr.news.yahoo.com/affaire-benalla-emmanuel-macron-recadre-112155212.html

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Il y a 3 jours - Affaire Benalla : la première crise du quinquennat Macron. Partager ... C'est peu dire que Gérard Larcher n'a pas du tout apprécié la réaction .

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Affaire Benalla: un coup de fil de Macron au Sénat provoque un tollé ...

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Affaire Benalla : "Je ne laisserai pas insulter le Sénat", prévient son ...

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Affaire Benalla : la première crise du quinquennat Macron. Partager ... C'est peu dire que Gérard Larcher n'a ...

EN DIRECT - Alexandre Benalla et Vincent Crase convoqués le 19 ...

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Il y a 2 jours
Affaire Benalla : la première crise du quinquennat Macron .... "Je ne laisserai pas insulter le Sénat", prévient 

Alexandre Benalla qui a une mentalité de "petit caïd " insulte et provoque le Sénat et les sénateurs , mais comble de turpitude il est soutenu par des personnalités politique de l'Etat ! ( note d'information - revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons


Introduction : 


Qu' Alexandre Benalla qui ne dispose d'aucun  pouvoir législatif ni d'aucun pouvoir exécutif, et dont on peut constater, d'après ses épanchements médiatiques,   qu'il possède une mentalité de "petit caïd de quartier",  et  se croit qualifié pour interpréter nos lois,  le fonctionnement de nos institutions et se permette de provoquer et  d'insulter avec des propos violents  le Sénat ,   le Président de la Commission des lois et les sénateurs,  est déjà  une forfanterie inadmissible, et l'on  ne peut admettre que  certains  membres de l'exécutif du plus  haut niveau de l'Elysée interviennent pour soutenir  cet individu en piétinant la séparation des pouvoirs  ,   c'est  là une forfaiture , une faute lourde  et un dérapage politique que les personnalités politiques de droite notamment, mais aussi certaines de gauche ne peuvent tolérer!   

A juste titre leurs   réactions sont nombreuses et vous les trouverez  plus bas dans les articles en Revue de Presse.

Nous citons ici seulement  celle de Monsieur Philippe Bas au micro de Public Sénat : " Cela ne mérite pas de commentaire »......."« Il faut que M. Benalla prenne conscience de l’importance de la représentation nationale dans notre pays et accorde à celle-ci le respect minimal qu’on est en droit d’attendre " .  




Ndlr : Benalla avait   notamment qualifié  sur France Inter  le Sénateur Philippe Bas  de « petit marquis » voulant « exister médiatiquement » et les sénateurs "  de petites gens " .. "de petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie ». et parlé d'une  commission d’enquête « qui bafoue notre démocratie ». 

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Après l'introduction ci-dessus  nous revenons sur l'entretien téléphonique de France Inter et Alexandre Benalla que cette radio a  publié  sur son site le mercredi 12 septembre 2018 à 5h59  dans un article de  Sophie Parmentier.

Cet article intitulé :  "Benalla : "On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers commence par la relation de  quelques propos d'Alexandre Benalla   et indique ..."   Neuf minutes d'interview, et à la fin, il préfère qu'on ne diffuse pas le son de sa voix, pleine de colère et parfois presque au bord des larmes. Mais il accepte qu'on répète sur France Inter tous les mots qu'il vient de déballer, comme on vide un sac lourd à porter ", et l'article se poursuit par un verbatim de l'interview.

Nous reprenons en copié/collé  ci-dessous l'article de France Inter  dans son intégralité et pour attirer l'attention de nos lecteurs nous avons coloré en bleu foncé les passages des propos insolents et insultants d'Alexandre Benalla contre le Sénat et les sénateurs.

Pour ses autres fanfaronnades elles confirment qu'il n'a aucun savoir ni  aucune culture citoyenne et je le répète les gens qui le soutiennent sont tout aussi critiquables que lui.

 Copié/collé de l'article figurant sur le site de France Inter  🔻 

" Benalla : "On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Je vais venir à la convocation"
Publié le mercredi 12 septembre 2018 à 5h59 par Sophie Parmentier

 "Alexandre Benalla se rendra finalement devant la commission d'enquête sénatoriale quand il aura reçu sa convocation formelle. Après avoir fait savoir, mardi après-midi, qu'il réserverait ses premières déclarations aux juges, l'ancien garde du corps de l'Élysée a fait volte-face sous la pression politique. Il s'explique :

" On me contraint. On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Alors, je vais venir à la convocation. Parce qu'on me menace, d'une manière directe. Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête. Mais elle n'a aucun droit. Elle bafoue notre démocratie", s'exclame d'une traite Alexandre Benalla quand il nous répond au téléphone, tard mardi soir. Neuf minutes d'interview, et à la fin, il préfère qu'on ne diffuse pas le son de sa voix, pleine de colère et parfois presque au bord des larmes. Mais il accepte qu'on répète sur France Inter tous les mots qu'il vient de déballer, comme on vide un sac lourd à porter. 

