21 janvier 2015

Conseil des Ministres du mercredi 21 janvier 2015 - Conférence de presse exceptionnelle par le Premier Ministre Manuel Valls à l'issu e du Conseil des Ministres, au sujet de la luttre contre le terrorisme.

Éditorial de lucienne magalie pons
 
ndlr : nous sommes revenus sur notre éditorial pour corriger la date figurant dans notre titre, par erreur de frappe nous avions indiqué  31 janvier au lieu de 21 janvier...

Pour information :

 Mercredi 21 janvier, le Premier ministre Manuel Valls a tenu une conférence de presse exceptionnelle, à l'issue du Conseil des ministres, au sujet de la lutte contre le terrorisme.



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 En complément d'informations, nous publions ci-dessous en copié/collé le Compte-rendu du Conseil des ministres du 21 janvier 1015, tel qu'il figure sur le site de la Présidence . Dans le contexte actuel nous attirons plus particulièrement l'attention de nos lecteurs sur le dernier pararaphe de ce compte-rendu intitulé COMMUNICATION  qui présente  "Les mesures exceptionnelles pour lutter contre le terrorisme qui seront mises en œuvre par le Gouvernement pour répondre à l’enjeu majeur que constitue la menace terroriste", et les énumère  en 8 alinéas.

* copié/collé ;

"Compte-rendu du Conseil des ministres du 21 janvier 2015
" Publié le 21 Janvier 2015
"Rubrique : Défense, Intérieur et sécurité, International, développement et francophonie
" PROJET DE LOI
" Accords entre la France et le Congo et entre la France et la République démocratique du Congo en matière de services aériens
Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Congo relatif aux services aériens et un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord relatif aux services de transport aérien entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République démocratique du Congo.
Le premier accord renouvelle le cadre juridique nécessaire à l'exploitation des services aériens entre la France et la République du Congo. Il s’inscrit dans le contexte d’une relation bilatérale riche, tant sur le plan économique que politique.
Le second accord concerne l'exploitation des services aériens entre la France et la République démocratique du Congo. Il témoigne de la volonté de la France de soutenir les efforts de la République démocratique du Congo pour améliorer et sécuriser la desserte aérienne de son territoire.
Ces deux accords ouvrent la voie au développement de services aériens entre les États parties, en fixant un cadre juridique moderne et conforme aux exigences du droit communautaire, notamment s’agissant du droit de la concurrence. Ils permettront à la France de désigner plusieurs compagnies pour desservir la République du Congo et la République démocratique du Congo.

" ORDONNANCES
" Commission du contentieux du stationnement payant
La garde des sceaux, ministre de la justice a présenté une ordonnance relative à la commission du contentieux du stationnement payant.
L'article 63 de la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles prévoit, qu'à compter du 1er janvier 2016, les amendes de stationnement payant sur la voie publique seront remplacées par une redevance appelée "forfait de post-stationnement" que l'automobiliste devra payer en cas de défaut ou d'insuffisance de paiement de sa redevance de stationnement. La loi dispose en outre que le contentieux de cette redevance relèvera d'une juridiction administrative spécialisée.
L'ordonnance a pour objet de fixer la compétence et les principales règles d'organisation de cette nouvelle juridiction administrative spécialisée, dénommée "commission du contentieux du stationnement payant".
Une seconde ordonnance, ainsi qu’un décret d'application, qui seront publiés pour le mois d’avril, fixeront les règles de procédure.
Règles budgétaires, financières, fiscales et comptables applicables à la métropole d’Aix-Marseille-Provence
La ministre de la décentralisation et de la fonction publique a présenté une ordonnance complétant et précisant les règles budgétaires, financières, fiscales et comptables applicables à la métropole d’Aix-Marseille-Provence.
La création de la métropole d’Aix-Marseille-Provence, au 1er janvier 2016, constitue l’une des innovations institutionnelles de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) du 27 janvier 2014. A l’image de la métropole du Grand Paris, de la métropole de Lyon et des métropoles de droit commun, la métropole d’Aix-Marseille-Provence concourt à l’objectif du Gouvernement d’une meilleure organisation des territoires et à une action publique plus intégrée et plus efficace, au bénéfice des citoyens. Il s’agit en particulier de répondre à l’urgence de la situation des transports, du développement économique et de l’emploi, et du logement, pour résorber les inégalités.
La métropole d’Aix-Marseille-Provence regroupera six établissements publics de coopération intercommunale. Elle disposera d’un statut particulier permettant la gestion des compétences de proximité par des conseils de territoire.
L’ordonnance fixe les dispositions budgétaires et comptables applicables à ces conseils. Elle précise les modalités de calcul et de répartition des dotations de gestion des territoires.
L’ensemble de ces dispositions est compatible avec les débats en cours au Sénat sur le statut juridique et les compétences de la métropole et des territoires d’Aix-Marseille-Provence dans le cadre du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). En particulier, l’amendement gouvernemental proposant l’adoption d’un pacte de gouvernance, financier et fiscal permettra aux élus métropolitains de déterminer ensemble les règles de gouvernance et les garanties financières pluriannuelles nécessaires au fonctionnement de la métropole, de ses territoires et de ses communes.

