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Pour les vidéos, par suite de difficultés techniques de téléchargement sur notre site, nous les avons fait figurer ci-dessous en ordre inverse de leur chronologie, c'est donc la deuxième vidéo qui est à visualiser avant la première :
On se doutait bien que Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC s'entendait avec ses invités UMP sur la façon de conduire l'émission, mais cette fois on a la preuve que Jean-Jacques Bourdin et Xavier Bertrand échangent en off en toute confiance ...sur les questions à aborder alors que les micros étaient ouverts à leur insu pendant le passage publicitaire : un conciliabule qui en dit long !
Jean-Jacques Bourdin ne manque pas d'air " Vous allez gagner .. c'est sur assure-t-il à son interlocuteur entre autres propos, Xavier Bertrand ne manque pas d'air non plus, voyez et écoutez le conciliabule en off avant qu'il ne disparaisse du Web, c'est très significatif: ( vidéo n° 1)
Ensuite, voyez et écoutez dans l'émission ouverte aux téléspectateurs les deux compères dans leur exercice de style, le ton change, chacun reprend son rôle, mais au fond l'esprit demeure ( vidéo n° 2).
La célébration des 60 ans de règne d'Élisabeth II a pris fin mardi en Grande-Bretagne, où la reine a assisté à un office religieux célébré en son honneur à la cathédrale Saint-Paul La souveraine, à son arrivée à la cathédrale Saint-Paul a été accueillie par les "God Save the Queen" ("Dieu protège la reine") lancés par ses milliers de sujets rassemblés le long de son parcours.
Après la cérémonie religieuse, avant de rejoindre le Palais de Buckingham, la famille royale s'est rendue à des réceptions organisées à Mansion House, la résidence du maire de la capitale, à Guildhall, et à un banquet à Westminster Hall, partie la plus ancienne du Parlement britannique.
La foule s’était massée tout au long de la journée et des parcours en une marée de bleu, rouge et blanc, aux couleurs de la Grande-Bretagne.
ooOoo
Revenons sur les points les plus marquants de ces derniers jours, sans pour autant citer d’autres fêtes qui se sont déroulées dans tous les quartiers de Londres, et que vous retrouverez ensuite dans la Revue de presse.
Dimanche 3 juin :
Dimanche les célébrations se sont déroulées à Londres toujours dans une liesse continue pour célébrer le Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II, nous avons précédemment dans un Editorial relaté en un court résumé agrémenté de vidéos et d’une revue de presse la splendeur de la parade navale du Dimanche, composée de 1000 bateaux ornés de drapeaux multicolores qui suivaient et escortaient sur la Tamise la barge royale qui descendait le fleuve, à l’avant de laquelle la Reine, toute vêtue de blanc, se tenait debout , avec à son côté le Duc d’Edimbourg, son époux, et entourée notamment des membres les plus proches de la famille royale, un spectacle émouvant et inoubliable pour plus million d’anglais et visiteurs massés sur les bords de la Tamise qui tout au long du parcours applaudissaient et ovationnait leur souveraine, qui les saluait de la main.
Lundi 4 Juin :
Le lendemain Lundi soir la souveraine assistait à un concert de gala donné au pied du Palais de Buckingham retransmis par la BBC, qui a annoncé "l'un des shows les plus spectaculaires jamais vus au Royaume-Uni". Robbie Williams, Stevie Wonder, Tom Jones, Shirley Bassey, Elton John et Paul McCartney se sont notamment succédés sur la scène et le groupe « ska Madness » a interprété son tube "Our House" sur le toit du palais.
Après trois heures de concert, Élisabeth II, est à son tour montée sur scène en compagnie de son fils, le prince Charles, héritier du Trône, qui a prononcé un éloge émouvant :
"Le seul point noir de cette soirée, c'est que mon père n'a pas pu être ici parce qu'il est malheureusement souffrant. Mais, mesdames et messieurs, si nous crions suffisamment fort, il pourra nous entendre de l'hôpital", puis se tournant vers la Reine qui l’écoutait , le Prince Charles a remercié ses parents au nom de nation : …, "Au nom de la nation, nous vous remercions, vous et mon père, d'avoir toujours été à nos côtés, de nous inspirer par votre dévouement et de faire en sorte que nous puissions être fiers d'être Britanniques à un moment où nombre de nos concitoyens font face aux épreuves et aux difficultés", avant de lancer un triple ban en l’ honneur de la souveraine.
