23 juillet 2018

Affaire Benalla :Gérard Colomb doit passer aujourd'hui Lundi devant la Commission d'enquête de l'Assemblée Nationale _ Piqûre de rappel de précédentes déclarations -_ ( note et revue de presse ) _ _

Éditorial de lucienne magalie pons

Si nous revenons aujourd'hui sur ces incidents du 26 mai 2018 c'est que nous nous interrogeons sur les explications que devra donner aujourd’hui aujourd'hui le Ministre de l'Intérieur Gérard Colomb qui doit passer ce matin Lundi 23 juillet devant de la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale.


D'après le corapporteur Guillaume Larrivée 'LR)   Il devra répondre à des « questions très nombreuses et d’une très grande gravité ».

Certains médias rapportent que  le ministre de l’intérieur était au courant de ces agissements dès le 2 mai et que " la  place Beauvau se mure dans un quasi-mutisme "

Pour en revenir au  26 mai 2018  les déclarations de Gérard Colomb avait provoqué un tollé général, mais  cette fois sa situation étant en jeu  nous supposons qu'il ne s'égarera pas  aujourd'hui  dans des propos inacceptables devant la Commission d'enquête de l'Assemblée Nationale ...mais sait-on jamais ? 

Piqûre de rappel : 

Souvenez vous le 26 Mai 2018 le Ministre de l'Intérieur Gérard Colomb s'exprimait sur le plateau de BFMTV sur les manifestation ( dénommées " Marée populaire contre Macron " par les médias) organisées le même jour par une soixantaines de syndicats, partis et associations.
Dans la conclusion de son intervention Gérard Collomb estimait que les manifestants "sont complices" des casseurs "par leur passivité" et il appelait les manifestants à ne pas "être complices par passivité"

Ces propos venant du Ministre de l'Intérieur responsable de la sécurité avaient à l'époque provoqués de nombreuses réactions, des politiques et journalistes lesquels dénonçaient sur les réseaux sociaux "une atteinte" au droit fondamental ou encore une incitation à se faire "justice soi-même" ... Votre mission est de nous protéger des violents rapelaient-ils au Ministre dont les propos étaient jugés scandaleux : " Il est scandaleux que le ministre de l'Intérieur Gérard Colomb mette sur le compte des manifestants le fait qu'il y ait des violences", notamment de blacks boys que "même les CRS ont parfois du mal à canaliser". ....."La police doit protéger les manifestants au lieu de nous faire porter la responsabilité du comportement de quelques-uns, ultra-violents"

Voici ci-dessous reproduit en texte son intervention :

" J'étais à la Préfecture de police, et donc en direct j'ai suivi la manifestation, il est vrai qu'il y avait un groupe de "blak boys" qui à un moment donné a voulu s'en prendre à une banque, mais les forces de l'ordre sont intervenues extrêmement rapidement, en moins d'une minute les blak boys ont été repoussés. Ils ont essayé d'intervenir contre les forces de l'ordre, 7 personnes des forces de l'ordre ont été légèrement blessées, mais ils ont été très vite repoussés. (ndlr : les blak boys ) .
Ce qui est étonnant par contre c'est que les blak boys puissent intervenir au milieu d'une foule qui finalement ne réagit pas , je crois que si l'on veut garder demain le droit de manifester , qui est une liberté fondamentale" ils faut que les personnes qui veulent exprimer leurs opinion puissent aussi s'opposer aux casseurs et ne plus par leur passivité être, de certains point de vue, complices de ce qui se passe "

( fin de la retranscription)
___________/

C'est surprenant d'entendre de tels propos venant d'un Ministre de l'Intérieur .... comment le Chef de l'Etat a-t-il pu à l'époque laisser passer ces insanités sans rappeler le ministre à l'ordre de ses responsabilités ?

oo0oo
Passons maintenant ci-dessous en revue de presse aux actualités récentes et du jour sur l'évolution cette affaire Benalla qui fait couler beaucoup d'encre, mais qui encore par certains côtés donne le sentiment que tout n'est pas encore dévoilé ... :

REVUE DE PRESSE🔻







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22 juillet 2018

L'affaire Benalla vue par les médias étrangers_ Des révélations et des réactions critiques _

Éditorial de lucienne magalie pons


Toutes les informations qui nous parviennent de nos médias ne sont rien par rapport aux révélations que nous découvrons dans un article de Kenzi Adam   publié sur le site internet "Algérie Patriotique" , dans cet article qui fait références  à "des sources informées "   il y a de quoi faire exploser la chaudière, on y découvre que  Alexandre Benalla  ex-chargé de mission auprès du chef de cabinet du président Macron est, en réalité, un agent de la DGED marocaine.


