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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Coup dur pour la fanfare de Bernard-Henri Lévy : la représentation de sa
pièce de théâtre « Hôtel Europe » devait se tenir jusqu’au mois de
janvier, elle s’arrêtera finalement le 16 novembre faute de spectateurs.
Au début la pièce de BHL philosophe et éditeur , "Holtel Europe" a été vue dès son lancement par l' intelligentzia parisienne et des personnalités politiques importantes anciennes et actuelles, notamment Nicolas Sarkozy, Manuel Valls et François Hollande, qui se sont cru obligés d'aller assister à ce spectacle où l'auteur met en scène un personnage qui conte la fin de journée très morose d'un écrivain occupé à préparer un discours sur le sort du continent européen, dans une sorte de monologue truffé bien entendu des extrapolations idéologiques et politiques de BHL.
Si cette pièce s'étaient bornée à rester dans le cadre prospectif sur des bases historiques, sans doute aurait-elle remporté le succès qu'elle aurait mérité, mais comme le message idéologique et politique du philosophe BHL était omni-présent sur scène avec ses propres obsessions et des approximations et que le décryptage de l'esprit BHL ne peut plaire qu'aux beaux esprits rompus aux conversations et polémiques intellectuelles matinées du vernis philosophique de "saint germain des près", ce spectacle n'a pas attiré les spectateurs qui habituellement se rendent au théâtre pour se distraire, et non pour se faire gonfler la tête de la philosophie interprétative d'un auteur, et il se trouve donc que la pièce" Hôtel Europe" ne remporte pas le succès escompté par son auteur, en dépit du renfort de publicité et de propagande qui a accompagné son lancement et qu'il est donc question d'arrêter les représentations le 16 Novembre alors qu'elles étaient programmées jusqu'au 3 Janvier 2015 .
Le Lundi 13 octobre 2014, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de l'émission "C à dire" sur France 5
Date de publication : 13/10/2014
Vous remarquerez l'insolence des propos et questions dAlexandre de Tarlé de France 5 qui est sorti de son rôle d'intervieweur à plusieurs reprises pour contredire Nicolas Dupont-Aignan en élevant la voix , comme s'il était là comme un politique pour débattre contre lui, drôle de conception de l'information !
Nous retrouvons les récents blog-notes de notre correspondant Khader Hamiche , son écriture dynamique nous apporte un regain d'énergie pour continuer notre lutte contre la désinformation orchestrée par la meute médiatique qui règne sur les ondes et les écrans..
Prière de rue devant le « Duomo », la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, emblème de Milan.
Racca et Deir ez-Zor en Syrie, Tikrit,
Mossoul et Falloujah en Irak : un territoire de plus de 200 000 km² et
six villes importantes conquises avec le soutien actif des tribus
locales. Les tribus, auxquelles l’administration de ce territoire a été
confié, sont-elles composées de terroristes ? Au lendemain de la
démission du président chiite Nouri al-Maliki, le 15 août dernier, les
chefs des tribus sunnites rebelles de la province d’Anbar se déclaraient
prêts à coopérer sous conditions avec son successeur Haïder al-Abadi.
Et, une alliance de vingt tribus sunnites se formait et entrait aussitôt
en guerre contre l’État islamique. Alors, cette guerre peut-elle est
qualifiée de djihad ? DAESH ou pas, la guerre qui se déroule
sous nos yeux en Irak est une guerre civile avec ses grandes batailles
et ses péripéties, ses alliances et ses trahisons, ses tractations
secrètes et ses négociations officielles.
Après avoir montré les dessous de la guerre d’Ukraine, voici en deux livraisons quelques éclairages sur la guerre de DAESH.
DAESH : de la résistance nationale au djihadisme de conquête.
L’Islamisme guerrier existe depuis très longtemps. En 1912 le poète nationaliste turc Ziya Gökalp écrivait : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats » ;
le FLN algérien a fait au nom de l’Islam plus de deux-cents milles
victimes dont les cent-cinquante-mille Harkis égorgés après le 19 mars
1962. En 1974, le président algérien Houari Boumediène déclarait, à la
tribune de l’ONU, c’est-à-dire à la face des Occidentaux : « Un jour,
des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans
l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce
qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. » Entre
la première et la troisième citation, il y a un monde, ou plutôt, un
bail. Quand, il y a un siècle, un nationaliste turc invoquait la force
que lui donnait sa foi, c’était pour combattre contre l’impie qui venait
occuper sa terre. Aujourd’hui, la foi donne aux Musulmans la force de
se sacrifier pour reconquérir leur pays mais pas que cela ; il leur
insuffle aussi la rage d’envahir celui des autres.
