17 septembre 2013
Nicolas DUPONT AIGNAN sur TV5 MONDE (vidéo)
Monsieur Barroso est un criminel économique. par dlrtv
Le 15 septembre 2013, Nicolas Dupont-Aignan était l'invité du rendez-vous politique "Internationales" de TV5 et RFI en partenariat avec le journal Le Monde.
Face à deux journalistes contradicteurs, Nicolas Dupont-Aignan a placé ses quatres vérités.
CONGRES DEBOUT LA REPUBLIQUE - SAMEDI 5 OCTOBRE A PARIS -
Éditorial de lucienne magalie pons
POUR INFORMATION : Si vous souhaitez vous inscrire pour participer au Congrès de DEBOUT LA REPUBLIQUE , rendez vous directement sur le site
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Voix de la Russie - Journal hedomadaire Voix de la Russie - 16 Septembre 2013 - ( sommaire et Vidéo )
Éditorial de lucienne magalie pons
Source "Voix de la Russie"
Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…
Au sommaire de cette édition du 9 septembre 2013 :
Source "Voix de la Russie"
Durée : 52min 24sec | Postée : Il y a 36 heures
| Chaîne : Voix de la Russie
Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…
Au sommaire de cette édition du 9 septembre 2013 :
- Bienvenue dans la 4ème dimension avec l'imposition des revenus virtuels
- Hollandie : les tribulations de la progéniture ministérielle ou la petite histoire secrète des fils de…
- Rencontre avec François Asselineau, Président de l'Union Populaire Républicaine
- Syrie : le succès de la diplomatie russe met fin à 30 ans d'hégémonie, du complexe militaro industriel américain.
- Syrie encore : après le vampire des carpettes, un nouveau pantin médiatique arrive au secours de Laurent Fabius : le boucher des Carpates s'invite au Bal des Vampires
- L'Islande ne veut plus intégrer l'Union européenne en ruine
- La Hongrie s'en sort mieux sans Bruxelles
- Ouverture de la saison culturelle de la fédération de Russie, avec l'exposition Romanov, à l'hôtel d'Estrée.
Prions encore pour la Paix du Monde ( retour sur le message du Pape François du 7 septembre 2013)
Éditorial de lucienne magalie pons
A l'heure ou Washington, Paris et Londres persistent à maintenir leur menace de contraintes, sanctions etc.. contre le Régime Syrien en entretenant des suspicions à l'encontre de Bachar El Assad qui d'après les chef de Diplomatie de ces trois pays risquerait , selon leur propre imagination et sans bases sérieuses, de s'opposer au contrôle des armes chimiques syriennes et à leur destruction, à l'heure ou Laurent Fabius s’apprête avec ses fanfaronnades en réserves , à rencontrer le Chef de la diplomatie Russe Sergueï Lavrov pour lui présenter un projet de résolution maintenant des menaces de sanctions à l'encontre du Régime Syrien , projet concocté à Paris récemment par Laurent Fabius , John Kerry, William Hague en présence de François Hollandes, a l'heure où par de multiples déclarations ces trois personnalités veulent maintenir des tensions et des affrontements diplomatiques sur la crise Syrienne, nous estimons qu'il est salutaire pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté, croyants ou non, de s'imprégner des paroles du message de paix et de sagesse prononcées par le Souverain Pontife le 7 Septembre à ROME , et de son appel à la prière pour la paix en Syrie et dans le Monde entier, un appel à la prière que nous pouvons prolonger selon notre foi où nos convictions personnelles au-delà du 7 septembre 2013.
Écoutons ce message catholique empreint d'une foi profonde, toujours d'actualité, qui au-delà des fidèles chrétiens s'adressait à tous les croyants d'autres confessions , et à tous les hommes et les femmes de bonne volonté croyants ou non, qui tous par millions l'on entendu, et portent ancré dans leur cœur au-delà de leurs religions, ou de leur libre-pensée, la foi, la croyance et l'espérance de l'avènement d'un monde de Paix.
Écoutons et soyons tous chacun, dans tous les pays, dans tous les milieux des militants de réconciliation et de paix.
Écoutons et soyons tous chacun, dans tous les pays, dans tous les milieux des militants de réconciliation et de paix.
« Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 12.18.21.25). Le récit biblique du
début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle de Dieu qui regarde la
création, la contemple presque, et répète : cela est bon. Cela, chers frères et
sœurs, nous fait entrer dans le cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous
recevons son message.
