17 juin 2015

Motion de censure déposée par l'opposition de droite sur le projet de loi Macron - (note - documents et vidéo)- )

Éditorial de lucienne magalie pons
 
Ce n'est pas une surprise pour les observateurs de la classe politique ... Le Premier Ministre Manuel Valls a annoncé officiellement  hier Mardi 16 juin après midi   à la tribune de l'Assemblée, qu'il engageait la responsabilité de son gouvernement  sur le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques

ndlr : projet communément dit dans les médias  "Projet de loi Macron"

Le premier ministre a justifié sa décision par "un choix d'efficacité".

En signe de protestation les députés de l'opposition de droite , et les députés du Front de Gauche ont quitté l'Hémicycle.

Mardi 16 juin dans l'après-midi une  motion de censure a été déposée par Christian Jacob, Philippe Vigier et 146 autres membres de l'Assemblée nationale.


 La date de la discussion, suivie du vote, de cette motion de censure a été fixée par la Conférence des présidents au jeudi 18 juin à 16h.

A moins qu'une motion de censure contre le gouvernement ne soit adoptée,  ce qui étant donné la composition de l'assemblée, majoritaire socialiste et gauche associée,  parait improbable. le texte sera considéré comme adopté

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 Lors de la séance de question au gouvernement  du Mardi après-midi  ouverte à 15 h.  la parole a été donné à  Christian Jacob,  chef du groupe "Les Républicains." qui s'est adressé au Premier Ministre, comme vous le verrez ci-dessous son intervention a été musclée, entrecoupée d'exclamations et d'observation des députés ,  Christian Jacob a notamment protesté contre le refus de débat à l'assemblée en rappelant :  " Pour la deuxième fois, vous vous apprêtez à utiliser l’article 49, alinéa 3, de notre Constitution, l’arme des faibles et des pouvoirs affaiblis. En février dernier, vous aviez muselé votre majorité juste avant le vote. Ce n’était certes pas glorieux, mais au moins le débat s’était déroulé.Aujourd’hui, en refusant que ce débat ait lieu dans l’hémicycle, c’est le Parlement que vous piétinez, monsieur le Premier ministre ! Avec le 49-3 ce n’est pas votre majorité que vous bâillonnez, c’est l’ensemble de l’Assemblée. Passe encore que votre ministre de l’économie, un pur produit de la technocratie qui n’a jamais été élu et qui n’a d’ailleurs pas vocation à l’être, ait eu cette idée, mais vous, vous qui avez siégé sur ces bancs !....)

  Qand à la réponse du premier ministre Manuel Valls  elle se situe dans la gamme  d'une certaine arrogance à l'encontre de Christian Jacob, et de démesure  notamment lorsqu'il a cru bon de rappeler Georges Pompidou pour créer un parallèle de situation avec Emmanuel Macron  nommé sans mandat électif ..., ce qui a provoqué une réponse cinglante et juste  de Christian Jacob " On ne peut pas comparer Emmanuel Macron à Georges Pompidou !"  , en effet la comparaison était disproportionnée et inadéquate à tout point de vue , ensuite Manuel Valls a repris sa réponse  qui en fait n'était pas  à vrai dire une explication de sa décision, mais une sorte de justification "le pays a besoin de réformes"  et de plébiscite de l'action du Gouvernement.

Je vous laisse apprécier ci-dessous l'échange  assez corsé entre Christian Jacob et le premier Ministre :

 copié/collé extrait du compte-rendu figurant sur le site de l'Assemblée NationalE

Engagement de la responsabilité du Gouvernement

M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe Les Républicains.
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, quand comprendrez-vous que votre arrogance et votre suffisance insupportent au plus haut point les Français ? (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains. – Protestations sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.) Votre bilan catastrophique devrait pourtant vous inciter à davantage d’humilité. Votre orgueil démesuré vous a conduit, une fois de plus, à la politique des coups de menton, lesquels ne trompent d’ailleurs plus personne, mais c’est votre marque de fabrique.

Pour la deuxième fois, vous vous apprêtez à utiliser l’article 49, alinéa 3, de notre Constitution, l’arme des faibles et des pouvoirs affaiblis. En février dernier, vous aviez muselé votre majorité juste avant le vote. Ce n’était certes pas glorieux, mais au moins le débat s’était déroulé.

Aujourd’hui, en refusant que ce débat ait lieu dans l’hémicycle, c’est le Parlement que vous piétinez, monsieur le Premier ministre ! (« Oui ! C’est vrai ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.) Avec le 49-3 ce n’est pas votre majorité que vous bâillonnez, c’est l’ensemble de l’Assemblée. Passe encore que votre ministre de l’économie, un pur produit de la technocratie (Protestations sur plusieurs bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen) qui n’a jamais été élu et qui n’a d’ailleurs pas vocation à l’être, ait eu cette idée, mais vous, vous qui avez siégé sur ces bancs !

Monsieur le Premier ministre, c’est une faute lourde, une faute à l’égard de votre majorité que vous humiliez, une faute à l’égard de la démocratie que vous méprisez, une faute à l’égard des Français qui n’oublieront pas votre brutalité ! Une telle faute mérite une sanction lourde, un carton rouge. Si vous aviez le courage de retourner devant les urnes – mais vous ne l’aurez pas –, les Français vous balaieraient comme un fétu de paille ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains et sur plusieurs bancs du groupe de l’Union des démocrates et indépendants.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Manuel Valls, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, j’admire toujours la finesse, la qualité de vos propos, et surtout leur aspect nuancé. (Protestations sur les bancs du groupe Les Républicains. – Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.)
M. Xavier Breton. L’arrogance continue !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Avant de vous répondre sur le fond et sur la méthode, je veux vous rappeler que dans tous les gouvernements sous la Ve République, il y a eu des hommes et des femmes appelés par les présidents de la République sans avoir de mandat électif et qui ont fait honneur à leur pays. Le gaulliste que vous êtes devrait au moins se rappeler du chemin parcouru par Georges Pompidou.
M. Christian Jacob. On ne peut pas comparer Emmanuel Macron à Georges Pompidou !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Je tiens à remercier Emmanuel Macron pour le travail qui a été le sien et pour le respect qu’il a manifesté à l’égard du Parlement en y étant présent en permanence. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.)
M. François de Rugy et M. Alain Tourret. Très bien !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Plutôt que de vous attaquer aux personnes, ayez le courage de présenter un projet alternatif et de dire, comme le pensent beaucoup de parlementaires de votre groupe, que vous auriez pu voter ce texte parce qu’il est bon pour l’économie, pour les entreprises et pour les salariés. Mais vous êtes enfermé dans une opposition stérile.Le devoir du Gouvernement, c’est d’aller vite.
M. Christian Jacob. Vous avez peur du Parlement !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Le pays a besoin de réformes. Le pays a besoin d’avancer. Il a besoin que nous soutenions la croissance, la compétitivité, ainsi que les petites et les moyennes entreprises parce que ce sont elles qui créent de la croissance, de la richesse et donc de l’emploi.

