12 juillet 2013

François Fillon : Son discours prononcé le 11 juillet 2013 dans l'Hérault (source Force Républicaine)

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour informatrion :

Je vous propose de lire, si vous le souhaitez , le  long discours  prononcé par François Fillon lors de la réunion publique du 11 Juillet 2013  à la grande Motte (Hérault), en vous laissant le soin d'en tirer vos propres conclusions.    


www.francoisfillon.org/
 

Réunion publique dans l’Hérault
Discours de François Fillon
Jeudi 11 juillet 2013

Mes chers amis,

Je retrouve les militants et les sympathisants de l’Hérault avec un très grand plaisir.

J’étais tout à l’heure à Montpellier avec des scientifiques passionnés qui concentrent leurs recherches sur les molécules qui peuvent êtres décisives sur le plan médical, et j’ai longuement discuté avec des viticulteurs de Saint-Geniès-des-Mourgues.

Dans ces deux réunions si différentes, le message était finalement le même : Libérez le travail, allégez les réglementations inutiles, valorisez nos succès et faites-nous confiance.

Je suis à la Grande Motte, de nouveau, à l’invitation de mon ami Stephan Rossignol. Je me souviens de lui, jeune militant du RPR, et je le vois maintenant tenant les premiers rangs dans votre ville et à la région.

Stephan est imaginatif, courageux et loyal, et son engagement est une chance pour nous tous.

Merci Stephan pour ta confiance, et merci aussi aux nombreux élus ici présents. 

Raymond Couderc, Elie Aboud qui ont fait le choix de l’unité pour Béziers. Je m’engagerai de toutes mes forces à leur cotés pour faire gagner nos valeurs à Béziers et dans toutes les villes de France… 

Je vois beaucoup de visages amis, et je ne puis citer tous ces élus locaux, départementaux, régionaux, européens, ils sont de l’Hérault, du Gard, de l’Aude, de la Lozère, des Pyrénées Orientales… 

Je leur adresse un salut fraternel car grâce à eux la voix de la France que nous aimons reste vivante. 

C’est la voix de ces générations de français qui se sont acharnés au travail, se sont dressés sur les barricades, se sont sacrifiés sur les champs de bataille.
Ils ont tout donné pour nous léguer la fierté de dire ces quelques mots : “je suis Français”.

Et ces mots ont du sens lorsque nous voyons ces Etats déchirés par les violences politiques ou confessionnelles.

Egypte, Syrie, Somalie, Libye... il faut regarder au-delà de nos frontières pour mesurer le prix de la démocratie, de la laïcité, de la paix européenne. 

2000 ans d’histoire nous donnent la force et l’expérience pour demeurer une grande puissance. Mais notre avenir n’est pas assuré, et nous ne l’écrirons pas en faisant notre “petite soupe sur notre petit feu, dans notre petite marmite”. 

Echappons au microcosme et regardons l’Histoire qui nous défie.
Pendant des siècles, la France, avec quelques rares autres nations, a dominé le monde.

Cette puissance sans égale nous a permis de bâtir une civilisation européenne riche et prospère. 

Mais depuis une vingtaine d’années, le monde s’est réveillé et prend sa revanche.

Nous avons globalement tenu le choc et maintenu notre mode de vie, non par des réformes d’ampleur, non en augmentant notre compétitivité, mais par un endettement croissant et massif.

Nous avons même eu la légèreté de nous offrir dans les années 80 la retraite à 60 ans et dans les années 90, les 35 heures
.
Mais peu à peu, nous avons décroché.

Nous n’avons plus les moyens de nous endetter, et des pays immenses investissent les marchés sur lesquels nous avions un monopole.

Leur population est jeune et motivée.

Quand nous luttons pour préserver notre héritage, ils se battent deux fois plus pour constituer le leur. Quand nous créons une entreprise, ils en créent des milliers.

Cette nouvelle donne historique exige une mobilisation de toutes nos forces productives. 

Nous sommes en état de guerre économique, et tous ceux qui prétendent que la prospérité est un dû et non un combat sont de dangereux démagogues. 

Lorsque je parle ainsi, on me dit «attention François, tu inquiètes les électeurs». 

Mais vous n’en n’avez pas assez qu’on vous parle comme à des malades auxquels on cache la vérité, comme si vous n’étiez que des consommateurs de bonne aventure, comme si la démocratie était nécessairement un jeu de dupes où le spectacle l’emporte sur le sérieux, l’illusion sur la réalité. 

Je refuse ce jeu des apparences qui détourne les Français des vrais défis qu’il faut affronter ensemble 

En 2012, François Hollande promettait de «ré-enchanter le rêve français», comme s’il suffisait de rêver pour être exaucé.

On ne ré-enchante rien en écrasant la réussite sous les impôts. On ne ré-enchante pas la jeunesse en lui offrant des contrats précaires pour infléchir les statistiques du chômage.

On ne ré-enchante rien en maltraitant les entrepreneurs et les investisseurs.
On ne ré-enchante rien avec des dettes à n’en plus finir. 

Et on ne ré-enchantera rien tant que la vérité ne sera pas dite, et la vérité c’est que notre civilisation est en danger et que nous devons réagir sans délais et sans hésitation. 

C’est cette vérité qui a manqué à François Hollande lors de sa campagne.
Pour gagner tout fut possible - y compris nier la crise ! 

Depuis un an, la gauche est au pouvoir avec ses promesses intenables, ses vieilles recettes et sa majorité indisciplinée.

Il est plus facile d’écarter Madame Batho que d’effacer la réalité !

La réalité, c’est que notre pays est enfoncé dans la récession, et au lieu de réagir le gouvernement s’emploie à nous expliquer que cela pourrait être pire. 

L’investissement recule, les exportations reculent, la consommation recule, le pouvoir d’achat recule, seuls les déficits, le chômage et les impôts avancent !
Tous les feux sont au rouge mais rassurez-vous, «tout est sous contrôle».

Nos socialistes me font penser à la formule de Churchill : «ils ne savent pas où ils vont, ils ne savent pas où ils sont, et ils font tout cela aux frais du contribuable».

Sur le chômage, on nous promet que sa courbe devrait se stabiliser à la fin de l’année. 

Mais le chômage ce n’est pas une courbe ! Ce sont des hommes et des femmes qui souffrent, qui n’ont plus d’avenir, qui ne peuvent plus bâtir de projet, qui se demandent s’ils pourront élever décemment leurs enfants. 

Aucun de ces chômeurs ne verra son sort s’améliorer du fait de l’emploi massif de contrats aidés qui n’ont pas d’autre but que de ralentir la hausse du chômage rendue inéluctable par le refus de réformer notre système économique et social. 

Tous ces contrats subventionnés -que nous avons trop utilisés par le passé- ne sont que des paravents qui masquent l’essentiel. 

L’essentiel, c’est que l’économie française n’est plus assez forte pour créer de la croissance car les marges d’investissement de nos entreprises sont vampirisées par les charges, ni assez souple pour créer de l’emploi car le code du travail est devenu un obstacle infranchissable à l’embauche.

Quant à nos déficits, ils dérapent sévèrement.

Aujourd'hui, le déficit de l'Etat est plus élevé qu'en 2012, alors que le candidat Hollande avait promis de le réduire. 

Ça n’est pas seulement parce que les recettes manquent que le déficit s’accroit, c’est parce que les dépenses continuent d’augmenter ! 

En 2014, selon la Cour des Comptes, la France tiendra la 1ère place mondiale en matière de dépenses publiques. Franchement, il y a des trophées dont on se passerait bien ! 

Notre pays a obtenu de ses partenaires européens deux années de plus pour maîtriser les comptes publics. 

Le gouvernement se félicite de ce sursis, alors qu’il devrait faire amende honorable car il n’y a rien de glorieux à ne pas respecter sa parole. 

Je ne parle pas seulement de la respecter vis-à-vis des Européens, je parle de la respecter vis-à-vis de nos enfants qui n’ont pas à payer la facture de notre insouciance. 

Lorsqu’en 2007 j’avais parlé d’un risque de «faillite», on m’avait dit que j’allais trop loin. 

Oui, j’allais loin car la question de la souveraineté budgétaire était et reste alarmante. 

La France est en passe de devenir en 2013 le premier emprunteur mondial en euros, avec un besoin de financement de 200 milliards qui devra être couvert aux deux tiers par les investisseurs internationaux. 

Durant sa campagne présidentielle, le parti socialiste tirait à boulet rouge sur la finance internationale, eh bien aujourd’hui, la finance est devenue sa béquille . 

Il faut sortir de cette spirale dégradante car un pays surendetté est un pays qui a perdu son indépendance. 

Les faits sont là.

Parmi les grands pays industrialisés, la France est le seul à être à l’arrêt.

Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, tous connaissent une reprise économique plus ou moins importante. Sauf nous ! 

La récession française ne trouve sa cause ni dans la mondialisation, ni dans la zone euro, et Angela Merkel n’y est pour rien…

La récession française est la conséquence directe du choc fiscal décidé par la gauche. 

Le moteur de l’investissement et celui de la consommation ont été noyés sous le flot des impôts. 

2012-2013 : c’est 50 milliards d’euros de plus pour les Français et les entreprises ! 2014 ce sera au moins 14 milliards supplémentaires. 64 milliards en deux ans ! 

Et ces impôts ne sont pas payés seulement par les «riches» comme on vous l’avait promis.