Il est expliqué qu'  Alexandre Benalla a gravi les échelons " depuis qu’il fut introduit dans les rouages du Parti socialiste par l’ancienne ministre de l’Education, Najet Vallaud Belkacem, elle-même inféodée à Rabat, aux côtés de Rachida Dati, Myriam Al-Khomri, Audrey Azoulay et bien d’autres, et qu'il est  l’illustration même de l’infiltration des plus hautes sphères du pouvoir français par les services des renseignements marocains." 


Vous découvrirez l'article d'Algérie Patriotique en première ligne de notre Revue de presse plus bas.  

On souhaiterait que les plus hautes autorités françaises, et les personnalités politiques citées démentent ces révélations,  mais pour le moment un  silence pesant  règne sur l'une et l'autre colonne ! 



 Dans les autres pays étrangers  l'Affaire Benalla  fait l'objet de quelques articles modérément critiques qui ne vont pas au-delà de ce qui  est  révélé par les médias Français, mais aucun n'atteint le niveau des révélations d'Algérie Patriotique.. 


Ces médias  s'interrogent  sur le silence de l'Elysée et  d'Emmanuel Macron et au delà de l'affaire  ce qui les  frappe d'abord    c'est la gestion de la communication de l'Elysée, et le silence d'Emmanuel Macron


Pour les médias étrangers  l'image du président a été affaiblie  par ce scandale:

- "Il était vraiment vu comme le président jeune, dynamique, qui réussit, mais qui a aussi promis d'être irréprochable et plus transparent. Avec ce genre d'affaires là, il joue un peu son image en Allemagne", estime la journaliste Birgit Holzer, 


Le quotidien britanique Le Guardian écrit :  "Le scandale Benalla est potentiellement dommageable car il remet en cause le fonctionnement de l'État et la promesse de Macron d'une république “exemplaire" 
.
Ce qui retient aussi  l' attention  des médias étrangers c'est la violence du personnage ,ils ont relayé et commenté  les   images d' Alexandre Benalla, frappant des manifestants lors des manifestations du 1er Mai à  Paris  : 

- "La scène est choquante", estime depuis les Etats-Unis le Washington Post.

-  "Les images ne laissent aucun doute", écrit le quotidien italien La Repubblica. 



 REVUE DE PRESSE 🔻



Révélation : Alexandre Benalla est un agent des ... - Algérie Patriotique

https://www.algeriepatriotique.com/.../revelation-alexandre-benalla-agent-services-secr...

Il y a 2 jours - L'affaire Alexandre Benalla met à nu la stratégie du Makhzen en France et révèle les dessous de l'acharnement des dirigeants français de ...


Affaire Benalla: Macron tient une rencontre secrète - Sputnik France

https://fr.sputniknews.com/france/201807221037308081-benalla-macron-rencontre/

Il y a 7 heures - La crise provoquée par l'affaire Benalla prend de l'ampleur, le scandale se nourrissant du silence d'Emmanuel Macronet de la progression de ...

Vu d'Israël. Macron et l'affaire Benalla. 

Son origine franco-marocaine ..https://www.israelvalley.com/2018/07/macron-laffaire-benalla-on-parle-israel/

Il y a 2 heures - EDITORIAL. Le bodyguard Alexandre Benalla,
 véritable personnage de roman, a t-il accompagné Emmanuel
 Macron et sa femme lors de ...


L'Affaire Benalla est intervenue à 3 reprises dans les questions d'actualités au Sénat au cours de la séance du jeudi 19 juillet 2018 _ extrait de la séance et des interventions _

Éditorial de lucienne magalie pons

Ci dessous nous abordons un autre aspect de ce dossier à facettes multiples, cette fois il s'agit des   interventions  des sénateurs sur l'affaire Benalla qui est revenue à 3 reprises  au cours de la séance du Sénat du  jeudi 19 juillet,  en présence  notamment de Monsieur Edouard Phlippe premier ministre,et de Monsieur Gérard Colomb ministre de l'Intérieur , nous remarquons que Monsieur le premier ministre répond avec la plus grande prudence , ainsi il parle de  ....  "l'individu" .. de "cet homme" sans nommer Alexande Benalla, et de "l'employeur" sans citer l'exécutif ,   comme si cette affaire avait été pilotée  de l'extérieur ! , Monsieur Gérard Colomb lui a donné quelques précisions ....sans trop se mouiller, dans les deux cas les sénateurs qui avait posé des questions n'ont pas été satisfaits de leurs réponses. 