" COMMUNICATION
" Les mesures exceptionnelles pour lutter contre le terrorisme

Le Premier ministre, le ministre de l’intérieur, la garde des sceaux, ministre de la justice et le ministre de la défense ont présenté les mesures exceptionnelles qui seront mises en œuvre par le Gouvernement pour répondre à l’enjeu majeur que constitue la menace terroriste.
1°) Dans le cadre de la participation des armées au dispositif Vigipirate, 10 500 militaires ont été déployés la semaine dernière sur le territoire national, dont 5 800 en région Ile-de-France. Ces militaires ont été prioritairement affectés à la sécurité des points sensibles du territoire, notamment des lieux de culte juifs et musulmans.
2°) Les moyens humains et matériels des services en charge de la lutte contre le terrorisme seront accrus.
1 400 emplois seront ainsi créés au ministère de l’intérieur dans les 3 prochaines années, dont 1 100 renforceront les services en charge du renseignement intérieur (direction générale de la sécurité intérieure, service central du renseignement territorial et direction du renseignement de la préfecture de police de Paris). 530 de ces personnels seront recrutés dès cette année.
Au ministère de la justice, 950 nouveaux emplois seront créés d’ici 3 ans, et répartis entre les juridictions, l’administration pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse.
Les services du ministère de la défense et des finances concourant à la lutte contre le terrorisme ou contre les trafics qui alimentent les réseaux terroristes bénéficieront également d’un renfort en personnels, à hauteur de 250 au ministère de la défense, et 80 au ministère des finances, dont 70 pour les douanes.
Dans le même temps, les moyens en équipement des services seront renforcés. S’agissant du ministère de l’intérieur, cela permettra d’améliorer le niveau de protection des policiers, gendarmes et policiers municipaux, en les équipant de matériels modernes et adaptés.
Toutes ces mesures représenteront un montant d’environ 736 millions d’euros sur les 3 prochaines années, dont 246 millions en 2015.
3°) Le projet de loi sur le renseignement, qui sera soumis au Parlement dans les prochains mois, donnera aux services les moyens juridiques d’accomplir leurs missions tout en garantissant un contrôle externe et indépendant de leurs activités.
A l’instar de la plupart des démocraties occidentales, la France disposera ainsi d’un cadre légal pour l’action de ses services de renseignement, légitimant leur activité tout en respectant les libertés publiques et individuelles.
4°) Toutes les directions concernées du ministère de la justice se mobiliseront pour prévenir et contrer les phénomènes de radicalisation. L’ensemble des juridictions interrégionales spécialisées et les parquets seront dotés de personnels supplémentaires à cette fin. Les effectifs et les moyens du renseignement pénitentiaire seront accrus, notamment en région et dans les établissements pénitentiaires.
Enfin, pour la première fois, au sein de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, sera implantée une mission de veille et d’information.
Une attention particulière sera portée sur les détenus. L’expérimentation du regroupement des personnes détenues radicalisées menée depuis 2014 à Fresnes sera étendue par la création de 4 autres quartiers dédiés. Par ailleurs, les moyens de l’aumônerie musulmane nationale seront doublés et 60 aumôniers supplémentaires viendront rejoindre les 182 existants.
Enfin, un fichier dans lequel seront obligatoirement inscrites toutes les personnes condamnées ou mises en cause pour des faits de terrorisme sera créé. Celles-ci devront justifier de leur adresse à intervalles réguliers, informer de leurs changements d’adresse et déclarer tout séjour à l’étranger. Le non-respect de ces mesures sera constitutif d’une infraction. Ce nouveau fichier, placé sous le contrôle d’un juge, facilitera les mesures de surveillance des services de renseignement et le déroulement des enquêtes judiciaires.
5°) Afin d’intensifier la lutte contre les phénomènes d’endoctrinement et de radicalisation, et pour mieux accompagner les familles qui y sont confrontées, 60 millions d’euros seront spécifiquement mobilisés, au travers du fonds interministériel de prévention de la délinquance, pour la mise en œuvre de dispositifs de contre-radicalisation, de suivi individualisé et de réinsertion, dans chaque département.
6°) La lutte contre la diffusion des messages terroristes dans l’environnement numérique sera renforcée. Une partie des renforts humains sera affectée aux unités de cyber-patrouille et d’investigations sur les délits liés au cyber-djihadisme. Outre la mise en œuvre prochaine des possibilités offertes par la loi du 13 novembre 2014 (blocage administratif de sites faisant l’apologie du terrorisme et déréférencement, par les moteurs de recherche, des contenus terroristes), le travail engagé avec les opérateurs de l’internet sera intensifié afin de définir des procédures plus rapides et plus efficientes.
7°) La coopération internationale et européenne complètera l’action menée au niveau français afin d’obtenir des avancées concrètes et des engagements s’agissant d’internet et des réseaux sociaux. C’est également dans son cadre que seront renforcés les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen, et qu’un meilleur suivi des déplacements des personnes signalées sera assuré. Le dispositif PNR, qui sera opérationnel en France en septembre 2015, doit être dorénavant mis en œuvre au niveau européen.
8°) Le caractère antisémite des attaques terroristes perpétrées par le terrorisme sur le sol européen, auquel s’ajoute l’accroissement des actes antimusulmans depuis les attentats de Paris, renforcent l’urgence de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Déclarée grande cause nationale dès la fin du mois de décembre, elle prendra la forme d’une mobilisation nationale et territoriale des forces vives de la République. Le Gouvernement proposera que les injures et diffamations soient introduites dans le code pénal lorsqu’elles sont aggravées par une circonstance liée au racisme ou à l’antisémitisme.