La soirée s'est achevée avec un "God Save the Queen" et un grand feu d'artifice, tandis que l'Union Jack était projeté sur la façade du Palais de Buckingham
Mardi 5 Juin :
Mardi, dès le matin très tôt, une foule nombreuse s’était assemblée pour accueillir la Reine Elisabeth II , qui est aussi le Chef de l’Eglise Anglicane, lors de son arrivée dans la matinée à la cathédrale Saint-Paul.
Élisabeth II, vêtue d'une robe en tulle de soie brodée de fins motifs verts en forme d'étoiles, est entrée dans la cathédrale accompagnée par les « hourrahs » de la foule et par une fanfare de trompettes.
"Nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire d'un engagement historique et profondément public, un engagement respecté avec foi, calme et générosité tout au long de quasiment toute la vie d'adulte de la plupart d'entre nous rassemblés ici", a déclaré Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry, chef spirituel de l'Église anglicane. "Nous célébrons six décennies au cours desquelles la preuve vivante a été donnée que le dévouement est possible et qu'il est le lieu où peut se trouver le bonheur".
L’assistance a aussi écouté une allocution du Premier ministre, David Cameron.
La messe solennelle d’actions de grâce a été célébrée ensuite en présence de la famille royale, des corps constitués, des diplomates, du Premier ministre, des anciens premiers ministres, mais en l’absence très regrettée de l’époux de la Reine le Duc d’Edimbourg qui se trouvait en observation à titre de précaution à l’hôpital.
Pendant que l’archevêque de Cantorbéry célébrait la messe d’actions de grâce la ferveur réunissait la foule aux abords de la cathédrale, tous souhaitaient voir et revoir la Reine et regrettaient aussi l’absence du Duc d’Edimbourg.
A l’issue de la cérémonie, Elizabeth II a regagné, dans une Bentley blindée, Westminster Hall, la grande salle d’apparat au cœur du palais du Parlement, pour un banquet en présence de 700 convives.
C’est ensuite en carrosse que la Reine a parcouru les artères londoniennes, sous les vivats des londoniens, pour rejoindre le Palais de Buckingham.
Selon le protocole, ce sont le Prince Charles et son épouse qui ont escorté la Reine Elisabeth II jusqu’au palais de Buckingham, accompagnée d'une fanfare militaire et de 60 coups de canon.
La Reine est apparue ensuite au balcon du Palais, entourée des membres les plus importants de la famille Windsor, pour prononcer un message de remerciement à l’intention de ses sujets et des 2 milliards d’habitants des 54 Nations du Commonwealth qu'elle préside .
Samedi, Laurent Ruquier, et les journalistes Natacha Polony et Audrey Pulvar recevaient Bernard-Henri Lévy, sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché ».
Bernard Henri Lévy, dont le film documentaire « Le Serment de Tobrouk », présenté récemment à Cannes au Festival en hors série et ensuite en salles n’a pas reçu l’audience qu’il espérait, et dont de nombreux médias ont signalé la sortie comme un « bide » , tentait de se défendre en face de Natacha Polony et André Pulvar avec une profusion d’interprétations philosophiques et guerrières qui restent les siennes et qui n’ont pas convaincu les deux journalistes, lesquelles reprochaient à Bernard Henri Levy de vouloir, imposer son point de vue sur la révolution Libyenne et ses résultats, et son omniprésence dans les plans de ce film documentaire, et aussi d’avoir fait passez le peuple Libyen au second Plan.
Audrey Pulvard notamment faisaient remarquer à Bernard Henry Levy que lorsqu’il interviewait dans le film Hillary Clinton, Susan Rice, Nicolas Sarkozy, Ehud Barak, « …, c' était pour qu'ils nous parlent de ce que vous avez fait, et à quel point vous avez été décisif, et à quel point votre action a été formidable... Donc c'est ça !
Bernard Henri Levy que l’on présente volontiers comme un intellectuel, philosophe, écrivain, historien, n’entend ce qu’on lui dit qu’à travers le filtre de différentes citations dont il se fait une auréole nébuleuse qui forge son discours idéologique à facettes multiples et c’est aussi à travers ces références qu’il interprète, avec un certain lyrisme élastique selon les circonstances du moment, les rôles qu’il s’attribue, mais en réalité c’est un personnage narcissique qui ignore la pensée des autres pour jouer son numéro de manipulateur d’opinion.
