15 mai 2012

Investiture du Président de la République Française François Hollande

Éditorial de lucienne magalie pons


Relation résumée de l’investiture de François Hollande

1ère partie  -  Ce matin à L’Elysée  -

Monsieur François Hollande avait souhaitée une cérémonie sobre, son vœu a été exaucé  et la sobriété républicaine  qui a entouré cette cérémonie l’a revêtue  selon les instants,  d’une noble  solennité, et d‘une grande dignité,     qui conviennent  bien à la l’étiquette protocolaire de la République  Française,  que nous avions perdue de vue depuis 2007.

Le nouveau Président devait arriver dans la cour d’honneur vers 10 heures, un long tapis rouge avait été déployé  depuis 7 h 30 du matin  plus de  700 journalistes accrédités arrivaient  et envahissaient progressivement la cour  du Palais de l’Elysée, certains accédant même aux toits du Palais  pour suivre la cérémonie.


Question ambiance  extérieure une mauvaise note de tenue est à décerner à l’UMP, en effet  on remarquait vers 9 heures postés  en face de l’entrée de  l’Elysée   quelques  300 militants de l'UMP tenant des pancartes avec le slogan  "Merci Nicolas",  d’après les médias ils  avaient été sollicités par l’UMP par SMS pour venir applaudir Nicolas Sarkozy à son entrée et à sa sortie sans doute, mais aussi pour crier   leur aversion  à François Hollande ou encore toujours selon les médias pour  éviter que Nicolas Sarkozy  ne quitte pas ses fonctions sous les sifflets  comme en 1981 ce fût le cas   lorsque lors de la  passation de pouvoirs droite-gauche , Valéry Giscard d'Estaing avait essuyé des sifflets en quittant, à pied, le 55 rue du Faubourg Saint-honoré.

Quoiqu’il en soit cette manœuvre de l’UMP de nature politicienne, parfaitement ridicule, n’a eu pour résultat  qu’un minable  battement d’aile de mouche de coche,   en marge de la belle ordonnance de la cérémonie.

A quelques minutes de l’arrivée du Président François Hollande on entendait sur place, diffusée par les hauts parleurs,  l’interprétation musicale  par l’orchestre de la Garde Républicaine, d’un extrait des Indes Galantes de  Jean-Philippe Rameau

Avant que n’arrive François Hollande, les journalistes  assiègent de questions  les personnalités déjà présentes sur les lieux et quelques uns obtiennent des informations qui en principe ne devaient être connues que dans l’après-midi, toutefois avec une certaine réserve dans leurs réponses , mais  on finit par comprendre notamment que ce serait Jean Marc Ayrault qui devrait être nommé Premier Ministre .

Plus que 5  à 7   minutes à attendre la salle des Fêtes de l'Elysée finit de se  remplir  d'invités arrive notamment Pierre Mauroy ancien Premier Ministre,  Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, Jean Marc Ayrault très entouré  est lui déjà arrivé depuis un bon moment.

On remarque aussi parmi les invités  les dix prix Nobel  français, notamment    François Jacob, Prix Nobel de Médecine en 1965,  Jules Hoffmann, également Prix Nobel de Médecine, mais en 2011.


A l’intérieur le collier de Grand maître de l'ordre de la Légion d'honneur  est déjà  installé  sur une petite table.

Tout est prêt, on attend le  président élu  qui  doit arriver  depuis son domicile personnel à L’Elysée à 10  heures, dans un cortège sans sirène et devant  respecter tous les feux rouges et  la limitation de vitesse à 50km/h., et justement à 9 h 58 les médias audio-visuels annoncent l’arrivée du cortège à l’ Elysée comme imminente.

Vers 10  heures effectivement, tout va très vite,  le nouveau Président élu  emprunte le tapis rouge  et s’avance vers  Nicolas Sarkozy qui descend les marches du perron pour l’accueillir,  les deux hommes se serrent la main puis rentrent immédiatement dans le Palais pour se retirer pour un entretien d’une vingtaine de minutes,   en strict tête à tête, au cours duquel seront d’après les médias, seront transmis  les dossiers délicats,  et les codes nucléaires.