Extrait du compte rendu de la séance du Sénat du jeudi 19 juillet 2018, sur l'affaire Benalla qui est revenue à 3 reprises  dans les questions d'actualités  :

....................

Affaire Benalla (I) 

Mme Éliane Assassi. – Monsieur le Premier ministre, nous avons appris que M. Alexandre Benalla, proche collaborateur du président de la République, avait pris part à de graves violences lors des manifestations du 1er mai. Cet homme aurait dû être jugé et sanctionné ; il n’a été que suspendu, quinze jours, et réintégré. Nous avons appris depuis que cet homme était accompagné d’un gendarme réserviste : que faisaient ces personnes du côté des forces de l’ordre ? J’ai demandé que les ministres Gérard Collomb et Nicole Belloubet soient entendus par la commission des lois du Sénat : y êtes-vous prêt ? La commission d’enquête parlementaire demandée par nos collègues députés doit être réunie - et les interventions des barbouzes du nouveau monde dans les conflits sociaux doivent cesser ! Cette affaire n’est pas anecdotique, elle n’est pas un faux pas. L’équilibre social et le pacte républicain sont menacés par les excès de cette politique autoritaire.

 (Applaudissements sur les bancs du groupe CRCE et sur quelques bancs des groupes SOCR et UC) 

M. Édouard Philippe, Premier ministre. – La vidéo est choquante. Il se trouve que j’ai un souvenir précis des manifestations du 1er Mai qui, loin des démonstrations festives des grandes centrales syndicales, ont donné lieu à des débordements violents du côté de la gare d’Austerlitz. J’exprime systématiquement mon soutien aux forces de l’ordre ; elles œuvrent dans des conditions difficiles, face à des provocations souvent redoutables. Aussi ne puis-je tolérer que certains, par leur comportement, jettent le doute sur l’intégrité et l’exemplarité des forces de l’ordre. (On apprécie à droite.) Votre question appelle une réponse de sang-froid et transparente. Si l’individu que vous mentionnez était présent le 1 er mai, c’est qu’il avait été autorisé à y assister en tant qu’observateur, pas en mission.

 Mme Catherine Troendlé. – Par qui ?

 M. Bernard Jomier. – Avec un brassard de police ?

 M. Édouard Philippe, Premier ministre. – Deuxième point : il est clair qu’il a outrepassé son rôle d’observateur. (Rires à droite) C’est une question sérieuse et je m’efforce de donner une réponse sérieuse. L’enquête permettra de dire comment et pourquoi cet homme a eu un comportement aussi décalé des raisons de sa présence. 

Mme Catherine Troendlé. – C’est minimiser ce qui s’est passé ! 

M. Édouard Philippe, Premier ministre. –L’employeur de cet homme devait réagir, une fois les faits connus. C’est ce qui s’est passé : il a été mis à pied sans traitement dès le 4 mai. 

M. Jean-Pierre Sueur. – Et l’article 40 du code pénal ?

 M. Édouard Philippe, Premier ministre. – Une enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de Paris. 

M. Martial Bourquin et Mme Cécile Cukierman. –  Aujourd’hui ! 

M. Jean-Pierre Sueur. – Non sans difficultés !

 M. Édouard Philippe, Premier ministre. – Toute la lumière sera faite sur cette affaire. Elle est entre les mains de la justice, (Murmures) et c’est très bien ainsi. Les faits, raisons et leur enchaînement seront mis au jour.

 (Quelques applaudissements sur les bancs du groupe LaREM) 

Mme Éliane Assassi. – Votre réponse n’est pas convaincante et confirme une forme de deux poids deux mesures. Les syndicalistes n’échappent pas aux poursuites, eux ! Ne sommes-nous pas tous égaux devant la loi ?

 (Applaudissements sur les bancs du groupe CRCE et sur quelques bancs des groupes SOCR et UC ;

 Mme Catherine Troendlé et M. Philippe Bas applaudissent également.) 
 ............................./
Affaire Benalla (II) 

M. Rémi Féraud. – L’affaire Alexandre Benalla mérite mieux que des périphrases et des euphémismes.

 (Applaudissements sur les bancs du groupe SOCR) 

Nous avons besoin d’explications précises qui ne se défaussent pas sur l’enquête judiciaire. Qui a missionné ce membre du cabinet de la présidence de la République ? Quelles consignes avaient reçu les forces de l’ordre ? Y a-t-il eu d’autres cas ? Qui a cherché à étouffer l’affaire et pourquoi ?