Nous pouvons nous demander : quelle signification a ce message ? Que me
dit ce message à moi, à toi, à nous tous ?
1. Il nous dit simplement que dans le cœur et dans la pensée de Dieu notre
monde est la 'maison de l’harmonie et de la paix', et est le lieu où tous
peuvent trouver leur place et se sentir 'chez soi', parce que cela est « bon ».
Tout le créé forme un ensemble harmonieux, bon, mais surtout les humains, faits
à l’image et à la ressemblance de Dieu, sont une unique famille, dans laquelle
les relations sont marquées par une fraternité réelle non seulement proclamée en
paroles : l’un et l’autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec
Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre
les êtres humains et apporte l’harmonie à la création tout entière. Le monde de
Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de
l’autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de
nous, tous nous pensons au fond de nous-mêmes : ne serait-ce pas peut-être ce
monde que nous désirons ? Ne serait-ce pas peut-être ce monde que tous portent
dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas peut-être un monde
d’harmonie et de paix, en nous-mêmes, dans les rapports avec les autres, dans
les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie
liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n’est-elle pas
peut-être celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par
l’amour ?
2. Mais demandons-nous maintenant : est-ce cela le monde dans lequel nous
vivons ? Le créé conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement, reste une
œuvre bonne. Mais il y a aussi « la violence, la division, le conflit, la
guerre ». Cela arrive quand l’homme, sommet de la création, abandonne le regard
sur l’horizon de la beauté et de la bonté, et se renferme dans son égoïsme.
Quand l’homme pense seulement à lui-même, à ses propres intérêts et se place au
centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du
pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les
relations, il ruine tout ; et il ouvre la porte à la violence, à l’indifférence,
au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la
Genèse qui raconte le péché de l’être humain : l’homme entre en conflit avec
lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur (Gn
3,10), il a peur du regard de Dieu ; il accuse la femme, celle qui est chair de
sa chair (v.12) ; il rompt l’harmonie avec le créé, arrive à lever la main
contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie est devenue
'dis-harmonie' ? Pouvons-nous dire cela : que de l’harmonie, on passe à la
'dis-harmonie'. Non, la 'dis-harmonie' n’existe pas : ou il y a l’harmonie, ou
on tombe dans le chaos où il y a violence, querelle, conflit, peur…
C’est justement dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de l’homme : « Où
est Abel ton frère ? ». Et Caïn répond : « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de
mon frère ? » (v.9). Cette question nous est aussi adressée et il serait bien
que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être une
personne humaine signifie être gardiens les uns des autres ! Et au contraire,
quand se rompt l’harmonie, suit une métamorphose : le frère à garder et à aimer
devient l’adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment,
que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la
souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s’agit pas de quelque chose de
conjoncturel, mais c’est la vérité : dans chaque violence et dans chaque guerre,
nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd’hui aussi, nous continuons
cette histoire de conflit entre les frères, aujourd’hui aussi, nous
levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd’hui aussi nous nous
laissons guider par les idoles, par l’égoïsme, pas nos intérêts ; et cette
attitude continue : nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est
endormie, nous avons rendu plus subtiles nos raisons pour nous justifier. Comme
si c’était une chose normale, nous continuons à semer destruction, douleur,
mort ! La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort ! La
violence et la guerre ont le langage de la mort !
Après le chaos du Déluge, il s’est arrêté de pleuvoir, on voit l’arc-en-ciel et
la colombe porte un rameau d’olivier. Aujourd’hui, je pense aussi à cet olivier
que les représentants des différentes religions, nous avons planté à Buenos
Aires, sur la Place de Mai, en 2000, demandant qu’il n’y ait plus le chaos,
demandant qu’il n’y ait plus la guerre, demandant la paix.
3. Et à ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir la voie de
la paix ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de douleur et de mort ?
Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la
paix ? En invoquant l’aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge
Salus populis romani, Reine de la paix, je veux répondre : Oui, c’est
possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre
nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de
vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner les
Nations, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder
la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les
femmes de bonne volonté regardent la Croix ! On peut y lire la réponse de Dieu :
là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas
par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des
armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la
paix. Je voudrais demander au Seigneur, ce soir, que nous, chrétiens et
frères des autres religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie
avec force : la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix ! Que
chacun s’applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cette parole
qu’elle dit : sors de tes intérêts qui atrophient le cœur, dépasse
l’indifférence envers l’autre qui rend le cœur insensible, vaincs tes raisons de
mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation : regarde la douleur de ton
frère, je pense aux enfants : seulement à ceux-là… regarde la douleur de ton
frère, et n’ajoute pas une autre douleur, arrête ta main, reconstruis l’harmonie
qui s’est brisée ; et cela non par le conflit, mais par la rencontre ! Que se
taisent les armes ! La guerre marque toujours l’échec de la paix, elle est
toujours une défaite pour l’humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI
résonnent : « Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la
guerre, jamais plus la guerre ! » (Discours aux Nations unies, 4 octobre
1965 : AAS 57 [1965], 881). « La paix s’affermit seulement par la paix,
celle qui n’est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est
alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la
charité » (Message pour la Journée mondiale de la Paix 1976 AAS 67
[1975], 671). Frères et sœurs, pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles
de la paix : dans la bien-aimée nation syrienne, au Moyen-Orient, partout dans
le monde ! Prions, ce soir, pour la réconciliation et pour la paix, travaillons
pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux,
des hommes et des femmes de réconciliation et de paix ! Ainsi-soit-il.
16 septembre 2013
US NAVY - Fusillade dans les bureaux de la Marine américaine à Whashington - ( revue de Presse)
Éditorial de lucienne magalie pons
Flash information
REVUE DE PRESSE :
Flash information
REVUE DE PRESSE :
-
Le Monde - il y a 26 minutes... des coups de feu qui ont été tirés dans les bâtiments de l'US Navy, ... Les locaux de la marine américaine à Washington ont été le théâtre de ...
Fusillade meurtrière sur un site de la Navy à Washington - Yahoo ...
fr.news.yahoo.com/des-tirs-dans-un-centre-lus-navy-à-141245948.htmlIl y a 5 heures - Reuters/Reuters - Evacuation d'une victime après une fusillade à l'intérieur du centre administratif de l'US Navy à Washington. Un ou plusieurs ...
Fusillade dans un immeuble de la Marine à Washington, plusieurs ...
www.huffingtonpost.fr/.../fusillade-marine-washington-blesse_n_393415...Il y a 6 heures - Fusillade dans un immeuble de la Marine à Washington, plusieurs victimes ... Les tirs se sont produit à 08h20 (12h20 GMT), précise l'US Navy ...
Fusillade à Washington : la vidéo de l'attaque du siège de l'US Navy
www.gentside.com › Actualités › FusilladeIl y a 5 heuresLe Navy Yard de Washington aurait été le théâtre d'une fusillade, tôt ce lundi matin.
Plusieurs morts dans une fusillade à Washington - leJDD.fr
www.lejdd.fr/.../USA/Plusieurs-morts-dans-une-fusillade-a-Washington-...Il y a 3 heures - Plusieurs morts dans une fusillade à Washington ... Le responsable de l'US Navy a déclaré à Reuters qu'il était possible que plusieurs ...
Fusillade dans un immeuble de l'US Navy à Washington
www.opex360.com/.../fusillade-dans-un-immeuble-de-lus-navy-a-washi...Fusillade dans un immeuble de l'US Navy à Washington. 16 septembre 2013 – 18:17. Une fusillade a éclaté à l'intériueur d'un immeuble de bureaux situé dans...
Fusillade dans des bureaux de la Marine américaine à Washington ...
www.rtl.fr › Toutes les Actualités infoIl y a 3 heures - Au moins quatre personnes ont été tuées dans la fusillade dans un immeuble de la Marine à Washington.
Etats-Unis : fusillade dans un complexe de l'U.S. Navy à Washington
www.lavoixdelamerique.com/...fusillade...us-navy...washington/175070...Il y a 3 heures - Les autorités militaires américaines affirment que plusieurs personnes ont été blessées et au moins une a été tuée dans une fusillade ...
VIDÉO. Fusillade de Washington : déjà 12 morts recensés! - Le Point
www.lepoint.fr › InternationalIl y a 46 minutes - Fusillade de Washington : déjà 12 morts recensés! ... où travaillent 3 000 personnes, et a ouvert le feu à plusieurs reprises, selon l'US Navy.
Annonce relative à Fusillade de Washington US ...
Washington : fusillade
www.francetvinfo.fr/fusillade-navyUne fusillade dans un immeuble de la Marine. Que sait-on du drame ?