On remarque dans la salle des fêtes les cinq anciens Premiers ministres socialistes et les responsables des grandes centrales syndicales.

 Des invités de marque  ou connus continuent à arriver dans la salle des Fêtes, notamment Mazarine Pingeot fille du feu Président François Mitterrand, à côté d'elle,  Faouzi Lamdaoui, qui était chef de cabinet du candidat socialiste

Et   par ailleurs arrive aussi   le   patron de la CFDT François Chérèque  qui se place au premier rang avec les corps intermédiaire et qui finalement se trouve à coté de Laurence Parisot Présidente du MEDEF et en  attendant  le retour  de François Hollande dans la salle des Fêtes de l'Elysée, François Chérèque (CFDT) et Laurence Parisot (Medef)  entament  un dialogue animé et souriant, au premier rang des invités de la cérémonie.

Pendant ce temps sur  les Champs-Elysées, les médias constatent que  deux camions de gendarmes mobiles sont garés devant le Fouquet's, et que des gendarmes, en grande tenue et  gants blancs, sont postés tout le long de l'avenue que doit remonter  le nouveau président en fin de matinée.

Revenons dans  la salle des fêtes de l’Elysée,  sous quelques effluves musicales,  Jean-Marc Ayrault  parle  avec Jérôme Cahuzac, ils sont  rejoints par Jean-Louis Debré,  Dalil Boubakeur, Pierre Bergé,  Martine Aubry, Claude Sérillon, Pierre Lescure, Catherine Ceylac, Bruno Masure, et on apperçoit aussi  Laurent Fabius, Lionel Jospin, Pierre Mauroy, Pierre  Moscovici, Pierre Méhaignerie, Michel Charasse ,  Louis Giscard d'Estaing et bien d’autres célébrités politiques ,  mais nous ne pouvons les citer tous.


Vers 10 h 40 , les caméras nous montrent sur les écrans François Hollande et Nicolas Sarkozy qui viennent de terminer leur entretien discuter brièvement dans les couloirs de l’Elysée, leurs compagnes respectives sont là et en fait ils se font leurs adieux , et très vite on voit Nicolas Sarkozy et son épouse quitter l’Elysée main dans la main par le tapis rouge au bas duquel leur voiture les attend, Carla avant d’arriver à la voiture fait un signe de la main, Nicolas Sarkozy monte dans la voiture et fait un signe de la main pendant qu’elle démarre.


4 minutes après , le départ de Nicolas Sarkozy, dans une des salles de l’Elysée,  François Hollande reçoit l'insigne de Grand maître de l'Ordre de la Légion d'honneur et signe un registre, puis  entouré du président du Sénat et du président de l'Assemblée nationale, il rejoint   la salle des fêtes où l'attendent tous ses invités.

 Tout aussitôt, Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, investit officiellement François Hollande.


 "Vous incarnez la France", affirme-t-il avant de "féliciter" le nouveau président.

A 10H47  Le nouveau Président de la République François Hollande entame son premier discours de président. Nous résumons ci-après les éléments essentiels de son discours, il  et promet de "redresser la France dans la justice, d’ouvrir une voie nouvelle à l'Europe et contribuer à la paix du monde"."Nos différences ne doivent pas devenir des divisions, nos diversités des discordes", poursuit le nouveau président pour qui "la France a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement". "C'est le rôle du président d'y contribuer, faire vivre ensemble tous les Français sans distinction autour des mêmes valeurs, celles de la République, tel est mon impérieux devoir".

François Hollande est très applaudi après son discours  qui a été écouté avec une attention extrême et dans un silence remarquable,.

C’est le moment pour François Hollande de venir saluer et remercier les corps constitués, les anciens Premiers ministres socialistes, et les corps constitués. Madame Valérie Trierweiler fait de même quelques mètres après lui.

(Quand nous disposerons du texte complet du discours nous le publierons dans notre blog.)

