Ukraine : Une réunion sur le LIBAN à Paris pourrait s' élargir par des "contacts" sur l'Ukraine -

Éditorial de lucienne magalie pons

 

Aujourd’hui Mercredi 5 mars le  Président de la République accueillera  au palais de l’Elysée, en présence du Président de la République du Liban, M. Michel SLEIMANE, et sous l’égide des Nations Unies, une réunion ministérielle de suivi du Groupe international de soutien au Liban.

La réunion internationale sur le Liban est prévue entre 12H00  et  et 15H00   à l’Elysée. “Il y aura des contacts sur l’Ukraine”, a confirmé l’entourage du président français, sans en préciser le format.

Seront présents l’ensemble les membres fondateurs du Groupe, à savoir les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union européenne, la Ligue arabe, le Haut-commissariat pour les réfugiés, la Banque mondiale et le PNUD.

L’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Espagne, la Finlande, l’Italie et la Norvège participeront également à la Conférence.

Cette rencontre sera l’occasion  pour le « Groupe International de soutien au Liban » d’exprimer  son soutien collectif et  sa solidarité au Liban et à ses institutions face à la crise syrienne.

John Kerry, arrivé hier de Kiev, doit s’entretenir aujourd’hui à Paris avec son homologue moscovite, Sergueï Lavrov. Le ministre des affaires étrangère Russe doit assister à cette réunion, il y rencontrera John Kerry Le secrétaire d‘État américain, et les médias  rapportent  que ces deux personnalités s’entretiendront  aussi  aujourd’hui à Paris sur la situation de l’Ukraine.

Etant donné les relations tendues qui règnent au plan diplomatique sur l’Ukraine entre la Russie  de Vladimir Poutine et  de l’Amérique de Barack Obama,  faut-il vraiment en attendre quelque chose  de nouveau ?

Nous y reviendrons quand nous saurons ce qu’ils se seront lancés dans les quenottes.

Rappelons que John  Kerry  qui se trouvait hier à Kiev  en Ukraine avait   tenu des propos très  agressif  contre la Russie,  en accusant une nouvelle fois  la Russie  d’ « un acte d’agression »,  et de chercher un "prétexte" pour "pouvoir envahir l'Ukraine", en la mettant en garde contre un risque d'isolement si elle persistait dans sa politique. Devant la presse, enfin, le secrétaire d’État américain avait  "réaffirmé l'engagement" des États-Unis en faveur de "la souveraineté et l'intégrité territoriale"  de l’Ukraine. 

Il est fort peu probable que la nuit lui ait porté conseil, sans doute se montrera-t-il  aujourd’hui de la plateforme Française encore plus agressif.

Je compte sur Sergueï  Labrov  pour le raccourcir et le ramener à des proportions plus réalistes dans l’appréciation des évènements.

Pour nous nous apprécions le calme de Vladimir Poutine qui ne parle qu’a bon escient en restituant aux évènement Ukrainiens leur caractère politique à leur exacte mesure, en dénonçant un “coup d‘État” des manifestants de Kiev contre le président  renversé Viktor Ianoukovitch , en assurant  que la Russie  ne s’impliquerait pas  en Ukraine jusqu’à un retour d’un Gouvernement légitime , et en évoquant la possibilité  d’une intervention militaire en Crimée  que pour protéger la population de pays, dont nous soulignons qu’elle est majoritairement pro-russe dans cette ancienne république soviétique.

Quand à parler de  "souveraineté nationale et d'intégralité nationale"  John Kerry devrait se rappeler des interventions de l’Amérique de Busch dans l’invasion armée de l’Irak , et de l’implication de l’Amérique d’Obama dans le drame Libyen, qui ne plaident pas en faveur des États-Unis pour venir donner des leçons et proférer des menaces contre la Russie, qui elle a accepté d’aider la Crimée à la demande de son président , et n’interviendra que si la Crimée est attaquée par l’armée Ukrainienne.