L’article 49, alinéa 3, de la Constitution a été utilisé en première lecture au terme d’un débat sans précédent, d’une co-production législative entre le Parlement, notamment la commission spéciale, et le Gouvernement, travail encore prolongé la semaine dernière au sein de ladite commission. Je tiens à cet égard à remercier François Brottes, son président, son rapporteur général, Richard Ferrand, ainsi que l’ensemble des rapporteurs thématiques et des députés, de droite ou de gauche, qui ont travaillé au sein de cette commission et fait ainsi honneur au Parlement.

Pour mon pays, monsieur Jacob, je ne veux pas qu’il y ait, pendant les dix jours qui viennent, une guerre de tranchée dans cette assemblée pour des raisons de posture politique. (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Devant les Français, nous nous devons d’avancer et de réformer. Tel est le sens de ce texte et, que cela vous plaise ou non, nous avançons parce que le pays a besoin de réformes. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen.)


(Fin de l'extrait...)
____________________________

* suite de notre éditorial :
 Mais ce n'est pas tout, après les questions  au Gouvernement qui ont suivies,  la séance a été suspendue à 16 h 10 puis reprise à 16 h 15 , et comme vous le verrez en lisant l'extrait ci-dessous  c'est dès ce moment là  que le summum d'agitation a été atteint à l'Assemblée , puisque la reprise portait sur la discussion en nouvelle lecture  du   Projet de loi de  "Croissance, activité et égalité des chances économiques .
Comme vous le verrez la discussion  la discussion n'a pas eu lieu, la parole a été  essentiellement tenue par le Premier Ministre Manuel Valls qui est revenu sur  des  critiques de ses prédécesseurs    de droite sans les nommer bien sur en disant " Depuis trop longtemps, la France est victime de blocages qui entravent son économie, pèsent sur les initiatives, ralentissent l’activité" ect ... en assurant :  "Les Français nous demandent d’agir. Ils veulent des résultats concrets, perceptibles dans leur vie quotidienne.....  Ils savent que la croissance est de retour, que la reprise est là, ils veulent en voir les signes.  Nous devons accompagner la reprise et le retour de la croissance. C’est justement l’objectif du pacte de responsabilité et de solidarité annoncé par le Président de la République en janvier 2014, du CICE, des mesures en faveur de la compétitivité de nos entreprises, pour les PME et les TPE, et c’est bien sûr l’objectif du présent projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.

Puis il s'est justifié sur sa décision du 17 février dernier  prise en accord avec le Président de la République, d’engager la responsabilité de mon gouvernement sur ces textes, il a expliqué ensuite  le travail important qui a été accompli sur ce texte depuis 6 mois, selon lui le débat a eu lieu, il est fructueux et "les Français ne comprennent pas les tergiversations"... ". Les Français attendent les effets concrets de cette loi, sur le permis de conduire, les retraites chapeaux, les lignes d’autocar, les tarifs des professions réglementées, la justice prud’homale, le travail du dimanche " ..., en fin  il a  remercié une nouvelle fois le ministre de l'Economie Emmanuel Macron  : " ... qui a passé des centaines d’heures à vos côtés et dont l’engagement sans faille, tout comme la capacité d’écoute, méritent d’être salués.." , .... Manuel Valls a également salué le travail remarquable de François Brottes, président de la commission spéciale, du rapporteur général, Richard Ferrand, et des rapporteurs thématiques, Gilles Savary, Cécile Untermaier, Christophe Castaner, Clotilde Valter, Laurent Grandguillaume, Stéphane Travert, Denys Robiliard et Alain Tourret.

Après ce très long  exposé de "mise en condition" qui comme vous le verrez plus bas a été constamment interrompu par des exclamations critiques venant des bancs des députés  de l'opposition , le premier Ministre a craché sa pastille verte pour ainsi dire  en déclarant  "
 Nous devons avancer, dans l’intérêt des Français. C’est un impératif. Croyez bien que la détermination de mon gouvernement à réformer est intacte. C’est donc un choix d’efficacité que je vous propose., et il  enfin il a posé sa cerise sur le gâteau en  annonçant : " En application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, j’ai donc décidé, après délibération du conseil des ministres, qui m’y a autorisé le 17 février 2015, d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le vote en nouvelle lecture du projet de loi pour l’égalité des chances économiques."

Cette responsabilité est engagée sur le texte adopté par la commission spéciale de l’Assemblée nationale le 11 juin 2015 et modifié par les amendements, essentiellement rédactionnels et de coordination, portés par les rapporteurs, dont j’ai remis la liste au président de l’Assemblée nationale."


C'était alors au Président de l'Assemblée Nationale Claude Bartolone  de  placer son couplet pour informer  que  la liste des amendements  évoquée par le premier ministre qui venait d'être distribués aux parlementaires, il a aussi déclaré "L’Assemblée nationale prend acte de l’engagement de la responsabilité du Gouvernement, conformément aux dispositions de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution.", et indiqué que le texte sur lequel le Premier ministre engage la responsabilité du Gouvernement sera inséré en annexe au compte rendu de la présente séance.

Enfin le Président de l'A'ssemblée Nationale a déclaré : "  En application de l’article 155, alinéa 1er du règlement, le débat sur ce texte est immédiatement suspendu. Ce texte sera considéré comme adopté, sauf si une motion de censure déposée avant demain, seize heures vingt-cinq, est votée dans les conditions prévues à l’article 49 de la Constitution.

La séance est suspendue. Elle reprendra à dix-huit heures trente.




 Là encore je vous laisse découvrir ci-dessous  un extrait du compte rendu figurant sur le site de  l'Assemblée National, et vous verrez que l'intervention du premier ministre a été truffée d'exclamations et de protestations venant de l'opposition

Croissance, activité et égalité des chances économiques


Nouvelle lecture

M. le président. L’ordre du jour appelle la discussion en nouvelle lecture du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (nos 2765, 2866).

Application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Manuel Valls, Premier ministre. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, dire la vérité,….
M. Christian Jacob. Comment ? La séance est déjà reprise ? Rappel au règlement !
M. le président. Monsieur Jacob, le Premier ministre avait demandé la parole, je suis obligé de la lui donner.
M. Manuel Valls, Premier ministre. …avancer, telles sont les exigences que ce gouvernement s’est fixées.
M. Christian Jacob. C’est se moquer du monde ! On ne peut pas continuer ainsi ! Il faut respecter un minimum le Parlement !
M. Manuel Valls, Premier ministre. La vérité, quelle est-elle ? Depuis trop longtemps, la France est victime de blocages qui entravent son économie, pèsent sur les initiatives, ralentissent l’activité.
M. Christian Jacob. N’importe quoi ! Quelle médiocrité !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Au bout du compte, ce sont autant d’emplois en moins, autant d’emplois perdus alors que le chômage de masse abîme notre société, en particulier notre jeunesse.
M. Laurent Furst. Un million de chômeurs de plus depuis que vous êtes là !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Les Français nous demandent d’agir. Ils veulent des résultats concrets, perceptibles dans leur vie quotidienne.
Un député du groupe Les Républicains. Vous êtes des bandits !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Ils savent que la croissance est de retour, que la reprise est là, ils veulent en voir les signes. (Mmes et MM. les députés du groupe Les Républicains se lèvent et quittent l’hémicycle.)