 Pendant de temps des personnalités quittent l’Elysée, notamment Henri Guaino que l’on voit sur les écrans répondre  à des journalistes,  très ému semble-t-il  d’après les dires d’  un journaliste  qui s’étonne de lui voir des larmes dans les yeux, ce que pour notre part nous n’avons vu à l’écran, par contre nous l’avons vu à la sortie du Palais serrer des mains de militants UMP qui lui crient « Merci, Merci » pour le remercier de ce serrement de mains, et qui ensuite mission accomplie s’en vont en chantant « on est dans la merde » ! , ce qui mesure le niveau lamentable  et plus que vulgaire de leur militantisme.

Mais pour le Président de la République il est temps maintenant de passer les troupes en revue,  à cet effet,  se rend dans le jardin de l’Elysée, les honneurs lui sont rendus au son de la Marseillaise, un moment très émouvant, et ensuite il passe les troupes en revue au moment même aux Invalides 21 coups  de canon sont tirés.

Pendant ce temps dans  les salons de  L’Elysée  les invités dégustent des petits fours et bavardent entre eux, ont peut voir sur les écrans   Lionel Jospin et son épouse discuter  avec Jérôme Cahuzac, Mazarine Pingeot avec quelques journalistes.

Mais il  est déjà 11 heures presque 30, pendant ce temps à l’Arc de triomphe François Hollande est attendu,  et pour faire  passer le temps  la fanfare   joue la musique des Dîners du roi de Lully. Il se met pleuvoir …mais   François Hollande est attendu, par une foule de plus en plus nombreuse.


Nous reprendrons la relation de cet article dès que nous aurons fini de résumer la suite des  manifestations officielles de la journée, notamment   François Hollande doit remonter les Champs-Elysées dans une Citroën DS5 décapotable et rendre hommage au Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe. Après un déjeuner privé à l'Elysée avec les anciens premiers  ministres, il se  rendra ensuite aux Tuileries pour rendre hommage à Jules Ferry, puis   à l'Institut pour célébrer Maie Curie   double prix Nobel. Enfin les médias écrivent qu’il devrait ensuite se rendre en visite à l’Hôtel de Ville de Paris où sera reçu par Bertrand Delanoë, le Maire socialiste de Paris.

Notre suite sera intitulé : "Investiture  de François Hollande - deuxième partie-" et nous espérons disposer d'ici là des vidéos retraçant cette journée historique.

Revue de Presse :

François Hollande a été investi président de la République

Les Échos -
François Hollande investi président ce mardi matin a rendu hommage cet après-midi à Jules Ferry et à Marie Curie. Après une cérémonie à l'Hôtel-de-Ville de Paris, le nom de son Premier ministre sera dévoilé. Ce soir, le chef de l'Etat rencontrera ...

Hollande sur Ferry : "La défense de la colonisation fut une faute ...

Le Point -
Le président a rendu hommage au grand ministre de l'Instruction publique, mardi, peu après son investiture. Le nouveau président, François Hollande, a condamné la défense de la colonisation par Jules Ferry, qualifiée de "faute morale et politique", ...


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En attendant l'investiture de François Hollande, un peu de musique pour patienter

Éditorial de lucienne magalie pons

J'ai décidé d'attendre l'investiture de François Hollande en écoutant un extrait des Indes Galantes de Rameau :

14 mai 2012

Henri Guaino et Jean Jacques Bourdin ce matin sur BFMTV-RMC

Éditorial de lucienne magalie pons

 voir après la vidéo nos commentaires et le texte intégral de l'entretien

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Bourdin 2012 : Henri Guaino par BFMTV



Invité sur BFM-TV, Henri Guaino  a répondu à toutes les questions de Jean Jacques Bourdin, en suivant l’interview on peut voir que   jusqu’au dernier jour de ses fonctions  de   Conseiller  spécial de Nicolas Sarkozy il  défend bec et ongles la ligne  politique de Nicolas Sarkozy et de l’UMP, et demeure campé  dans cette position politique.