(Fin de la copie du Compte rendu) 
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REVUE DE PRESSE  : ( premières  réactions politiques et médiatiques )

  ndlr : nous plaçons en tête de notre revue de presse le communiqué du 21 Janvier 2015  de Marine Le Pen en copié/collé : 


"Réaction de Marine Le Pen à la conférence de Manuel Valls.
Communiqué / 21 janvier 2015
"Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
"Dans sa conférence de presse sur la sécurité, Manuel Valls a fait un hors-sujet magistral au regard de la gravité de la situation, en consacrant 30 minutes pour presque rien.
"Les quelques moyens supplémentaires annoncés sur trois ans sont très en dessous des besoins réels de notre sécurité publique, après des années de réductions massives sous les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande.
"Cet effort que le Premier ministre ose qualifier de « sans précédent » ne constitue que des redéploiements de crédits déjà prévus et ne représente que la moitié de ce que l’Etat va verser à Ecomouv ! Il aurait fallu un véritable plan pour redonner à la sécurité, à la justice et au renseignement, les moyens considérables qui ont été supprimés depuis Nicolas Sarkozy.
"En outre, Manuel Valls passe totalement à côté du sujet en n’ayant pas un mot sur les problèmes de fond qui forment le terreau du fondamentalisme et le facilite : absence de frontières et espace Schengen, immigration massive et communautarisme, politique étrangère complice des financeurs de l’islamisme.
"Ces sujets doivent pourtant être au cœur du grand débat national que Marine Le Pen vient de demander au Président de la République.
"S’il n’était pas avec l’UMP dans une profonde impasse idéologique qui l’empêche de voir le réel et de dire non à l’Union européenne, Manuel Valls aurait annoncé ce matin :
– la restauration des frontières nationales et la fin de Schengen ;
– l’arrêt de l’immigration ;
– l’expulsion des étrangers radicalisés dont il a parlé, et non leur simple surveillance, quand elle est faite… ;
– la déchéance de la nationalité pour les binationaux djihadistes, et non une énième mission administrative, cette fois sur l’indignité nationale ;
– la tolérance zéro par l’application des peines et la suppression des remises automatiques de peines.
( fin du communiqué)
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Suite de notre REVUE DE PRESSE  :

Ouest-France‎ - Il y a 6 heures
Le Parisien‎ - Il y a 7 heures


www.ouest-france.fr/annonces-de-valls-sur-le-terrorisme-les-premieres-r...
Il y a 6 heures - Dès la fin de la conférence de presse de Manuel Valls, qui a annoncé des nouvelles mesures antiterroristes, les réactions se sont multipliées.
www.lemonde.fr/politique/
Valls annonce la création de 2 680 postes pour lutter contre le terrorisme 22. Manuel Valls lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 21. Le premier ministre ...
 

Le dernier jour du Roi Louis XVI

Éditorial de lucienne magalie pons


Louis XVI, Roi de France et de Navarre (1774-1789) puis Roi des Français (1789-1792) né le 23 Août à Versailles fut guillotiné  le 21 Janvier 1793 sur la place de la Révolution, ancienne place Louis XV, aujourd’hui place de la Concorde à Paris, en application du jugement à mort du Roi par décapitation prononcé par les députés  de la Convention Nationale à la suite de son procès .


Aujourd'hui 21 janvier 2015  c'est le  222ème anniversaire  de cette  exécution qui témoigne  de la sauvagerie qui régnait à cette époque au pouvoir et dans le peuple en France  comme dans bien d'autres pays.

 Hélas pour l'humanité, de nos jours,   il y a  des pays  dit  civilisés où la peine de mort est encore appliquée, sous différentes formes médicalisées, mais aussi  dans d'autres pays  sous des formes barbares et cruelles  indignes de la nature humaine.

C'est  avec foi  et dignité que le Roi Louis  XVI  a vécu les derniers moments de sa vie,  et nous pouvons ici rappeler sa dernière déclaration  faite d'une voix forte : "  Français, je meurs innocent  de tous les crimes qu'on m'impute,  c’est au bord de la tombe et prêt à paraître devant Dieu que j’atteste de mon innocence. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre  ne retombe jamais sur la France »
 

L'histoire raconte qu'il voulut poursuivre mais que Santerre donna l'ordre de faire battre à nouveau les tambours pour couvrir sa voix.

En Janvier 2008 j'avais reproduit  dans l'un de mes blogs,   "Le testament  de Louis XVI"qu'il avait rédigé le 25 décembre 1792, quelque jours avant son exécution, et une étude  "Le dernier jour du Roi Louis XVI"
 
En mémoire de cet évènement tragique qui a marqué l'histoire de France je reproduis ci-dessous ces deux documents.

