23 août 2014

La capitulation de BNP-PARIBAS - L'âme de l'Europe et l'esprit de Justice -, par Manuel de Diéguez

Editorial de Lucienne Magalie Pons


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La capitulation de BNP-Paribas

L'âme de l'Europe et l'esprit de justice





1 - Regardez la lune, non le doigt qui vous la montre 

Depuis 1989, une seule évidence, mais aussi titanesque qu'aveuglante, écrase la scène internationale - l'accession pourtant provisoire des Etats-Unis d'Amérique au rang d'un empire militaire à vocation mondiale. Je ne m'étonne en rien de ce que notre espèce se range massivement sous le sceptre éphémère de la puissance dominante du moment et lui prête allégeance sans seulement y penser, tellement l'attirance qu'exerce le lion sur tous les autres animaux de la jungle paraît légitime aux yeux peuples et des nations. Comme l'a écrit le fabuliste, "La raison du plus fort est toujours la meilleure".
En revanche, je m'étonne de ce que, dans les démocraties dites rationnelles, des milliers de dirigeants élus au suffrage universel, donc censés informés du chemin à faire suivre aux Etats et initiés à la conduite des affaires du monde par une sagesse populaire pilotée en amont par la déesse Liberté, des milliers de dirigeants, dis-je, voient des régiments d'intellectuels chevronnés leur emboiter le pas. Tout le monde croit s'occuper de politique dans la pleine acception de ce terme, alors que chacun jette un regard distrait à la brousse dont l'étendue bouche l'horizon. Et pourtant, un général qui soustrairait à sa vue le champ de bataille sur lequel on lui demande de gagner la guerre se rendrait coupable d'abandon de poste et serait fusillé pour haute trahison. C'est pourquoi Charles de Gaulle disait à ses ministres qu'ils étaient l'œil du quartier général de la France et qu'il positionnait ses sentinelles du sommital sur tels ou tels arpents.

2 - Un phare de la géopolitique

Pourquoi, dans ces conditions, évoquer comme un phare de la géopolitique la dette fantastique infligée à la BNP Paribas par une puissance étrangère et avec la complicité du chef de l'Etat? Ne vaudrait-il pas mieux évoquer le drame de Gaza, les sanctions économiques réputées frapper la Russie en plein cœur, la contre offensive foudroyante du Kremlin, le drame de l'Ukraine, où les Etats-Unis entendent s'implanter afin d'étendre leur empire de l'Océan au Caucase? Mais le sort de ce soleil de la finance éclaire d'une lumière éblouissante la descente accélérée aux enfers de la France et de l'Europe.
De plus, nous n'en sommes qu'au deuxième ou au troisième acte de la tragédie en cinq actes de la chute de l'Occident dans l'abîme: car la plus grande banque française est devenue, de facto, une entreprise américaine. Son service de sécurité financière se trouvera entièrement transféré aux Etats-Unis. Cet Etat étranger installera des fonctionnaires du Ministère américain de la Justice au cœur même de Paribas, dont ces administrateurs contrôleront les activités. Ils auront accès à l'ensemble des opérations. C'est précisément afin de préparer cette mainmise sur le système bancaire de la France que Washington a obtenu le limogeage de tous les hauts responsables de la banque censés coupables de montages financiers "frauduleux", parce que conclus en dollars.

3 - Une énigme

C'est dire qu'il sera demandé aux historiens de demain de résoudre une énigme indéchiffrable en apparence: car ils auront beau se visser la loupe à l'œil et scruter les virgules des archives, jamais ils ne s'expliqueront à ce compte que M. Hollande, qui avait enfin - à l'occasion de la commémoration solennelle du soixante dixième anniversaire du débarquement du 6 juin 1944 sur les plages de Normandie - que M. Hollande, dis-je, ait su donner à la Russie la place qui lui revenait de longue date dans l'histoire du monde, pour tourner subitement le dos à Moscou et capituler en rase campagne par crainte des représailles de Washington.
Mais le défi le plus énigmatique, pour la science historique de demain, est celui que Mme Merkel avait lancé à Washington. Ne menaçait-elle pas de rompre les négociations sur le traité de libre échange chargé de la déglutition de l'Europe par l'économie d'outre-Atlantique? Quant à M. Renzi n'avait-il pas avancé flamberge au vent? Ne se promettait-il pas d'armer la Commission de Bruxelles d'une charpente politique? Or, tout ce petit monde a soudainement tourné casaque sur tous les fronts et déclaré une guerre industrielle totale à la Russie. Pour expliquer une volte-face aussi ahurissante, à quel discours de boxeur Washington a-t-il recouru et quelles menaces militaires et économiques a-t-il brandies sur le ring? Si vous observez ce spectacle par le trou de serrure de Paribas, je vous assure que vous ne quitterez pas d'une semelle le quartier général des opérations. Petites causes, grands effets - mais, attention, ne cessez pas un instant d'observer le paysage à la jumelle.