REVUE DE PRESSE 

Réunion sur le Liban à Paris sur fond de crise ukrainienne

RTL.fr-il y a 3 heures

"La Russie a pris le risque d'une escalade dangereuse", a jugé Hollande. ... depuis la prise de contrôle de la Crimée ce week-end par les troupes russes que le chef ... Il faut qu'on puisse garder les Russes à bord", ajoute-t-il.

La crise ukrainienne s'invite à une réunion sur le Liban à Paris

la Nouvelle République-il y a 2 heures

"La Russie a pris le risque d'une escalade dangereuse", a jugé M. Hollande. ... depuis la prise de contrôle de la Crimée ce week-end par les troupes russes que le ... Il faut qu'on puisse garder les Russes à bord", ajoute-t-il.

• Ukraine: la diplomatie européenne s’active, jusque-là sans succès 

La Russie garde le contrôle de la Crimée

euronews ‎- il y a 4 heures

monde - Des hommes armés, qui ne portent toujours pas d'identification formelle, ont traversé en ferry le détroit de Kertch, qui sépare la  ...
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Dans cet article le live complet de la journée de Mardi 4 février :

Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid

Les Échos-il y a 10 heures

"Nous condamnons l'escalade militaire russe en Crimée", avait-il affirmé, en .... dont les forces russ

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CRIF : A quand un dîner annuel des Français pour sommer le Président de s'expliquer sur sa politique ? par l'auteur Kader Hamiche

Éditorial de lucienne magalie pons

Avant de  reproduire  l'article de Kader Hamiche nous vous faisons part de notre avis "parce qu'il le vaut bien" comme l'on  dit  !

L'incontournable 29ème Dîner du CRIF a eu  lieu  mardi 4 mars 2014 à Paris. 

Le Président de la République François Hollande était  l'invité de marque du CRIF  à Paris pour ce dîner associatif communautaire  -, que le CRIF  qualifie de "diner national" sur son site -, et comme tous les ans c'est toute l'assemblée des mondes parisiens entrecroisés qui s'y retrouvent pour se montrer dans cette manifestation annuelle mondaine très politisée , comme ils se retrouvent dans d'autres raouts mondains, politiques, artistiques, culturels, à caractère événementiels ..  etc.. pour se plébisciter entre eux et se montrer solidaires entre amis.

Cet  évènement  associatif communautaire, dit "national"a été  retransmis à partir de 22 heures en intégralité sur Public Sénat et nous consacrerons un autre éditorial pour relater cette soirée et le discours prononcé à cette occasion  par François Hollande. 

Cependant un de mes amis, mon  correspondant , journaliste et écrivain Kader Hamiche,  s'est intéressé à cet évènement  en soulignant la spécificité  politique  particulière de cette association , et en nous livrant ses réflexions. 

Nous les avons trouvé judicieuses, en effet nous soulignons souvent dans nos différents éditoriaux que François Hollande qui s'épand très largement  et clairement sur les évènements internationaux en faisant part de ses réactions et options  (qu'il prêtent aussi  à tous les Français,  (comme si 23 % d'avis favorable  dans les sondages représentait pour lui la France),  ne s'explique  pas assez  directement  aux français  pour  expliquer  sa politique nationale dont les  constantes variables restent opaques, c'est pourquoi nous vous invitons à partager la lecture de l'article de Kader Hamiche , ci-dessous en copié/collé :

A quand un dîner annuel des Français pour sommer le Président de s’expliquer sur sa politique ?

                                                                                      Hollande et Cukierman au dîner du CRIF

    Après Manuel Valls au dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) du 27 février dernier à Toulouse, François Hollande était mardi soir à celui du CRIF national à Paris. Comme d’hab., il y a sans doute entendu les éternelles plaintes de son président Roger Cukierman  (après Richard Pasquier jusqu’à 2013). 

    Objectivement, il n’y a strictement aucune raison pour que le président de la République et ses ministres défilent pour rendre des comptes devant une organisation communautaire quelle qu’elle soit, ses antennes locales et ses médias, Radio J, notamment. S’agissant du CRIF, c’est carrément scandaleux quand on sait que cette organisation est résolument sioniste et se conduit comme un lobby pro-israélien actif.