Vladimir Poutine : Sa lettre à la Presse Américaine traduite en français ( source Voix de la Russie
Éditorial de lucienne magalie pons
Source - la Voix de la Russie
Moscou
Les récents événements autour de la Syrie m’ont incité à parler directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques. Il est important d’agir ainsi à une époque où la communication entre nos sociétés est déficiente.
Nos relations sont passées par plusieurs étapes. Nous nous confrontions pendant la guerre froide. Mais nous avion été alliés pour nous défendre ensemble contre les nazis. L’organisation universelle des Nations Unies a alors été fondée pour éviter qu’une telle dévastation surgisse à nouveau.
Les fondateurs de l’ONU comprirent que les décisions sur la guerre et la paix devaient être prises par consensus uniquement et le veto des membres permanents du Conseil de Sécurité fut introduit avec l’accord des Américains dans la Charte des Nations Unies. Cette grande sagesse a permis de stabiliser les relations internationales pendant des dizaines d’années.
Personne ne souhaite que les Nations Unies subissent le destin de la SDN qui s’effondra faute d’un réel soutien. C’est possible si des pays influents court-circuitent les Nations Unie et entreprennent des actions militaires sans l’autorisation du Conseil de Sécurité.
La frappe éventuelle des Etats-Unis contre la Syrie, malgré la forte opposition de nombreux pays et de personnalités politiques et religieuses de premier plan, y compris le Pape, aura pour résultat d’accroitre le nombre de victimes innocentes et une escalade qui peut étendre le conflit bien au-delà des frontières syriennes. Une telle frappe augmenterait la violence et déchainerait une nouvelle vague de terrorisme. Cela peut détruire les efforts multilatéraux pour résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israëlo-palestinien et déstabiliser un peu plus le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Cela pourrait déséquilibrer le système entier du droit et de l’ordre international.
On n’assiste pas en Syrie à une bataille pour ou contre la démocratie mais à une guerre civile entre le gouvernement et l’opposition dans un pays multi-religieux. Il y a peu de militants de la démocratie en Syrie. Mais il y a pléthore de combattants d’Al Qaida et d’extrémistes de tout poil combattant le gouvernement. Le département d’Etat américain lui-même a désigné le Front Al Nusra et l’Etat islamique en Irak et au Levant comme des organisations terroristes. La guerre civile, alimentée par les armes étrangères livrées à l’opposition, est une des plus sanglantes au monde.
Les mercenaires des pays arabes qui combattent là et les centaines de djihadistes qui viennent des pays occidentaux, et même de Russie, sont une vraie préoccupation pour nous. Ne risquent-ils pas de revenir dans nos pays avec l’expérience acquise en Syrie ? Après tout, des extrémistes sont bien partis au Mali après avoir combattue en Lybie. C’est une menace pour nous tous.
Dès le début, la Russie a poussé au dialogue pacifique pour permettre aux Syriens d’établir un plan de compromis pour leur propre avenir. Nous ne sommes pas en train de protéger le gouvernement syrien mais le droit international. Nous avons besoin d’utiliser le Conseil de Sécurité des Nations Unies et nous croyons que préserver la loi et l’ordre dans notre actuel monde complexe et turbulent est un des rares moyens d’empêcher les relations internationales de tomber dans le chaos. La loi est la loi et nous devons la suivre, qu’elle nous plaise ou non. Selon la loi internationale en vigueur, la force n’est autorisée qu’en cas d’auto-défense ou par décision du Conseil de Sécurité. Toute autre chose n’est pas autorisée par la Charte des Nations Unies et constituerait un acte d’agression.
Personne ne doute qu’on ait utilisé des gaz empoisonnés en Syrie. Mais on a toutes les raisons de croire qu’ils n’ont pas été utilisés par l’Armée syrienne mais par les forces de l’opposition, pour provoquer l’intervention de leurs puissants parrains étrangers, qui seraient du même côté que les fondamentalistes. Les sources selon lesquelles des djihadistes prépareraient une autre attaque, cette fois contre Israël, ne peuvent être ignorées.
C’est inquiétant que l’intervention militaire dans les conflits intérieurs des pays étrangers soit devenue une banalité pour les Etats-Unis. Est-ce l’intérêt à long terme de l’Amérique ? J’en doute. Des millions de personnes dans le monde voient de moins en moins l’Amérique comme un modèle de démocratie mais comme un Etat qui ne croit que dans la force brute, fabriquant des coalitions sous le slogan « vous êtes avec nous ou contre nous ».