LE TESTAMENT DE LOUIS XVI


Louis XVI a été guillotiné le 21 Janvier 1793 par les Forces sauvages révolutionnaires
Voici reproduit ci-dessous le Testament d'un homme de foi, Louis XVI, Roi de France :

Testament de Louis XVI

25 décembre 1792

Au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui, vingt cinquième jour de Décembre, moi, Louis XVIe du nom, Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l'issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.

Je laisse mon âme à Dieu, mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est offert en sacrifice à Dieu, son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l'Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l'Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.

Je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Eglise de Jésus Christ mais je m'en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Eglise Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l'Eglise suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon coeur nos frères qui peuvent être dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l'enseigne.

Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à m'humilier en sa présence. Ne pouvant me servir du Ministère d'un Prêtre Catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Eglise Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s'il m'accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d'un Prêtre Catholique, pour m'accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j'aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait.

Je prie tous ceux qui ont de la Charité d'unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

Je pardonne de tout mon coeur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m'ont fait beaucoup de mal.

Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter de yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa Grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d'en faire de bons chrétiens et d'honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'Eternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s'ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu'ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils s'il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les lois, mais en même temps qu'un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.

Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs personnes de celles qui m'étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l'ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n'est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s'il en trouve l’occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un véritable attachement et désintéressé. D'un côté si j'étais seulement touché de l'ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux ou à leurs parents ou amis, de l'autre j'ai eu de la consolation à voir l'attachement et l'intérêt gratuit que beaucoup de personnes m'ont montrés. Je les prie d'en recevoir tous mes remerciements. Dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.

Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. De Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s'enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j'ai eu tant lieu de me louer depuis qu'il est avec moi. Comme c'est lui qui est resté avec moi jusqu'à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune.

Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l'expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi.

Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi.

Fait en double à la Tour du Temple le vingt cinq décembre mil sept cent quatre vingt douze.



Le dernier jour du Roi Louis XVI


Etude réalisée par Lucienne Magalie Pons ( d'après des notes relevées dans des écrits d'historiens de l'époque )