    Ça l’est encore plus si on considère les déclarations récurrentes de Richard Pasquier et de son successeur à propos d’une recrudescence de l’antisémitisme en France. Des assertions fondées sur des études d’un certain Service de protection de la communauté juive (SPCJ, une organisation aberrante en soi) et démenties par ceux de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CCDH). Dès lors, tout porte à croire qu’elles ont un but : stigmatiser les Musulmans accusés de soutenir les Palestiniens. Un procédé dont la réplique est l’antisionisme (ou antisémitisme si on préfère) des jeunes des banlieues avec, accessoirement, pour résultante lointaine, la prospérité du gourou Dieudonné. Une manifestation d’un phénomène qui me hérisse au plus haut point : l’importation en France de conflits étrangers par des citoyens qui se sentent plus étrangers que Français.

    Les organisations communautaires concurrentes du CRIF, le CRAN (Noirs) et le CFCM (Musulmans) revendiquent sérieusement de recevoir nos dirigeants à leur dîner annuel en vue de les sommer de s’expliquer sur tel ou tel aspect de leur politiques qui n’auraient pas l’heur de leur plaire. Faudra-t-il que, pour se faire entendre, les Français en soient un jour réduits à en faire autant pour se faire entendre ?

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UKRAINE : A Donetsk , région Est de l'Ukraine, le drapeau Russe flotte sur le Parlement Régional depuis Lundi 3 février 2014

Éditorial de lucienne magalie pons


 Le drapeau russe flotte sur le Parlement régional depuis  que le lundi 3 mars des Ukrainiens pro-russes ont investis k'administration régionale de Donetsk dans l'est de l'Ukraine.

Des  Ukrainiens se  présentent  dans le bâtiment pour signer l'appel au référendum pour le rattachement à la Russie.
Le nouveau gouverneur pro-russe Pavel Goubarev est  accueilli aux cris "Russie, Russie !".

 Pour Pavel Goubarev, leader séparatiste, "il n'y a plus de Kiev ici".

UKRAINE : des promesses d'aides dans sa corbeille de la part des Occidentaux et du FMI

Éditorial de lucienne magalie pons

En visite à Kiev ce mardi,  le secrétaire d’État américain John Kerry a  une nouvelle fois  condamné la Russie d’un acte d’agression  et de chercher un "prétexte" pour "pouvoir envahir l'Ukraine", en la mettant en garde contre un risque d'isolement si elle persistait dans sa politique. Devant la presse, enfin, le secrétaire d’État américain a "réaffirmé l'engagement" des États-Unis en faveur de "la souveraineté et l'intégrité territoriale" 

Selon les responsables américains qui accompagnent John Kerry dans son voyage, les États-Unis offriront  une assistance économique à Kiev d' 1 milliard de dollars dans le cadre d'un prêt international.

 De son coté Gunther Oettinger,  le commissaire européen de énergie  l'UE , a l’issue  d’une réunion  des ministres européen de l’Énergie?   a déclaré,  que l’ UE  aidera l'Ukraine à régler sa dette de 2 milliards de dollars pour ses achats de gaz russe, et  pourra  également lui fournir du gaz : .. "Le paiement des factures de gaz dues par l'Ukraine figure en bonne place dans le programme d'aide de la Commission européenne" qui sera adopté mercredi, a-t-il  assuré.

"L'aide de la Commission sera complétée par des aides accordées par certains Etats",  a expliqué Gunther Oettinger,  en précisant  que l'aide d' 1 milliard de dollars annoncée par les États-Unis servirait également à régler cette dette gazière. 

La Commission européenne doit  exposer  mercredi les contours de son aide pour l'Ukraine, elle travaille sur ce plan avec le Fonds monétaire international (FMI), qui devrait apporter l'aide financière la plus importante.