Nous devons accompagner la reprise et le retour de la croissance. C’est justement l’objectif du pacte de responsabilité et de solidarité annoncé par le Président de la République en janvier 2014, du CICE, des mesures en faveur de la compétitivité de nos entreprises, pour les PME et les TPE, et c’est bien sûr l’objectif du présent projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.

Le 17 février dernier, après de longs débats en séance, j’avais décidé, en accord avec le Président de la République, d’engager la responsabilité de mon gouvernement sur ces textes. Je l’ai fait en conscience parce que j’avais la conviction, comme aujourd’hui, que ce texte était essentiel pour notre pays, pour son avenir, pour notre économie, et que nous ne pouvions pas nous permettre un échec.

Je connais les immobilismes et les conservatismes. Je sais aussi que certains préfèrent les postures à la réforme. (Exclamations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

M. André Chassaigne. C’est un peu trop facile !
M. le président. Monsieur Chassaigne, s’il vous plaît !
M. André Chassaigne. Et la démocratie ? Qu’en faites-vous ?
M. Marc Dolez. C’est honteux !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Je sais surtout que nous devons aller vite, accélérer le rythme des réformes. Parce que ce texte soutient l’emploi, parce qu’il redonnera du pouvoir d’achat, parce que c’est un texte de progrès, un texte moderne, parce qu’il donne un coup de jeune à notre économie, pour toutes ces raisons, j’agirai avec la même responsabilité et la même détermination que le 17 février.

Ce texte, mesdames et messieurs les députés, a été profondément enrichi par les travaux parlementaires. Plus de 2 000 amendements ont été adoptés. Les deux chambres ont pu pleinement examiner au fond le texte en première lecture. La semaine dernière, la commission spéciale de votre assemblée l’a encore largement amendé. Un travail très important a été accompli tout au long des 437 heures de débats, depuis six mois. Le président Le Roux a eu raison de rappeler que jamais il n’y avait eu une telle coproduction législative entre le Parlement et le Gouvernement.

M. Pascal Popelin. C’est vrai !
M. Nicolas Sansu. Et le MEDEF !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Le débat a eu lieu, il a été fructueux et les Français ne comprennent pas les tergiversations.
M. André Chassaigne. Si le débat a eu lieu, nous n’avons plus qu’à partir ! On vous laisse entre vous !
M. Pascal Terrasse. On n’est pas si mal, c’est vrai !
M. Patrice Carvalho. Vive la démocratie !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Les Français attendent les effets concrets de cette loi, sur le permis de conduire, les retraites chapeaux, les lignes d’autocar, les tarifs des professions réglementées, la justice prud’homale, le travail du dimanche.
M. André Chassaigne. C’est le rouleau compresseur ! Vous devriez retourner devant le peuple !
M. Patrice Carvalho. C’est de la dictature ! (Exclamations sur certains bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen. – Mmes et MM. les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine se lèvent et quittent l’hémicycle.)
M. André Chassaigne. Restez tranquillement entre vous !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Je tiens une nouvelle fois à remercier le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui a passé des centaines d’heures à vos côtés et dont l’engagement sans faille, tout comme la capacité d’écoute, méritent d’être salués.

Je souhaite également saluer le travail remarquable de François Brottes, président de la commission spéciale, du rapporteur général, Richard Ferrand, et des rapporteurs thématiques, Gilles Savary, Cécile Untermaier, Christophe Castaner, Clotilde Valter, Laurent Grandguillaume, Stéphane Travert, Denys Robiliard et Alain Tourret.

Nous devons avancer, dans l’intérêt des Français. C’est un impératif. Croyez bien que la détermination de mon gouvernement à réformer est intacte. C’est donc un choix d’efficacité que je vous propose.

En application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, j’ai donc décidé, après délibération du conseil des ministres, qui m’y a autorisé le 17 février 2015, d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le vote en nouvelle lecture du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.

Cette responsabilité est engagée sur le texte adopté par la commission spéciale de l’Assemblée nationale le 11 juin 2015 et modifié par les amendements, essentiellement rédactionnels et de coordination, portés par les rapporteurs, dont j’ai remis la liste au président de l’Assemblée nationale. (Applaudissements sur certains bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen et du groupe écologiste.)
M. le président. La liste des amendements que le Premier ministre a évoqués vient d’être distribuée aux parlementaires.

L’Assemblée nationale prend acte de l’engagement de la responsabilité du Gouvernement, conformément aux dispositions de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution.

Le texte sur lequel le Premier ministre engage la responsabilité du Gouvernement sera inséré en annexe au compte rendu de la présente séance.

En application de l’article 155, alinéa 1er du règlement, le débat sur ce texte est immédiatement suspendu. Ce texte sera considéré comme adopté, sauf si une motion de censure déposée avant demain, seize heures vingt-cinq, est votée dans les conditions prévues à l’article 49 de la Constitution.

La séance est suspendue. Elle reprendra à dix-huit heures trente.

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Pour terminer notre série d'extraits  il nous faut publier l'extrait  concernant  la motion de censure qui a été déposée dès la reprise de la séance  par l'opposition de droite  et annoncée par vice président de l'Assemblée Nationale qui présidait la séance.

Suspension et reprise de la séance

M. le président. La séance est suspendue.
(La séance, suspendue à seize heures vingt-cinq, est reprise à dix-huit heures trente, sous la présidence de M. Denis Baupin.)

Présidence de M. Denis Baupin, vice-président

M. le président. La séance est reprise.

Dépôt d’une motion de censure

M. le président. J’informe l’Assemblée que M. le président a reçu aujourd’hui, à seize heures trente, une motion de censure signée par MM. Christian Jacob, Philippe Vigier et 146 membres de l’Assemblée, en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution, le Premier ministre ayant engagé la responsabilité du Gouvernement sur le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.

En application de l’article 155, alinéa 3 du règlement, il est pris acte de ce dépôt. La motion de censure sera notifiée au Gouvernement et affichée. La conférence des présidents a décidé que la discussion et le vote sur cette motion auront lieu après-demain, jeudi 18 juin, à seize heures.