Le dernier jour de Louis XVI Roi de France
21 Janvier 1793
Cinq heures du matin, Cléry réveille le Roi comme il en avait reçu l’ordre. Louis XVI aussitôt se dispose aussitôt à entendre la messe.
La veille l’abbé Edgeworth de Firmont avait obtenu, à grandes peines des commissaires de la Commune, l’autorisation de donner au prisonnier cette dernière consolation.
Les ornements avaient été empruntés à une Eglise voisine, une commode disposée au milieu de la chambre sert d’autel, le roi profondément recueilli assiste au Saint Sacrifice, prie avec ferveur et communie.
La Messe terminée, Louis XVI fait ses adieux à Cléry et lui remet différents souvenir pour ses proches, un cachet pour son fils, un anneau pour la Reine Marie-Antoinette, un sachet renfermant les cheveux de toute sa famille et charge Cléry de leur faire ses adieux : « Cléry, dites à la Reine, à mes chers enfants, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j’ai voulu leur épargner la douleur d’une séparation si cruelle. Combien il m’en coûte de partir sans recevoir leurs derniers embrassements. »
Le Roi essuie quelques larmes et ajoute douloureusement « Je vous charge de leur faire mes adieux »
Il avait été décidé que Cléry accompagne le Roi jusqu’au lieu de l’exécution pour le déshabiller sur l’échafaud, mais cette disposition fût annulée et l’un des conseillers municipaux en avait prévenu Cléry avec une expression féroce en ajoutant : le bourreau est assez bon pour lui.
Depuis cinq heures du matin Paris est sous les armes, de l’intérieur de la Tour on entend battre la générale, les cliquetis des armes, le trépignements des chevaux,  le bruit des canons tirés sur les pavés .
A neuf heures les portes de la Tour s’ouvrent avec fracas ; Santerre accompagné de municipaux entre à la tête de 10 gendarmes et les range sur deux lignes. Le Roi, qui se trouve avec son confesseur l’abbé Edgeworth de Firmont, sort de son cabinet.
- Vous venez me cherchez ? dit-il s’adressant à Santerre
- Oui, répond Santerre sans aucune marque de considération
- Je vous demande une minute reprends le Roi.
Il rentre dans son cabinet dont il ferme la porte. Il se dirige vers son confesseur, se met à genoux : « Tout est consommé, Monsieur, donnez votre dernière bénédiction et priez Dieu qu’il me soutienne jusqu’à la fin ».
Après avoir été béni le Roi se relève, et rentre accompagné de l’abbé dans la pièce ou Sancerre l’attend. Dans sa main il tient une lettre pliée, et s’adressant à l’un des municipaux le plus proche de lui, un ancien prêtre assermenté Jacques Roux, il lui demande :
- Je vous prie de remettre ce papier à la Reine, …. à mon épouse, se reprend-
il aussitôt
- Cela ne me regarde point, répond Jacques Roux en faisant de la main un signe de refus
- C’est juste, réplique le Roi
Puis il se tourne vers un autre municipal et reprend :
- Remettez ce papier, je vous prie, à ma femme ; c’est mon testament, vous pouvez en prendre lecture, il y a des dispositions que je désire que la Commune connaisse.
Cléry présente une redingote au Roi, « Je n’en ai pas besoin, donnez moi seulement mon chapeau »
Couvert, il s’adresse alors aux municipaux :
- Messieurs, je désire que Cléry restât près de mon fils qui est accoutumé à ses soins ; j’espère que la Commune accueillera cette demande.
Il se tourne ver Santerre, le regarde et dit d’une voix ferme :
- « Partons »
Arrivé dans la première cour, Louis se retourne dignement deux fois vers la Tour, comme pour envoyer un dernier regard de regret, d’amour et d’adieu aux êtres si chers qu’il laisse derrière lui.
Un carrosse l’attend à la porte extérieure, il y prend place au fond avec son confesseur. Deux officiers de gendarmerie qui ont reçu l’ordre de frapper le Roi au moindre mouvement de désordre qui pourrait se manifester sur le chemin, occupent le devant du carrosse.
Rappelons que des mesures exceptionnelles de sécurité renforcées sont en places à la suite du meurtre, survenu la veille au soir, de Lepelletier de Saint Fargeau, membre de la Montagne qui avait voté la mort du Roi. (Lepelletier de Saint Fargeau avait dîné chez un restaurateur du Palais, son repas fini il se dirigeait vers le comptoir, lorsqu’un homme s’approche : « Est-ce vous qui êtes Lepelletier ? », sur la réponse affirmative l’homme reprend : « Vous avez voté la mort du Roi ? » .. « J’ai voté selon ma conscience » répond Lepelletier. L’homme, qu’on sût être par la suite un ancien garde du corps nommé Pâris, en un éclair de temps tire son sabre, le plonge dans le flanc du régicide Montagnard qui tombe frappé d’un coup mortel, pendant que son agresseur se sauve à la faveur du tumulte.)
Les autorités révolutionnaires, la Commune, craignent après des révélations de sources sures, qu’un certain nombre de royalistes déterminés qui avaient juré de se dévouer à leur Roi, dont on dit qu’ils seraient de 400 à 500 fondent sur le trajet et enlèvent le Roi, ces craintes ne sont pas sans fondement quelques royalistes s’en étaient ouverts à Monsieur de Malesherbes et à Monsieur de Firmont. Les autorités révolutionnaires redoutent aussi des mouvements de foule pendant le trajet et surtout au moment de l’exécution une immense explosion de cris de grâce.
Pour se prémunir à tout prix de ces manifestations dès cinq heures du matin, comme dit plus haut, le tambour avait appelé aux armes, la garde nationale toute entière et la Commune a réuni sur les lieux de l’exécution une masse de « citoyens » sur lesquels elle peut compter pour neutraliser les citoyens qui auraient l’intention de soutenir le Roi.
Dans toute les rues que doit traverser le cortège funèbre et très au-delà la circulation est rigoureusement interdite, les habitants doivent rester dans les maisons et immeubles et ne pas se montrer aux fenêtres. Les comités et les sections tiennent des permanence prêts à donner des ordres à tout moment, de nombreux détachements armés occupent toutes les barrières pour empêcher tout rassemblement armé ou non armé, entre dans Paris où n’en sorte, tous les quartiers sont surveillés par des hommes en armes, quelques rares boutiques sont entrouvertes, les autres sont fermées.
Toutes ces mesures empêchèrent les royalistes de se rassembler et sur les 4 à 500, 25 seulement peuvent se retrouver, les autres ne peuvent même pas sortir de leurs maisons.
La voiture est entourée d’une force imposante, elle avance entre deux haies épaisses d’hommes armés de fusils ou de piques, sans autres « spectateurs » que la population armée.
Le Roi très calme muni du bréviaire de son confesseur lit la prière des agonisants. D’après ce qu’en rapporte les écrits du temps, les deux gendarmes le regardent silencieusement, étonnés de voir une pieuse sérénité illuminer son visage.
A dix heures un quart la voiture s’arrête place de la Révolution (place de la Concorde de nos jours) devant l’échafaud dressé , tout autour de l’instrument de supplice un espace vide entouré de canons mèche allumée et au-delà à perte de vue une forêt de pique et baïonnettes. Un des bourreaux s’avance et ouvre la portière, Le Roi avant de descendre recommande son confesseur, qui a répandu sur ses dernières heures le réconfort de la religion, aux deux officiers qui occupent l’arrière de la voiture, et posant sa main sur le genoux de Monsieur Edgeworth de Firmont « Messieurs, dit-il, je vous recommande Monsieur que voilà ; ayez soin qu’après ma mort il ne lui soit fait aucune insulte. Je vous charge d’y veiller »
Louis descend de voiture, tout aussitôt trois bourreaux veulent lui ôter son habit, il les repousse avec fierté et l’ôte lui même, défait son col et sa cravate.
Les bourreaux s’approchent de nouveau et lui saisissent les bras.
- Que prétendez vous ? , leur demande Louis avec vivacité
- Vous lier
- Me lier ! répond le Roi indigné. Non je n’y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas.
Les bourreaux semblent disposés à employer la force.
Louis XVI se tourne en chrétien vers son confesseur et l’interroge du regard.
- « Sire, lui dit en pleurant Monsieur de Firmont, ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre sa Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. »
Louis lève un regard douloureux vers le Ciel et prononce :
- « Assurément, il faut rien moins qu’un tel exemple pour me soumettre à une pareille humiliation, » puis regardant les bourreaux il ajoute « faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu’à la lie ».
Louis alors gravit les marches de l’échafaud appuyé sur son confesseur, le bourreau lui coupe les cheveux, louis tressaille légèrement. Puis il s’avance jusqu’au bord de l’estrade et imposant silence d’un seul regard royal aux tambours rangés au pied de l’échafaud, il prononce d’une voix retentissante : « Français, je meurs innocent ; c’est au bord de la tombe et prêt à paraître devant Dieu que j’atteste de mon innocence. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que mon sang ne retombe jamais sur la France … »
L’infâme Santerre alors, avant qu’il continue, fait un signe et la voix du Roi de France est couverte par les roulements des tambours.
Les bourreaux attachent Louis sur la bascule et en quelques secondes très vite le tranchant de la guillotine met fin à son supplice.
L’ignoble exécuteur prend la tête, la lève en l’air, fait deux fois le tour de l’échafaud pour la montrer à la foule sordide des sans-culottes, seuls à qui l’approche de la place a été permise, qui répond en hurlant « Vive la nation ! Vive la République ! » et ces forcenés, femmes et hommes, se ruent pour voir de plus près le cadavre de Louis, les uns trempent dans le sang leur baïonnettes et sabres, d’autres en imprègnent des mouchoirs comme pour en faire des talismans pour assurer la victoire contre tous les Rois d’Europe. Qu’ils promèneront ensuite dans Paris avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran ! … »
Un homme monte sur l’échafaud et plonge tout entier son bras dans le sang coagulé pour en prendre d’épais caillots et en asperge par trois fois la foule profane, indigne, haineuse, qui se presse au pied de l’échafaud pour recevoir cette horrible consécration, comme les républicains l’avaient reçue par le sang répandu en septembre.
Cette  sinistre foule longue à se disperser, ira ensuite dans les rues de la ville en élevant les mouchoirs trempés du sang du roi avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran !
Ainsi périt Louis XVI à 39 ans, dans la 17me année de son règne, Louis XVI qui eut été le plus parfait des Rois, si les vertus et les qualités du croyant et de l’homme de bien qu’il était, eussent pu suffire sur le trône dans la crise du temps où le sort l’avait jeté.