4 - Repentance et pénitence 

Observons au télescope le monopole cérébral qu'exerce la denture du roi de la jungle sur les gambades des autres animaux. Dans une lettre de pénitence fort piteuse et adressée nommément à tous ses clients ébahis, mais rendus craintifs par leur crédulité, le directeur des relations humaines de Paribas, en pilote agrippé au gouvernail d'un géant de la finance mondiale, a dû confesser à la terre entière la gravité du péché qui a incommodé les narines de la justice démocratique mondiale. Quel forfait, assurément, que d'avoir osé "contourner" la loi! M. Bonaffé, a écrit aux plus microscopiques de ses clients: "La BNP a reconnu sa responsabilité et devra s'acquitter d'une pénalité de 8,97milliards de dollars".
Jamais encore l'humanité n'avait pu observer simultanément et sur les planches de la planète entière une capitulation aussi théâtrale de tous les gouvernements et de tous les appareils de la justice des Etats qualifiés de souverains devant la force musculaire ostensiblement affichée du lion américain! Quelle vaste scène que celle du fauve à crinière lâché dans la brousse de la Démocratie mondiale! Depuis la nuit des temps, l'histoire proclame que le lion rugit à pleins poumons les volontés carnassières de ses mâchoires; et toutes les bêtes soumises aux crocs de cet ange de la Liberté rampent sur le sol purifié par sa loi et par la flamme de sa justice. Il aura suffi à la Maison Blanche de planter ses ongles sur trois Etats censés souverains - le Soudan, Cuba et l'Iran - mais placés sous les pattes d'une législation américaine dont la vocation pénale se veut universelle pour que toutes les nations de la mappemonde se prosternent devant son pelage. Qu'est-ce qui précipite le globe terrestre la face contre terre et le front dans la poussière devant le sceptre de la justice sans appel du lion?

5 - Panorama de la vassalité 
Observez avec attention le lien que la piété démocratique du simianthrope tisse, primo, entre la responsabilité vertueuse et la culpabilité des paquebots de la finance, secundo, fixez ensuite votre regard sur la courroie de transmission entre la désobéissance des monstres bancaires et le prix qu'il leur faut payer pour le sauvetage de leur coque, remarquez, tertio, la chaîne qui rattache le châtiment infligé aux Titans marins au tirant d'eau de leur carène. Seuls le poids et le degré de remplissage du coffre du roi des Océans permet aux serviteurs du lion d'extorquer aux hérétiques le fabuleux montant de l'amende qui leur sera facturée, seuls les trésoriers avides du roi des Océans tiennent la balance de la justice universelle entre leurs mains. C'est dans un style para-confessionnel, apostolique et copié sur celui des châtiments éternels dont l'Eglise du Moyen-âge brandissait le sceptre que l'accusé rédige l'aveu public de sa culpabilité: "Les opérations en cause", plaide le coupable, "auraient été licites au yeux de la règlementation française et européenne, mais elles ont été conclues en dollars et se trouvent donc sanctionnées par les autorités des Etats-Unis."
Autrement dit, le fauve de la Justice du monde a donné de la voix dans la brousse du temporel et ses rugissements ont anéanti en un instant et dans tout l'univers non seulement la légitimité des droits nationaux autrefois validés jusque dans la jungle de la finance mondiale, mais également la législation entière d'un continent européen tétanisé par le roi des carnassiers à crinière.