Par ailleurs le  nouveau gouvernement intérimaire  ukrainien a demandé au FMI une aide d'au moins 15 milliards de dollars pour éviter la faillite et d’après certains médias Vladimir Poutine  aurait dit que la Russie aurait l’intention de contribuer aux mesures que proposerait le FMI,   sous une forme qui n’est pas encore définie, mais on peut penser que les occidentaux préféreront  rester entre eux pour tondre tout à leur aise les Ukrainiens.

Toutefois si cette offre des Russes  était  réelle, s’il ne s’agit pas d’une rumeur médiatique, les  Ukrainiens y verront peut-être une planche de salut  pour remonter des  enfers. Sait-on jamais ce qui se passera d’ici 2015, 

Quoiqu’il en soit pour le moment les autorités intérimaires   ukrainiennes   sont aux abois et sont prêts à se vendre aux  occidentaux  et  à se placer sous la férule du FMI, aguichés par le soutien et les promesses   qu’ils leurs ont procuré  depuis trois mois  et  s’imaginent que l’Amérique, l’Europe de l’UE et le FMI    sont à eux  trois « leur  Pérou »  et qu’ils sont sortis d’affaires.

La machine de prise en main de l’Ukraine par l’Amérique et ses alliés de l’UE  est en route, les Ukrainiens qui sollicitaient 35 milliards la semaine passés, sont prêts  pour environ la moitié, toutes aides cumulées,  à se plier aux exigences que leur imposeront  leurs bailleurs, après que les experts américains  auront dictés leurs « conseils » aux dirigeants de la Banque Centrale  et au Ministre intérimaire des finances de l’Ukraine, comme ils l’ont fait en Grèce notamment, en versant des cacahuètes , mais d’après eux c’est pour permettre à l’Ukraine « de faire face aux défis économiques et de combattre la corruption »,  ambitieux programme  ...,   quand on sait que le première urgence pour l’Ukraine  pour  éviter  la faillite c’est de payer ses dettes  et de payer des factures de gaz.

Mardi, le  gazier russe Gazprom  a  décidé de mettre fin à partir du mois d'avril à la baisse du prix du gaz vendu à l'Ukraine,   Alexeï Miller  le patron de Gazprom  a annoncé : ….."Etant donné que l'Ukraine ne remplit pas ses obligations, ne remplit pas les accords sur l'octroi d'un rabais signés dans un avenant au contrat, Gazprom a décidé de ne pas prolonger la durée de ce rabais, et ce dès le mois prochain".

Rappelons, qu’après le refus des  anciennes autorités ukrainiennes de signer un accord de libre-échange avec l'Union européenne, Moscou avait accordé en décembre à Kiev un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse de 30% sur les prix du gaz, mais que seulement 3  milliards de dollars ont été versés sur ce prêt et que la  Russie  s’était réservé la possibilité de revenir sur le rabais du prix du gaz dès la fin mars.

Lors de sa conférence de presse, Vladimir Poutine  a  expliqué  que malgré cette ristourne qui leur était accordée,  la dette gazière de l'Ukraine va atteindre deux milliards de dollars. "Dans ces conditions, Gazprom dit que si de toutes façons ils ne paient pas, autant fixer un prix normal, et non réduit", a  justifié  le président russe. 

Pour en revenir à la visite du Secrétaire d’Etat  américain John  Kerry à  Kiev , ce dernier après avoir dégoisé contre les Russes a joué son numéro de bon messie américain,  en présence de chefs de l'église ukrainienne, d'un rabbin  et d’ukrainiens pro-européens , il  a déposé  ce  mardi une bougie et des roses rouges,  sur la place Maïdan à Kiev,   et  a fait un signe de croix,  au cours  d’une cérémonie visiblement mise en scène, congratulé  et remercié   «  Thank You …  Thank You .., par les Ukrainiens présents sur la place , …."Nous vous aiderons", a-t-il lancé avant de  rejoindre  sa voiture en serrant des mains.

