26 juillet 2018

Emmanuel Macron , En citant "sa" République exemplaire", le Chef de l'Etat s'attaque à la Presse , aux "gens" et "aux choses", comme Don Quichotte s'attaquaient dans son monde imaginaire à des moulins à vent ! ( information et revue de Presse )

Éditorial de lucienne magalie pons

En déplacement hier mercredi  à Bagnères-de Bigorre, Emmanuel Macron a repris la parole une seconde fois après sa première intervention de mardi soir dans la Maison de l'Amérique Latine à Paris devant   les Elus Lrem ( son clan Lrem écrivent les médias) et de nombreux ministres de son Gouvernement.



Cette fois depuis Bagnères-de-Bigorres au cours d'un bain de foule improvisé,  le chef de l'Etat   en s'adressant à des journalistes a  reprenant   ses reproches contre la Presse qu'il accuse de publier des "choses fausses" , de  fausses informations, qu'il avait déjà énumérées la veille,  or dans un article Libération dénonce qu'aucune des  "fake news"  qu'il avait mit "bout à bout ... en toute mauvaise fois , n'ont jamais fait l'objet d'aucun article de presse ( référence : titre de l'article  de Libération: "Affaire Benalla : l'irresponsable sortie de Macron contre le 'pouvoir 'médiatique' " publié sur son site le 25 juillet à 12.16)


Par ailleurs  BFMTV a publié cette seconde prise de parole du Chef de l'Etat :



Note au moment où j'ai intégré cette vidéo son contenu  était visible ! depuis son auteur l'a rendu privé!


Que mes lecteurs se rassurent je faire des recherches pour en trouver une autre et l'intégrer ici dès que possible  !
Voici une deuxième version que je viens  de découvrir ! elle comporte de nombreuses coupures  par rapport à la précédent aui a été supprimé par son auteur, mais j'avais pris la précaution de noter tous du début à la fin , et quand j'aurais le temps de le faire je retranscrirai tout ur cette page !
Voici la nouvelle version écourtée :





Nous avons écouté cette seconde prise de parole  ( dans la vidéo première version ) où les journaliste présents  ont  tout juste pu  glisser quelques questions, certaines des  longues tirades du Chef de l'Etat s'apparentent  tour à tour , à celles d'un observateur,  d'un  censeur, d'un donneur de leçon, d'un pédagogue improvisé, et d'un démagogue ...  et quand il s'exprime en sa qualité c'est en accusateur qu'il vise d'abord  Paris  , nous avons relevé qu'il a remarqué dès le début de sa prise de parole en répondant à la première question d'un journaliste  " Ca fait une heure que je suis là , personne m'en a parlé ,et là vous voyez la chaleur, la fatigue  c'est à Paris que ça monte à la tête, sur les  Tourtours tout va bien ont fait du vélo .. les gens ont la tête ailleurs "..




Passons sur les longueurs et répétitions de cette longue prise de paroles dont vous avez pris connaissance en écoutant la vidéo, ( si vous avez pu supporter ce bavardage inadapté par rapport  à la gravité de la crise "Bennala" qui contamine à haut niveau le fonctionnement des institutions ),    mais nous tenons aussi à souligner un passage  que j'appelle son"cri du coeur"  dans lequel , pour répondre à un journaliste  le Chef de l'Etat  se dit  fier d'avoir embauché  l'homme qui l'a trahi (Bennalla) et  plaide notamment  pour le droit à l'erreur  , et les règles de droit qui y apportent  des   réponses proportionnées  puis enchaîne ensuite en accusant  les gens et la Presse de perdre la raison !  



Je cite le passage :



- Le Journaliste : Vous avez continué  à travailler avec un homme qui vous a " trahi", c'est vous qui avez utilisé ce mot hier, pourquoi ? 