ALERTE-MOBILISATION d'ALLIANCE VITA pour ce Mercredi 21 Janvier 2015 : " Soulager mais pas tuer" - lieux de rassemblement

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous reproduisons ci-dessous en intégral  l' "ALERTE-MOBILISATION ", lancée par "ALLIANCE VITA". 

Si vous avez l'intention,  aujourd'hui Mercredi 21 janvier 2015,  de vous rendre à l'appel de cette association  pour  manifester  publiquement  votre opposition à toutes formes d'euthanasie et d'incitation au suicide, vous trouverez en bas de page  l'indication des villes, les adresses et les horaires des lieux de rassemblement.

L'ALERTE MOBILISATION d' ALLIANCE VITA :
 


Téléchargez les images - 0 
ALERTE - MOBILISATION 
 RENDEZ-VOUS
avec "Soulager mais pas tuer" pour dénoncer la menace d'une euthanasie masquée
Pourquoi se mobiliser le 21 janvier ?
Mercredi 21 janvier aura lieu le 1er débat parlementaire sur la fin de vie, convoqué par François Hollande à la suite du rapport Claeys-Leonetti. C'est pourquoi, Alliance VITA s’associe à l’appel de "Soulager mais pas tuer" et appelle à se mobiliser pour que de nombreux citoyens manifestent publiquement leur opposition à toutes formes d'euthanasie et d'incitation au suicide :
  
  
 Mercredi 21 janvier 2015 dans toute la France
de 12h30 à 13h30


Ensemble,
faisons barrage à l'euthanasie !
  

1. DENONÇONS une euthanasie déguisée, sous l'expression "sédation profonde et continue jusqu'au décès"
Le premier ministre, Manuel Valls, ne s'en est pas caché lorsqu'il a parlé d'avancer par "paliers" en évitant "les mots qui fâchent". Comme si nous étions capables de nous satisfaire de l'absence, d'un mot dans un loi, tout en acceptant que la RÉALITÉ de ce que représente ce même mot soit validée insidieusement par la même loi !
2. DEMANDONS le maintien de l'interdit de tuer, fondement de la confiance entre soignants et soignés.
Plusieurs personnalités ont clairement dénoncé ce débat biaisé à hauts-risques, qui mettrait en péril l'équilibre de la loi Leonetti, votée à l'unanimité en 2005 : le Pr Bernard Debré, le Dr Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale, Véronique Besse, député, Bruno Retailleau, sénateur et président du groupe UMP au Sénat...
3. EXIGEONS le développement des soins palliatifs, seule orientation véritablement consensuelle.
La garantie d'un accès aux soins palliatifs pour toutes les personnes qui en ont besoin, c'est la solidarité active de toute la société ; une urgence pour nos concitoyens les plus vulnérables.Ne poussons pas les personnes les plus fragiles de notre société vers la sortie, par des dispositions qui les fragiliseraient davantage.