Cette semaine, j’ai été interviewé par Françoise Compoint pour la radio et le site d’informations La Voix de la Russie. Le format de ce média obligeant à des réponses courtes, je propose aux lecteurs une version développée de mes réponses.
« L’insatiable volonté de puissance… »
1. Dans votre récent article, vous
évoquez trois types de guerre qui ont cela de commun qu’elles sont des
guerres civilisationnelles. Pourriez-vous nous les nommer ?
En préambule, je tiens à mettre en
garde contre une interprétation trop radicale, trop simpliste, trop
tranchée, trop « premier degré » de la formule « guerres de
civilisations ». Quand je dis, par exemple, que l’Islam mène une
véritable guerre à la civilisation occidentale, je ne signifie pas par
là que c’est tout le monde musulman qui se lève et prend les armes
contre l’Occident. En réalité, il y a, de part et d’autres des camps qui
se font la guerre, des gens qui la veulent et ceux qui la refusent. Par
exemple, il y mille manières de vivre l’islam. La plupart des Musulmans
n’aspire qu’à vivre tranquillement. De même, les Américains sont très
partagés aussi bien sur le modèle de civilisation que sur la politique
extérieure de leurs gouvernements. Songez que seuls 10 états sur les 51
qui constituent les États-Unis ont institutionnalisé le mariage gay. Ce
qui démontre d’ailleurs que les Américains ont tendance à exporter en
Europe des idées qui ont assez peu de succès chez eux. Le problème est
que, comme toujours dans les guerres, ce sont les plus extrémistes, qui
sont souvent les plus déterminés, qui imposent leurs vues aux plus
sages.
La
presse, la télé, les radio et le web bruissent du phénomène Zemmour. La
très grande majorité des nombreuses réactions au discours d’Eric Zemmour
se contente de discréditer l’auteur sans discuter ses arguments. J’ai
comme l’impression que son succès doit beaucoup à la jalousie de leurs
auteurs. Parmi eux, un certain Bruno Roger-Petit, qui a fait carrière
sur France Télévision et continue, comme de juste, de cumuler la presse,
la radio et la télé où il donne son avis sur tout et n’importe quoi.
Notamment sur D8, à la très classieuse émission Touche pas à mon poste du non moins classieux Cyril Hanouna.
Zemmour meilleur à Ça se dispute qu’à On n’est pas couché.
Eric Zemmour a botté le c… de ses détracteurs. C’était à Ça se dispute, sur I.Télé. Alors qu’il s’était laissé piéger à ONPC, là, il a pu mettre les points sur les i sans
jamais paraître déstabilisé. C’était assez réjouissant d’entendre
Domenach rendre les armes face à son argumentation. Evidemment, comme à
son habitude, le porte-parole de la doxa dominante les a
mollement contestés et a cherché à discréditer Eric Zemmour en lui
prêtant l’intention cachée de réhabiliter Vichy. Cette fois, campé sur
ses positions et, intimant de le laisser parler à ses interlocuteurs
surpris par sa gravité et sa détermination, Zemmour a mis un point
d’honneur à confirmer ce qu’il a écrit dans son livre Le suicide français.
J’aime beaucoup Eric Zemmour. Je l’admire et je l’envie. Bien qu’il
soit né en métropole et moi en Algérie française, je me plais à penser
que nous avons été nourris aux fruits de la même terre et je crois bien
que nous avons été élevés avec la même attention et la même rigueur.
Nous aimons les mêmes choses, la civilisation romaine, la littérature,
l’école, le foot, Led Zeppelin, et je suis sûr que dans nos cités
respectives, nous avons vécu la même vie (plus confortable pour lui que
pour moi, mais qu’importe) et ressenti les mêmes émois. Et nous pensons à
l’unisson. Quand il passe à la télé, je finis ses phrases, il me
transporte et il m’énerve. Et j’ai peur pour lui parce qu’il se fait
rouler dans la farine par des malfaisants patentés. J’ai pour lui une
affection de grand-frère à la mode berbère, à la fois protectrice et
moralisatrice. Aujourd’hui, j’ai envie d’exercer ce droit d’aînesse.
Lettre à Eric
Cher Eric Zemmour,
Samedi dans la nuit, j’ai regardé l’émission de Ruquier On n’est pas couché,
sur France 2. Vous en étiez à la fois l’invité, la vedette et le fil
rouge. En voyant que Cohn-Bendit en était l’invité politique, moi qui ne
regarde plus cette émission qui a perdu tout son sel, toute sa
substance et, même, tout son sens depuis que vous n’en êtes plus, je me
léchais d’avance les babines à la perspective de la joute à venir.