Les classes moyennes avec deux salaires, les retraités, les salariés, les auto entrepreneurs, ceux qui emploient une aide à domicile : tous sont des «riches» au regard de François Hollande ! 

En réalité, les socialistes ont préféré demander aux ménages et aux entreprises de payer la note des déficits plutôt que d’exiger de l’Etat qu’il se serre la ceinture. 

On réembauche 60.000 enseignants, on renonce au principe de ne recruter qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, on retarde la réforme des administrations en rabotant fébrilement tous les budgets de fonctionnement, on supprime pour la fonction publique le jour de carence en cas d’arrêt maladie contrairement aux salariés du privé. 

Bref, les socialistes ont choisi l’Etat plutôt que l’économie, ils ont choisi l’augmentation des charges plutôt que la compétitivité, les 35 heures plutôt que les heures supplémentaires défiscalisées, ils ont choisi les
impôts plutôt que la réduction des dépenses publiques, et ce qui devait arriver arriva : l’activité s’est bloquée.
 
François Hollande n’a aucune excuse. 

Il a fait un mauvais diagnostic sur l’état de la France, il a engagé une politique asphyxiante, et au surplus, il a divisé les Français au moment où il aurait dû les rassembler. 

La République est notre bien le plus précieux et je la vois fragilisée sur ce qu’il y a de plus sacré, la famille et la sécurité.

Le «mariage pour tous» a déchiré la société française, et une certaine conception de la famille traditionnelle a été dédaignée et ébranlée dans ses repères. 

Quant à l’insécurité, elle augmente chaque jour et partout. 

Vols, cambriolages, atteintes aux personnes… la violence avance et l’exaspération grandit.

Et elle grandit parce que l’Etat se désarme. 

Il est absurde et dangereux de vouloir supprimer les peines planchers alors que nous devons être inflexibles avec les multirécidivistes. 

Absurde et irresponsable de laisser entendre, comme le fait la Ministre de la Justice, que c’est la prison qui crée la délinquance alors que c’est le contraire.

Absurde et incohérent de prétendre vouloir combattre la drogue et dans le même temps d’ouvrir des salles de shoot. 

Absurde et injuste de laisser les maires se débattre seuls avec ceux des gens du voyage qui ne respectent pas la loi. 

Absurde et inconscient de prétendre, d’un côté, maîtriser l’immigration et, de l’autre, promettre le droit de vote aux étrangers. 

Au lieu de promettre ce droit, il conviendrait surtout d’imposer des devoirs à tous, car c’est d’abord aux étrangers de faire l’effort de s’intégrer à la France et non l’inverse. 

Pendant des siècles, nous avons assimilé ceux qui rejoignaient et aimaient notre nation. 

Et nous l’avons fait et réussi par la citoyenneté qui ne se découpe pas en tranches. 

Par l’Ecole qui ne craignait pas de dire que le savoir se mérite et que le patriotisme républicain transcende les distinctions sociales et refuse les communautarismes. 

Nous l’avons fait et réussi par la laïcité qui doit interdire aux intégristes d’empiéter sur la vie de tous les autres, et ce qui fut valable autrefois pour la religion catholique l’est aujourd’hui pour la religion musulmane. 

Je hais la xénophobie qui est une dégradation de l’âme, mais je dénonce l’angélisme qui la nourrit. 

J’ai combattu autrefois le voile à l’Ecole et fait interdire la burqa car, en France, femmes et hommes vivent à égalité. 

L’immigration doit être réduite à son strict minimum en fonction de nos capacités d’accueil et de nos besoins économiques car il n’y aucune 
générosité à accueillir des personnes qui sans formation, sans revenu et sans logement seront des déracinés. 

Les aides sociales doivent être réservées aux migrants légaux présents depuis plusieurs années sur notre territoire.

Le Parlement doit pouvoir décider du nombre d’étrangers que nous souhaitons accueillir, des compétences dont nous avons besoin et des régions du monde vers lesquelles nous voulons nous tourner, et cela chaque année, de façon transparente, à l’issue d’un débat où chacun devra prendre ses responsabilités. 

Mes amis, 

Face à une politique impuissante, face à la montée des démagogues et des extrémistes qui se régalent de nos malheurs, nos devoirs sont élevés. 

Notre premier devoir est de faire passer l’intérêt général avant nos intérêts particuliers. 

Et en parlant d’intérêt général, je pense d’abord à notre famille politique qui a été mise à mal par l’élection interne de novembre dernier. 

J’aurai pu rompre, mais j’ai choisi de privilégier l’unité de notre mouvement car ma personne à moins d’importance que vous tous qui êtes ensemble dans cette salle. 

C’est pour vous que je suis resté à l’UMP. 

C’est pour vous que je me suis battu pour l’honneur de notre parti.

C’est pour vous que j’ai voulu le remettre sur des rails démocratiques solides afin que ce qui s’est passé ne se reproduise plus jamais ! 

Avec le vote de nos nouveaux statuts, l’UMP sera dotée de règles démocratiques exemplaires. 

Les élections internes seront contrôlées par une autorité indépendante et l’instauration d’une primaire ouverte pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle est actée. 

En 2016, c’est vous qui désignerez celui que vous jugerez le plus à même de rassembler les Français. 

Quel est l’intérêt de ces primaires ? 

Eh bien grâce à elle, les conciliabules secrets pour désigner notre candidat, c’est fini ! 

Le choix par les sondages, c’est fini ! 

L’auto-proclamation, c’est fini ! 

Place à une procédure transparente et populaire dont vous serez les arbitres.
Au sein de l’UMP, mais surtout au-delà de l’UMP, chaque candidat devra démontrer devant tous les électeurs des primaires - et ils seront sans doute plusieurs millions ! - sa capacité à fédérer une majorité de Français pour vaincre la gauche et sortir notre pays de sa dépression. 

Je dis au-delà de l’UMP, car notre ambition doit être d’attirer largement nos concitoyens vers notre mouvement qui est fait pour eux et pas pour lui, qui est fait pour porter des valeurs et un programme et pas seulement acclamer ses leaders. 

Notre second devoir, c’est naturellement celui de la solidarité. 

Nous avons pris acte de la décision du conseil constitutionnel sur les comptes de campagne de 2012, et il n’est naturellement pas question de laisser Nicolas Sarkozy seul devant l’épreuve. 

La sanction est sévère, et peut paraitre disproportionnée par rapport à des agissements similaires qui ont pu se produire dans le passé, mais notre famille politique est un parti de gouvernement qui se doit d’appliquer la loi républicaine et de respecter les juridictions, et notamment la plus haute d’entre elles, le Conseil Constitutionnel. 

On ne peut exiger des Français qu’ils respectent les règles, si nous même nous les réfutons. 

La considération des citoyens à l’égard des responsables publics suppose de notre part cohérence et dignité. 

Face aux difficultés que rencontre notre parti, je ferai tout pour l’aider à remettre de l’ordre dans ses finances. 

Il faut solder le passé.

Chacun va y mettre du sien, et l’UMP ne remerciera jamais assez les Français qui, en pleine crise économique, ont accepté de participer financièrement à sa remise à flot. Leur geste de solidarité commande maintenant à l’UMP la plus grande rigueur dans la gestion de ses comptes. 

Lundi, Nicolas Sarkozy était à l'UMP et il nous a dit qu’il se sentait naturellement impliqué par la situation. 

Je l’ai écouté avec intérêt et respect, et l’accueil qui lui fut réservé fut chaleureux.

Cependant, je ne lie pas l’avenir de l’UMP à un homme.

Le temps de l’opposition est fait pour débattre, réfléchir, susciter des nouveaux talents, faire des bilans, élaborer un projet nouveau. Et pour ce faire, l’UMP ne peut vivre immobile, congelée, au garde à vous, dans l’attente d’un homme providentiel ! 

Chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d’être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire "circulez ! Il n'y a rien à voir, le recours c’est moi !" 

Ça n’est pas ma conception de notre famille politique qui doit vivre, avancer, débattre et s’interroger aussi. 

Nous devons tous refaire nos preuves, moi le premier.

Depuis plusieurs mois, je multiplie les déplacements, comme un militant parmi les militants. 

Rester sur son piédestal en attendant que la gauche s’effondre et en espérant être plébiscité des Français : ça c’est l’assurance d’échouer. 

L’état économique et psychologique du pays est si dégradé que c’est la Politique elle-même qui est dans le fossé. 

Il faut nous réconcilier avec nos concitoyens. Nous montrer fort dans nos convictions mais humbles dans notre démarche.

Quand on perd des élections, on ne cherche pas d’excuses. 

Beaucoup de sympathisants m’interpellent sur l’action menée durant cinq ans. Certains pour m’en féliciter, d’autres pour m’en blâmer.

Il faut avoir le courage de s’interroger sur soi-même, il faut avoir la lucidité de peser le pour et le contre de notre bilan, et dans cet esprit, je ne me défausse pas de mes responsabilités. 

Durant cinq ans, avec Nicolas Sarkozy, nous avons protégé la France de la pire crise depuis 1929. 

Nous avons bousculé des conservatismes et commencé à réformer utilement notre pays. 

Mais nous avons agi dans l’urgence, trop souvent au coup par coup, sans aller toujours au bout des changements nécessaires et attendus. Notre économie n’a pas été suffisamment modernisée, notre modèle social n’a pas été repensé en profondeur, notre pacte républicain est resté fragile malgré nos efforts pour faire reculer la délinquance. 