  
Près de 60 villes participantes !
Trouvez la plus proche de chez vous et rejoignez la mobilisation :


02. Laon
Devant la Préfecture à 12h30

06. Nice
Place Garibaldi à 12h30

08. Charleville-Mézières
Place Ducale à 12h30

10. Troyes
Quai Dampierre, devant le Cœur à 12h15

13. Marseille
L’Ombrière – Vieux port à 12h30

14. Caen
49 Boulevard Maréchal Leclerc à 12h30

18. Bourges
Place Gordaine à 12h30

19. Brive la Gaillarde
Place du théâtre à 12h00

21. Dijon
Place Darcy à 12h30

22. Saint Brieuc
Place de la Résistance – théâtre à 12h30

24. Périgueux
Rue Eguillerie côté cours Montaigne à 12h00

25. Besançon
Place du 8 septembre à 12h00

26. Montélimar
Les Allées Provençales/Rue 4 Alliances à 12h00

26. Valence
Devant le centre Victor Hugo à 12h30

27. Vernon
Place de Paris à 12h30

28. Chartres
Place des Epars à 12h30

29. Brest
Place Wilson à 12h30

30. Nîmes
place d l’Horloge à 12h30
31. Toulouse
Place de la Mairie à 12h30
33. Bordeaux
Place Pey Berland – mairie à 12h30
37. Amboise
Place saint Florentin à 12h00

35. Rennes
Place de la Mairie à 12h30

37. Tours
Place Jean Jaurès (hôtel de ville) à 12h30

38. Grenoble
Rue Félix Poulat à 12h30

43. Le Puy en Velay
Place du Breuil à 12h15

44. Nantes
place Royale à 12h30

45. Orléans
Place du Martroi à 12h30

49. Angers
Place du Ralliement à 12h30

51. Reims
Place d’Erlon à 12h30

51. Châlons en Champagne
Place Foch à 12h30

53. Laval
Place du 11 novembre à 12h00

54. Nancy
Place Stanislas à 12h30

56. Lorient
Place Aristide Briand à 12H30

58. Nevers
Place de la Résistance (préfecture) à 12h30

59. Lille
Place Rihour à 12h30

62. Arras
Place Foch (place de la Gare) à 12h30

62. Boulogne sur mer
Rue Adolphe THIERS à 13h00

63. Clermont-Ferrand
Devant le Conseil Régional à 12h30

64. Bayonne
Place de la Liberté (mairie) à 12h30

64. Pau
Place Clémenceau à 12h30

67. Strasbourg
Place Kléber à 12h30

68. Colmar
devant la mairie à 12h30

69. Lyon
Place d’Arsonval (devant l’hôpital) à 12h30

72. Le Mans
Place des Jacobins à 12h00

73. Chambéry
Place de l’Hôtel de Ville à 12h30

74. Annemasse
Place de la libération à 12h30

75. Paris
Place Edouard Herriot à 12h30

76. Rouen
Place des Emmurées à 12h30

77. Fontainebleau
Devant la Mairie à 12h30

80. Amiens
Place Gambetta à 12h30

85. La Roche sur Yon
Place Napoléon à 12h30

86. Poitiers
Devant l’hôtel de ville à 12h30

87. Limoges
Place d’Aine à 12h30

90. Belfort
Faubourg de France à 12H30
  
 
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Kader Hamiche : Ses blog-notes du 26 décembre 2014 au20 janvier 2015 ( source blog de Kader Hamiche)

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme  nous le faisons périodiquement   nous vous offrons la lecture des articles de notre correspondant et ami Kader Hamiche, à leur lecture nous voyons que des questions que les classiques médias policés éludent, passent à la trappe, sont posées par Kader Hamiche en toute clarté, lucidité, et indépendance d'opinion, ce sont les questions que les français de bon sens se posent,  notamment face au matraquage politicien  d'opinion dont nous sommes abreuvés  par la majorité des acteurs de  la classe politique  et des médias qui leurs sont dévoués, qui ont pris en otage l'unité nationale des français et leur hommage unanime aux victimes et leur défense de la liberté d'expression, pour les  détourner en faisant de l'expression "Je suis Charlie Hebdo" le symbole de la liberté d'expression  française, un amalgame démesuré qui ne correspond pas à la limitation légale de la liberté d'expression  en France.


Pétition à Charlie Hebdo.

 Rendez l’argent !

Cabu+                                                                                                         Cabu pas content !…

    Je ne suis plus Charlie parce que le drame donne lieu à une exploitation financière absolument indigne. Ce ne sont même plus 3 millions d’exemplaires de Charlie Hebdo qui sont mis en vente mais 7. A 3 €uros l’unité, cela fera une recette de 21 m€ auxquels s’ajoutent les quelque 2 m€ de dons (dont 250 000 € de Google !) et pas loin de 10 m€ de recettes de nouveaux abonnés. Continuer la lecture

Pétition au Ministre des Finances, à la CDC et à la BPI.