 M. Philippe Bas. – Très bonne question ! M. Rémi Féraud. – 

Pourquoi M. Benalla travaille-t-il toujours à l’Élysée ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de saisine immédiate du parquet, conformément à ce que prévoit l’article 40, alinéa 2, du code de procédure pénale?

 M. Jean-Pierre Sueur. – C’est la loi. M. Rémi Féraud. – Il y aura, certes, une enquête judiciaire, mais cela n’aurait pas été le cas si le journal Le Monde n’avait pas diffusé l’information. Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons une réaction à la mesure de la gravité de l’affaire. 

(Vifs applaudissements sur les bancs des groupes SOCR, CRCE, Les Républicains et au centre) 

M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur. – Je tiens à condamner sans ambiguïté cet acte inadmissible qui nuit à l’image et au professionnalisme des forces de l’ordre. Pendant la manifestation du 1er Mai, elles se sont attachées à limiter tout affrontement et les atteintes aux biens et personnes, sur mes consignes explicites. Cela rend d’autant plus condamnable l’action violente dont vous parlez. Alexandre Benalla avait été autorisé par la préfecture de police de Paris à n’assister qu’en tant qu’observateur à une manœuvre de maintien de l’ordre

 (Vives exclamations sur de nombreux bancs).

 C’est une pratique tout à fait normale de transparence, qui concerne aussi journalistes, magistrats ou chercheurs. J’ai demandé à l’IGPN de préciser les règles de telles activités d’observation.

 (Les sénateurs du groupe SOCR tapent sur leurs pupitres et couvrent la voix du ministre en criant : « Transparence »)

 M. Rémi Féraud. – Monsieur le Ministre, votre réponse n’est pas à la hauteur de la gravité des faits. L’article 40, alinéa 2, du code de procédure pénale, aurait dû être actionné ! (Applaudissements sur tous les bancs)
....................../

Affaire Benalla (III) 

Mme Isabelle Raimond-Pavero. – Un membre du cercle rapproché du président de la République a été filmé frappant un manifestant à terre, isolé par les CRS, le 1er mai dernier. Le chef de cabinet adjoint du président arborait un casque des forces de l’ordre. Le parcours de cette personne n’est pas dénué d’incidents : accident de voiture et délit de fuite lorsqu’il était chauffeur d’Arnaud Montebourg, qui s’en est débarrassé au bout d’une semaine,
 (Murmures sur les bancs du groupe SOCR)

- arrachage de l’accréditation d’un journaliste de Public Sénat pour l’exclure d’un meeting d’En Marche. 
(Murmures sur divers bancs),

- La sanction est discrètement tombée, dérisoire et symbolique. Pourquoi le cabinet du président de la République n’a-t-il pas saisi lui-même le procureur de la République, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale ? 
(Applaudissements sur les bancs des groupes CRCE et SOCR et sur quelques bancs des groupes UC et Les Républicains)

 M. Jean-Pierre Sueur. – Très bonne question ! Répondez sur l’article 40 !
M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur. – Veuillez excuser Mme Belloubet, retenue à l’Assemblée nationale pour débattre de la révision constitutionnelle. Je suis attaché à l’ordre républicain : seules les forces de sécurité intérieure sont chargées d’assurer le maintien de l’ordre. C’est ce qu’elles ont fait lors de la manifestation du 1er mai.
 (Les sénateurs du groupe Les Républicains protestent.) 

M. Rachid Temal. – Ce n’est pas la question !
 M. Jean-Pierre Sueur. – Pourquoi ne pas avoir appliqué l’article 40 ? 
M. Xavier Iacovelli. – Répondez-nous ! 

M. Gérard Collomb, ministre d'État. – Le rapport de l’IGPN sera rendu public, qui donnera toutes les informations sur ce scandale. 

Mme Isabelle Raimond-Pavero. – Cette affaire donne le sentiment qu’à l’Élysée, on est au-dessus des lois.
Mme Cécile Cukierman. – Absolument ! 

Mme Isabelle Raimond-Pavero. – En étouffant l’affaire, en ne saisissant pas la justice dès le premier jour, l’Élysée aura failli à son devoir d’exemplarité.

 (Applaudissements nourris sur les bancs des groupes Les Républicains, CRCE et SOCR et sur plusieurs bancs du groupe UC) 


( FIN DE L'EXTRAIT )

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...