6 - Le vassal de la démocratie mondiale 

Ecoutez la voix de votre juge, écoutez-la dans l'humilité et dans l'obéissance, prêtez, malandrins que vous êtes, une oreille attentive aux verdicts du tribunal de la démocratie mondiale: vous êtes coupables de "défaillances inadmissibles". Vous avez "contourné" par la ruse, donc violé en cachette les oracles jaillis tout saignants des griffes de votre monarque, à savoir les "règles américaines".
Du coup, Paribas exprime sur la place publique et par la voix de l'un de ses capitaines, non seulement la repentance de la banque vaincue par ses propres dévotions à l'égard d'une fourrure, mais également les "promesses de son baptême", comme disait Jean-Paul II, et ses convictions doctrinales demeurent intactes, dit-elle - l'épreuve a raffermi sa foi et rendu sa fidélité plus inébranlables que jamais. L'établissement a si bien retenu la leçon du catéchète du monde qu'il deviendra un justiciable exemplaire et soumis pour toujours à la juridiction suprême de Washington. Non, dit M. Bonaffé, la banque ne saurait retomber dans le Mal, puisqu'elle jure, la main sur le cœur, qu'on ne saurait la soupçonner d'une tentation de rechuter dans la désobéissance. Les aveux de l'atlantiste assermenté se métamorphosent en validation des "valeurs", donc des dévotions inscrites dans le bréviaire des fidèles: "Nous avons pris la décision que ces problèmes ne se reproduiraient plus." Notre Père américain qui êtes au ciel, pardonne-nous nos offenses...
7 - La balance à peser la condition humaine
Comment la justice souveraine du lion et la piété penaude des adeptes d'un droit international censé exprimer la conversion définitive du monde à la pénitence démocratique feront-elles bon ménage? L'Europe vivra-t-elle jour après jour sous la férule d'un confesseur universel du Beau, du Bien et du Juste? Jamais les foudres et les fulminations du ciel du Moyen-Age n'avaient égalé l'omnipotence des confesseurs de l'Eglise de la Liberté.
Litanies et complaintes, montez du troupeau des ignorants. "Que vous soyez commerçant, artisan, profession libérale, entrepreneur ou dirigeant d'entreprise, vous n'avez rien à craindre à titre personnel." Mais que les sujets du monarque de la brousse se trouvent à l'abri de ses mâchoires, est-ce une nouvelle tellement rassurante, si de leur côté, les Etats autrefois souverains du Vieux Monde se sont, eux aussi, mis un sac de cendres sur la tête? Et puis, un étranger armé jusqu'aux dents peut-il terrifier toutes les nations de la terre sans que la multitude des citoyens ne soient concernés par la lâcheté de leur patrie? Si votre maigre escarcelle se sera mise à l'abri du pillard, vendrez-vous les droits de votre conscience nationale pour une soupe aux lentilles?
Certes, M. Bonaffé est un navigateur non seulement dûment autorisé, mais rudement prié par l'Elysée et par le Quai d'Orsay de transmettre aux Français les directives d'une puissance étrangère. Mais si ce capitaine au long cours est légitimé à servir d'intermédiaire aux vassalisateurs de la France, qui l'absoudra d'anéantir, en retour, la souveraineté et l'indépendance de son pays ? Les lois nationales ne sauraient se proclamer équitables si elles sont condamnées à se soumettre pieds et poings liés aux verdicts d'une législation assujettie aux intérêts d'une puissance ennemie.
Les directeurs chevronnés des plus grandes banques du pays sont-ils devenus de simples majordomes du roi de la jungle? L'Elysée et le Quai d'Orsay sont-ils les maîtres de maison d'une valetaille à laquelle ils donneraient l'ordre de garnir la table du roi des animaux? Quaestio disputata, disait-on dans les amphithéâtres où les théologiens d'autrefois délimitaient, au nom de leurs bénitiers, l'étendue et les limites des droits sur leur tête qu'ils accordaient pieusement à leur Créateur? Mais si les Sorbonne d'autrefois dressaient des clôtures infranchissables entre les territoires respectifs du ciel et ceux de la terre, les ostensoirs d'aujourd'hui ne règnent-ils plus que sur les ciboires de la démocratie?
8 - De la souveraineté des Etats

La capitulation de centaines de milliers de petits déposants de leurs économies dans les coffres de la plus puissante banque du pays ne tombera pas sans bruit dans le gousset d'une histoire de la vassalisation financière de la France et de la civilisation européenne sous le sceptre du dollar. Rappelons quelques difficultés de trésorerie qui feront, d'un fait divers, un déclencheur géant de la fatalité; et observons le travail de sape qui a porté l'assujettissement de l'Europe de l'anecdote à la tragédie.
Pour agrémenter de dentelles précieuses et de broderies dorées une servilité parée des frou-frou de la Liberté, la première difficulté pratique que présentera le nettoyage de ces salissures sera d'observer comment un gouvernement de couturières des haillons de la République aura contraint une partie considérable de sa clientèle à soumettre à la surveillance et au contrôle d'une puissance étrangère la gestion de sa garde-robe en lambeaux; car un gouvernement livré à ce type d'économies vestimentaires ne saurait se prétendre au service d'un Etat, tant aux yeux d'un droit international sourcilleux au chapitre de la définition de la souveraineté des Etats que des règles constitutionnelles qui régissent les institutions réputées démocratiques.
Comment sauver la crédibilité juridique de l'alliance traditionnelle, au sein de tous les Etats reconnus, de l'autorité des lois établies avec le culte de l'autarcie de leur appareil de la justice? On sait que la crédibilité des tribunaux est nécessairement connaturelle à celle des gouvernements légaux et qu'elle se trouve imposée à la confiance des peuples qualifiés de libres. C'est dire que si la fiabilité judiciaire se place nécessairement au fondement de l'autorité législative, donc au cœur de tous les pays proclamés républicains, c'est que l'indépendance des nations modernes repose sur un suffrage universel censé le garant de la raison publique. C'est dire également que le peuple se trouve humilié par le spectacle de l'abaissement partagé de sa propre voix et de celle de ses élus sur la scène internationale.