Nous avons perdu face à une gauche mensongère, mais dire cela ne suffit pas !
Nous avons perdu parce que le sens que nous voulions donner à notre politique ne fut jugé, à tort ou à raison, ni assez lisible, ni assez puissant.
Il faut méditer le passé car les Français ont besoin de sentir que nous sommes capables de nous juger avec clairvoyance. 

La France de 2013 est très différente de celle de 2007, et que sera-t-elle en 2017 ? 

La lassitude est grande et l’exigence à l’égard des responsables politiques est élevée.

La multiplication des affaires pourrit l’atmosphère.

Nous avons le devoir d’incarner une attitude digne de confiance. 

L’humilité et l’honnêteté doivent caractériser l’engagement politique.
Les municipales seront notre premier test. 

L’heure est venue d’aller à la reconquête des territoires perdus et d’adresser au gouvernement l’avertissement qu’il mérite. 

Dans nos villages, nos villes, nos métropoles régionales, nous devons incarner une autre façon de diriger nos collectivités locales, avec plus de réalisme, plus de volonté réformatrice, plus de sens de l’intérêt national. 

Il n’y aura pas de redressement national sans un engagement des territoires, sans une simplification de leur organisation, sans un partage des efforts.
Disons le, sans un effort de rigueur de la part des élus locaux.

Ces élections ne doivent pas être seulement la victoire d’un parti sur un autre, elles doivent être la victoire de la France sur les égoïsmes et les intérêts particuliers. 

Elles doivent consacrer des équipes d’hommes et de femmes soucieux de l’intérêt général et exemplaires dans leur comportement personnel. 

Pour ces élections, j’irai partout où je pourrais être utile à nos candidats et je défendrai nos couleurs partout où la gauche se croit en terrain conquis.

Mes amis, 

Dans l’opposition, il existe deux voies. 

L’une, consiste à épouser l’humeur du jour, à additionner toutes les colères du pays, à épouser toutes les démagogies, à s’allier avec n’importe qui, pour promettre n’importe quoi. 

Bref, faire de l’UMP une sorte de parti protestataire. 

Lorsqu’à 14 ans j’ai commencé à militer en politique, c’était par admiration pour le Général de Gaulle.

Cette voie de la capitulation politique et morale ne sera donc jamais la mienne ; elle n’est pas celle de mon association Force Républicaine, et ne peut être celle de l’UMP qui n’a pas vocation à ramper devant l’extrême droite, pas plus qu’elle n’a vocation à céder aux intimidations de la gauche.
La seconde voie, plus audacieuse, consiste à hisser la France au-dessus de ses peurs, à offrir aux Français une raison de se rassembler pour relancer leur pays et retrouver confiance en l’avenir. 

Et au coeur de ce défi, je veux vous parler d’un ressort qui a poussé notre patrie durant des siècles et qui s’est brisé, une sorte de force en nous qui s’est perdue : je veux parler de la foi dans le Progrès. 

On nous a appris à avoir peur de tout : de la neige en hiver, du nucléaire, des OGM, du gaz de schiste, des mutations économiques, des innovations scientifiques, du voisin de palier lui-même… 

Au premier souci, on est conduit vers une cellule psychologique. Au premier accident, on fait une loi et un règlement. 

Ca n’est pas avec cette peur au ventre que nous relancerons la croissance, que nous conquerrons des marchés nouveaux, que nous redonnerons aux Français la volonté de se retrousser les manches. 

Je veux réconcilier notre pays avec cette idée de progrès, et lui dire que le redressement est possible. 

Nous en avons les atouts. 

Nous avons l’atout du nombre et de la jeunesse car nous sommes le pays d’Europe dont la démographie est la plus soutenue. 

Nous avons l’atout de la productivité des salariés car malgré les 35 heures, nous sommes l’une des nations dont les travailleurs sont les plus performants
.
Nous avons l’atout de l’éducation et de la recherche, et là encore, malgré nos lacunes, les Nobel français excellent dans les mathématiques, la médecine, la physique.

Nous avons des leaders économiques mondiaux qui exportent et fédèrent autour d’eux les filières des PME. 

Nous avons encore entre nos mains les instruments de la souveraineté nationale. 

L’agriculture et l’agro-alimentaire qui assurent notre indépendance alimentaire. 

L’énergie nucléaire qui garantit notre indépendance énergétique.

Nos forces armées qui sont considérées parmi les plus performantes du monde. 

Notre culture et la beauté de la France qui font d’elle le foyer de toutes les admirations. 

Oui nous avons des atouts et c’est en s’appuyant sur eux que nous devons être une place forte de l’innovation, de l’investissement, de 
l’entrepreneuriat. C’est par ce chemin que nous redresserons la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat.
 
Pour cela, il faut mettre le paquet sur les investissements d’avenir en concentrant les efforts de la nation sur les secteurs stratégiques qui feront les ruptures de demain : les transports du futur, les biotechnologies, les économies d’énergie, les réseaux d’information à très haut débit… 

Cette stratégie d’innovation doit être accompagnée par une baisse forte et claire des charges qui pèsent sur le travail qui sont supérieures en France de vingt pour cent à la moyenne européenne et elle doit être stimulée par la capacité donnée aux entreprises et aux salariés de négocier sur le terrain le temps de travail et son organisation.

Il faut rendre aux français de la liberté. 

Liberté pour les chercheurs qui ne doivent pas être entravés par un principe de précaution qui stérilise la recherche et à ce titre je regrette la position dogmatique que nous avons prise sur les OGM comme sur le gaz de schiste.
Il ne s’agit pas de nier les problèmes d’environnement mais de laisser aux scientifiques la liberté de chercher les réponses qui permettront de poursuivre notre marche sur le chemin du progrès. 

Nous sommes les inventeurs de l’automobile, de l’avion, du train, de la machine à vapeur, des vaccins, du cinéma et voilà que nous interdisons à nos scientifiques de chercher, ouvrant par cette attitude une autoroute à nos concurrents qui n’en demandaient pas tant ! 

Liberté pour les entreprises qui doivent pouvoir adapter leur organisation en fonction de leurs marchés et de leurs concurrents.

Liberté pour les salariés qui doivent pouvoir travailler plus pour améliorer leur pouvoir d’achat. 

Au cœur de la recherche et de l’innovation il y a les universités qui doivent être autonomes et imbriquées à l’activité de la nation.

A cet égard, la décision du gouvernement actuel de casser la loi sur les universités que nous avions mise en place est une faute impardonnable. 15

Nous avions donné à nos universités, après trente ans d’un long et douloureux déclin, le pouvoir d’être plus libres, plus dynamiques, et d’être dirigées par leurs présidents de façon claire et responsable.

Par idéologie, la gauche a réintroduit dans la gouvernance de nos universités la pagaille en réintroduisant les représentants syndicaux, étudiants, enseignants… Bref, il n’y a plus de patron ! 

C’est le retour de l’égalitarisme et de la médiocrité, alors que nos universités doivent avoir l’ambition d’être parmi les meilleures du monde. Et pour l’être, elles doivent pourvoir librement s’organiser sur le plan pédagogique et scientifique. 

Cette stratégie d’innovation doit être articulée au niveau européen afin de démultiplier notre puissance technologique et scientifique. 

Il faut inventer et produire français et européen. Ce sera bien plus efficace que de nous replier derrière nos frontières ! 

Et pour cela, l’Europe doit s’organiser comme une place forte dans la mondialisation. 

Finie la naïveté. 

L’Union européenne doit favoriser la constitution de grands groupes européens au lieu de les freiner. 

Elle doit exiger la réciprocité dans les échanges internationaux car nous ne sommes pas une passoire. 


Comment le Président de la République peut-il accepter l’ouverture cette semaine des négociations commerciales entre l’Europe et les Etats Unis, alors que la semaine dernière il menaçait, à juste titre, de les bloquer dans l’attente des explications que le président Obama nous doit sur les accusations d’espionnage de la commission et des gouvernements européens. 

La France est elle devenue si faible qu’elle ne peut plus se faire entendre à Bruxelles ou bien les menaces de François Hollande n’étaient elles qu’un sabre de bois ? 

L'année prochaine, nous allons élire nos députes au Parlement européen.
De notre vote dépendra deux choses : que la gauche ne prenne pas le contrôle de l'Europe pour la conduire dans la même impasse où François Hollande conduit aujourd'hui la France : déficits incontrôlés, mutualisation des dettes au mépris du principe de responsabilité, dépenses improductives, angélisme sur l'immigration. 

Que nous puissions conduire la réforme indispensable de l'Union européenne qui est en train d'étouffer sous les réglementations et les compromis qu’impose le trop grand nombre d'Etats qui la composent. 

Oui nous avons besoin de l'Union européenne pour maintenir la paix sur un continent qui n'est pas définitivement vacciné contre la violence.

Avant de jeter aux orties l’idéal européen nous devrions réfléchir au monde d’avant, à cette Europe où, tous les dix ans les hommes partaient à la guerre, à cette Europe qui a atteint le plus haut niveau de barbarie qu’ait connu l’humanité. 

Oui nous avons besoin de bâtir au coeur de l'Europe, un noyau dur autour de la France et de l'Allemagne qui doivent faire converger leurs économies pour défendre leur monnaie et résister à la domination économique de l'Asie.
Seule une majorité de droite et du centre en France et en Allemagne permettra de bâtir cette place forte qui protégera nos entreprises et nos emplois d'un déclin annoncé. 