Certes, je savais aussi que, trois heures durant, vous alliez servir de
punching-ball à une meute de chiens qui ne connaissent que trop bien vos
faiblesses. Zemmour ? Trop gentil ! Trop naïf ! Trop premier degré !
Trop épris de débat ! Trop peu politique ! Trop peu guerrier ! Et si peu
rhétorique, si dédaigneux de toute dialectique !
J’ai naguère publié un article qui a fait un peu de bruit titré Pourquoi la guerre des civilisations est inéluctable.
Je me suis trompé sur deux points. La première est qu’il n’y en a pas
une, ni deux, mais trois guerres ; la seconde est qu’on y est plongé
jusqu’au cou.
Je pensais en écrivant ce texte à la
guerre opposant l’Islam à l’Occident sans voir qu’elle a été déclenchée
depuis une trentaine d’années, en partie à cause de la cécité des
Occidentaux et de leur incapacité à éteindre les braises qui couvent en
Palestine. Cette guerre a envahi les écrans de télévision le 11
septembre 2001 et a éclaté au grand jour avec l’offensive de DAESH en
Syrie-Irak. Une guerre que l’Occident, compte tenu de sa supériorité
militaire et de ses incommensurables moyens, ne peut pas perdre mais
dans laquelle il se perdra car il y perdra l’honneur. Je n’avais pas
encore compris qu’il y avait une deuxième guerre, plus insidieuse mais
mortelle à coup sûr ; une guerre qui, d’ailleurs, pèse sur le
déroulement de la première : c’est la bataille qui, en arrière-fond de
la guerre civile ukrainienne, oppose les défenseurs de la civilisation
romaine-chrétienne multiséculaire à ceux, qu’Eric Zemmour appelle les
« dé-constructeurs », qui s’acharnent à la détruire pour construire sur
ses ruines une société universelle, individualiste et marchande,
conforme à leur folie « progressiste », une société aléatoire et néfaste
car sans fondations, c’est-à-dire sans fondements historiques et
moraux.
Depuis hier
les membres de l'exécutif , Manuel Valls le Premier ministre, Emmanuel Macron,
le porte parole du Gouvernement , Stéphane Le Foll le porte-parole
du Gouvernement, et les autres à la suite, font tout pour banaliser les
déclarations critiques de Martine Aubry à l'encontre de l'action du
Gouvernement notamment en matière de politique économique .
Ils
réagissent et en parlent tous comme d'un débat, ou d'un
questionnement , comme s'il s'agissait d'une banale intervention, mais il n'en
est rien, Martine Aubry droit
debout dans l'interviewe qu'elle a accordée dimanche au JDD n'a pas ouvert un
débat, elle marque son retour actif dans l'arène politique , elle
avait du reste, avant son entretien, plaidé pour une nouvelle
sociale-démocratie
dans le sens
d'un projet publié sur le site internet , (www.ensemble-reussir.fr) ,
sous forme de contribution préalable aux prochains Etats généraux du PS (lancés
par Jean-Christophe Cambadélis) , un projet signé déjà par plus de
40 responsables qui condamnent implicitement le
libéralisme économique, et le social-libéralisme" qui selon leur
analyse conduità la paralysie de la croissance, au chômage et à l'austérité.
Ce projet était signé déjà hier par près de 40 responsables, notamment des
députés frondeurs comme Christian Paul ou Jean-Jacques Germain, des présidents
de régions, des présidents de Conseils généraux , les ex-ministres François Lamy et Philippe Martin,mais
aussi par des députés non étiquetés
"frondeurs", ce qui représente une large gamme d ‘opinions politiques
qui ne manque pas d’inquiéter
l’exécutif et certains autres députés PS et PRG.
Dans son interviewe Martine Aubry
n’en était plus au lancement d’un débat,
parmi d’autres, elle s’est positionnée dans une stratégie
d’orientation vers un autre cap
politique , elle analyse la situation de la France et demande très clairement à
François Hollande et Manuel Valls une réorientation de la politique économique
socialiste libérale conduite par le Gouvernement, autrement dit un changement de cap politique
faisant place au social, son projet
condamne le social-libéralisme et le libéralisme économique qui conduit
à l’austérité et paralyse la croissance.
Cependant en habile politique Martine
Aubry a fait savoir qu'elle acceptera tous débats, ce matin sur France Inter
elle a affirmé : " ..je ne suis pas un recours , je souhaite
simplement pouvoir débattre, estimant de nouveau que c'était une erreur d'avoir
qualifié les députés PS réfractaires à la politique du gouvernement de
frondeurs, car ce sont des hommes et des
femmes de bonnes volontés" ..