(fin de l'extrait )
 __________________________/
- Documents complémentaires pour l'information de nos lecteurs -
* Texte de la motion de censure :

ASSEMBLÉE NATIONALE
16 Juin 2015
Motion de censure
(déposée en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution)


Le Gouvernement a décidé, une nouvelle fois, d’engager sa responsabilité sur la 2ème lecture du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, après l’avoir fait en 1ère lecture.
Il le fait dans la précipitation, en modifiant in extremis l’ordre du jour, en refusant d’engager le débat à l’Assemblée Nationale, alors même que des mesures nouvelles, sur des sujets majeurs pour les entreprises comme pour les salariés, ont été introduites par le Gouvernement en Commission spéciale. Ainsi, un pan entier de notre droit prud’homal est modifié, sans qu’aucune discussion n’ait lieu dans l’hémicycle !
Ce nouveau passage en force, c’est aussi le constat d’une majorité toujours introuvable depuis le 17 février dernier !
Absence de majorité qui révèle l’incapacité du Gouvernement à engager les réformes structurelles nécessaires.
Depuis 3 ans, le Gouvernement a réussi la prouesse d’augmenter massivement les impôts, sans réduire significativement les déficits publics. Si les chiffres de la croissance sont encourageants, ils dépendent de facteurs essentiellement extérieurs et conjoncturels : la baisse du prix du pétrole, la baisse de l’euro et le coût de l’énergie. Face à cela, les chiffres du chômage explosent de manière inquiétante : 615 000 demandeurs d’emploi supplémentaires depuis mai 2012, soit un total de 5 645 000, toutes catégories confondues.
La France est aujourd’hui en situation de décrochage économique par rapport à ses partenaires européens. Nous ne pouvons que déplorer que notre économie vienne d’être rétrogradée au 6ème rang mondial ! Les pays qui ont eu le courage d’engager des réformes vont mieux et présentent des signes de reprise incontestables.
Le bilan du Gouvernement, ce sont 3 années de perdues dans la mise en œuvre des réformes : pas de réforme de l’État, pas de pérennisation de nos régimes de retraites, pas de réforme du code du travail, pas de réforme du financement de la protection sociale…et des dépenses publiques qui continuent d’augmenter.
Pour toutes ces raisons, l’Assemblée nationale censure le Gouvernement en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution.
 
M.       Christian JACOB      
M.       Philippe VIGIER      
M.       Damien ABAD         
M.       Élie ABOUD 
M.       Bernard ACCOYER
M.       Yves ALBARELLO 
Mme    Nicole AMELINE
M.       Benoist APPARU     
Mme    Laurence ARRIBAGÉ         
M.       Julien AUBERT
M.       Olivier AUDIBERT TROIN
M.       Jean-Pierre BARBIER
M.       Sylvain BERRIOS
M.       Étienne BLANC       
M.       Jean-Claude BOUCHET      
Mme    Valérie BOYER
M.       Xavier BRETON
M.       Philippe BRIAND    
M.       Bernard BROCHAND         
M.       Olivier CARRÉ
M.       Gilles CARREZ
M.       Jérôme CHARTIER  
M.       Luc CHATEL
M.       Gérard CHERPION 
M.       Guillaume CHEVROLLIER
M.       Dino CINIERI          
M.       Philippe COCHET    
M.       Jean-François COPÉ
M.       François CORNUT-GENTILLE      
M.       Jean-Louis COSTES 
M.       Jean-Michel COUVE
Mme    Marie-Christine DALLOZ    
M.       Gérald DARMANIN
M.       Bernard DEBRÉ       
M.       Jean-Pierre DECOOL
M.       Bernard DEFLESSELLES
M.       Lucien DEGAUCHY           
M.       Patrick DEVEDJIAN           
Mme    Sophie DION
M.       Jean-Pierre DOOR    
M.       Dominique DORD    
Mme    Marianne DUBOIS
Mme    Virginie DUBY-MULLER  
M.       Daniel FASQUELLE           
M.       François FILLON     
Mme    Marie-Louise FORT  
M.       Yves FOULON
M.       Marc FRANCINA    
M.       Yves FROMION      
M.       Laurent FURST        
M.       Claude de GANAY
M.       Sauveur GANDOLFI-SCHEIT       
M.       Hervé GAYMARD  
M.       Guy GEOFFROY
M.       Bernard GÉRARD   
M.       Franck GILARD
M.       Georges GINESTA   
M.       Charles-Ange GINESY
M.       Jean-Pierre GIRAN   
M.       Philippe GOUJON    
Mme    Claude GREFF         
Mme    Arlette GROSSKOST          
M.       Henri GUAINO        
M.       Jean-Claude GUIBAL          
M.       Jean-Jacques GUILLET
M.       Christophe GUILLOTEAU
M.       Michel HERBILLON           
M.       Antoine HERTH       
M.       Patrick HETZEL
M.       Philippe HOUILLON           
M.       Denis JACQUAT
M.       Christian KERT        
Mme    Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET
M.       Jacques KOSSOWSKI         
Mme    Valérie LACROUTE
M.       Marc LAFFINEUR  
M.       Jacques LAMBLIN  
Mme    Laure de LA RAUDIÈRE
M.       Guillaume LARRIVÉ           
M.       Charles de LA VERPILLIERE
Mme    Isabelle LE CALLENNEC  
M.       Pierre LELLOUCHE
M.       Pierre LEQUILLER 
M.       Céleste LETT
Mme    Geneviève LEVY     
Mme    Véronique LOUWAGIE      
M.       Gilles LURTON        
M.       Laurent MARCANGELI     
M.       Hervé MARITON     
M.       Alain MARLEIX
M.       Franck MARLIN      
M.       Alain MARTY          
M.       Jean-Claude MATHIS          
M.       François de MAZIÈRES      
M.       Philippe MEUNIER  
M.       Jean-Claude MIGNON        
M.       Pierre MORANGE   
M.       Yannick MOREAU
M.       Pierre MOREL A L’HUISSIER      
M.       Alain MOYNE-BRESSAND
Mme    Dominique NACHURY       
M.       Yves NICOLIN        
M.       Patrick OLLIER       
Mme    Valérie PÉCRESSE  
M.       Édouard PHILIPPE
M.       Jean-Frédéric POISSON      
M.       Axel PONIATOWSKI
Mme    Josette PONS
M.       Christophe PRIOU
M.       Didier QUENTIN     
M.       Franck RIESTER      
M.       Arnaud ROBINET   
M.       Camille de ROCCA-SERRA
Mme    Sophie ROHFRITSCH         
M.       Paul SALEN 
M.       André SCHNEIDER
M.       Fernand SIRÉ           
M.       Thierry SOLÈRE      
M.       Michel SORDI          
M.       Claude STURNI
M.       Lionel TARDY         
M.       Guy TEISSIER         
M.       Michel TERROT       
M.       Jean-Marie TETART
M.       François VANNSON
Mme    Catherine VAUTRIN           
M.       Jean-Pierre VIGIER
M.       Philippe VITEL         
M.       Laurent WAUQUIEZ          
M.       Éric WOERTH          
Mme    Marie-Jo ZIMMERMANN
M.       Charles de COURSON        
M.       Stéphane DEMILLY
M.       Yannick FAVENNEC          
M.       Meyer HABIB
M.       Francis HILLMEYER          
M.       Yves JÉGO   
M.       Jean-Christophe LAGARDE           
M.       Maurice LEROY       
M.       Hervé MORIN          
M.       Bertrand PANCHER
M.       Franck REYNIER    
M.       Arnaud RICHARD  
M.       François ROCHEBLOINE  
M.       Rudy SALLES
M.       André SANTINI
M.       François SAUVADET          
M.       Michel ZUMKELLER         
_________________________________________