-  Emmanuel Macron :  Parce que de manière très simple , d'abord je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée, parce que je considère que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent, et il a fait beaucoup de bonnes choses quand il était à l'Elysée. Il a fait une faute, celle grave je l'ai vécu comme une trahison, , je lui ait dit , il a été sanctionné pour cette faute, il a ensuite repris  son travail conformément à cette sanction, quand il a fait une deuxième faute il a ensuite été sanctionné  plus durement conformément à ce qui était prévu, par un licenciement, mais dans la République exemplaire  à laquelle je crois, ce n'est pas une République infaillible , tout le monde fait des erreurs , et donc il faut simplement que la réponse soit proportionnée , et moi-même j'ai fait des erreurs , mais le tout c'est que  les règles de droit y apportent des réponses, et là les gens     et là les gens sont en train de considérer qu'il faudrait massacrer tout le monde  dès qu'une erreur est faite, que ce n'est pas suffisant. Mais beaucoup de vos collègues , puisque vous dites que ce n'est pas vous, je vous entends, ont fait des erreurs, est-ce qu'il faut pour autant les massacrer, la Presse se trompe quelquefois , il faut qu'elle corrige, alors on lui pardonne, il faut que tout soit proportionné dans  la vie, il faut pas que les gens perdent la raison, et là j'avais vu ces dernier jours beaucoup de gens perdre la raison, avec des réactions disproportionnées, et avec une violence qui en fait à cherché un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme, et en  tout cas moi je veux que nos concitoyens sachent une chose , les gens qui travaillent autour de moi sont des gens propres ,, autour de moi tout est transparent, c'est contrôlé par la Cour des Comptes, le Premier Président a rendu son rapport hier, conformément à la constitution, mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit en faire le procès  chaque jour, il y a une séparation des pouvoirs et pour ma part je prends toujours mes responsabilités toujours,  et je ne me suis jamais défaussé dans la vie, et je ne commencerai pas aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas demander aux ministres, aux fonctionnaires, aux Forces de l'Ordre de prendre tous les risques et dès qu'il y a un problème se carapater, en disant le problème c'est l'autre, ça ne marche pas comme ça dans la République en tout cas   dans la mienne !



  A mon avis cette conclusion est absolument significative de la grande erreur persistante  de Monsieur Emmanuel Macron , il ne s'est jamais rendu compte que la République est une et indivisible, qu'elle  n'est pas la République exemplaire à laquelle il croit,  une république  à géométrie variable, qu'il n'a pas le pouvoir  de pratiquer, et qui en fait ressort d'une utopie qu'il entretient dans ses nuages idéologiques, une république   aux contours modulables  selon les circonstances de sa fantaisie, et c'est surtout cette erreur persistante que la classe politique et les français lui reprochent.


REVUE DE PRESSE :

Affaire Benalla en France : la nouvelle gaffe de Macron – La Nouvelle ...

https://lanouvelletribune.info › International

Il y a 3 minutes - Alors qu'il était très attendu, sur l'affaire ayant impliqué son ancien responsable à la sécurité, Alexandre Benallale président français a rompu ...


20h32: Lors d'un déplacement à Bagnères-de-Bigorre, Emmanuel Macron s'est exprimé face aux journalistes. La sanction contre Alexandre Benalla "était ...
Le Blog de Jean-Marc Morandini
aujourd’hui
Il faut avoir un sacré toupet dans la séquence actuelle pour marcher sur la presse, pardon le «pouvoir médiatique», comme Macron l'a fait mardi soir devant son ...
aujourd’hui

Alexandre Benalla a touché son salaire intégral au mois de mai en dépit de sa mise à pied de 15 jours, a annoncé mercredi le directeur de cabinet d'Emmanuel ...
Actu Orange
aujourd’hui
Les commissions d'enquête de l'Assemblée nationale et du Sénat ont poursuivi leurs travaux ce mercredi. À l'Assemblée nationale, deux camps s'opposent: les ...
BFMTV.COM
aujourd’hui

Une loi organique a fixé en 2014 les conditions d'application de la procédure de destitution du président.
aujourd’hui


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Affaire Benalla : Emmanuel Macron contre-attaque face à la presse ...

https://www.alvinet.com/similaires/...emmanuel-macron-contre...presse/45661009


Affaire Benalla : Emmanuel Macron contre-attaque face à la presse ... En marge d'un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Emmanuel Macron, qui a taclé les. ... Pour sa première sortie publique depuis le scandale, Emmanuel Macron a défendu ... Focus sur le vrai du faux des allégations à ce.

25 juillet 2018

BILLET de Jacques Mysrd : " LIAISONS DANGEREUSES POUR JUPITER" - 25 juillet 2018 -

Éditorial de lucienne magalie pons

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BILLET

LIAISONS DANGEREUSES POUR JUPITER

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

                                                Le 25 Juillet 2018

A/S :  LIAISONS DANGEREUSES POUR JUPITER 

L'affaire Benalla n'est pas une simple affaire d'un dérapage d'un individu zélé qui perd le sens des réalités en étant imbu et ivre des fonctions qu'il occupe à la Présidence de la République.