9 - L'amont et l'aval
Seconde difficulté constitutionnelle et d'exécution: comment un Etat condamné au grand jour à placer son escarcelle sous le joug des décisions de justice d'un autre Etat disposerait-il encore des apanages et des prérogatives dont se réclament les nations qualifiées de souveraines par la voix généreuse ou récalcitrante du jus gentium? Comment cette aporie ne se révèlerait-elle pas étroitement connaturelle à la première - mais à cette nuance près que, cette fois-ci, il s'agit du rang d'un Etat aux yeux de ses pairs?
On l'a compris à l'occasion des difficultés internes que la livraison des Mistral à la Russie n'a pas manqué de rencontrer: depuis quand un Etat souverain se permet-il de "faire pression" sur un voisin du même calibre que lui aux fins qu'il cesse d'entretenir telles ou telles relations militaro-industrielles sur la scène internationale avec un troisième acteur du monde? Que Washington s'y autorise répond à la logique interne qui sert de moteur à l'expansion calculée des empires; mais que l'Angleterre et l'Allemagne aient pu se joindre un instant à cette curée verbale en dit long sur l'affaiblissement durable de la souveraineté de la France sur la scène internationale.
Mais comment un Etat dont le système bancaire se met à la merci des rapaces d'un autre Etat serait-il respecté? On voit que le scénario a déjà déplacé son récit: l'Allemagne et l'Angleterre ne sont plus souveraines au sens plénier du terme, et c'est précisément en tant qu'elles sont devenues infirmes et boiteuses à leur tour qu'elles ont tenté de frapper un éclopé à terre. La simianthropologie révèle que les naufragés de l'histoire ne courent pas au secours des survivants un peu moins mal lotis qu'eux-mêmes, mais qu'ils aident leur maître à les noyer à leurs côtés, parce qu'un désastre paraît moins calamiteux s'il se trouve partagé et ne fait du moins pas de jaloux. C'est pourquoi, dans les décadences, les esclaves tombent à bras raccourcis les uns sur les autres et enfoncent sous les eaux les nageurs trop lents à suffoquer.
Un anthropologue qui, un siècle et demi après Darwin, ne porte pas encore un regard de l'extérieur sur les évadés de la zoologie souffre d'une panne cérébrale préoccupante. Comment se fait-il que l'Allemagne et l'Angleterre se soient hâtées d'emboiter le pas au défaitisme d'une France devenue reptative ? Comment se fait-il que, le 24 juillet, le Monde titrât encore: "Le chef d'Etat tient à livrer ce navire de guerre à Moscou. Mais depuis la crise ukrainienne, ses partenaires occidentaux le pressent de renoncer à ce contrat négocié par Sarkozy."
Ce spectacle contraint l'anthropologie critique à explorer l'inconscient politique de la bête gisante à terre ou encore sur ses deux jambes. Dans les deux positions, on affecte de s'imaginer que la question demeurerait gentiment négociable, alors qu'il s'agit d'escamoter l'impossibilité politique, pour un Etat souverain, de capituler sous la pression des mimes de sa propre servitude. Mais que la vassalité d'un Etat puisse aller jusqu'à envisager au grand jour et dans la honte d'une rivalité entre des serfs de ne pas honorer des contrats solennellement conclus avec un autre Etat -et cela pour des raisons censées ressortir au seul marché du travail - voilà qui soulève la question vitale d'une souveraineté nationale d'ores et déjà interdite de parole. Comment le comprendre en aval, si vous ne disposez d'aucun regard situé en amont? 

10 - Les valets de l'histoire 
Une nation battue à plate couture sur le champ de bataille et qui voit les troupes de l'ennemi victorieux quadriller son territoire soulève du moins la compassion de ses pairs, parce que le "champ d'honneur", comme on dit, demeure ouvert à la loyauté des combattants, et cela d'autant plus, hélas, que la divinité de l'endroit - toujours proclamée unique - se voit néanmoins appelée à bénir les deux armées et à illustrer leurs exploits dans un camp comme dans l'autre. Aussi demeure-t-il digne d'une nation monothéiste - donc fière de l'universalité d'une justice copiée sur celle du ciel - de se faire reconnaître avec le plus grand éclat sur le théâtre de sa théologie des sacrifices à la patrie. Mais comment un pays en délicatesse avec les trois dieux uniques et tétanisé par la lâcheté du consentement des démocraties actuelles à l'amputation de leur indépendance judiciaire, comment un tel pays, dis-je, pourrait-il éloigner de ses lèvres le poison qui, depuis trois quarts de siècle, vassalise une classe dirigeante européenne en déroute? 

A l'origine des naufrages de l'été, ne faut-il pas placer la question des guichets de Paribas? Car, d'un côté, les élites politiques de la France se placeront sans cesse davantage sous le harnais de leur infirmité et s'auto-assujetiront de plus en plus sous la bride de leur suzerain d'outre Atlantique, tandis que, de l'autre, elles porteront avec une ostentation accrue la perruque frisée d'une démocratie réelle. Mais un estropié ne saurait se faire applaudir longtemps sur les planches.
Du coup, il affectera de cacher son infirmité aux yeux du public; et il se donnera une allure plus impérieuse encore dans l'arène du droit international, comme on l'a vu en Irak où une France mise à terre tente de jouer les supplétifs avec autant de ridicule qu'en Syrie. Mais un Etat condamné à se présenter sous le double accoutrement d'un avocat de sa propre servitude et d'un défenseur de sa souveraineté à la barre du tribunal dont j'évoquerai plus loin les verdicts, un tel Etat présente non seulement des plaies béantes sur la scène des nations, mais des vêtements troués et déchirés.