Mes amis, qui dit innovation dit refus des préjugés.

Je me souviens, lorsqu’en 1995, je fus nommé ministre de la poste et des télécommunications, j’ai fait venir dans mon bureau l’un des grands responsables de ce secteur. 

Je lui ai parlé d’internet qui commençait à se développer et j’ai encore sa réponse dans mes oreilles : « Monsieur le Ministre, internet c’est une mode, dans six mois on n’en parlera plus». 

Je ne l’ai pas écouté ! 

J’ai engagé la privatisation de France Télécom et ouvert le secteur des télécommunications à la concurrence.

En l’espace de cinq ans, quasiment tous les Français disposaient d’un mobile, les prix des communications étaient divisés par deux ; en dix ans, quasiment tous les Français disposaient d’un ordinateur et maniaient l’informatique, des milliers d’emplois d’informaticiens, programmeurs, réparateurs étaient créés. 

Voilà ce que certains appelaient autrefois une «mode». Par habitude, par peur, par manque d’audace et de curiosité. Et bien c’est cela qu’il faut combattre pour faire renaître dans le cœur des Français le goût de l’innovation et du risque. 

Mais pour faire surgir ce nouvel état d’esprit, il y a une condition à remplir : c’est la liberté, dont le corolaire est la responsabilité. 


Nous sommes l’un des pays au monde qui compte le plus de réglementations.
Chez nous, tout est encadré, calibré, surveillé : de l’extension de votre terrasse aux conditions d’embauche d’un jeune, de l’organisation des universités à la gestion du personnel d’une PME.

Le Progrès ne surgira pas au milieu de tant de défiance.

La France a besoin d’oxygène.

Pour cela réformons l’Etat et invitons la société à s’investir ; allégeons le code du travail qui étouffe l’emploi ; ouvrons les champs du dialogue social de terrain ; renforçons la participation dans les entreprises ; ouvrons intelligemment les professions réglementées ; célébrons le mérite de ceux qui se retroussent les manches ; faisons confiance aux familles qui ne doivent pas se défausser de leurs devoirs ; plaçons les citoyens en situation de bâtir leur destin. 

Au cœur de cette valeur de responsabilité que nous portons dans le débat politique, il y a l'école ! 


Durant le quinquennat passé nous avons reculé devant les sempiternelles protestations sur la réforme du Lycée. 

C'est pourtant le premier vecteur de la transformation sociale que nous devons engager. 

Des citoyens plus libres et plus responsables grâce à l'éducation que nous serons capables de leur donner ! 

Nous voulons une école du respect et du devoir. 

Nous voulons une école de l'autorité avec des chefs d'établissements.
 
autonomes qui pourront constituer leurs équipes et adapter leur pédagogie.
Nous voulons que l'école s'adapte à nos enfants en leur offrant les rythmes et les filières qui leur correspondent.

Pour les uns l'apprentissage sera la voie royale qui leur permettra de se révéler, pour les autres il devrait y avoir une continuité entre le lycée et l'enseignement supérieur. 

Des enseignants moins nombreux et mieux payés, présents dans l'établissement en dehors de leur cours, une tenue uniforme pour les 
 élèves qui doivent apprendre les valeurs républicaines d'égalité et de fraternité. 
 
Voilà la clé de la reconstruction d'une société libre et solidaire. 

Mes Chers amis,

Les commentateurs politiques se demandent qui sera l’homme de la situation ! Eh bien moi je réponds que croire en l’homme providentiel c’est défausser le pays de ses propres responsabilités.

En République, ce sont les citoyens eux-mêmes qui se sauvent ou qui se perdent.

En vérité, chaque français est l’homme de la situation.

L’entrepreneur qui se bat pour son entreprise est l’homme de la situation.
Le salarié qui fait des heures supplémentaires est l’homme de la situation ! 

Le fonctionnaire qui accompagne la réforme de son administration est l’homme de la situation ! 

Le retraité qui donne de son temps pour aider les enfants déscolarisés est l’homme de la situation. 

Le citoyen qui se dresse dans son quartier pour dénoncer les trafics de drogue est l’homme de la situation ! 

Celui qui, par respect, se lève lorsque la Marseillaise est jouée, celui qui, par courage, ne baisse pas les yeux lorsqu’une femme est agressée dans le métro, celui qui, par patriotisme, dit «nous» plutôt que «moi», est l’homme de la situation ! 

Le redressement du pays, mes amis, ne viendra pas seulement du sommet. Il viendra de nous tous. 

Il viendra de votre lucidité, de votre courage, de votre travail. 

En chaque citoyen, il existe une lumière qui ne demande qu’à briller. Et ce sont toutes ces lumières que nous devons rallumer, entraîner et rassembler.
Voilà notre mission, et voilà mon espérance pour la France et pour la République.
 

La Syrie, la conférence de Genève...3 articles de Djerrad Amar

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis le G8  où la Syrie était au cœur des préoccupations , nos  médias occidentaux ne nous parlent plus de la conférence de Geneve II , ou si peu ou si mal que nous ne savons plus exactement ce qu'il en est.

Mais heureusement que nos correspondants du bord sud de la Méditerranée suivent  de près la situation  en toute pertinence et nous font partager périodiquement leurs analyses.

Mon correspondant Djerrad Amar , écrivain et  journaliste  algérien,  vient de me faire parvenir 3 de ses articles qui nous éclairent sur le drame Syrien  et je me dois de vous les faire partager, il est bien certain que je le remercie avec la plus grande gratitude de nous tenir au courant.


Par DJERRAD Amar

Genève II: Est-ce pour préparer la paix?   
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Chaque jour qui passe sur le terrain des combats, en Syrie, révèle que la guerre contre ce pays n’est pas ce que l’on rabâche depuis plus de 2 années, à savoir «un soulèvement populaire spontané » contre ses dirigeants pour recouvrer sa dignité et sa liberté, mais bien d’un complot pour déstabiliser cet État, considéré gênant les objectifs et les visées impérialistes dans la région.
Pour ce faire, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Qatar, la Turquie, l'Arabie Saoudites et Israël ont engagé tous les moyens pour permettre aux groupes armés affublés «thouar» (révolutionnaires) - la plupart mercenaires islamistes - pour mener une guerre, sans merci, contre l’État syrien et renverser son gouvernement, dans le but d’affaiblir l’axe de résistance, en admettant pour cela les pires atrocités.
Par l’origine diverse des groupes armés islamistes, hier «terroristes», métamorphosés , aujourd’hui, momentanément «révolutionnaires» rétribués sous la fausse bannière «djihadistes» ; par la provenance de l’armement en leur possession ; par les objectifs visés ; par les agissements et les réactions des pays manipulateurs engagés, il est indéniable que cela obéit à un plan réfléchi, destiné à instaurer le chaos sur une géographie déterminée, pour ensuite recomposer selon les désidératas et objectifs prévus. Ce projet américain est consacré dans ce qui est appelé le «Grand Moyen-Orient» auquel est intégré le projet israélien dit «Yinon» destiné à assurer la supériorité d’Israël.
Deux années de guerre, de destructions de toutes natures, de sanctions et de pressions - contre un État souverain où tous les moyens illégaux, même les plus immoraux et abjects, ont été utilisés - n’ont pas permis de venir à bout d’un peuple résistant, d’une armée forte et unie. Deux années sans voir l’effondrement prévu malgré les sommes colossales engagées par les bailleurs arabes vassaux ainsi que la formidable guerre médiatique soutenues par d’éminents hommes de cultes, corrompus, chargés de l’endoctrinement des masses musulmanes par la religion. L’échec de l’aventure semble bien consommé et les cartes jouées.
Depuis les derniers développements avec la récupération d’Al Quseir et de sa banlieue - localité hautement stratégique pour les planificateurs américano-sionistes qui devait aboutir à la prise de Damas - par l’armée syrienne des mains des «insurgés», tous les calculs ont été bouleversés et les objectifs compromis. Avec cette récupération surprise, suite à une offensive ‘éclair’ et décisive, de cette petite ville où se sont solidement concentrées les forces ''wahabo-takfiristes'', on annonce déjà des échecs sur d’autres fronts. Cette bataille d’Al Quseir a été particulièrement déterminante par l’appui, à la frontière libanaise, des éléments du Hezbollah qui n’ont laissé, aux groupes armés, aucune possibilité d’infiltration, d’exfiltration ou d’approvisionnement. Une assistance inattendue qui a été condamnée par la…Ligue arabe. L’autre élément est que l’armée syrienne a su se convertir, en la circonstance, en une redoutable force contre-guérilla.
Les résultats d’Al Quseir sur le plan militaire et tactique, avec ses effets ravageurs sur les autres groupes, ont créé un climat de défaite, une situation d’impasse mettant les groupes armés dans un état de déroute et les commanditaires dans une profonde confusion. C’est donc bien les résultats sur le terrain des combats qui dictent ou imposent la nature des changements.
Il ne restait que l’annonce par les deux «Grands», les USA et la Russie, d’une conférence «internationale» sur la Syrie, prévue à Genève, qui se veut l’ultime round pour sceller cet encombrant et dangereux dossier par la voie politique, malgré l’agitation et les élucubrations des autres protagonistes qui soutiennent une solution militaire.
Tant que l’on pouvait encore financer et remplacer les groupes anéantis,  tant que l’on disposait encore de ‘cartes’ de pressions politiques et économiques, tant que les étapes du Plan tracé avançaient, il n’était pas envisageable de négocier quoi que ce soit. Avec la bataille d’Al Quseir, qui avait bouleversé, les données les commanditaires étaient contraints, dans la précipitation, d’adopter une série de manœuvres aussi insensées que dangereuses. Dès que les principaux groupes armés, que domine Al Nosra, ont été laminés ou réduits, il ne restait aux stratèges américano-sionistes et leurs suppôts arabo-monarchiques que de présenter du «réchauffé» en rabâchant les mensonges éculés, sans preuve voire sans conviction, ou tenter d’autres diversions et agissements dans l’espoir de disposer d’arguments et de moyens de pression consistants lors cette Conférence dite de «Genève II». Mais le reste du monde connait ces manœuvres, s’en méfie, les réprouve.
Voyant leurs plans foirer, on réitère la fallacieuse histoire de l’utilisation, par l’armée syrienne, des armes chimiques que réfute Carla del Ponté en affirmant que ce sont les groupes armés qui les ont utilisés contre l’armée syrienne et les civils. Même la demande syrienne d’une enquête, in- situ, de l’ONU a été capotée par les EU qui voulaient l’étendre à tous les endroits de stockage éventuels de ce genre d’armes. En dépit de toutes les preuves filmées montrant des scènes de préparation de ces armes par les groupes armés, rien n’y fait, les EU accusent l’armée syrienne en concoctant un autre plan de communication sur les armes chimiques depuis la Jordanie en le faisant coïncider avec les exercices militaires en préparation dans ce pays. La France a été chargée par le biais du journal «Le Monde» de lancer la propagande, d’en fournir les éléments de preuves, même inconsistantes, pour en faire un motif d’intervention militaire extérieure. La Russie rejette ces accusations d’utilisation d’armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes, mais annonce par Poutine, en conférence de presse, lors du sommet du G8 à Lough Erne (Irlande du Nord), que son pays était prêt à participer à la vérification des cas d’utilisation de ces armes en Syrie et à soumettre les résultats au Conseil de Sécurité.
On tente aussi de relancer le projet illégal et dangereux d’une zone d’exclusion aérienne depuis la frontière jordanienne cette fois, qui serait de 40 km, pour permettre, en fait, de recomposer les groupes anéantis, faciliter l’acheminement des armes et des ravitaillements. Ce ‘no-fly zone’, qui coûterait 50 millions de dollars/jour, sera non seulement une violation d’un pays souverain, s’il ne passe pas par le Conseil de sécurité, mais est de nature à enflammer la région, car la Syrie sera en droit de riposter à toute violation de son territoire et son espace aérien sera très risqué aux pilotes qui s’y aventureront surtout si elle dispose des redoutables missiles S300, en plus de son arsenal offensif. 
On relance, tambour battant, le désir d’armer les groupes avec des armes modernes comme si les armes utilisées, jusque-là, venaient du néant ! La question qui les effraye est le risque de voir ces armes se retournent contre eux une fois le problème de la Syrie réglé dans les deux cas de figure. De ce fait, classer ‘Al Nosra’ organisation terroriste était le seul moyen de faire éliminer cet encombrant groupe. L’autre crainte est de voir aussi ces armes récupérées par l’armée syrienne comme toutes celles laissées par les groupes éliminés.