Complément d'information : 

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* reprise de notre éditorial :
Nous en avons terminé sur le sujet qui nous intéressait, signalons toutefois que la séance a portée sur nombre d'autres questions que vous pourrez consulter directement le compte-rendu intégral  au moyen du lien ci-dessous :

2ème séance (262e)

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- Ou encore la vidéo de la séance :

16 juin 2015

Gilbert Collard et le "Réchauffement Climatique"

Editorial de lucienne magalie pons



Il arrive à Gilbert Collard d’être excellent quand il s’occupe de questions politiques  importantes,  il est moins bon quand il passe son temps à dire tout et n’importe quoi dans l’Emission  les Grosses Gueules, et  surtout encore bien moins bon quand il s’avise d’attaquer  Jean-Marie  Le Pen dans les médias-système  pour ne pas rester en reste des  attaques  auxquelles se livrent trop souvent les « philippot - grostesques », mais cette fois il faut reconnaître que Gilbert Collard a fait du très bon travail en publiant sur son site officiel un article scientifique et politique  sur le Réchauffement climatique.

C’est une excellente initiative de la part de Gilbert Collard,  Député du Gard,  de s’intéresser au réchauffement climatique et de faire partager cet article sur son site et c'est bien là le rôle noble d'un homme politique, de surcroit  avocat , d'informer ses électeurs sur un sujet d’actualités avec la conférence CAP 21 qui se profile pour le mois de décembre prochain,  plutôt  que de se perdre dans des propos malencontreux  avec les médias système contre le Président fondateur du FN. pour lequel il faut bien le dire les adhérents du FN et de nombreux Français éprouve des sentiments de fidélité à ses principes.

Pour en revenir  au Réchauffement climatique, comme je retrouve dans cet article une excellente  analyse  qui reflète exactement ce que je pense,  répète et écrit depuis des années à savoir sur les mensonges  et la propagande  pseudo-scientifique internationale  colportés par les politiques en place , les écologistes et les médias  pour instaurer une fiscalisation mondiale.

En effet les discours et la menace du réchauffement climatique n’est qu’une théorie que les dirigeants veulent imposer comme parole d’évangile,  comme une certitude à courte échéance pour terroriser les populations et les entreprises  en prédisant des catastrophes apocalyptiques,  tout en les  culpabilisant  de surconsommer des énergies produisant des pollutions de dyoxide  de carbone, C02  etc...   responsables d' "un effet de serre dramatique", et  qu'ils ont la prétention de réduire en instaurant des taxes en attendant de passer à une transition énergétique qui est annoncée mais qui  en fait est toujours retardée en faveur du nucléaire  , or  ce discours  alarmant ne repose que  sur des  observations et données météorologiques  de sources techniques aléatoires,  et partielles géographiquement,  et sur  une période relativement courte,  par rapport aux analyses et études très précises  des géophysiciens et géologues qui  eux combattent cette théorie avec des arguments scientifiques indiscutables.

En effet des Géophysiciens et  des Géologues de grandes renommée , mais aussi des personnalités  scientifiques et même politiques,comme par exemple Claude Allègre, savant géochimiste, ancien Ministrede l'Education Nationale , de la Recherche et de la Technologie, ( qui sont  tous écartés des débats officiels ) , combattent cette théorie, en se fondant sur leurs recherches, observations, études  et analyses selon  des  méthodes  plus rigoureuses  que celle du GIEC,  il faut savoir notamment   que  les méthodes   des géophysiciens et des géologues se sont très développées et affinées depuis le début de la recherche des pétroles , et leurs ont permis  de découvrir, d’analyser et d’étudier,  d’après des prélèvement souterrains et maritimes horizontaux  à très grandes profondeurs , des périodes  glaciaires et interglaciaires très anciennes alternées et de pouvoir prouver que dans des ères anciennes jusqu'à la nôtre se sont déjà produites  des  variations climatiques à 10 reprises au moins, espacées d’environ 100 000 ans et  de  démontrer qu’ au début du quaternaire – notre ère actuelle –  notre planète  Terre connaît des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation, que cela a  eu  pour effet de provoquer de fortes oscillations climatiques, la   dernière période glaciaire s’est étalée de 110 000 ans à 13 000 ans.,  que nous sommes en période de réchauffement climatique  et que d’ici   à 10 000 ans, il faut s’attendre à l’avènement d’une nouvelle période de refroidissement.


Après ce préambule il est temps de prendre connaissance  ci-dessous de l’article publié sur son site officiel par le Député Gilbert , vous y trouverez aussi des lien actif conduisant vers des documents de références. : 

·         Copié/collé : 

Jean Goychman – Réchauffement climatique : un mensonge planétaire pour un impôt mondial
Jean Goychman – Réchauffement climatique : un mensonge planétaire pour un impôt mondial
par Anthony L · 15 juin 2015
Il y a une dizaine d’années, un de mes amis, enseignant chercheur à l’Ecole Centrale et physicien de son état, m’avait un peu étonné en me disant que Claude Allègre avait probablement raison de ne pas croire à la théorie du réchauffement climatique lié à l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

En 2009, ayant appris qu’un géophysicien français nommé Vincent Courtillot allait donner à Nantes une conférence sur ce sujet, j’ai décidé d’aller l’écouter.

Vincent Courtillot est un scientifique, et il est donc un peu comme Saint Thomas. Il ne croit que ce qu’il peut constater. Il a donc commencé par analyser la méthodologie utilisée par les tenants de la théorie du dioxyde de carbone1. Premier élément : comment ont-ils réussi à déterminer la température moyenne de la Terre depuis 1850 et qui s’est occupé de collecter les données ? Sa réponse est claire : toutes les données de mesure de température viennent d’un laboratoire anglais, le HAD (Hadley Research Center)

Comment a été établie la base des données moyennes ? Une grosse surprise nous attend : Si les données terrestres proviennent de stations météo et peuvent donc être validées, les données maritimes sont beaucoup plus « aléatoires ». Il n’y a eu pratiquement aucun relevé de température entre 1850 et 1900 et très peu jusqu’ en 1950. Rappelons que les océans recouvrent les 2/3 de la planète. En fait, ils avaient découpés les océans en carrés de 500 km de côté, et il suffisait d’un relevé de température de l’eau de ce carré à un moment donné, pour que cette température soit affectée à l’ensemble de la zone, quelquefois durant plusieurs années.