11 - Les Etats à double casquette et les âmes de comptoir
Observez les tenanciers en loques des Etats à double casquette et dont l'étranger achète en sous-main des lambeaux : jamais des juges intègres et habilités à trancher de la vaillance des nations ne les absoudront, parce que leur capitulation est à mettre au compte de la couardise des âmes de comptoir. Pourquoi les défaites de valets ne soulèvent-elles jamais la pitié, sinon parce que seuls les échecs de la droiture d'esprit trouvent grâce aux yeux du tribunal de la postérité? Malheur aux vaincus qui se seront déshonorés pour avoir placé leur encéphale sous le joug des verdicts de leur vainqueur!
Mais, encore une fois, comment expliquer que la simplicité d'esprit des Européens aille jusqu'à leur faire croire que les bases militaires américaines présentes sur leur territoire seraient casquées pour les beaux yeux de la déesse Liberté, comment expliquer que l'empire américain parvienne, l'arme au pied, à élever l'Ukraine au rang de pôle d'une expansion militaire réputée mondiale du Kremlin, comment expliquer qu'une amende de neuf milliards d'euros convainque les vassaux au grand cœur qu'il est juste de piller leur caisse, sinon parce que la cervelle des évadés de la zoologie s'est enfumée des vapeurs du Bien et du Mal?
Et pourtant, une France coupable de vassalité parathéologique sous les dehors de sa pleutrerie monétaire n'est pas le radeau de la Méduse dont les civilistes disent que les naufragés bénéficient du statut d'un "état de nécessité" - lequel va jusqu'à les délivrer de la condamnation pénale pour cause d'anthropophagie. Mais l'"état de nécessité" d'une France atteinte seulement de cécité atlantiste ne sauvera pas l'honneur de la nation au prix de quelques milliards jetés dans la bourse de son maître.

12 - L'âme de la justice
Un Etat qui aura rendu les armes au profit d'un pilleur de son gousset, un Etat vissé à l'établi de ses piétés pseudo-démocratiques, un Etat qui aura condamné toute sa population à proclamer vertueux un créancier sans scrupules, un Etat qui versera sans vergogne et l'échine basse une somme colossale à un justicier enrubanné des dévotions du profitable, un Etat qui aura accepté, les mains jointes, qu'un procureur étranger joue les moralisateurs internationaux au profit de sa propre cassette, un Etat qui aura joué docilement le rôle d'accusé sans seulement avoir récusé son juge à haute et intelligible voix, un Etat aux caves vidées de leur or et qui, à l'audience, aura quémandé la grâce d'un tribunal irrégulier, un tel Etat se montre moins validable sur les planches du ridicule que celui de Vichy sur les planches de la défaite militaire.
Pis que cela: au même instant et pour la première fois, on aura entendu le chef d'un gouvernement européen enchaîné à son vainqueur depuis 1945, celui d'une Italie peuplée de plus de soixante millions d'habitants, mais quadrillée par cent quarante places fortes américaines incrustés à perpétuité sur son territoire, on aura entendu, dis-je, une Italie menottée à jamais dans le prétoire appeler le Vieux Monde à "retrouver son âme". Où était-elle donc passée? Une civilisation coiffée des auréoles de la démocratie peut-elle égarer non seulement sa bourse, mais jusqu'à son âme en chemin? Qu'adviendra-t-il des Européens à la recherche de leur âme s'ils l'ont perdue à force de brandir, de Hambourg à la Sicile, le drapeau d'une Liberté dont leur vainqueur tiendra éternellement la hampe à leur place?

13 - De la hauteur d'esprit des Etats souverains

Ecoutons en premier lieu le jeune chef de gouvernement qui nous rappelait, au début de l'été, que l'âme d'une civilisation est mortelle et qu'elle peut rouler dans l'ornière; puis observons les plateaux de la balance à peser l'idée supérieure que les Etats se font d'une justice dont le fléau indiquerait le poids de l'intelligence, de la raison et de l'éthique d'une nation redressée. Quelle fragilité que celle de la balance qui enregistre les messages et quelquefois les prophéties de la vraie justice de l'humanité!
Une France qui condamne ses vigies à poser sur les plateaux de Thémis la seule question décisive, celle de l'âme de leur pays, une France des sentinelles et qui aura osé dire un instant, aux côtés de M. Renzi, que l'humanité éveillée se reconnaît à l'esprit de justice qui lui donne son élan et son souffle, une France qui aura crié par la voix d'un Romain que l'Europe a perdu son âme, une France de la raison et de la logique qui attisent le feu de la pensée mondiale depuis deux millénaires, une telle France peut-elle reconnaître son effigie d'autrefois dans le miroir d'un Etat sali et avili sur la scène internationale et qui aura perdu l'âme dans laquelle l'esprit de justice trouvait son assiette?
Pour tenter de le comprendre, je me demanderai, la semaine prochaine, quelles sont les relations que les civilisations supérieures entretiennent avec leur âme et comment il se fait que leur génie propre s'exprime toujours et nécessairement par la voix de leur justice.

Post Scriptum 
L J'écrivais le 25 juillet .
A partir de cette date, et compte-tenu qu'on ne luttera efficacement contre le naufrage de la langue française que si le Président de la République et le Premier Ministre se voient directement mis en cause, je relèverai quelques-unes de leurs fautes.
M. Manuel Valls 1 confond aussi et ainsi. Aussi demande l'inversion, ainsi l'exclut. On dit: Ainsi nous sommes satisfaits.
2 - M. Hollande ignore que le verbe impulser n'est pas français.