Mais la force a montré qu’elle est vaine et inefficace. L’Afghanistan est laissé à lui-même et personne ne sait ce qui va se passer lors du retrait des forces internationales. La Lybie est divisée entre ses tribus et ses clans. En Iraq, la guerre civile continue avec des douzaines de morts chaque jour. Aux Etats-Unis, beaucoup établissent une analogie entre l’Iraq et la Syrie et se demandent pourquoi leur gouvernement voudrait répéter les erreurs du passé.
Quels que soient les objectifs et la sophistication des armes, on n’évitera pas les victimes civiles, y compris les vieillards et les enfants, que les frappes sont censées protéger.
Le monde réagit en se posant la question : si vous ne pouvez pas compter sur le droit international, il faut trouver d’autres moyens d’assurer sa propre sécurité. Ainsi, de plus en plus de pays cherchent à acquérir des armes de destruction massive. C’est logique : si vous avez la bombe atomique, personne ne vous attaquera. Il nous reste à faire des discours sur la nécessité de la non-prolifération quand en réalité, elle est grignotée.
Nous devons donc arrêter d’utiliser le langage de la force et revenir sur le chemin du règlement des problèmes de façon civilisée, diplomatique et politique.
Une nouvelle chance d’éviter l’action militaire est apparue ces derniers jours. Les Etats-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale doivent profiter de la volonté du gouvernement syrien de placer son arsenal chimique sous contrôle international à des fins de destruction subséquentes.
Jugeant des déclarations faites par le président Obama, les Etats-Unis voient cela comme une alternative à l’action militaire.
Je salue l’intérêt que montre le président à continuer le dialogue avec la Russie sur la Syrie. Nous devons travailler ensemble à maintenir cet espoir comme nous en sommes convenus au G8 de Lough Erne en Irlande du Nord en juin, et orienter la discussion à nouveau vers les négociations.
Si nous pouvons éviter la force contre la Syrie, cela va améliorer l’atmosphère des affaires internationales et renforcer la confiance mutuelle. Cela sera notre succès commun et ouvrira la porte à la coopération sur d’autres questions difficiles.
Mon travail et mes relations personnelles avec le président Obama est marqué par une confiance de plus en plus grande. J’apprécie. J’ai étudié scrupuleusement son discours à la nation de mardi. Et je suis en désaccord avec son insistance sur l’exception américaine, affirmant que la politique des Etats Unis est ce « qui fait l’Amérique différente. C’est ce qui fait de nous une exception ». C’est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels, quelque soient les motifs. Il y a de grands et de petits pays, des riches et des pauvres, certains avec de longues traditions démocratiques et certains cherchant leur voie vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent aussi.
Nous sommes tous différents mais lorsque nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.
fin de la traduction
__________________/
A lire les articles de la Voix de la Russie sur le même sujet et questions liées ::
La lettre de Vladimir Poutine adressée à l’opinion américaine (la version française est disponible restera dans l’histoire comme un
Tout dernièrement, le monde entier suivait et continue de suivre les dernières péripéties dans la crise syrienne et l’éventuelle interventio
Le Président Russe Vladimir Poutine dans sa lettre s'adresse à la Presse Américaine, les médias Français en en ont parlé , certains avec une discrétion et des annotations marginales qui n'offrent aucun intérêt.
C'est pourquoi je choisis aussi de publier à la suite de la traduction en Français de la lettre du Président Vladimir Poutine, des articles de la Voix de la Russie , afin d'apprécier à leur lecture les vérités qui dérangent et qui mettent à l'agonie la mauvaise propagande mensongère dont nos médias nous abreuvent.
Les articles de la Voix de la Russie, leur élargissement à des questions de fond et liées, et leur analyse, notamment sur le Plan de de la Russie pour la Syrie, et sur la victoire de la Diplomatie Russe, sont riches de vérités, et illustrent le début officiel d'un monde multipolaire.
Source - la Voix de la Russie
(International Herald Tribune du 13
septembre 2013, traduit de l’anglais par Yvan Blot)
Les récents événements autour de la Syrie m’ont incité à parler directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques. Il est important d’agir ainsi à une époque où la communication entre nos sociétés est déficiente.