Après s’être prêté aux questions d’un Jean Jacques Bourdin,  qui lui aussi  a du mal à tourner la page sur le quinquennat Sarkozy , Henri Guaino en fait n’a fait qu’un pas en avant, il a expliqué et  confirmé les raisons qui le conduisent  à se présenter comme  candidat aux législatives  de Juin dans  une circonscription  des Yvelines et après avoir exposé ses critiques et ses idées sur la situation politique actuelle de la France  et de l’Europe,  interrogé en fin  d’interview par JJB qui insistait pour lui faire dire si  l’idée de se présenter en 2017 à la Présidence de la république lui avait traversé l’esprit, il a notamment  répondu «  dans les circonstances où nous nous trouvons aujourd’hui vous dire que je pense à une candidature serait parfaitement ridicule » en concluant «  oh,  certains  y ont beaucoup pensé, bien sûr.., mais là encore ça ne m’intéresse pas, moi j’ai fait ce que j’avais à faire le mieux possible, à côté d’un Président de la République qui a fait tout ce qui humainement possible  pour remplir son mandat, pour remplir son mandat, il a pris des responsabilités considérables , il a fait une campagne magnifique, j’étais à ses côtés, j’assume tout et je lui rends encore une fois hommage pour ce qu’il a accompli, voilà maintenant une autre vie commence qui n’est pas forcée, je n’oublie rien du passé, comment elle se déroulera.. »

Note : Cependant après avoir fait, selon les dires et aux yeux  de Henri Guaino, « une campagne magnifique » Nicolas Sarkozy  a été battu, il faut croire que les électeurs français au contraire ont trouvé cette campagne lamentable.  

Nous avons noté ci –dessous  cet entretien entre Henri Guaino et Jean-Jacques Bourdin, ils se reverront  bien vite n’en doutons pas, mais la prochaine fois Monsieur Henri Guaino s’y exprimera avec son nouveau profil de candidat aux législatives dans une circonscription des Yvelines, puisqu’il a expliqué au cours de l’interview «  qu’avec les habitants des Yvelines il y avait quelque chose à faire » et  parce qu’au fond il  ne voulait pas cesser  le combat  politique.

A notre avis il a quelques chances d’être élu  député dans cette circonscription  qui a voté majoritairement pour Nicolas Sarkozy  aux  dernières élections présidentielles.


L’entretien :