Le 23 août 2014


  


   

 

Les force de sécurité de l'Ukraine de Kiev ont pilonné le convoi de l'aide humanitaire Russe à l'entrée de Lougansk

Éditorial de lucienne magalie pons




Nous faisons précéder notre éditorial d’une REVUE de Presse  de source « La Voix de la Russie, en effet nous apprenons depuis minuit des informations alarmantes concernant l’entrée du convoi d’aide humanitaire Russe  pour  l’Est de l’Ukraine,  nous venons d’apprendre notamment que  le convoi de l'aide humanitaire russe destinée au Sud-est de l'Ukraine a essuyé des tirs au mortier par les forces de sécurité ukrainiennes à l'entrée de Lougansk



Dans notre Revue de Presse vous trouverez les articles de  « La Voix de la Russie »  d’aujourd’hui et d’hier qui relatent l’enchaînement des évènements depuis hier, jour où  ee ministère des Affaires étrangères de Russie a déclaré que le convoi d'aide humanitaire russe pour l'Ukraine se mettait  en route dans la direction de Lougansk.







REVUE DE PRESSE





Aujourd'hui, 12:29



Le convoi de l'aide humanitaire russe destinée au Sud-est de l'Ukraine a essuyé des tirs au mortier par les forces de sécurité ukrainiennes à l'entrée de Lougansk.

Aujourd'hui, 11:44


Aujourd'hui, 11:24





Aujourd'hui, 11:14






Aujourd'hui, 11:09






Aujourd'hui, 10:33






Aujourd'hui, 10:06






Aujourd'hui, 09:45




Aujourd'hui, 09:3






Hier, 19:00







Hier, 17:00







Hier, 12:07



Fin de notre REVUE DE PRESSE 



Notre éditorial a pour objet de reprendre depuis début Août 2014  tous les incidents diplomatiques qui se sont déroulés  pour empêcher la Russie d’accomplir son projet d’aide humanitaire pour les régions de l’Est de l’Ukraine, afin que nos lecteurs qui n’ont pu suivre la situation au fil des jours  s’y retrouvent dans l’enchaînement des évènements.



- Reprenons depuis le 5 Aout  les évènements notables : 



 Le  5 Août : Le Ministère russe des Affaires Etrangères annonçait que  La Russie insisterait  sur l'initiative visant à établir une mission humanitaire à l'Est de l'Ukraine, en expliquant notamment  que Moscou estimait  nécessaire de mobiliser la communauté internationale pour fournir une aide immédiate aux habitants des régions de Donetsk et de Lougansk, qui se trouvent au bord d’une catastrophe humanitaire.



Le 6 Aout on  apprenait que la  Croix-Rouge Russe aidera la Russie à acheminer une aide humanitaire en Ukraine

Et simultanément on  apprenait  par la voix  de Sergueï Lavrov , Ministre des Affaires étrangères que la  direction du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)  soutenait  l’initiative de la Fédération de Russie concernant la fourniture d’une assistance humanitaire dans le sud-est de l’Ukraine, la région se trouvant au bord d’une catastrophe humanitaire. 



Les médias  russes expliquaient  que, nous citons … »Moscou estime que, pour soulager la souffrance de la population, le CICR doit encadrer l’apport d’aide, en premier lieu aux régions de Donetsk et de Lougansk, et y fournir des générateurs électriques, des purificateurs d’eau, du matériel médical, des médicaments et de la nourriture.



Kiev , soutenu par  ses bons amis américains et UE, et l’Otan,   continuaient  tous à accuser la Russie de nourrir des projets d’invasion militaire sous couvert d’aide  humanitaire et refusait  catégoriquement cette initiative, a  en criant sur tous azimuts que la Russie ne devait pas fournir une aide humanitaire à l'Ukraine en aucun cas et qu’ils agiraient par tous moyens pour l’en empêcher, et ils refusaient catégoriquement   d’entrer en pourparlers  sur le plan de l’aide humanitaire  avec Moscou.



Toujours le 6 Août,  Vitali Tchourkine , ambassadeur de Russie auprès de l’ONU, déclarait à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil de sécurit , que la Russie espérait  que l'ONU et d'autres organisations internationales parviendraient  à convaincre Kiev d'accepter la proposition d'envoyer en Ukraine une aide humanitaire russe. 


Il  était rapporté à l’époque qu’au cours de la réunion du Conseil de sécurité , le diplomate Russe avait  proposé d'envoyer à Donetsk et à Lougansk, ainsi que dans d'autres villes ukrainiens comptant beaucoup de personnes déplacées , un convoi humanitaire russe escorté par le Comité international de la Croix rouge (CICR)., et que selon Vitali Tchourkine  nous citons  … « les demandes officielles en ce sens ont été envoyées au CICR, à l'ONU, à l'OSCE et au Conseil de l'Europe. », et que Vitali Tchourkine s’était … «  déclaré déçu par le refus de Kiev d'œuvrer en commun dans le domaine humanitaire »



Ainsi la Russie,  après avoir  avancé sur le fond dans son initiative  depuis début août dans son projet d’aide humanitaire pour l’Ukraine de l’Est,  sans commettre de  faute diplomatique  en informant l’Onu de son initiative et en recueillant  l’aide de la Croix Rouge, poursuivait sa progression,  jusque-là sans trop  perdre son temps dans des ripostes  verbales  contre la meute occidentales Obama-UE qui ne cessaient d’accuser Moscou d’une invasion militaire de la Russie.