" Alexandre Benalla est mis en examen pour des violences contre des manifestants, le 1er mai, à Paris. S'il ne s'était pas présenté à la convocation de la commission d'enquête sénatoriale, l'ancien chargé de mission de l'Elysée aurait pu être poursuivi, et risquait une peine de deux ans d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende.

" Cette commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla reprend donc ses travaux ce mercredi, avec l'audition du chef de cabinet du président de la République et du commandant militaire de l'Elysée, et d'un commissaire de police mis en examen. En attendant le face-à-face avec Alexandre Benalla, prévu a priori pour le 19 septembre, au palais du Luxembourg.

" VERBATIM de l'entretien téléphonique qu'Alexandre Benalla a accordé à France Inter

"Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. Envers et contre tous les principes de la constitution française, et celui de la séparation des pouvoirs. On me contraint. Parce qu'on m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. 

Je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, je dis juste que je vais répondre. Je vais venir à la convocation. Parce qu'on me menace. On me menace vraiment d'une manière directe. 


Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. 

Aujourd'hui, c'est ça la réalité. Je vais venir m'en expliquer devant elle. Je pourrai répondre à toutes les questions qu'elle me posera, sauf sur celles qui intéressent la justice. C'est-à-dire toutes les questions sur quel était mon rôle à l'Élysée. Qu'est-ce que j'y faisais exactement ? Pourquoi j'étais place de la Contrescarpe. Quel était mon rôle dans la sécurité du président. 

Ça, ce sont des questions aujourd'hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j'irai. Parce que Monsieur Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant Monsieur Philippe Bas. Il a aujourd'hui la possibilité d'exister médiatiquement. Monsieur Philippe Bas me convoque. Je vais venir. Et je dirai ce que j'ai à lui dire. 


Aujourd'hui, cette commission d'enquête n'a pas lieu d'être, elle est illicite. Constitutionnellement, elle est illicite, madame Belloubet l'a dit encore aujourd'hui ! Elle est illicite, cette mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une commission d'enquête. Et donc, je dis juste, je vais venir ! Vous me menacez, je vais venir. Et je dirai ce que j'ai à dire. 

Ce sont des petites personnes. Qui n'ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. Moi j'ai servi l'uniforme pendant neuf ans, madame. J'étais avec un uniforme de gendarme, réserviste, certes, j'ai fait 290 jours de réserve. J'ai interpellé plusieurs personnes qui étaient auteures de délits, de crimes, flagrants, etc. Et aujourd'hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Il y a des gens qui se sentent au-dessus des lois, et qui les font pourtant. Et ça, c'est incompréhensible pour moi. 

J'ai 27 ans. J'ai rien à cacher à personne. Ce que je faisais à l'Élysée, je suis prêt à le dire à tout le monde. Je l'ai déjà dit, et aujourd'hui, j'ai des comptes à rendre à la justice française. C'est pas rien la justice française ! Mais Monsieur Philippe Bas et consorts, ils s'en foutent. Tant pis pour eux. Je viendrai. Et pour des raisons politiques, je répondrai à leur convocation. 

Aujourd'hui, le Sénat bafoue les règles fondamentales de la démocratie française qui sont celles de la séparation des pouvoirs. Il y a une juge d'instruction qui est saisie avec deux autres juges qui sont co-saisis. Et ces gens-là [les sénateurs] veulent s'attribuer des prérogatives. Mais ils sont pas juges ! Ils sont quoi ces gens-là ? Ils sont des politiques. Qui font de la "po-pol", de la petite politique. Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! 

Moi, j'ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux." 

- Fin du copié collé -

Ndlr :Comment  ne pas se douter que de tel propos prononcés  pendant cet interview par Alexandre Benalla  contre le Sénat et les sénateurs n'aient pas été préparés pour lui par ceux des politiques  de l'exécutif qui  à tort le soutiennent  et qui vont jusqu'à lancer ( ndlr :de quel droit ?) des avertissements au Président  du Sénat ?