Plus curieux encore, lorsque Vincent Courtillot et son équipe ont demandé au HAD de leur fournir une copie de leurs enregistrements, celui-ci a refusé. Le conférencier met donc en cause la notion de « température globale » en se demandant si une telle température a réellement un sens physique, et en faisant observer qu’elle ne peut être une température au sens de la thermodynamique.

Or, tout le discours du réchauffement climatique est basé sur cette température globale qui est censée augmenter au fil du temps en fonction du tonnage du dioxyde de carbone résultant de l’activité humaine. Un peu gênant quand même.

Mais Vincent Courtillot ne s’arrête pas là. Il produit ensuite les relevés de température enregistrés au XXème siècle aux Etats-Unis et en Europe et compare les résultats à ceux publiés par le GIEC2 Encore un sujet d’étonnement : les courbes ne coïncident pas. D’après les services météo des USA, l’année la plus chaude enregistrée sur le territoire américain est 1930. Cela revient à dire que ce qu’on veut à tout prix démontrer, à savoir que la température moyenne augmente avec le temps, est faux. D’autant plus faux, d’ailleurs, que nous apprenons quelques minutes plus tard qu’en réalité, la température de la surface de la planète a plutôt tendance à baisser depuis 1998.
Je ne vais pas commenter jusqu’au bout cette conférence et ceux qui sont intéressés peuvent facilement se rendre sur le site : https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY

Ce que nous pouvons en retirer, c’est que la théorie du réchauffement climatique dû à « l’effet de serre » du dioxyde carbone n’est pas d’une clarté aussi aveuglante que ce qui nous est répété « ad nauseam » par l’ensemble de la classe politique « bien-pensante » relayée par presque tous les médias. J’ai fait quelques recherches sur le sujet, pour savoir notamment quand cela avait commencé et j’ai découvert, non sans une certaine stupéfaction, que son origine pouvait se trouver dans le « rapport sur la montagne de fer3 » auquel Hongbing Song, auteur du livre « la guerre des monnaies » faisait allusion.
Sans rentrer dans les détails, ce rapport devait répondre à une question soulevée par la Maison Blanche peu de temps après l’épisode des fusées de Cuba et qui peut se résumer à : comment perpétuer les avantages d’un état de guerre lorsque la paix risque de menacer le monde ?

Une des réponses envisagées était basée sur la menace de la pollution de l’environnement. Je cite le passage du livre de Hongbing Song : « En redoublant d’efforts de propagande sur les méfaits de la pollution, on pourrait atteindre un effet psychologique aussi effroyable que la fin du monde après la guerre nucléaire » Alors, hasard ou pas, en septembre 1987, à Denver, dans le Colorado, se tint la 4ème réunion du « World Wilderness Congress » (Congrès Mondial de la Vie Sauvage). 2000 participants représentant une soixantaine de pays y assistaient. Environ 1500 d’entre eux furent assez surpris de recevoir un document intitulé : « Déclaration de Denver pour la préservation de la vie mondiale »qui préconisait la création de la « World Conservation Bank ». La différence par rapport aux trois premières réunions fut la présence de nombreux banquiers. Cette réunion fut dirigée par Edmond de Rothschild et David Rockefeller.

En 1991, la WCB prit le nom de GEF (Global Environment Facility) qui rappelait moins l’emprise du milieu financier sur l’institution.

Une fois la machine en place, il fallait lui donner « du grain à moudre » C’est à ce moment que le fameux « dioxyde de carbone » a fait son entrée en scène. (J’allais dire « sur le marché » mais n’anticipons pas)

Pourquoi le carbone ? A cause de l’effet de serre, nous disent les gens du GIEC. Or, il y a de nombreux autres gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone ne représente qu’environ le quart de cet effet contre près de la moitié pour la seule vapeur d’eau. L’explication vient probablement de la couleur noire du charbon, qui est plus « parlante » au niveau de la pollution.

Et puis, on ne touche pas (ou du moins pas encore) à l’eau. Et en particulier à l’eau douce. On apprend très vite en économie qu’il existe deux ressources gratuites et inaliénables : l’eau et l’air. Pour ma part, j’en ajouterais une troisième, qui est la monnaie, mais c’est un autre débat.