Mais finalement,  comme les  dirigeants et les diplomates américains et UE, et même l’Otan et l’ONU gravissaient dans le régime des accusations sans preuves,  le Samedi 9 Août Sergueï  Riabkov,   Vice-Ministre des affaires étrangères  a jugé bon d’intervenir , -  pour remettre les pendules à l’heure-, il a déclaré notamment … » Les tentatives des États-Unis visant à empêcher une action humanitaire dans le Sud-est de l'Ukraine parle d’un effort politisé et bien hypocrite de Washington de faciliter le jeu de Kiev, » …. , en soulignant  une fois de plus que la Russie ne fournissait pas d'armes à la milice populaire ukrainienne. »……« C'est une négligence flagrante de la tragédie du peuple ukrainien, du sort de ceux qui vivent dans des zones dans lesquelles une opération punitive de Kiev se poursuit », a  ajouté Riabkov, accusant les Etats-Unis et ses alliés d'incapacité de faire face à la vérité.



Il faut croire que cette déclaration du Vice-Ministre Russe a incité les occidentaux à se concerter pour mettre au point une nouvelle stratégie contre Moscou, en effet  le 10 Août , on apprenait que le président d'Ukraine Piotr Porochenko  lors de sa conversation téléphonique avec  sa chère  chancelière allemande Angela Merkel , envisagerait la possibilité d'envoyer une mission humanitaire à destination de Lougansk après avoir négocié avec le président du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Maurer et d'autres partenaires internationaux, .,et que  le président Ukrainien avait  souligné «  qu'il était prêt à accepter l'aide si cette mission serait « internationale sans aucun accompagnement militaire » et si elle passerait par des postes-frontières contrôlés par les gardes-frontières ukrainiens.

On pouvait s’interroger alors s’il s’agissait d’un recul de la part de Kiev ou bien d’une nouvelle tactique pour retarder le convoi.. en exigeant des conditions et des contrôles longs  à mettre en œuvre,  on serait tenter de répondre « les deux mon capitaine » , mais surtout on peut penser qu’Angela Merkel et Piotr   Porochencho voulait  gagner du temps pour   prolonger d’autant les provocations et envenimer encore plus le dossier.



Dès le 11 Aout l’offensive reprenait contre la Russie , mais cette fois Washington  désignait Vladimir Poutine en l’accusant de «  contrôler  personnellement la question de l'aide humanitaire à l'est de l'Ukraine » et déc larait que l’envoi par Moscou fnd le Donbass de frêt humanitaires sera considéré comme une ingérence.




Washington prompte à accuser la Russie d’ingérence devrait regarder à sa porte,  en effet Obama,   son équipe et ses diplomates,  passent leur temps à s’ingérer dans tous les conflits internationaux, ou même internes  des pays qui leur sont étrangers, qui plus est en prenant partie et en imposant  à  l’UE notamment  de prendre les mêmes partis.



Or en ce qui concerne l’initiative humanitaire de l’Ukraine qui se justifie notamment par la situation critique à Donessk et Louggants où il n’y a pas d’eau, d’électricité, de médicaments, et où les produits alimentaire manquent,  il ne s’agit pas d’ingérence, il s’agit d’une initiative humanitaire qui s’impose,  alors que Kiev  permet à d’autres pays d’apporter des aides humanitaires aux  autres  régions de l’Ukraine ,  et  ment  , contre toute évidence,   en assurant que l’aide humanitaire n’est pas  nécessaire dans les régions de l’Ukraine de l’Est 



Sur ce,  Sergueï Lavrov  Chef de la Diplomatie  russe   a fait savoir qu’il   espère que les alliés qui projettent des  opérations punitive,  écouteront  la voix de la raison , et permettront d'ouvrir un couloir humanitaire,……  « Maintenant, notre tâche prioritaire est de nous mettre d'accord avec la partie ukrainienne et avec le Comité international de la Croix-Rouge, avec des organisations internationales humanitaires onusiennes sur la nécessité de l'expédition urgente d’une aide humanitaire dans la région de Lougansk et de Donetsk. Nous estimons que la question est urgente » et il a bien précisé  ……«  elle est contrôlée par le président de la Fédération de Russie. »




Le 12 Août  en UE , Angela Merkel et François Hollande  re prenaient le relais au cours d’un entretien téléphonique,   à l’effet  de  vérifier leur identité de vues sur l’Ukraine et en particulier sur les conditions « d’une véritable mission humanitaire » , il convenaient …. « de poursuivre leurs efforts communs pour progresser vers les conditions d'un accord politique…. » «  



Voir le communiqué dans son intégralité  en cliquant sur le lien bleu actif ci-dessous :  



Entretien avec Angela MERKEL - Publié le 12 Août 2014 - 



 Après  cet entretien avec la Chancelière Allemande, le Président François Hollande n’hésitait plus à se mettre en relation téléphonique  le même jour 12  Août  avec  le Président de la Fédération de Russie  Vladimir Poutine, pour lui faire part  selon le communiqué figurant sur le site de l’Elysée « …  de  sa préoccupation quant à l’évolution de la situation à l’est de l’Ukraine » .. et .  sur les très vives inquiétudes que suscitait la perspective d’une mission unilatérale russe sur le territoire ukrainien.