Crise ukrainienne - Etat de guerre en Russie ( auteur Le Saqr) (traduite en français par Sayed Hasan)

Éditorial de lucienne magalie pons

Un de mes correspondants vient de me transmettre  une analyse très percutante sur la Situation en Ukraine, cette analyse a été publié le 1er Mars 2024 sur le site "The Vineyard of the Saker - A bird's eye of the vinevard", par Le Saqr, mais elle est toujours  brulante d'actualité et nous avons plaisir à vous faire partager sa lecture.

Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

  Les déclarations d’Obama ont amené la situation en Ukraine à une escalade drastique : la Russie est maintenant prête à entrer en guerre – s’il le faut.

Quelque chose d’absolument énorme vient de se produire en Russie : le Conseil de la Fédération de Russie, l’équivalent du Sénat américain, vient d’adopter à l’unanimité une résolution autorisant Poutine à utiliser les forces armées russes en Ukraine, quelque chose que la Douma avait demandé plus tôt. Avant que le vote ait lieu, les sénateurs russes ont déclaré que Barack Obama avait menacé la Russie, insulté le peuple russe et ils ont demandé à Poutine de rappeler l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Je n’ai jamais vu un tel niveau d’indignation et même de rage en Russie.

J’espère et je prie Dieu pour qu’Obama et ses conseillers cessent leurs actes irréfléchis et pondèrent soigneusement leur prochaine démarche car il ne faut pas s’y tromper : LA RUSSIE EST PRETE A ENTRER EN GUERRE.

Maintenant, je précise que la résolution du Conseil de la Fédération n’implique pas, je le répète, elle n’implique PAS que les forces russes vont nécessairement intervenir en Ukraine. Les principaux hommes politiques russes se sont déjà exprimés et ont clarifié la situation, expliquant que cette mesure n’a fait que donner à Poutine le pouvoir d’utiliser les forces armées, mais qu’il était libre de décider si cela était nécessaire ou non.

Pourtant, c’est un avertissement qui ne devrait pas être pris à la légère. D’après moi, cela signifie non seulement que la Russie agira pour protéger la Crimée, mais qu’il existe une possibilité réelle que la Russie utilise ses forces armées dans le reste de l’Ukraine, et c’est là un développement considérable.

Durant les derniers jours, j’ai écouté de nombreux experts russes, beaucoup de talk-shows, des déclarations politiques, etc., et j’ai été surpris par le fait que personne n’avait ne serait-ce que suggéré que la Russie devrait intervenir militairement. Tout le monde convenait que la Russie devait soutenir les russophones en Ukraine politiquement, financièrement et moralement. Mais personne ne mentionnait l’usage de la force.

Qu’est-ce qui s’est donc passé depuis, entraînant un tel bouleversement de la situation ?

1) une sorte d’attaque nocturne sur la Crimée (voir aussi cet article)

et

2) des menaces absolument stupides et irresponsables d’Obama contre la Russie

Et cette combinaison d’événements a vraiment fait escalader la situation. Maintenant, absolument tous les partis politiques au sein du Conseil de la Fédération et chacun des représentants ont accordé leur voix afin de permettre l’utilisation de la force armée russe. Ce serait l’équivalent d’une obtention par le Président américain d’un vote par chacun des membres de la Chambre des représentants et du Sénat lui permettant de mener une guerre.

Il faut encore clarifier un autre point : dorénavant, aucune menace ne pourra arrêter le Kremlin, et tout ce que de telles menaces entraîneraient est un plus grand soutien populaire pour Poutine. Et si quelque aspirant Napoléon ou Hitler décidait d’essayer d’utiliser des forces armées contre la Russie, celle-ci entrerait en guerre contre quiconque se dressera contre elle.

Les Etats-Unis et l’Union européenne doivent se rendre compte qu’ils ont joué à un jeu très dangereux en Ukraine et dépassé toutes les bornes : 

-          - ils ont utilisé des néo-nazis pour renverser un président totalement corrompu et incompétent, mais légitime ;

-           - dans ce processus, ils ont détruit l’appareil d’État ukrainien ;

-          - en permettant le déchaînement de tant de violence aveugle et de slogans si ouvertement racistes, ils ont totalement épouvanté l’Ukraine orientale et méridionale ;

-         - et en en ayant mené ou permis une attaque contre la Crimée, ils ont menacé la population russe et la flotte de la mer noire.