Enfin, la combustion des hydrocarbures utilisés comme carburant de tous les véhicules motorisés rejette dans l’atmosphère du dioxyde de carbone. Cette constatation n’était pas exempte d’arrière-pensée concernant les mouvements écologistes naissants, dont les rangs étaient surtout constitués par des anciens gauchistes ou communistes opposés par principe aux grandes multinationales pétrolières.
Ceci étant posé, il restait à trouver ou inventer une autorité afin d’asseoir sur des bases scientifiques incontestables cette théorie du réchauffement climatique dû au rejet du dioxyde de carbone. Ce rôle a été dévolu au GIEC, créé en octobre 1988, soit un an après la réunion de Denver. Ce groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a pour but officiel « d’évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique pour comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine »
Vous remarquerez qu’il n’est pas question de savoir si ce type de réchauffement existe ou non. Sa réalité est admise dès le départ. Que voilà une curieuse démarche. On proclame l’existence de ce risque avant même d’avoir mis élaboré une véritable théorie scientifique qui aurait, au moyen d’observations et de constatations irréfutables et démontrées, pu valider le résultat.
Car les arguments qui permettent de mettre en doute cette théorie ne manquent pas. Les travaux de Vincent Courtillot et de nombreux autres semblent suffisamment convaincants pour au moins soulever la question. Mais là n’est pas mon propos. Ce qui m’intéresse est de savoir quel est le but réellement poursuivi par ceux qui sont à l’origine de la démarche. Alors, je vous entends déjà dire « encore le complot ! » Peut-être.
La démarche, après tout, est loin d’être stupide. Travailler à la mise en œuvre de moyens de production d’énergie qui ne pollueraient pas notre planète est en soi parfaitement respectable.
Car cette pollution est incontestable. Qu’elle vienne du charbon, du pétrole ou du nucléaire, nier ce fait serait irresponsable. Chercher à domestiquer d’autres sources d’énergie ne peut être que profitable à la planète et ses occupants. Mais est-ce le seul objectif ?
Je ne le pense pas. J’ai le sentiment que tout ceci n’est que le paravent d’une démarche beaucoup plus « sournoise » qui consisterait à financiariser à terme des ressources qui sont vitales. Je veux parler de l’eau et de l’air. Car, si on y réfléchit, la seule retombée « palpable » (dans tous les sens du terme) c’est la taxe carbone. Son principe est de faire payer le pollueur à hauteur de sa contribution à la pollution. En quoi cela va-t-il réduire la pollution ? Nous payons une taxe carbone sur le carburant que nous mettons dans notre voiture depuis le 1er janvier de cette année. La pollution, qui est proportionnelle à notre consommation (d’après le calcul) a-t-elle diminuée ? Les compagnies aériennes qui payent cette taxe, et outre le fait qu’elle peut introduire  une « distorsion de concurrence », ont-elles diminué la consommation de leurs appareils ? La réponse est non.
La taxe carbone est née lors du fameux « protocole de Kyoto » en 1997. Le but affiché était louable : inciter les entreprises à moins polluer. Jusque-là, tout va bien. Les choses commencent à se compliquer avec l’instauration des « quotas » vite appelés « droits à polluer ». Pour soi-disant rendre le procédé plus efficace, la bourse du carbone est créée en 2005. Qui dit bourse dit échange. Cela a donc permis aux entreprises qui polluaient moins de revendre une partie de leurs quotas à celles qui polluaient plus. On est loin du but initial.
Cette transition, pour ne pas dire cette dérive généralisée, d’actions entreprises dans le souci de préserver l’avenir en apparence mais qui, en définitive, se traduisent par des prélèvements supplémentaires dans la poche d’un public qui se trouve ainsi berné, devient insupportable.
Souvenez-vous de l’écotaxe. Sa mise en place bénéficiait essentiellement à ceux qui en avaient la gestion. Et en creusant un peu, on passait à Ecomouve, puis d’Ecomouve à Goldman Sachs4. Cette taxe devait rapporter à elle-seule 300 millions d’euros par an à ceux qui la percevait pour le compte du fisc. A ce stade, le terme d’arnaque mérite d’être prononcé… Et c’est chaque fois un scénario analogue, souvent dénoncé mais jamais remis en question. Peut-être serait-il temps de remettre tout à plat afin de repartir sur des bases saines.
La grande réunion prévue à Paris à la fin de l’année pourrait servir de cadre à cette opportunité, même si, aujourd’hui, un certain nombre de raisons peuvent laisser penser qu’il n’en sera rien et qu’au contraire, on continuera dans le mensonge d’une théorie fausse dont l’objet unique est d’enrichir le petit nombre de gens qui contrôlent la totalité du système et qui s’appuie sur les peurs du futur qu’il contribue à créer pour demander à chaque fois un peu plus.
Si nous continuons dans cette voie, le jour arrivera où nous devrons payer pour respirer l’air de notre planète.
1 La molécule de gaz carbonique ou dioxyde de carbone à la propriété de réémettre une partie du rayonnement infra-rouge qu’elle absorbe. Dans une serre en verre, le rayonnement émis par l’intérieur de la serre est partiellement réfléchi, ce qui fait que la serre garde une partie de la chaleur. En raison de cette propriété, le dioxyde de carbone est un gaz dit « à effet de serre ».De là à dire que ce gaz est la cause unique du réchauffement climatique, à l’exclusion de toutes les autres, il y a, a mon avis, un cap infranchissable.
2 Le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts en Evolution du Climat) n’est pas un organisme réellement indépendant. Ces experts se sont faits les défenseurs de la théorie du réchauffement climatique ayant pour unique cause l’activité humaine à la surface de la planète
Pourtant, la source principale de l’énergie captée par la planète est de loin de Soleil, dont on pourrait croire le rôle largement prépondérant en ce qui concerne le climat de la planète. C’est d’ailleurs ce qui m’a rendu cette théorie suspecte au départ, ne comprenant pas comment un phénomène marginal pouvait avoir des effets prépondérants.
3 Ce rapport a été traduit en français par Jean Bloch Michel et publié par Calmann-Lévy sous le titre : « La paix indésirable ? » La guerre des monnaies est publiée par les éditions « le retour aux sources »
Et a été traduite en français par Haibing Liu et Lucien Cerise
4 Voir l’article : http://www.bastamag.net/Les-dessous-de-l-ecotaxe-quand
Jean Goychman
(fin du copié/collé)
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* suite et conclusion de mon  Editorial :

Je ne consultais plus le site de Gilbert Colard depuis qu'il s'était retourné contre Jean-Marie Le Pen, mais comme je vois qu'il revient à des publications politiquement sérieuses sur des questions d'actualités qui ne peuvent rester sans réponses  ou opinions manifestées clairement de la part de l'opposition, je vais de nouveau consulter son site périodiquement, s'il se tient dans cette ligne sérieuse je ne manquerai pas de tenir mes lecteurs au courant, mais s'il recommence à pétarader contre Jean-Marie Le Pen eh bien je le mettrai de nouveau à l'index pendant un certain temps.

@signé : Lucienne Magalie Pons


15 juin 2015

Thibault de la Tocnaye : parcours associatif, professionnel et politique ( Bon sang ne saurait mentir ! )