Au même moment, au vu des difficultés à recruter, on fait organiser, en Égypte, une conférence des oulémas musulmans à leur tête Al Qaradhaoui pour, essentiellement, lancer un appel demandant aux musulmans du monde de venir faire le Djihad en Syrie contre le «régime de Bachar» ; chose qui n’a jamais été faite contre le régime sioniste d’Israël qui ne cesse depuis plus de 60 ans de spolier et d’assassiner les palestiniens. Ce projet d’armer et condamné par la Russie qui y voit une volonté de poursuivre les tueries et donc contraire au but de la Conférence qui veut instaurer la paix. La Russie réfute le pendant fait avec sa livraison d’armes défensives qui obéissent, selon elle, à des contrats légaux avec un gouvernement légitime, telles les batteries antimissiles russes S-300 qui ne peuvent pas servir à réprimer l’opposition armée.
Toutes ces agitations et gesticulations ne seraient pas apparues s’il n’y avait pas domination par l’armée syrienne du terrain des combats. Lorsque les groupes armés occupaient des pans entiers de territoire, imposant leurs lois en martyrisant les populations, détruisant les infrastructures économiques, sociales et culturelles, foulaient des pieds les lois internationales et la morale, l’Occident encourageait en espérant la généralisation du chaos sur toute la Syrie pour le projeter à tous les États de l’axe de la résistance avec en ligne de mire l’Iran, mais lorsque la situation s’est renversée par la reprise en main des choses par l’armée syrienne avec risque d’anéantissement de toute la stratégie tracée pour ce Moyen-Orient, le voilà exhiber les «lois internationales» pour faire condamner la Syrie de crimes de guerre non avérés ou commis par leurs hommes pour en accuser l’adversaire.
La Conférence dite de "Genève II" a pour but de trouver une solution politique à la crise syrienne que soutiennent de nombreux pays. S’y présenter sans éléments de pression serait absurde. D’où l’activisme de l’Occident à vouloir s'y présenter forts d'arguments leurs permettant de soutirer un maximum de dividendes. Ce qui explique qu'en même temps les Américains s’activent, parallèlement, à vouloir armer plus et mieux les «rebelles» et à instaurer une zone d'exclusion aérienne. Ce contraste ne peut que viser à éloigner l’échéance de la Conférence dans l’espoir, sans aucun doute, de gagner du temps afin de glaner des cartes de pression politique plus avantageuses, via leurs troupes. Un certain Driss Salim, du commandement de l’ASL, aurait promis de défaire les forces armées syriennes en… six mois si l’Occident lui fournit les armes nécessaires. Les Américains n’étant pas dupes, il est fort probable que leur Plan prévoit une option plus handicapante visant à éterniser la présence des terroristes à l'intérieur et autour de la Syrie en créant un foyer permanent prêt à en faire usage à tout moment et ce, à défaut de la victoire immédiate souhaitée.
Nous avons donc, après plus de deux ans :
-  Une Syrie engagée dans une guerre sanglante contre une «rébellion» hétéroclite composée de milliers d’éléments étrangers soutenus militairement et financièrement par une coalition de pays impérialistes pro-sionistes, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite appuyés par des ONG affidées et des milieux religieux musulmans sectaires.
-  Une domination de l’armée syrienne sur le terrain des combats et des groupes armés, composés de plusieurs nationalités, en débandade.
- Un camp agresseur dans une grande confusion et indécis qui veut armer, pour «équilibrer les forces» dit-il, des groupes dont il craint qu'ils se retournent contre lui tout en spéculant sur une intervention militaire directe hasardeuse.
- Une Turquie d’Erdogan qui se retrouve dans la situation de «l’arroseur-arrosé» qui n’arrive plus à finir sa mission de déstabilisation de la Syrie.  
- Une Égypte de Morsi - empêtrée dans des problèmes économiques, sociaux et institutionnels - qui se permet de suggérer sa disposition à assumer le rôle de la Turquie par des signaux en coupant toute relation avec la Syrie et en affichant son intention d’impliquer son armée. Chose que les hautes instances militaires jugent irréalisables contre tout pays «frère».
 - Deux puissants ‘blocs’ qui s’affrontent pour un partage d’influence et d’intérêts. L’un croyant à la force militaire pour pouvoir étendre son hégémonie et l’autre qui veut montrer que le monde n'est plus unilatéraliste et qu’il est vain d'en nier l’évidence au risque d’un conflit généralisé.
Il faut être aveugle pour ne pas voir, à travers la guerre imposée à la Syrie de l’extérieur, une volonté de tailler à la hache toutes les  nations de la région pour les affaiblir, les piller, les assujettir pour des siècles de « transition démocratique ».
Djerrad Amar
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Par DJERRAD AMAR
Déroute de l’ASL et d’El Nosra à Al Qseir ;
confusion des conspirateurs en Syrie
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Il est bon de faire quelques points d’ordre après ce qui s’était déroulé à Al Qseir suite au fiasco des groupes armés chargés, par les occidentalo-arabo-sionistes, de déstabiliser la Syrie.
Des politiciens et stratèges soutiennent, sur ce qui se passe en Syrie, ce genre d’analyse et de raisonnement:

- Que la guerre, par procuration, à la Syrie entrait dans le cadre du projet de domination du Moyen-Orient et des pays arabo-musulmans de l’axe de la résistance à la politique impérialo-sioniste qui consistait à réduire leurs armées pour ensuite recomposer ces États en entités géographiques sans puissance et maniables à merci. Ils semblent parvenir en Irak, en Libye, en Tunisie, en Égypte et au Yémen, mais en revanche, ils paraissent échouer en Syrie considérée nœud gordien difficile à trancher.

- Que l'armée syrienne n'avait aucunement considéré Al Qseir aussi « stratégique » que ne le déclarent les agresseurs de la Syrie. Selon eux, Al Qseir était « stratégique » dans ‘leur’ vision et dans ‘leurs’ plans d’agression, car les conspirateurs avaient misé et concentré leurs efforts sur cette ville pour sa proximité avec Homs, les frontières libanaises et jordaniennes ; conditions géographiques favorables en vue d’envahir Damas. Sa chute a bien changé la nature de l’équation en la rendant complexe pour les agresseurs.