C’est encore un nouveau désastre absolu et total pour la présidence Obama. Cet homme est aussi malhonnête que médiocre, arrogant et aventureux, et j’espère et je prie Dieu pour que le Comité des chefs d’États-majors interarmées américain (JCS – Joint Chiefs of Staff) ait un « échange de vues franc » avec lui dès que possible. Dans un monde idéal, le Congrès aurait dû destituer ce méprisable tocard, mais comme ils sont encore pires que lui, c’est au JCS d’agir.

Les Russes sont unis, ils sont vraiment en colère et ils savent qu’ils ont la force militaire pour défendre leur pays et leur peuple contre toute menace frontalière. Je ne recommande à personne de douter de leur détermination, parce que si la Russie est attaquée, sa réponse sera dévastatrice : pensez à la guerre de Géorgie du 08.08.08, mais sur une vaste échelle.

Je pense qu’une catastrophe peut être – et sera – évitée. J’espère même que l’armée russe n’aura pas à intervenir en Ukraine, mais pour ce faire, les États-Unis doivent contenir à la fois le gouvernement insurrectionnel et les fascistes dans les rues, et les amener à se calmer. La prochaine étape nécessaire sera d’empêcher les nationalistes d’essayer de s’emparer d’autres bâtiments en Ukraine orientale et méridionale. Dernier point, mais non le moindre, les Etats-Unis et la Russie devraient se réunir pour trouver une sorte d’accord qui permettrait à l’Ukraine de survivre officiellement comme un État unitaire, mais en ferait de facto une confédération avec une présidence purement symbolique.

Les dirigeants des Etats-Unis et de l’UE doivent maintenant comprendre qu’ils jouent avec le feu et que ce n’est pas seulement un problème « ukrainien » : maintenant, ils risquent de se retrouver eux-mêmes dans une guerre contre la Russie, peut-être même une guerre nucléaire. Et même s’ils ne le reconnaissent jamais publiquement, ils doivent avoir au moins le courage de s’avouer qu’ils ont créé eux-mêmes cette situation et que la responsabilité leur en revient complètement.

Réactions d’Obama & Kerry, de l’armée ukrainienne et de Yulia et Klichko

Il est intéressant d’observer les réactions à la décision russe d’utiliser la force militaire en Ukraine si nécessaire. Considérons-les une par une :

Obama et Kerry : franchement, je ne m’attendais à rien de transcendant de leur part, mais j’ai quand même été sidéré de voir à quel point la Maison Blanche est déconnectée du monde réel. Pour dissuader Poutine d’utiliser la force armée, la Maison Blanche a décidé de le menacer de boycotter le prochain sommet du G8 en Russie. Boo hoo !! Je suis sûr que Poutine est absolument terrorisé à cette idée !... En écoutant l’Idiot en chef et son secrétaire d’État, j’ai vraiment été abasourdi de voir qu’ils persistaient à faire peser tout le poids et la crédibilité politique des Etats-Unis en soutenant complètement un gouvernement que même Iatseniuk a appelé un « gouvernement kamikaze ». Quiconque ayant un QI égal ou supérieur à la température ambiante comprend que ce soi-disant « gouvernement ukrainien » est voué à l’échec, ne serait-ce que parce qu’il n’a littéralement aucun sou pour faire *quoi que ce soit*. Et pourtant, les crétins de Washington soutiennent totalement ce régime mort-né.