Pour bien comprendre cette affaire il convient de prendre en compte le cursus même de ce chargé de mission assez spécial. 

Pour être précis A. Benalla n'aurait pas obtenu ce poste s'il ne s'était pas rendu indispensable pendant la campagne électorale aux yeux du Président Macron.

Son militantisme, son activisme même ont à l'évidence séduit le candidat Macron qui a reconnu dans son zèle des qualités qu'il apprécie et applique lui même dans sa propre démarche politique.

Les campagnes électorales sont des moments d'intenses activités qui soudent les hommes dans l'action, les barrières sociologiques éventuelles, des interdits disparaissent, des liens forts se créent avec un seul objectif : gagner.

Il n'est donc pas étonnant a priori que Benalla en raison des services rendus, que Macron lui propose d'accéder à des fonctions "officieuses" au sein du cabinet à l'Elysée, en guise de remerciements.

Toutefois, ce processus comporte une faille : entre le temps de la campagne et celui de la présidence, il y a  une transformation substantielle, on passe d'un temps " privé " à un temps officiel public, du temps des copains à celui de l'Etat puissance !

A l'évidence il y a eu mélange des deux à l'Elysée dans tous les aspects:

- celui tout d'abord du choix de la personne, un copain,  pour remplir des missions officielles indépendamment de toutes autres considérations,

- celui du respect des  procédures qui se simplifient car pour tous il a la confiance totale du Chef de l'Etat dont il incarne pour partie l'autorité, les portes s'ouvrent d'elles mêmes.

Aujourd'hui Emmanuel Macron déclare bravache " Je suis seul responsable  " .

Oui en effet il est responsable mais pas seulement, il est coupable d'avoir confondu le temps du copinage de la campagne et celui de l'exercice régalien du pouvoir.

La République exemplaire du " Nouveau Monde ",  si chère à Jupiter,  est passée par perte et profit.

Emmanuel Macron devrait méditer l'adage maghrébin 
"  Copain oui, mais le service d'abord ! " 

  

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Affaire Benala _ Philippe Bas, Sénateur de la Manche, président de la commission des lois du Sénat estime "qu'il y a quelque chose de puéril dans la posture de'Emmanuel Macron "

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour Information 



Affaire Benalla : "Il y a quelque chose de puéril dans la posture d'Emmanuel Macron"


 SOURCE :
Ajoutée le 25 juil. 2018
S'ABONNER 205 K
Ce mercredi, Julien Pearce reçoit Philippe Bas, sénateur LR de la Manche, président de la commission des lois du Sénat pour évoquer l'affaire Benalla.

Nicolas Dupont-Aignan explique pourquoi il a " claqué la porte" de la Commission d'enquête ce matin (vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons


 Pour Information :




Nicolas Dupont-Aignan - Europe1 : M. Macron s'est comporté en président de clan



Ajoutée le 25 juil. 2018

S'ABONNER 7 K

Nicolas Dupont-Aignan revient sur le comportement de M. Macron suite à l'affaire Benalla. "J'ai claqué la porte de la commission d'enquête parlementaire parce que le Président doit être celui de tous les Français et non celui d'un clan." Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, député de l'Essonne.

Affaire Benalla : «Emmanuel Macron sort du silence de la pire des manières» souligne Younous Omarjee, député européen de la France insoumise. _ vidéo _ source RT FRANCE _

Éditorial de lucienne magalie pons


Tous les politiques qui s'expriment  avec une grande pertinence sur les actualités, y compris sur la pitoyable affaire Benalla, ont leur  place sur mon site., et c'est avec référence envers ce Député Européen de la France Insoumise  que j'intègre son excellente  intervention ci-dessous .  







Ajoutée le 25 juil. 2018

S'ABONNER 193 K

Entretien du 25/07/2018 avec Younous Omarjee, député européen de la France insoumise. L’élu du parti insoumis était invité à s’exprimer sur l’affaire Benalla et plus particulièrement sur la première réaction du chef de l’Etat devant les députés de sa majorité le 24 juillet.