 En d'autres termes pourquoi Benalla est-il  soutenu par  les personnalités de l'Etat et non des moindres  ?,  telle est la question qui se pose ? Faute de réponse à ce jour,  on peut supposer qu'ils ont intérêt à masquer ce qui été leur rôle dans le scandale de l'été qui n'est pas une affaire d'état, selon eux,  et qui se prolonge aujourd'hui sous nos yeux ! 

Comment expliquer que  le chef de l’Etat  lui-même soit sorti de sa réserve  pour passer  un coup de fil au président du Sénat, Gérard Larcher, pour lui demander de garantir les équilibres institutionnels, estimant en substance que la commission sénatoriale sur l’affaire Benalla s’en éloignait ? 

Comment expliquer que  l’Elysée s’est refusé à commenter l’information ?

Les médias rapportent que l'entourage de Gérard Larcher a confirmé qu’il avait reçu un appel du président de la République et que la présidence du Sénat à indiqué que l'entretien   aurait porté sur la commission d’enquête sénatoriale, mais également sur des sujets législatifs comme le projet de loi Elan sur le logement. ...

Par ailleurs comment  comprendre que  la ministre de la Justice, Nicole Belloubet  soit aussi sorti de sa réserve pour   dénoncer  une « instrumentalisation politique » de l’affaire Benalla ?

Comment tolérer que Castaner laisse supposer que des sénateurs instrumentalisent l'affaire pour arriver à destitituer Emmanuel Macron ?

Je vous laisse découvrir ci-dessous en revue de presse les excès d'interventions de certaines personnalités politiques du sérail contre le Sénat pour soutenir Benalla en dépit des insultes que celui-ci a proférées  contre  le Sénat et les sénateurs et qu'ils  ne peuvent ignorer. 

Mais vous retrouverez aussi les réactions des personnalités politiques  qui respectent le Sénat et ses droits constitutionnels  et le soutiennent.

 REVUE DE PRESSE :



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Il y a 3 jours - La commission d'enquête du Sénat consacrée à l'affaire Benalla a repris du ... pour des violences contre un manifestant le 1er mai à Paris, après les révélations du Monde. ... A propos de Philippe Bas, président de cette commission, il parle d'un ... Une phrase qui provoque des réactionsdans la salle.

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Affaire Benalla : Christophe Castaner accuse les sénateurs de "s'arroger un pouvoir ... Pourquoi lespropos de Nicole Belloubet sur la convocation de Benalla font tiquer ... Après avoir indiqué vouloir rejeter la convocation du Sénat, Alexandre ...

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Il y a 2 jours - Alors que la commission d'enquête sur l'affaire Benalla a repris ses travaux jeudi ... D'après L'Obs, le chef de l'État a appelé le président du Sénat pour « calmer les esprits ». ... Despropos qui rejoignent ceux de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qui ... Votre réaction est effarante par son intolérance.  

Affaire Alexandre Benalla : de nouvelles auditions qui en disent long

https://www.linternaute.com › Actualité › Politique

Il y a 2 jours - AFFAIRE BENALLA - Il n'avait officiellement qu'un rôle de "coordinateur", ... Voici ce que les dernières auditions menées au Sénat au sujet d'Alexandre Benalla ont ... Bas était, d'après lui, "en train de faire une campagne politique personnelle". .... Avait-il le droit d'utiliser la force contre ces manifestants ?
Termes manquants : réaction

Affaire Benalla, collaborateur de l'Elysée : direct, info, réactions

https://www.francetvinfo.fr › Politique › Emmanuel Macron › Affaire Benalla
Affaire Benalla : Christophe Castaner accuse les sénateurs de "s'arroger un pouvoir de ... Les deux hommes sont mis en examen après avoir été filmés en train de ... Pourquoi les propos de Nicole Belloubet sur la convocation de Benalla font tiquer ... charge d'Alexandre Benalla contre la commission d'enquête sénatoriale.
Termes manquants : bennala

Affaire Benalla : revivez la deuxième journée d'auditions - Le Monde

https://www.lemonde.fr/.../affaire-benalla-suivez-en-direct-la-seance-de-questions-au-go...
24 juil. 2018 - Peut-on parler de "sanction" à propos d'une mesure conservatoire ... pris la décision de la sanction contre M. Benalla : « Je l'ai prise seul, en mon âme et conscience ... Quelques réactions à la prise de parole de Macron .... Affaire Benalla : au Sénat, les syndicats policiers dénoncent « la confusion des rôles ...

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...