Pas d’argent public pour la presse d’opinion.

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    La Caisse des dépôts et consignations (CDC) et la Banque publique d’investissement (BPI), deux organismes financiers publics, ont décidé d’abonner leurs cadres à Charlie hebdo. Outre son côté ridicule, cette décision est démagogique et scandaleuse. Démagogique car les Charlie hebdo était à mille lieues de la planète financière où évoluent la CDC et la BPI.  Continuer la lecture

Mon blog-notes du mardi 20 janvier 2015.

    Vous ne vous étonnerez pas de ce que mon blog-notes d’aujourd’hui ait pour fil rouge les événements dramatiques que nous venons de vivre et leurs suites. Les extraits d’interviews sont parfaitement subjectifs. On pourrait appeler ça Plusieurs figures de l’Islam. Cherchez l’intrus !

Rachid Nekkaz : l’anti-France cocoonée !

 DSC_0047                                                                                                 Ce que nous ne devrions plus voir dans nos rues.

    Rachid Nekkaz est un ancien Franco-Algérien – je dis « ancien » car, « déçu par la France », il a demandé sa déchéance de la nationalité française. Ce qui ne l’a pas conduit à aller s’installer dans son pays de cœur, l’Algérie. Non ! La soupe est trop bonne, en France, où il gagne beaucoup d’argent qu’il emploie à narguer les lois françaises. Son dernier exploit est d’avoir créé un fonds d’1 million d’€uros destiné à payer les contraventions des islamistes militantes qui se baladent déguisées en Belphégor. Que fait la police ? Continuer la lecture

Ce sont les immigrés, les responsables des ghettos, pas la France.

    Je voulais simplement répondre à un lecteur mais le sujet est trop vaste et délicat pour être survolé. C’est pourquoi je poste ma réponse ci-dessous. D’autant plus que ça vaut pour Malek Boutih, assez fin rhétoricien pour se faire passer pour un diseur de vérité tout en flattant les immigrés (ses électeurs ?) dans le sens du poil (ce matin sur France Culture).

Les Musulmans de France sont massivement salafisés.

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    Il faut arrêter de taper sur la France. Depuis 50 ans, la France accueille massivement des gens qui fuient la misère et la dictature. Ici, ils ont trouvé des logements qu’elle a fait construire pour eux à une époque où des paysans français victimes de l’exode rural vivaient dans des bidonvilles, j’en témoigne. Non, les seuls musulmans auxquels la France a fait du mal, ce sont les Harkis, ceux-là même qui l’ont défendue quand les fellaghas inventeurs du terrorisme l’ont attaquée à la manière des Kouachi et des Coulibaly, en se référant à l’islam et en criant les mêmes « Allah ou akbar ». Continuer la lecture

Tribune libre de Marine le Pen au « New-York Times ».

La vérité sur l’islamisme français est dans la presse étrangère.

19lepen-master180                                                                                                                                                                                              Marine Le Pen Credit Patrick Aventurier/Getty Images

    Le New-York Time est ce qu’on appelle un « journal de référence ». Avec ses 1,8 million de lecteurs chaque jour (soit deux fois le tirage de la presse nationale payante française), le NYT est le deuxième quotidien américain. Sa version internationale vend chaque jour 17 000 exemplaires en France. C’est dommage : les Français gagneraient à lire le quotidien démocrate américain. La preuve, il vient de publier une tribune signée Marine Le Pen dans laquelle la présidente du FN dit des vérités qui n’ont pas cours dans nos chers bons médias subventionnés.   Continuer la lecture

Ne m’appelez plus Charlie !

Grand cirque pour une dictature rampante mais réelle.

Big Brother
    Le 8 janvier dernier, j’écrivais ici-même : « Appelez-moi Charlie ! » Dix jours plus tard – une éternité – toutes les raisons que j’avais de le faire sont tombées, mises à bas par la révélation de ce qu’un drame porteur d’une aussi grande charge émotionnelle peut être à ce point dévoyé au profit d’exploiteurs sans scrupules. Symbole d’un des fondements de notre société démocratique qu’est la liberté d’expression, il était tout naturel que, nonobstant les réserves que chacun de nous pouvait éprouver quant au journal lui-même, les Français s’émeuvent de l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo. Mais, très vite, le charlatanisme et l’impudeur ont pris le pas sur les bons sentiments.  Continuer la lecture

Décryptage (2).

Laïcité ou guerre des sectes ?

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    Ce midi, sur France Culture, à l’émission La Grande Table, j’ai pu entendre un « débat » intitulé Remettre la laïcité à l’endroit ? entre Ghaleb Bencheikh et un certain Henri Pena-Ruiz. Ghaleb Bencheikh, on sait qui il est. Et pour ceux qui ne savent pas, le site de l’émission le présente comme le « président de la conférence mondiale des religions pour la paix », et indique qu’il anime l’émission Islam-les chemins de la foi sur France 2 le dimanche matin. S’agissant de son interlocuteur, on apprend qu’il est agrégé et docteur de philosophie, maître de conférence à l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po) et qu’il « s’illustre notamment pour ses travaux sur la laïcité ».  Continuer la lecture

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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...