Nos relations sont passées par plusieurs étapes. Nous nous confrontions pendant la guerre froide. Mais nous avion été alliés pour nous défendre ensemble contre les nazis. L’organisation universelle des Nations Unies a alors été fondée pour éviter qu’une telle dévastation surgisse à nouveau.
Les fondateurs de l’ONU comprirent que les décisions sur la guerre et la paix devaient être prises par consensus uniquement et le veto des membres permanents du Conseil de Sécurité fut introduit avec l’accord des Américains dans la Charte des Nations Unies. Cette grande sagesse a permis de stabiliser les relations internationales pendant des dizaines d’années.
Personne ne souhaite que les Nations Unies subissent le destin de la SDN qui s’effondra faute d’un réel soutien. C’est possible si des pays influents court-circuitent les Nations Unie et entreprennent des actions militaires sans l’autorisation du Conseil de Sécurité.
La frappe éventuelle des Etats-Unis contre la Syrie, malgré la forte opposition de nombreux pays et de personnalités politiques et religieuses de premier plan, y compris le Pape, aura pour résultat d’accroitre le nombre de victimes innocentes et une escalade qui peut étendre le conflit bien au-delà des frontières syriennes. Une telle frappe augmenterait la violence et déchainerait une nouvelle vague de terrorisme. Cela peut détruire les efforts multilatéraux pour résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israëlo-palestinien et déstabiliser un peu plus le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Cela pourrait déséquilibrer le système entier du droit et de l’ordre international.
On n’assiste pas en Syrie à une bataille pour ou contre la démocratie mais à une guerre civile entre le gouvernement et l’opposition dans un pays multi-religieux. Il y a peu de militants de la démocratie en Syrie. Mais il y a pléthore de combattants d’Al Qaida et d’extrémistes de tout poil combattant le gouvernement. Le département d’Etat américain lui-même a désigné le Front Al Nusra et l’Etat islamique en Irak et au Levant comme des organisations terroristes. La guerre civile, alimentée par les armes étrangères livrées à l’opposition, est une des plus sanglantes au monde.
Les mercenaires des pays arabes qui combattent là et les centaines de djihadistes qui viennent des pays occidentaux, et même de Russie, sont une vraie préoccupation pour nous. Ne risquent-ils pas de revenir dans nos pays avec l’expérience acquise en Syrie ? Après tout, des extrémistes sont bien partis au Mali après avoir combattue en Lybie. C’est une menace pour nous tous.
Dès le début, la Russie a poussé au dialogue pacifique pour permettre aux Syriens d’établir un plan de compromis pour leur propre avenir. Nous ne sommes pas en train de protéger le gouvernement syrien mais le droit international. Nous avons besoin d’utiliser le Conseil de Sécurité des Nations Unies et nous croyons que préserver la loi et l’ordre dans notre actuel monde complexe et turbulent est un des rares moyens d’empêcher les relations internationales de tomber dans le chaos. La loi est la loi et nous devons la suivre, qu’elle nous plaise ou non. Selon la loi internationale en vigueur, la force n’est autorisée qu’en cas d’auto-défense ou par décision du Conseil de Sécurité. Toute autre chose n’est pas autorisée par la Charte des Nations Unies et constituerait un acte d’agression.
Personne ne doute qu’on ait utilisé des gaz empoisonnés en Syrie. Mais on a toutes les raisons de croire qu’ils n’ont pas été utilisés par l’Armée syrienne mais par les forces de l’opposition, pour provoquer l’intervention de leurs puissants parrains étrangers, qui seraient du même côté que les fondamentalistes. Les sources selon lesquelles des djihadistes prépareraient une autre attaque, cette fois contre Israël, ne peuvent être ignorées.
C’est inquiétant que l’intervention militaire dans les conflits intérieurs des pays étrangers soit devenue une banalité pour les Etats-Unis. Est-ce l’intérêt à long terme de l’Amérique ? J’en doute. Des millions de personnes dans le monde voient de moins en moins l’Amérique comme un modèle de démocratie mais comme un Etat qui ne croit que dans la force brute, fabriquant des coalitions sous le slogan « vous êtes avec nous ou contre nous ».
Mais la force a montré qu’elle est vaine et inefficace. L’Afghanistan est laissé à lui-même et personne ne sait ce qui va se passer lors du retrait des forces internationales. La Lybie est divisée entre ses tribus et ses clans. En Iraq, la guerre civile continue avec des douzaines de morts chaque jour. Aux Etats-Unis, beaucoup établissent une analogie entre l’Iraq et la Syrie et se demandent pourquoi leur gouvernement voudrait répéter les erreurs du passé.