EDITORIAL DE LUCIENNE MAGALIE PONS
  • Thibault de la Tocnaye, plus exactement Thibault de Bougrenet de La Tocnaye, né le 20 octobre 1958 en Algérie, est un homme très instruit et cultivé, il est le fils de Alain de Bougrenet de La Tocnaye, très honoré dans ma mémoire qui était né le 13 novembre 1926 à Neuilly-sur-Seine et décédé le 9 janvier 2009 à Cavaillon (Vaucluse).  Toutes les personnes qui défendaient l’Algérie Française se souviennent pieusement  d’Alain Bougrenet de la Tocnaye.J’invite  mes lecteurs et mes amis de Facebook intéressés  par Thibault de la Tocnaye issue d’une longue lignée ancestrale toujours au service de la France depuis les croisades .de se rendre sur le site de Radio-Courtoisie pour entendre son libre Journal du Mercredi, en sélectionnant les thèmes qui les attirent, vous pouvez aussi vous rendre sur son site officiel où vous découvrirez ses éditoriaux et ses informations.
    Voici ci-dessous donc la présentation de Thibaut de Bougrenet de la Tocnaye , membre du Bureau politique du FN, que nous avons recopiée sur son site officiel
    « Thibault de La Tocnaye est né en 1958 au sein d’une famille aux sympathies nationales fortement ancrées. Ses parents lui ont transmis une solide éducation chrétienne mais aussi le goût de l’engagement, si ce n’est de l’aventure, qui l’ont conduit, parallèlement à une vie de créateur et de dirigeant d’entreprises industrielles bien remplie, à œuvrer concrètement pour défendre les peuples en lutte pour leur liberté et leur dignité.
    Vie professionnelle
    Ingénieur Centralien (École centrale de Lyon) et diplômé d’HEC, c’est dans l'industrie nucléaire que Thibaut de La Tocnaye débute sa carrière professionnelle, d’abord responsable des essais à Marcoule, puis chef de projet, sur des chantiers à La Hague et Cadarache.
    En 1993, il quitte ce secteur et devient directeur technique d'Otim, (tuyauterie et de chaudronnerie industrielles) puis est nommé deux ans plus tard directeur général de Apageo Segelm (fabrication de matériel pour la géotechnique) dont il prend la présidence en 1996
    Les années 2000 le verront à la tête d’une entreprise de fabrication de matériel d’hospitalisation à domicile, puis à l’initiative du lancement d’une start-up dans le domaine des cristaux liquides.
    En juin 2008, il se lance dans ce qui sera un des plus beau succès de sa vie professionnelle en devenant un des créateurs de Eyes3Shut, une start-up installée à Brest spécialisée dans la fabrication de lunettes stéréoscopiques (vision en 3D). Il en a abandonnée récemment la présidence pour s’investir plus avant dans le champ politique.
    L’engagement…
    Le combat politique, l’engagement pour des idées et des valeurs, sont indissociables de la vie de Thibaut de La Tocnaye.
    C’est au début des années 1980 qu’il rejoint les comités Chrétienté-Solidarité (il en est aujourd’hui le vice-président) créés par Bernard Antony, qui s’efforcent d’apporter une aide effective aux résistances anti-communistes et aux chrétiens persécutés de par le monde.
    Lors de son service national au titre de la coopération, il est nommé en 1982 professeur de mathématiques au Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth. Désireux de s’engager aux côtés des chrétiens libanais, recruté par l'un de ses collègues enseignants, il rejoint alors les rangs des Forces libanaises (FL).
    Il y sera officier d’artillerie pendant 10 mois, puis intégrera les commandos de l’artillerie libanaise durant 9 mois, avant de repartir pour la France en 1984, non sans être décoré avant son départ de la Médaille de la « Guerre de la Montagne » des Forces Libanaises.
    Les années qui suivront le verront, toujours au sein de Chrétienté-Solidarité, poursuivre le combat en faveur des forces chrétiennes et anticommunistes. Il participera ainsi à plusieurs opérations militaires sur le terrain au Nicaragua avec les Contras face au gouvernement sandiniste. Il prendra part également à des actions de soutien logistique aux populations et aux combattants au Salvador, en Birmanie, en Croatie…
    Autant d’expériences qui ont contribué à enraciner ses convictions et à étayer sa vision du monde, notamment par le biais de ses rencontres avec des combattants, célèbres ou anonymes, aux personnalités hors du commun. Citons notamment Béchir Gemayel, commandant en chef des forces libanaises puis président de la République libanaise, Samir Geagea, figure de la résistance des chrétiens libanais ; le général Ante Roso, ancien de la légion étrangère devenu général en chef des forces croates dans la Krajina ; Alfredo Cristiani et Roberto d’Aubuisson, les vainqueurs de la guerre civile salvadorienne…
    Ce combat, Thibaut de La ToCnaye le poursuit bien évidemment aujourd’hui au sein même de Chrétienté solidarité, notamment pour la défense des racines chrétiennes de la France, ou encore des Chrétiens d’orient victimes de la barbarie islamiste
    … et son prolongement
    A côté de ce combat métapolitique, Thibaut de la Tocnaye s’est aussi investi sur le terrain électoral, politique en rejoignant en 1988 le Front National.
    Conseiller Municipal d’Avignon pendant 12 ans, puis Conseiller municipal de Cavaillon, réélu en 2010 pour un quatrième mandat Conseiller Régional de Provence Alpes Côte d’Azur, candidat à de nombreuses élections, il est aussi un des animateurs et concepteurs de tout premier plan de la réflexion et du programme économique de l’opposition nationale.
    Membre du Bureau Politique, du Comité Central, il est aussi à la tête de la commission Emploi et Développement économique et de la commission Formation professionnelle du FN, Délégué National à la Formation des Elus.
    En charge pendant plus de dix ans des Etudes et Argumentaires du FN et de la coordination de toutes les commissions thématiques, Marine Le Pen lui a renouvelé sa confiance en prenant la présidence du FN. Il s’est vu ainsi confier la responsabilité du chiffrage de son programme présidentiel de 2012.
    Ces dernières années, Thibaut de La Tocnaye a été également à l’origine de la tenue de colloques précurseurs qui ont accompagné la progression du FN. En l’espèce la volonté d’élaborer des réponses concrètes, adaptées, aux grands enjeux économiques et civilisationnels auxquels sont confrontés la France et les Français (Corruption, Délocalisations, Réchauffement climatique, Islam et République…).
    Animateur depuis six ans d’une émission sur Radio Courtoisie de son Libre Journal , Thibaut de La Tocnaye a également rédigé plusieurs ouvrages traitant de sujets d’actualité politique et économique, dont La Décomposition de la Ve République (1995), Les Peuples Rebelles (2003), Délocalisations, ce n'est pas une fatalité (2005). Est annoncé prochainement la parution d’un nouveau livre, Les dix verrous à faire sauter pour gouverner et redresser la France. 
  •  
  • DOCUMENTS 

  •  1/ Le père :





    1. Alain de La Tocnaye — Wikipédia

      fr.wikipedia.org/wiki/Alain_de_La_Tocnaye
      2/ Le Fils:

      Thibaut de La Tocnaye — Wikipédia

      fr.wikipedia.org/wiki/Thibaut_de_La_Tocnaye
      Thibaut de La Tocnaye est le fils d'Alain de La Tocnaye  ..........
        


14 juin 2015

Nicholas ANGELICH, Bach: Goldberg Variations (aria)

Éditorial de lucienne magalie pons

Aujourd'hui  j'ai choisi   un extrait des  "Goldberg Variations"  de Bach pour nous conduire  dans un rêve  de douceur  et  faire renaître  une sérénité mise en péril par les agressions quotidiennes des communicants politiques  et des médias système qui nous matraquent  de leur brutalité  inculte et matérialiste  sur les ondes, les écrans et dans la presse .

* avertissement : par suite d'erreurs techniques que je n'ai su résoudre,  la vidéo a été enregistrée en plusieurs exemplaires sur mon site, je vous prie et remercie  chers lecteurs de bien vouloir m'excuser pour cet inconvénient -



ALBUM OUT NOW: http://links.emi.com/Variations ...
http://www.emiclassics.com/nicholas-a...
Nicholas Angelich, probably best known as an interpreter of the German Romantics has recorded one of the landmarks of the Baroque keyboard repertoire, Bach's magnificent Goldberg Variations. In a complex and monumental work like the Goldberg Variations -- comprising an aria and 30 variations and lasting well over an hour -- a satisfactory balance between overall architecture and structural detail is a vital factor.
  • Musique

    • "Goldberg Variations BWV 988: Aria - Andante espressivo" de Ekaterina Dershavina (Google Play)
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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...