- Que l'armée syrienne était parfaitement informée des plans, objectifs et mouvements de l'ennemi dans Al Qseir et ses environs.

- Qu'il y avait des priorités et que la reprise de cette ville - objet d'observations continues et minutieuses des services de renseignements de l'armée syrienne – exigeait des tactiques, de la patience et de la pertinence pour réussir les objectifs militaires et politiques, fondamentaux.

- Qu’il fallait laisser faire croire à une importante victoire des groupes armés et n’intervenir que lorsque l'environnement politique serait favorable afin de faire admettre une défaite, franche et indiscutable, sur l’ennemi tout en réduisant le moral de ses troupes d’une part, mais aussi de briser les projets des commanditaires en anéantissant leur volonté et leurs atouts de pression politique d’autre part.

- Qu’après cette offensive ‘éclair’ sur les groupes armés engagés dans cette ville, leur défaite était tellement décisive et humiliante que même les Occidentaux impliqués l'ont reconnu telle ; alors qu’au même moment les groupes armés et leurs dirigeants, composés de wahabo-takfiriste tétanisés par la déroute, ne trouvaient plus quoi dire ou faire que de proférer des mensonges et balancer des propos contradictoires; qu’il s’agissait d’une ‘fausse’ reprise, que l'armée n'avait tué que des civils, qu’ils avaient affronté le Hezbollah en lieu et place de l'armée syrienne «défaite» selon eux, qu’ils avaient procédé à un retrait ’tactique’ et ce tout en appelant aux renforts.

- Que si ces groupes combattaient, comme ils l’attestent, le Hezbollah cela voudrait donc dire, conséquemment, qu’une poignée d’éléments du Hezbollah avaient pu défaire tous les groupes armés d’Al Qseir pourtant bien équipés par l’occident. Que leurs ‘maîtres-penseurs’ et commanditaires pourraient alors douter de leurs capacités à conquérir toute la Syrie face à toute l’armée syrienne expérimentée et bien armée qui n’a engagé, à ce stade, qu’une infime partie de ses forces.

- Que la déclaration de Nasrallah sur "l'implication" du Hezbollah était plus une tactique pour accabler et dérouter l’ennemi, car dans leur calcul l'on avait fait l’hypothèse que cette formation ne s'y compromettrait pas.

- Que le Hezbollah n'avait pas donné plus de précisions sur cette la nature de cette « implication » sûrement pour susciter les doutes et distraire d’autant qu’aucune preuve sur l’engagement des éléments du Hezbollah sur le territoire syrien n'avait été, à ce jour, prouvé (les 5 ou 6 personnes présentées aux médias, comme du Hezbollah fait prisonniers, sont des citoyens libanais vivants à Damas, des sunnites, qui avaient été kidnappés quelques jours plus tôt).

- Que l'armée syrienne n'avait aucunement besoin d'une aide, en l’occurrence celle du Hezbollah, et que la seule « aide » était de bloquer la frontière pour empêcher et éventuellement éliminer, toute fuite vers le Liban. Ce qui a été fatal puisque les groupes armés étaient pris en étau sans possibilité de se dégager ou d’être appuyé. Il ne leur restait que la mort ou la reddition. Les centaines d’éléments qui avaient ‘réussi’ à rejoindre quelques villages proches n’étaient, en fait, qu’une tactique de l’armée syrienne ayant pour but de diviser les groupes pour mieux les anéantir avec le moins de résistance et de frais.

- Que tous leurs mensonges et diversions avaient pour but de pousser à une intervention occidentale (surtout israélienne) qui reste hypothétique au vu des conditions de tous les groupes armés et l’emprise des forces syriennes sur le théâtre des combats d’une part, mais également au regard du climat politique qui se dirige, inexorablement, vers un règlement du conflit selon les modalités du camp victorieux qui semble, en plus, disposer de redoutables armes de riposte d’autre part.

- Que toute intervention d’« Israël » ne pourra que mettre dans une drôle de confusion aussi bien les pays gouvernés par islamistes et l’opposition syrienne de la ‘coalition’ que leurs soutiens occidentaux. En effet, s’ils acclament une offensive Israélienne, ils commettront une grave faute devant l’opinion arabe; s’ils observent le silence, ils seront frappés de suspicion ; s’ils condamnent, ils renieraient leur position, mainte fois rabâchée, contre le « régime » syrien. Un dilemme infernal que les EU, bons tacticiens et calculateurs, n’oserons pas introduire au risque d’embraser la région, voire au-delà et d’anéantir toute marge de manœuvre ou espoir de solution.  La Russie, par la force de la Syrie, son obstination et sa résistance, a réussi à faire changer les règles du jeu de l’adversaire tout en maintenant les siennes intactes.

- Que la révolte qui se déroule actuellement en Turquie n’est que l’expression d’un peuple qui refuse le suivisme et l’alignement de son pays à la politique américano-sioniste à l’endroit d’un peuple voisin auquel il est lié par l’histoire et l’économie. Il aurait été difficile aux Occidentaux de faire ce qu’ils font à la Syrie si Erdogan ne s’était pas lié à leurs projets de domination.

 
- Que le projet hégémonique sur les pays entourant la méditerranée, que pilotait la France de Sarkozy dans le cadre de l’UMP avec l’appui des EU, que refusait alors l’Allemagne, est en passe de se transformer – grâce à la résistance farouche de la Syrie à l’agression et l’entrée en lice de la Russie et de l’axe antagoniste à l’occident – en projet d’équilibre stratégique.

- Que le « pragmatisme », cette philosophique américaine, qui n’admet de « vrai » que ce qui fonctionne réellement en s’adaptant à la réalité et en préférant la pratique apparait justement par la réalité et la pratique de son initiateur - dans ses relations, ses attitudes et ses objectifs avec le reste du monde - une doctrine insensée quand elle est expurgée de morale et de principes.

- Que le Capitalisme tel que conçu par l’impérialisme occidental, que dirige la grande industrie de concert avec les cartels financiers, mène droit aux crises économiques mondiales et aux guerres comme issue et corollaire.

        À cette étape du conflit, la Syrie se trouve dans une position militaire et politique qui lui est favorable où toute recrudescence des menaces ne lui sera que bénéfique d’autant que le Hezbollah déclare solennellement que toute agression extérieure de la Syrie sera considérée aussi agression du Liban. L’Iran voit que son implication deviendra nécessaire pour des raisons de sécurité nationale. La Russie considère que la déstabilisation de cette partie importante du monde nuirait à ses intérêts suprêmes, mais aussi aux grands équilibres du monde !
Les conséquences prévisibles dans le cas d’un conflit généralisé, à partir de cette région, seraient donc inimaginables si le discernement ne tient pas lieu et place de la cupidité.

Djerrad Amar
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Par DJERRAD AMAR
Le «wahabo-takfirisme»; la grande arnaque
pour abrutir et dominer!
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Pour contourner l’Islam qui interdit d’entrer en guerre sainte contre d’autres musulmans ou de tuer sans un motif certifié valable et autorisé, les ‘wahabites’ ont trouvé avec les ‘takfiristes’ l’alliance idéale et le moyen approprié pour combattre tous les pays musulmans qui n’entrent pas dans leur giron.

Le « Wahabisme » est une doctrine rigoriste en référence à Ibn Abdelwahab (1703-1792) qui est le fondateur. Elle combat tous les musulmans qui ne s’y soumettent pas en les considérants apostats. Après sa condamnation, il fuit en se fixant à Dariya où il trouve chez les ben Saoud un soutien. Ces derniers trouvent en lui et son idéologie un moyen de combattre les tribus afin de les assujettir à leur pouvoir politique et religieux. Ainsi se forma le Royaume d'Arabie Saoudite avec son système qui perdure jusqu'à nos jours.
Le « Takfirisme » est mouvement sectaire fondé en 1971 par Moustafa Choukri. Il qualifie de mécréante la société musulmane et d’hérétiques tous les musulmans ne partageant pas leur point de vue. Leur assassinat est de ce fait licite.

Il n’est donc pas étonnant que ces deux idéologies similaires, violentes, se rejoignent pour faire union - en cohabitant en bonne intelligence - contre tout État musulman qui n’entre pas dans leur doxa. Les riches familles royales saoudiennes étant wahabites et alliées aux intérêts américains et sionistes, il est logique qu’elles s’accaparent ces mouvements pour en faire un instrument politique et un moyen militaire à leur service.

Pour l’Occident - dont les intérêts vitaux se situent principalement chez les arabo-musulmans, surtout pour ce qui est de l’énergie - il ne peut trouver meilleurs alliés, le moins couteux,  pour sécuriser ses approvisionnements et maintenir son influence que les Arabes eux-mêmes. D’où leur division et leurs antagonismes qu’ils cachent derrière des organisations et ligues de façade qui se sont avérées des attrape-nigauds, des instruments dévoyant la cause, voire des moyens d’autodestruction.
Le ‘wahabo-takfirisme’ sert les intérêts occidentalo-sionistes. C’est la raison pour laquelle ils le soutiennent, l’encouragent et l’arment. Cette idéologie est un dispositif d’importance dans leur stratégie de domination.