Affaire Benalla - Auditions qui se sont succédées " pour faire la Lumière " du Lundi 23 juillet au Mercredi 25 juillet devant la Commissions des Lois constituée en Commission d'enquête à l'Assemblée Nationale

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce mercredi 25 juillet 2018 dans la matinée, la commission des lois , constituée en Commission d'enquête, a auditionné Éric Bio-Farina, Général, Commandant militaire de la Présidence de la République, puis, Lionel Lavergne, Colonel, chef du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR).

Nous intégrons ci-dessous  la vidéo de l'audition :

Pour voir  il convient de cliquer sur
le lien ci-dessous   🔻



note :  Il  et à remarquer  qu'en en début de réunion   des désaccords sont apparus  entre la Présidente de la Commission et le Vice-Président, qui ont eu quelques échanges tendus, par ailleurs deux Députés sont intervenus avant même les préliminaires pour marquer leur désaccord , Monsieur Nicolas Dupont-Aignan a protesté à juste titre sur certains points de certaines catégories de députés,  et a quitté les lieux, aussitôt  Monsieur Eric Ciotti a pris la relève en ne mâchant pas ses mots lui aussi  !


Nous citons plus bas   par ordre  les personnalités , en leur grade et qualités  respectives  , qui sont passés en audition devant cette commission, constituée en commission d'enquête , du Lundi 23 juillet au Mercredi 25 juillet. Si vous souhaiter  et sui vous souhaitez prendre connaissance des vidéos vous les retrouverez sur le site de l'Assemblée Nationale en recherchant le "portail vidéo" et en cliquant sur la Rubrique "Commissions". 


Nous notons sur le site officiel de l'Assemblée Nationale  qu'il est indiqué dans la présentation des auditions  " Faire la lumière sur les événements  survenus à l'occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018" , ce que je trouve assez banal comme présentation pour une affaire Benalla assez grave pour que ses retombées et ramifications  électrisent et   ébranlent  gravement   les instances gouvernementales dans leurs diversités  et leurs déploiements exécutifs et administratifs, de même que  les institutions parlementaires.


Du reste comme vous avez pu le voir si  vous avez suivi les déclarations de toutes ces personnalités la lumière n'a pas vaincue les zones d'ombres épaisses qui demeurent,  et que même par ailleurs le Président de la République,   qui s'est exprimé hier devant les élus LREM ( au lieu de s'adresser à la nation) au cours d'une fête, n'a pas dissipé , dans une  intervention qui ressemblait plus par certains côtés  à une provocation agressive, et par d'autres côtés à des propos d'amuseur public.


Revenons donc à l'énumération des auditions du Lundi 23 Juillet au Mercredi 25 juillet :


Lundi 23 juillet :


- Audition de Monsieur Gérard Collomb, Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur
- Audition de Monsieur Michel Delpuech, Préfet de Police
- Audition de Monsieur Alain Gibelin, Directeur de l'Ordre Public et de la Circulation à la Préfecture de Police 


Mardi 24 juillet : 


- Audition de Monsieur Patrick Strzoda , Directeur du Cabinet du Président de la République
et de 
- Madame Monéger-Guyomarc'h, Directrice de l'IGPN


- Audition de Monsieur Stéphane Fratacci, Directeur du Cabinet du Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur Gérard Colomb 


Mercredi 25 juillet   


   - Monsieur Eric Bio-Farina, Général, Commandant Militaire de la Présidence de la République


et de Monsieur 


-Lionel Lavergne , Colonel, Chef du GSPR




Actualités commentées par Bruno Gollnich _ vidéo publiée le 25 juillet 2018 _ vidéo _

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous relayons sur notre page  périodiquement " l'actualité de   la semaine " vue  par Monsieur Bruno Gollnisch , toutefois omme il y a environ un jour entre l'enregistrement et la publication de la vidéo, il se peut que certains sujets à rebondissements constants,  ses propos ne soit pas tout à fait à jour, ce qui bien entendu n'enlève rien à la qualité de ses commentaires.
 





Ajoutée le 25 juil. 2018

ABONNÉ 5,4 K

L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch : – 0:15 « Affaire » des assistants : Bruno Gollnisch mis en examen – 7:21 Le Rassemblement National menacé de mort économique – 12:11 La tentaculaire affaire Benalla – 24:53 14 juillet, coupe du monde : les violences urbaines – 25:58 Mgr Cattenoz : peut-on tout dire en sermon ? – 30:12 Les lectures et films de l’été

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...