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A Londres sous une pluie qui n’a dérangé aucun anglais, dimanche 3 juin sur la Tamise plus de 1000 bateaux ornés de drapeaux rendaient un grandiose hommage à sa Gracieuse Majesté la Reine Elizabeth II, pour ce "Jubilé de diamant" qui célébrait les 60 années de son règne.
La campagne législative en cours est assez instrumentalisée par des partis indélicats, en ce sens que des candidats de droite, surtout certains de l’ UMP, se présentent sans étiquettes à la faveur d’un parachutage bien souvent , d’après eux pour s’exprimer librement, mais en réalité, on comprend bien que depuis l’élection Présidentielle , le parti UMP fait figure de perdant, et que ceux de ses membres qui se présentent sans étiquettes comme des embusqués, le font pour apparaître à l’électorat comme des hommes nouveaux, mais en fait c’est pour tromper des électeurs sur leur véritable appartenance politique.
Il y a aussi beaucoup de prétendants anciennement UMP purs et durs, qui soudainement sont dénoncés comme dissidents par l’UMP qui se fait obligation de les écarter pour parachuter à leur place des anciens ministres ou anciens conseillers du quinquennat défunt de l’Elysée qui depuis l’élection Présidentielle se trouvent en déshérence exécutive et fonctionnelle et espèrent être élus députés pour se remettre en selle en s’assurant d’un siège à l’Assemblée, même si d’après les sondages ils ne seront que minoritaires et devront se contenter de faire de la figuration et éventuellement du tapage pour s’opposer , comme ils le faisaenit du reste quand ils étaient dans la majorité présidentielle.
Enfin s’ils ne peuvent s’opposer au changement, ils se consoleront en encaissant leurs salaires de députés avec les avantages annexes qu’ils procurent, mais à ce propos il y a un vide réglementaire qu’il faudrait combler.
En effet qu’ils se trouvent présents ou absents en séance dans l’hémicycle de l’Assemblée, ils sont payés intégralement rubis sur l’ongle, pour ma part je serais favorable à ce qu’une disposition réglementaire ordonne que leur temps de présence en séance soit contrôlé et qu’ils ne perçoivent leur salaire qu’au prorata de leur présence en séance. Ne croyez pas qu’il s’agirait d’un calcul compliqué, une simple règle de trois suffirait Il faudrait aussi s’assurer s’ils sont présents en séance qu’ils assistent à toute la durée de séance, ce serait en effet trop malin de se présenter en salle, et ensuite au bout d’un moments de filer discrètement à l’anglaise.
Tout à fait dans un autre ordre d’idées, l’émission de Samedi ( ci-dessous en vidéo) de « France 3 Nord - Pas-de-Calais, » qui mettait en présence sur le même plateau les principaux candidats pour la 11e circonscription du Pas-de-Calais, me parait tout à fait intéressante, en ce sens que le débat, qui a duré une heure, à quelques minutes près, ne s’est pas réduit à des passes d’armes entre Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon, en effet le candidat socialiste Philippe Kemel, la candidate écologiste Marine Tondelie, le candidat Modem Jean Urbaniak ont pu s’exprimer tour à tour, et pour tout dire, en dépit des flèches que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se lançaient entre eux, mais aussi contre les autres à l’occasion , j’ai décelé un tout petit chouïa de moins d’agressivité entre ces deux candidats que par le passé lors de leur campagne présidentielle.
Certes le ton s’est élevé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen quand l’affaire du «faux tract» diffusé par le FN comportant une photo du candidat Front de Gauche et l’une de ses phrases prononcées lors d’un discours à Marseille, le 14 avril : «Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb».sont remontés sur le plateau de l’émission, au moment où Marine Le Pen a traité Jean-Luc Mélenchon d’ «immigrationniste fou», et que Jean Luc Mélenchon a raillé l’équipe «stupide» de «gorilles» qui se sont «faits serrer» en diffusant ce «petit tract», mais comme l’on sait qu’un dépôt de plainte du Front de Gauche contre le Front National est déposée, on peut penser qu’ils se sont un tout petit peu maîtrisés pour ne pas aggraver la procédure
Enfin il faut surtout souligner que les deux journalistes de France 3 qui animaient l’émission ont vraiment fait du bon boulot, en faisant parler tous les candidats tour à tour et en faisant preuve d’un professionnalisme que les animateurs d’autres chaînes pourraient leur envier, notamment ceux des chaînes parisiennes, qui ont la fâcheuse habitude de vouloir se placer en vedette au-dessus de leurs invités .