JJB : Henri Guaino est notre invité ce matin, Bonjour
HG : Bonjour
JJB : Est-ce que je dois encore vous présenter comme Conseiller de Nicolas Sarkozy ?
HG : au moins jusqu’à demain matin
JJB : jusqu’à demain matin, vous êtes encore à l’Elysée, vous avez déménagé ?
HG : je suis en train
JJB : vous êtes en train de faire vos cartons ?
HG : exactement, c’est la loi, la dure loi de la démocratie de la République, mais elle est légitime
JJB : en quelques mots sur Nicolas Sarkozy qui va quitter l’Elysée sans amertume, sans regrets, il vous a fait part de ..,  qu’est-ce qu’il vous a dit ?
HG : sans amertume
JJB : ces derniers instants, ces derniers jours, , ?
HG : sans amertume, il l’a d’ailleurs dit à plusieurs reprises à ses collaborateurs, euh .., qu’il peut  y avoir de la tristesse, c’est légitime « mais n’ayez pas d’amertume, l’amertume est un mauvais sentiment, vous ne construirez pas votre vie nouvelle  sur l’amertume », je crois qu’il a raison
JJB : j’arrêterai la politique, c’est ce qu’il a dit, vous vous souvenez sur RMC BFMTV, ..,  euh…, euh.., c’est confirmé, il ne veut plus de politique, il ne jouera plus de rôle majeur ?
HG : non, il ne jouera pas de rôle majeur, enfin il arrête la politique active, il arrête de ..,
JJB : oui, la politique active ..,
HG, il arrête de briguer des mandats, des responsabilités, ça ne veut pas dire qu’il se désintéresse de la vie politique ..,
JJB : Mais ..,
HG : il ne peut après 35 ans de combats et avoir été 5 ans à la tête de l’Etat se désintéresser de la vie publique, mais.., euh.., il l’a dit et .., et confirmé, il ne briguera pas de responsabilité, de mandat.
JJB : une dernière question, euh..,  pendant la campagne, euh.., électorale, est-ce qu’il vous a confirmé à un moment ou à un autres, euh .., son inquiétude ? .., « je peux être battu ».., « je .., ?
HG : son inquiétude non, mais a toujours dit ..,
JJB : ouais ..,
HG : .., et très profondément pensé qu’il prendrait un mois ..,
JJB : entre vous ..,
HG : non, même entre nous
JJB : certains disent qu’il a sous estimé François Hollande ..,
HG : non je ne crois pas qu’il ait sous-estimé François Hollande, je crois d’ailleurs qu’il ne s’est pas posé la question, cette .., la question de François Hollande …
JJB : oui ..,
HG : .., euh.., il a défendu ce qu’il a décidé, ses convictions, son bilan, et ..,
JJB : je  dis ça parce que j’ai lu une déclaration de Jean-Pierre Raffarin, selon lui la Présidentielle était gagnable par l’UMP, les comportements dont celui de Nicolas Sarkozy ont été davantage sanctionnés que la politique, vous êtes d’accord avec cela ou pas ?
HG : Ecoutez, moi je pense que.., euh.., ce genre de propos au lendemain d’une défaite, une défaite très courte en majorité pour le gagnant.., euh.., dans laquelle une campagne le Président s’est investi aussi profondément, euh.., après 5 années qu’il a gouverné la France en protégeant les français, dans des conditions qui étaient des conditions terribles, que personne n’avait connues, ont peut se dispenser de ce genre de remarque, en tout cas moi je ne participerais à ce débat, je trouve que ce ne serait pas digne ! Voilà ! ..je …,je…,je ..,
JJB : donc c’est pas digne de dire ça ?
HG : oui, c’est pas digne, non, je.., je.., je.., trouve que participer à ce débat ne serait pas digne, je ne sis pas ce qu’aurait fait l’UMP si les législatives avaient eues lieu avant les Présidentielles, euh.., mais je sais, je sais ce qu’est la pente que NS a remonté pendant cette campagne et je sais ce qu’il a accompli pour la France, alors après on peut prendre sans doute le moment de réfléchir aux erreurs, aux défauts, aux faiblesses, bien entendu, mais franchement , euh.., lui faire porter ensuite ainsi le poids d’une défaite à lui tout seul, même si lui l’assume et c’est très bien de sa part, ..il dit « j’assume complètement les résultats ».., laisser  entendre qu’il aurait été l’artisan d’un fiasco, non, .., il a fait ce qu’il devait faire pour la France, , pour la campagne, il l’a fait de tout son cœur, de toute son âme , de toute son énergie, et on ne peut que lui en rendre hommage.
JJB : Bien.., alors une question, on va partir de votre avenir en politique, mais je voudrais que nous revenions quand même sur, ..euh.., euh.., ce qui se passe en en Europe, avec cette défaite pour Angéla Merkel  en Rhénanie Westphalie, hier, défaite importante, puisque c’est le Land le plus peuplé d’Allemagne, 18.000.000 millions d’habitants,,..,euh.., est-ce que, est-ce que François Hollande est chanceux, est-ce que c’est un Hollande chanceux .. ?

Ndlr : on ne voit pas en quoi le facteur « chance » de Hollande  a pu influencer  les électeurs de la Rhénanie du Nord-Westphalie, mais pour Bourdin cela parait lié dans les « boyaux qui lui tournent  trop souvent dans la tête » au fil des questions … !