Mais aux yeux des observateurs politiques elle "attaque" et se place en Chef de file des frondeurs et
elle se présente comme un recours
socialiste alternatif.
Manuel Valls dimanche dans l'après-midi avait réagi indirectement (et pitoyablement à mon avis) aux propos de
Martine Aubry en assurant qu'on pouvait
"compter" sur lui pour "avoir les nerfs solides ", il a
situé son argumentation sur les débats, les questionnements, etc ...en ajoutant notamment :
- "Nous n'allons pas nous
arrêter au milieu du gué" ......."On ne peut pas zigzaguer, changer
tous les jours de position. Les entreprises ont besoin de lisibilité, de
visibilité"... ( voir un extrait vidéo en revue de presse)
De son côté Emmanuel Macron le Ministre de l'économie, avait réagi en
défendant ses propres propositions et son projet de loi en préparation , et
s'est déclaré en désaccord avec l'analyse" de Mme Aubry et "les
conclusions qu'elle en tire", estimant que
nous le citons "ce n'est pas avec des solutions classiques que nous
pourrons réparer" la crise.(voir l'extrait vidéo en revue de presse )
Réagissant à l'interview de Martine
Aubry, Stéphane Le Foll, Ministre de
l'agriculture et porte-parole du gouvernement, avait déclaré dimanche 19 octobre à Villepinte
(Seine-Saint-Denis) lors d'une intervention au
Salon international de l'Alimentation (Sial) : "Les débats, c’est
nécessaire et Martine Aubry apporte dans son interview de ce matin un certain
nombre d’éléments." ( voir l'extrait vidéo
en revue de presse)
Dimanche soir, le président de la
République François Hollande , devant un parterre de patrons de grandes
entreprises étrangères réunis à l’Élysée,
sur le thème de " l'attractivité de la France" , en présence
notamment du Chef du gouvernement Manuel Valls et du Ministre de l'économie
Emmanuel Macron,
a assuré dimanche en réagissant aux propos de Martine Aubry que "les réformes se poursuivront à un rythme
encore accéléré jusqu'à la fin du quinquennat Nous le citons ..: .
- .... "Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu'à la fin,
parce que la France a besoin de réformes".......Il s'agit "non pas de réformer pour réformer mais de réformer pour
créer davantage de richesse, davantage d'activités, davantage d'emplois
et aussi pour attirer davantage d'investisseurs et davantage
d'entreprises", a-t-il expliqué..
Il a aussi énuméré les réformes engagées depuis six mois par le gouvernement , en présentant comme une nouvelle étape le projet de relance de l'activité ( ndrl :en préparation) qui prévoit un assouplissement du travail du dimanche, l'ouverture des professions réglementées et des mesures en faveur de l'actionnariat salarié.(voir l'extrait vidéo en revue de presse)
Mais ce que tout le monde attend et pas seulement Martine Aubry et les signataires du projet c'est un changement de cap politique, ce seraient des résultats lisibles et visibles dans la société, réciter les titres du catalogue des réformes engagées , et celles en préparation , dont on ne verra les résultats qu'à l'horizon 2017, si elles n'avortent pas entre-temps, est tout à faire dérisoire, là encore l'intervention du Président de la République a fait réagir la classe politique( nous consacrerons un article à ces réactions dans un autre éditorial )
Invitée
de France Inter, la maire de Lille est revenue sur sa grosse colère du
week-end contre le gouvernement. Modérant légèrement son propos, elle a
affirmé vouloir « débattre », et s'est dite favorable aux réformes.
Martine Aubry n'en a pas tout à fait fini .
Quelques
heures après la publication dans Le Journal du dimanche de propos de la
maire socialiste de Lille, Martine Aubry, très critiques à l'égard de
la politique économique du gouvernement, François Hollande a assuré dimanche 19 octobre que « les ...
"Le
débat politique ne peut toujours consister à vouloir revenir en
arrière", a-t-il déclaré, avant de s'attaquer à la contribution de
Martine Aubry aux états généraux du PS, mise en ligne dans la foulée de l'interview. "J'ai vu beaucoup d'éléments ...
Ironie
de l'Histoire : vingt ans plus tard, la propre fille de Delors, Martine
Aubry - qui a choisi, elle, le camp de la « première gauche » pour
arracher la direction du PS en 2008 et pour prendre aujourd'hui la tête des « frondeurs » - semble ...