Quels que soient les objectifs et la sophistication des armes, on n’évitera pas les victimes civiles, y compris les vieillards et les enfants, que les frappes sont censées protéger.
Le monde réagit en se posant la question : si vous ne pouvez pas compter sur le droit international, il faut trouver d’autres moyens d’assurer sa propre sécurité. Ainsi, de plus en plus de pays cherchent à acquérir des armes de destruction massive. C’est logique : si vous avez la bombe atomique, personne ne vous attaquera. Il nous reste à faire des discours sur la nécessité de la non-prolifération quand en réalité, elle est grignotée.
Nous devons donc arrêter d’utiliser le langage de la force et revenir sur le chemin du règlement des problèmes de façon civilisée, diplomatique et politique.
Une nouvelle chance d’éviter l’action militaire est apparue ces derniers jours. Les Etats-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale doivent profiter de la volonté du gouvernement syrien de placer son arsenal chimique sous contrôle international à des fins de destruction subséquentes.
Jugeant des déclarations faites par le président Obama, les Etats-Unis voient cela comme une alternative à l’action militaire.
Je salue l’intérêt que montre le président à continuer le dialogue avec la Russie sur la Syrie. Nous devons travailler ensemble à maintenir cet espoir comme nous en sommes convenus au G8 de Lough Erne en Irlande du Nord en juin, et orienter la discussion à nouveau vers les négociations.
Si nous pouvons éviter la force contre la Syrie, cela va améliorer l’atmosphère des affaires internationales et renforcer la confiance mutuelle. Cela sera notre succès commun et ouvrira la porte à la coopération sur d’autres questions difficiles.
Mon travail et mes relations personnelles avec le président Obama est marqué par une confiance de plus en plus grande. J’apprécie. J’ai étudié scrupuleusement son discours à la nation de mardi. Et je suis en désaccord avec son insistance sur l’exception américaine, affirmant que la politique des Etats Unis est ce « qui fait l’Amérique différente. C’est ce qui fait de nous une exception ». C’est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels, quelque soient les motifs. Il y a de grands et de petits pays, des riches et des pauvres, certains avec de longues traditions démocratiques et certains cherchant leur voie vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent aussi.
Nous sommes tous différents mais lorsque nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.
fin de la traduction
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Tout dernièrement, le monde entier suivait et continue de suivre les dernières péripéties dans la crise syrienne et l’éventuelle interventio
Kader Hamiches - A lire ses articles d'Août et Septembre 2013
Éditorial de lucienne magalie pons
Mon cher Ami Kader Hamiche " fils de Harki et fier de l'être ", si
vous tombez sur mon article, j'en profite pour vous assurer que je ne
vous avais pas oublié et que j'attendais la première occasion favorable
pour vous publier sur mon site .
Je suis ravie de reprendre mes bonnes habitudes, je souffle un peu sur la Syrie que je mets entre parenthèse pour quelque 1 jour ou deux jours, pour retrouver votre blog et les récents articles que vous avez publiés en Août et septembre 2013;
J'invite mes lecteurs à vous lire, et ceux d'entre eux qui souhaitent répondre à mon invitation de lecture, cliqueront ci dessous dans la rubrique "articles récents" pour accéder à vos comptes rendus sur le Rallye des Camps 2013, dans lesquels vous relatez les surprises du périple que vous avez accompli en vélo, parfois " à pieds ou en voiture" ou avec les moyens du bord , mais aussi vos découvertes de paysages, villes et villages, monuments, lieux typiques ou pittoresques, et encore vos moments d'efforts, de fatigue, de solitude, mais encore les nouvelles rencontres que vous avez faites sur votre chemin , le réconfort et la joie que vous avez partagés au cours de vos réunions chaleureuses et amicales avec vos amis Harkis et PN.
Dans la rubrique "Archives", mes lecteurs trouveront vos articles de Septembre et d'Août 2013 .
Dans la rubrique "Catégories", ils découvriront classés en cinq catégories vos articles dont les titres évocateurs (après le clic) les incitera à les lire, et je peux les garantir dès à présent qu'ils ne seront pas déçus.
Extraits du Blog de Kader Hamiche - Ci-dessous les liens d'accès :
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