Des séries de concepts, de qualificatifs et de termes ont été érigées ‘bons’ à utilisation ou ‘interdits’ d’usage afin de promouvoir ces groupes de tueurs et leurs ‘faits’ de guerre.
C’est ainsi que la majorité des médias occidentaux dits « mainstream » ont été mis au service de cette cause avec pour mission de mentir, berner, tromper, faire diversion, falsifier. Faire tout pour ne pas percevoir la réalité. Ces médias évitent d’utiliser, par exemple, à l’endroit des wahabo-takfiristes,  les termes comme « terroristes », « assassins », « islamo-fascistes » ou tout autre qualificatif fort, mais qui étaient d’usage quand il s’agissait de les combattre. Ils font croire, sournoisement, que c’est pour ne pas froisser les musulmans sachant bien que ces derniers en utilisent de plus tranchants à leur égard. Il s’agit bien sûr d’une tromperie, car les décideurs occidentaux veulent cacher une stratégie consistant à instaurer le chaos dans certains États musulmans en manipulant les franges les plus ignorantes et les plus extrémistes par leurs comportements immondes et absurdes avec l’assistance, l’assentiment et la couverture religieuse de certaines monarchies arabes. Ces ‘wahabo-takfiristes’, pour l’écrasante majorité des musulmans, sont non seulement loin des préceptes de la religion islamique, mais encore loin de les représenter.
Ils utilisent, par contre des qualificatifs mesurés tels « opposants », « rebelles » , « dissidents » « groupes armés » ou « révolutionnaires », car ils sont leur création, leur moyen, leur produit, leurs ‘proxys’, leur ‘cheval de Troie’ pour dominer le monde arabo-musulman en utilisant leur religion, leurs cheikhs, leurs enfants, leur argent en maniant leurs frustrations et leurs penchants afin d’instaurer le chaos programmé. Ces factions armées, pour la plupart affiliés à Al-Qaïda, sont organisés en brigades et groupes portant des noms en référence à l’histoire du monde musulman, surtout du temps du prophète, et ce, pour mieux tromper. Ce sont, en majorité, des mercenaires étrangers, de confession musulmane, dirigés par des cadres, sous contrat, venus en tant que «djihadistes» appuyés par une logistique militaire occidentale. Ces groupes sont armés et entrainés principalement par les États-Unis, la France, Israël, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ils ne deviendront ce qu’ils sont réellement, c’est-à-dire danger, qu’une fois l’objectif atteint quitte, si nécessaire, à les réduire par l’autodestruction - sans les exterminer en vue d’un usage futur - avec les mêmes moyens. 
Beaucoup de médias hostiles à cette politique occidentale décrivent, en revanche, les choses comme elles se présentent en usant de qualificatifs appropriés. L’Iran qui est un pays musulman publie, sans discontinuer, des articles très critiques aussi bien contre la politique impérialo-sioniste de l’Occident que contre les fossoyeurs de l’Islam, fussent-ils musulmans ! C’est le cas aussi de beaucoup de médias Algériens, Syriens, Tunisiens, Égyptiens, Irakiens, Libanais en particulier. 
Il s’agit d’une lutte d’intérêts et de pouvoir - où le bien et le mal ainsi que la vérité et le mensonge s’affrontent – sur une échelle mondiale usant et abusant de la morale, de la religion et des lois internationales. Il se trouve qu’un camp a trouvé en la religion musulmane et certains félons musulmans influant, la tactique et le moyen, les moins coûteux, pour atteindre ses objectifs et en sortir vainqueur.
L’« islamisme », l’« intégrisme»  le « wahabisme»  le « takfirisme»  le « salafisme»  et autres ne sont que des schismes - d’origine politique, pour le pouvoir et les intérêts - qui n’ont rien à voir avec l’essence de la religion islamique. Chacun de ces « schismes » à son but et ses tactiques. Ils n’existeraient pas s’ils ne sont pas financés par des forces influentes intéressées et riches. Souvent des régimes ploutocratiques et népotiques qui ont trouvé en ces « combattants de Dieu », ‘bon marché’, un moyen de protéger leurs intérêts, de régler des comptes à des États ou certains régimes arabes antagoniques.  Doha (Qatar) est le Quartier général de ces « combattants ». C’est là où se négocie tout avec les commanditaires. 
Il n’y a pas dans l’histoire de l’humanité une religion, une philosophie, une morale prôner la violence, la cruauté ou la barbarie comme vertus ? 
Le monde connait mieux maintenant ces énergumènes qui ont choisi l’aliénation, pensant faire de bons actes en conformité avec leur foi. Certains pays musulmans les ont combattus et les combattent toujours après les avoir approchés, étudiés, mis à l’épreuve.Ce sont des sectes - dont l’idéologie est diamétralement opposée à l’Islam – composées de gens ignorants, pour leur majorité, souvent des repris de justice, des paumés, des ratés, endoctrinés et manipulés par des têtes bien pensantes. Ils baignent dans un marécage d’ignorance qui les pousse à des comportements qui sortent du cadre humain. C’est un mélange de haine, de frustration, d’hypocrisie, de méchanceté, de cupidité, de perfidies, d’ignorance qu’ils expriment sous couvert d’une religiosité très mal assimilée. Quelle religion, philosophie, morale dans l’histoire de l’humanité permet, « au nom de Dieu », l’égorgement, la décapitation ou l’éviscération de celui qui ne partage pas vos idées ; rend licite et recommandé « par Dieu », le viol et le vol ; autorise cette folie qu’ils viennent d’inventer, qui est le « Djihad sexuel » où ils demandent aux femmes et aux filles de faire « l’effort » de se ‘‘donner’’ à ceux qu’ils élisent « djihadistes » (combattants pour une cause juste et licite au nom de Dieu). N’est-ce pas de aliénation ? À Raqa en Syrie un groupe de salafo -wahabistes ont kidnappé une fille de 5 ans pour faire "chanter" son père. Elle a été violée jusqu’à mort s’en suive. Sur la pancarte laissée, il est marqué « Dieu a voulu qu’elle soit sa martyre en procurant du plaisir à ses moudjahidines ». (http://www.dampress.net/index.php?page=show_det&category_id=6&id=28198&lang=ar).  C’est dit et acté sur les médias des monarques par des Cheikhs de service qui ne cessent de lancer des « fatwas » folles, que la sagesse n’arrivera pas à saisir. 
                                                          
Nous avons vu et entendu un pseudo cheikh répondre, à une question, que l’Islam, « autorise si c’est de bonne foi » (c’est vraiment éprouvant de devoir le rapporter) de se faire sodomiser pour faciliter l’introduction des explosifs dans le but d’un attentat-suicide (?!) (http://www.youtube.com/watch?v=E0aZ94fsKmw). Et cette ‘fatwa’ de schizophrène qui recommande, à votre collègue de vous laisser téter son sein « cinq fois » afin « de nouer une relation de sein »! Une récente ‘fatwa’ interdit aux femmes de toucher certains fruits et légumes qui ressemblent au sexe masculin… Que dire de cet « éminent » cheikh qui ‘ordonne’ de tuer tous ceux qui soutiennent le « régime de Bachar », qu’ils soient militaires, civils, intellectuels, hommes, femmes, hommes de religion et que s’il y a erreur « Dieu reconnaitra les siens ». Ce même Karadhaoui vient d’en rajouter, dans son récent sermon du vendredi prononcé Doha, en s’en prenant aux Alaouites, au Hezbollah, à l’Iran et aux Russes ainsi « les alaouites sont plus impies que les chrétiens et les juifs », « le Hezbollah, la Russie et l’Iran sont des ennemis de dieu », « tous les musulmans doivent se diriger vers Al Qseir pour combattre le Hezbollah » (alkhabar press). Ajoutons les inepties de ce Abdelmalek Ramdani, cheikh d’Arabie Saoudite, qui interdit l’émeute et la révolte en déclarant que « tant que le dirigeant de la nation est un musulman, vous devez obéir et écouter et que s’il est non désiré, un musulman peut seulement prier et faire preuve de patience » ; mais elle ne s’applique qu’aux… monarchies. Oublions cet autre « avis » pervers de l’imam marocain Zamzami qui permet la nécrophilie à condition que le cadavre soit celui de l’épouse, mais « quelques heures » seulement après son décès. Il ajoute, après le tollé soulevé, que c’est « en référence au Coran qui dit que le mari et sa femme restent unis. [mais] un homme normalement constitué ne penserait pas à une chose pareille après la mort de sa femme » (lavieeco). À rire ou à pleurer ? Nous pouvons citer des centaines d’exemples aussi démentiels. Que des stupidités et des folies pour endormir et abrutir leurs peuples ! Que des « fatwas » qui n’expriment que des instincts bas, de la frustration, de la revanche, de la cupidité de ceux qui les ont émises ou commandées. Un dernier exemple sur leur façon de voir les choses. S’ils sont en prisons et qu’ils bénéficient d’une « grâce », après plusieurs années passées, ils interpréteront cette « grâce » ou ce « pardon » comme un signe de ‘récompense’ de Dieu pour l’acte qui les a conduits en prison. C’est donc un signal qu’ils sont dans le « vrai » et qu’ils doivent persévérer pour refaire plus et mieux !
                              