Toujours d’après ce communiqué, …. «  Le Président de la République a insisté sur le fait qu’une opération humanitaire ne pouvait intervenir sur le territoire ukrainien qu’avec l’accord des autorités nationales ukrainiennes, tant sur le format que sur les modalités de mise en œuvre. Le cadre doit être multilatéral et sous l’égide du Comité International de la Croix Rouge. » et enfin en conclusion du communiqué il est indiqué ….. «  …..e Président de la République a également indiqué que la France restait activement engagée, avec l’Allemagne et l’ensemble de ses partenaires, dans la recherche d’une solution politique d’ensemble de cette situation. Dans ce cadre, la France reste prête à participer à une nouvelle rencontre dans le format de Normandie si elle était de nature à accélérer un processus de règlement de la crise. »




Le communiqué  de l’Élysée  n’indique pas quelles ont été les réponses de Vladimir Poutine, et on ne peut à sa lecture savoir si s’est agit d’un monologue au cours duquel François Hollande a récité la leçon qu’il avait  étudié avec Angela Merkel, à notre avis Vladimir Poutine a du  le laisser parler  en pensant «  parles toujours … tu m’intéresse … »

 Voir ci-dessous le communiqué dans son intégralité en cliquant sur le   lien actif  bleu : 



Entretien avec Vladimir POUTINE  -Publié le 12 Août 2014- 




Enfin le 16 Août le Président François Hollande ( pèlerin  vocal  via son téléphone ) République s’est entretenu  José Manuel Barroso,  Président de la Commission européenne, et selon ce qui figure dans le communiqué publié sur le Site de l’Elys2e … «   Ils ont marqué leur préoccupation quant à la situation dans les régions de l’est de l’Ukraine. Le chef de l’Etat a rappelé que la Russie devait s’engager à respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine et a appelé l’Ukraine à faire preuve de retenue et de discernement dans les opérations militaires en cours contre les séparatistes. » … en fin de communiqué nous pouvons lire «  …. Les deux hommes ont souligné l’urgence humanitaire et les besoins de la population à l’est de l’Ukraine. Il est nécessaire de recréer les conditions de son acheminement et de la reprise d’un véritable processus politique. La France reste prête à un nouveau Sommet dans le format Normandie pour soutenir ce processus. La réunion des ministres des Affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe prévue dimanche pourrait être un premier pas vers cette rencontre… ».





Lire ci-dessous ce communiqué dans son intégralité en cliquant sur le lien actif ci-dessous 




 On ne peut pas dire que le Président de la République Française ne se décarcasse pas sur  la crise Ukrainienne en générale, en plus des entretiens téléphoniques qu’il consacre à ce drame,  il en parle dans se interviewe et discours chaque fois que l’occasion s’en présente, et sans doute veut-il se faire ressentir  en Europe  comme le grand médiateur   organisateur  de nouveau sommet « format  Normandie » …, même si ça ne fait pas avancer les choses  notablement,  ça peut servir en représentation et regagner au moins 1 point de popularité, ce qui n’est pas négligeable au point où il en est … .





A ce point de notre Éditorial ,il faut retenir que depuis le début du mois  d’août  l’opération diplomatique agressive  des occidentaux  contre Moscou  allait de crescendo en crescendo  , mais le Jeudi 21 Août   une information surprenante  tombaient dans les salles de rédaction   en effet à la surprise générale  et contre toute attente des médias occidentaux , Kiev Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine, annonçait  lors d’un point de presse que    Kiev et Moscou  s’était mis d’accord   sur l'itinéraire du convoi humanitaire russe destiné aux habitants du sud-est de l'Ukraine : "Selon notre entente préliminaire, le convoi reliera la ville russe de Donetsk, dans la région de Rostov-sur-le-Don (à ne pas confondre avec la ville ukrainienne du même nom-ndlr.) à la ville ukrainienne de Lougansk. Nous y avons déjà retenu en terrain où l'aide humanitaire sera stockée avant d'être distribuée dans la région par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)". 




Il était indiqué que  les représentants du CICR ‘Comité International de la Croix Rouge  décideraient  eux-mêmes combien de camions russes à la fois pourront entrer en Ukraine, et les médias rappelaient que la Russie avait proposée début  août au Conseil de sécurit »é de l’ONU  d’envoyer une aide humanitaire dans l’Est de l’Ukraine sous l’égide du Comité International de la Croix Rouge, et  que par suite le 12 Août   le convoi russe  qui avait quitté  la région de Moscou.



Rappelons aussi que ce convoi comprend   280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances. Les camions ont quitté la région de Moscou.



La suite vous avez pu la suivre dans notre Revue de Presse édité en tête de notre éditorial.



Nous reviendrons demain, plus tôt si des évènements dramatiques surviennent sur cette nouvelle  escalade de KEV qui n’hésite pas à faire tirer sur un convoi d’aide humanitaire russe  au risque mettre l’Europe à feu et à sang.

Ceci montre la folle incompétence des autorités de Kiev et des autorités de l'UE qui les soutiennent et  démontre l 'entretreprise   diabolique des Etats-Unis qui cherchent à déstabiliser la Russie en utilisant l'incompétence des dirigeants européens pour tenter d'arriver à ses fins.. 
 

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...