L’armée ukrainienne : Je suis sûr que vous avez entendu dire que l’armée ukrainienne est maintenant en état d’alerte maximale et qu’elle est prête à repousser toute agression russe. Les gars, c’est risible. IL N’Y A PAS D’ARMEE UKRAINIENNE. Il y a beaucoup de vieux matériel qui traîne ici et là, il y a un certain nombre d’unités qui n’ont absolument aucun entraînement et il y a quelques unités qui sont un peu plus aptes au combat. Savez-vous comment on désigne tout cela en termes militaires ? Ce sont des *CIBLES*, et rien d’autre. Je soupçonne également que si les hommes politiques occidentaux et quelques cinglés Ukies parlent ainsi des forces armées ukrainiennes, les officiers de l’armée, quant à eux, et même les soldats, se rendent parfaitement compte qu’ils ne sont que des cibles. D’où la sage décision du fleuron de la Marine ukrainienne, la frégate Hetman Sahaidachny, de passer rapidement dans l’autre camp avant même de rentrer au port (elle se trouve dans l’est de la Méditerranée, selon les derniers rapports). Je présume que vous savez tous que l’idée que les Ukies pourraient développer leurs propres armes nucléaires est risible, donc je ne vais pas m’y arrêter maintenant.





Yulia et Klichko : Comme je le craignais en voyant son apparition sur le Square Maïdan, Yulia a clairement perdu la tête et sa dernière déclaration au sujet de la crise ne fait que démontrer qu’elle est hors-piste. En revanche, et c’est une grande surprise, c’est de Klichko qu’est venue la proposition la plus saine : il veut créer une commission spéciale à Kiev chargée de négocier une résolution pacifique de la crise actuelle entre Kiev et Moscou. Contrairement aux non-sens hystériques de Yulia, la déclaration de Klichko ne contenait nulle démagogie ni le moindre appel lyrique. Elle était toute commerciale et pragmatique. Eh bien, qui sait, peut-être cet homme peut-il arriver à quelque chose puisque que je suis tout à fait sûr que tant que les Ukies n’utiliseront pas la force à l’est ou au sud, les Russes resteront en état d’alerte élevée, mais de leur côté de la frontière.

Voilà pour cette brève mise à jour. Prochainement, j’espère trouver le temps de poster un regard un peu plus analytique sur les développements récents.

Le Saqr

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1993-2013 : Les vingt ans de « Pas de deux » entre la Russie et les Etats-Unis arrivent-ils à leur fin ?
L’Homme de l’année 2013

Jean-Marie LE PEN : retrouvons son Journal hebdomadairen°353 édité le 3 mars 2014

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme chaque semaine nous retrouvons le Journal hebdomadaire de Jean-Marie Le Pen  présenté par Maris d'Herbais, dont nous apprenons beaucoup notamment sur les racines historiques  et politiques de certains évènements  qui défrayent actuellement la chronique internationale.

 


- Au Sommaire :

*Situation en Ukraine

* Moines de Tibérine

*Autorisation du port du voile (compétitions sportives)

* Aranud Montebourg (insultes à l'encontre de Jean-Marie Le Pen)

* Questions de Justice

* Élections municipales ( bouclages des listes - parité )

* José Bové (  au sujet des accusations d'absentéisme de José Bové à l'encontre de Jean-Marie Le Pen  et de Marine Le Pen )

* Manifestations à Nantes

* Informations : présence sur les chaines, déplacements

Publiée le 3 mars 2014 - CatégorieActualités et politique  -Licence : Licence YouTube standard

VISITES DES JARDINS DE CASTELGANDOLFO

Éditorial de lucienne magalie pons

Information de source " Vatican Information Service "

VISITES DES JARDINS DE CASTELGANDOLFO
 

Cite du Vatican, 4 mars 2014 (VIS). Le Pape a décidé d'ouvrir au public les jardins de la Villa Barberini de Castelgandolfo, du lundi au samedi, sur réservation près le site Web des Musées du Vatican. Il s'agit d'un ensemble de 55 ht situé dans le prolongement du palais pontifical et composé d'une succession d'espaces thématiques aménagés entre le XVII et le XX siècle, agrémentés de parterres et de placettes, de bosquets et de roseraies, de charmilles et de fontaines, reliées par de grandes allées conduisant à des vestiges archéologiques de la grande résidence de Domitien (théâtre, cryptoportique, groupes sculptés). Les grands parterres à la française du Belvedere dominent le paysage du Latium maritime.