Ni l’Arabie saoudite, ni le Qatar ni d’autres ne représentent l’Islam ou les musulmans. Ils sont d’ailleurs considérés, par la majorité des musulmans, comme les fossoyeurs de l’Islam. Les ‘‘spécialistes’’ musulmans du verbiage vaseux, de l’endoctrinement et les manipulateurs occidentaux, qui partagent les mêmes intérêts, savent bien qui viser, à quel moment, par qui, dans quel but et comment!  Ces « Printemps arabes », prêchant la « démocratie », la « liberté » et les « droits de l’homme », qui ne visent que les ‘‘Républiques’’, mais jamais les ‘‘Monarchies’’, ne peuvent-ils pas réveiller toutes ces consciences dupées ? 
Des monarchies rétrogrades moyenâgeuses n’ayant ni vote, ni parlement, ni lois sociales qui veulent imposer aux républiques ce qu’elles ne peuvent jamais avoir chez elles ? Des monarchies qui veulent instaurer le chaos, puis instaurer le régime adéquat « l’Émirat » ou le « Khalifa », pour ne pas être contaminé par l’esprit « républicain ». Voilà le comble ! Voilà le but. Voilà ce qui arrange la politique impérialo-sioniste qui consiste à affaiblir par le désordre pour mieux dominer ! Ne pas comprendre cela est de l’aliénation, de la déchéance morale.
Là où passent les wahabo-takfiristes, ils ne laissent que désolation, mort et destruction contre toutes les confessions et au sein même de leur propre religion.
Terminons par cette citation du psychologue David Nazariyan (rapporté par IRIB) « Les terroristes salafistes … utilisent en effet la violence non pas à titre d'une réaction, mais en tant qu'un outil de guerre... ce qui relève de la pathologie. Les psychopathes sont incapables de compatir aux douleurs des autres, incapables de discerner leurs vrais besoins; à leurs yeux la violence est un outil de pouvoir, un outil qui les aide à parvenir à leurs objectifs. Un délinquant réagit à son environnement souvent incompréhensif par acte violent puisqu'il se sent victime de cet environnement (victime de la pauvreté, de la précarité, de l'injustice sociale...) Mais un psychopathe takfiri opère par la volonté de domination et de puissance, la violence est une arme pour lui ».  
Quelle science faudra-t-il inventer pour ces symptômes ? La psychiatrie ou la psychanalyse, qu’ils renient, n’a aucun effet sur eux. 

Djerrad Amar 

en pièce jointe de ce dernier article :

Accident de train mortel à Bretigny-sur-Orge : au moins 8 morts et des blessés (revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons

REVUE DE PRESSE :

Accident de train mortel à Brétigny : trafic suspendu au départ et à l'arrivée de Paris-Austerlitz
Un train Corail Intercités a déraillé, vendredi 12 juillet, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), au sud de Paris, faisant "de nombreuses victimes", selon la préfecture. D'après Le Parisien.fr, il y aurait au moins huit morts. Le train arrivait de Paris à destination de Limoges, lorsqu'il s'est couché sur la voie, en pleine gare. Selon la SNCF, plus aucun train n'arrive et ne part de la gare d'Austerlitz à Paris.
Cliquez ici pour plus d’informations

«Plusieurs morts» dans le déraillement d'un train dans l'Essonne

Libération - ‎Il y a 2 minutes ‎
Heure par heure L'accident s'est produit à 17h15 au niveau de Brétigny-sur-Orge. Il s'agit du train Intercités numéro 3657 au départ de Paris Austerlitz à 16h53 et à destination de Limoges. Par LIBERATION avec AFP. Libération. L'essentiel. Un train a déraillé ...
 
  1. Actualités, information Brétigny-sur-Orge 91220 - Essonne 91 - Info ...

    www.leparisien.fr/essonne-91/bretigny-sur-orge-91220.php
    Info Brétigny-sur-Orge 91220, actualités Brétigny-sur-Orge, Essonne 91 - Le Parisien.

  2. www.lepopulaire.fr - Accueil - BRETIGNY-SUR-ORGE (91220) - Le ...

    www.lepopulaire.fr/
    Il y a 13 minutes - Un très grave accident de train impliquant l'Intercités ... (POLT) n°3657 vient d'avoir lieu en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Plusieurs ...

  3. www.lyonne.fr - Accueil - BRETIGNY-SUR-ORGE (91220 ...

    www.lyonne.fr/
    Il y a 8 minutes - Un très grave accident de train impliquant l'Intercités ... (POLT) n°3657 vient d'avoir lieu en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Plusieurs ...

  4. www.larep.fr - Accueil - BRETIGNY-SUR-ORGE (91220) - Accident ...

    www.larep.fr/
    Un accident de train impliquant l'Intercités Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) n°3657 vient d'avoir lieu en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne).

  5. www.lamontagne.fr - Accueil - BRETIGNY-SUR-ORGE (91220) - Le ...

    www.lamontagne.fr/
    Il y a 5 minutes - Un très grave accident de train impliquant l'Intercités ... (POLT) n°3657 vient d'avoir lieu en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Plusieurs ...

  6. www.lechorepublicain.fr - Accueil - BRETIGNY-SUR-ORGE (91220 ...

    www.lechorepublicain.fr/
    Il y a 12 minutes - Un très grave accident de train impliquant l'Intercités ... (POLT) n°3657 vient d'avoir lieu en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Plusieurs ...

  7. Faits divers - Midi Libre

    www.midilibre.fr/faits-divers/
    18h07 Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident qui a fait "de nombreuses victimes", a-t-on appris auprès des autorités, .... Diaporama | Indonésie : cent détenus en cavale après une mutinerie mortelle.

  8. RMC.fr, l'info en direct et en continu, l'économie, la France, le monde ...

    www.rmc.fr/rub/info/2/
    Un train Corail a déraillé ce vendredi en fin d'après-midi en gare de ... ACCIDENT Brétigny sur Orge : un train Corail déraille en pleine gare, « de nombreuses ...

  9. Actualité - SudOuest.fr

    www.sudouest.fr/continu/actualite/
    Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident qui a fait "de nombreuses victimes" selon la préfecture. Faits divers ...
    1. Essonne : un train déraille à Brétigny, faisant "de nombreuses ...

      www.francetvinfo.fr › France
      Il y a 12 minutes - Le train arrivait de Paris à destination de Limoges. ... L'accident ferroviaire a eu lieu en gare de Brétigny (Essonne), au ... Un train Corail Intercités a déraillé, vendredi 12 juillet, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), au sud de Paris, ...

    2. Le Figaro - Flash Actu

      www.lefigaro.fr/flash-actu/
      Un train Corail a déraillé cet après-midi en gare de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne. L'accident a fait de nombreuses victimes. "On a déclenché le plan ...

    3. Faits Divers : toute l'actualité sur les faits de société - BFMTV

      www.bfmtv.com › Société
      Il y a 32 minutes - Un train Intercités a déraillé à Brétigny sur Orge. ... l'incendie de huit voitures dans le parking souterrain d'un centre commercial du... Accident ...

    4. SNCF : traffic interrompu, suite à l'accident de Bretigny-sur-Orges ...

      centre.france3.fr/.../sncf-traffic-interrompu-suite-l-accident-de-bretigny-s...
      Il y a 7 minutes - Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge. Les autorités redoutent de "nombreuses victimes". Le plan rouge a été ...

    5. Saint-Vrain - Le Républicain de l'Essonne | Infos Locales | Cantons ...

      www.le-republicain.fr/infos-locales-en-essonne/...et.../244-saint-vrain
      Brétigny-sur-Orge | Zone commerciale Maison-Neuve : Un multiplex. .... Saint-Vrain | Bouray-sur-Juine | RD 177 | Accident mortel : Un homme se tue sur la route. Saint-Vrain ... Depuis le début de l'été, le site est en train de retrouver une nou.

    6. Charente Libre: L'Actu en continu

      www.charentelibre.fr/
      Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident qui a fait "de nombreuses victimes", a-t-on appris auprès des autorités, sans ...

    7. Brétigny (Essonne). Un train déraille, déjà plusieurs victimes ...

      www.ouest-france.fr/.../normandie_detail_-Bretigny-Essonne-.-Un-train-...
      Il y a 14 minutes - Un train Intercités en direction de Limoges a déraillé vers 17 h 00 ce vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge « On a déclenché le plan nombreuses victimes le plan ... Le ministère de l'Intérieur a confirmé cet accident ferroviaire, sans être en ... Le lieudit Kermarrec à Plouay, lieu de la collision mortelle.

    8. Radio Totem, Journal

      www.radiototem.net/
      Un train a déraillé ce vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge. Les autorités redoutent ... Accident mortel à Clermont-Ferrand sur l'A710. (aujourd'hui à ...

    9. La Nouvelle République: Actualités Centre, Poitou, France & étranger

      m.lanr.fr/
      Déraillement d'un train à Brétigny-sur-Orge, le plan rouge lancé (12/07/2013). Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident ...

    10. Le Bien Public: Actualité

      www.bienpublic.com/
      Un train a déraillé vendredi soir dans l'Essonne, à Brétigny-sur-Orge, les autorités ... L'accident de la circulation est survenu sur la RD 971 ce vendredi en début ...

     

Assemblée Nationale - Recherche sur l'Embryon et les cellules embryonnaires - Vidéos des 3 séances -

Éditorial de lucienne magalie pons


Dans nos précédents éditoriaux, nous avons publiés les comptes rendus des  séances de l'Assemblée nationale consacrées à la recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ,  à l'exception du compte rendu  de la 2me séance du Jeudi 11 Juillet  2013 qui ne figure pas encore sur le site de l'Assemblée Nationale.

Toutefois la vidéo  s'y trouve avec celles des précédentes séances. En attendant le compte rendu en texte, nous vous proposons de retrouver ci-dessous les 3 séances en vidéos  :






 

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...