HG : Ca, je n’en sais rien vous savez ..,
JJB : non , je vous dis ça parce que …..,
HG : non, mais il faut de la chance, c’est ..,
JJB : oui ..,
HG : Napoléon disait …,
JJB : oui ..,
HG : .., quand on lui proposait un Général, il disait, voilà c’est un grand Général, il a fait des campagnes,
JJB ; mais ..,
HG .., mais  a-t-il de la chance ?, voilà il faut être chanceux, est-ce  qu’il est chanceux (Hollande),  cela l’histoire le dira, mais.., euh..,
JJB : est-ce que ça pourrait changer la position allemande ?
HG : mais non, je crois que la position allemande  elle est ancrée dans la force de la mentalité allemande, dans l’histoire allemande, et surtout dans la démographie allemande, alors elle peut bouger, mais il faut d’énormes effort pour la faire bouger à la marge, ou alors il faut des circonstances absolument exceptionnelles vous savez ..,
JJB : Vous voulez dire que les allemands ne bougeront pas ?
HG : mais bouger sur quoi ?
JJB : je ne sais pas moi, infléchir la politique conduite en Europe sous la houlette de l’Allemagne
HG : Ca, ça ne veut rien dire
JJB : c’est quoi alors, alors allez-y concrètement,…, ça veut dire quoi ?
HG : .., penser que l’Allemagne va,  demain matin, accepter un changement des statuts de l’Europe centrale..
JJB : concrètement renégocier le traité qui a été
HG : non ..,  mais ce traité c’est pas la France et l’Allemagne .., c’est par exemple ..,
JJB : il n’a pas été ratifié
HG :.., il n’a pas été ratifié dans tous les pays, bon, mais si l’un ne le ratifie pas, le traité ne peut pas être mis en œuvre, et s’il n’est pas mis en œuvre on ré-ouvrira la crise de confiance à laquelle il avait mis un terme et l’euro sera emporté par la crise, voilà, voilà la vérité, donc personne de toute façon n’a intérêt à pousser le bouchon jusqu’aux limites de la crise, voilà.  c’est ça
JJB : mais ..,  alors vous croyez que François Hollande fait du  bluff ?
HG : est-ce qu’il  bluffe , est-ce qu’il bluffe quand il dit qu’on va renégocier le traité ..,
JJB : est-ce que vous regarder la politique ..,
HG :.., Ben il faut le lui demander, je ne sais pas s’il bluffe, je ne sais pas s’il ment, , je ne sais pas s’il bluffe, je ne sais pas s’il est aveugle, mais je crois pas un instant, en dehors d’une crise gigantesque, à la possibilité , raisonnablement et froidement dans le sang froid, de renégocier le traité qui vient d’être signé par tout le monde, encore une fois pour mettre fin à une crise de confiance,
JJB : sauf deux pays
HG :: Oui, sauf 3 pays, la République Tchèque et la Grande Bretagne, mais la Grande Bretagne n’est pas dans l’euro, la question fondamentale elle est là , est-ce qu’on est prêt à ré-ouvrir la crise de l’euro, on voit bien la fragilité de tout cela, on voit bien les tensions énormes qui règnent aujourd’hui, s’il s’agit de dire que l’austérité n’est pas la solution à tous les problèmes de l’Europe, c’est ce que nous n’avons cessé de dire , c’est ce que le Président Sarkozy n’a cessé de dire depuis le début de cette crise, mais comment le fait-on d’abord on ne touche probablement à ce traité , peut-être peut-on .., la position de la France , négocier un autre traité , ..autre chose en plus, mais cette autre chose en plus, je pense, ne va pas dans l’immédiat pouvoir entrer en contradiction avec la discipline budgétaire , et s’il faut qu’elle soit légèrement assouplie , ça se fera d’un commun accord , mais on ne touchera pas à ce traité, parce que la difficulté à venir c’est de trouver l’équilibre , ou une voie de passage entre la réduction de nos déficits  d’un côté et de l’autre côté la croissance économique , mais on ne peut laisser tomber ni l’un ni l’autre.

Une courte pause  dans l’émission
..
Reprise :

JJB : Henri Guaino, j’ai .., j’ai quelques questions précises, d’abord la cohabitation, oui vous êtes Gaulliste ..,
HG : oui..
 JJB : est-ce que vous  pouvez aimer la cohabitation ?

Ndlr : drôle de question, JJB voit loin…la cohabitation

HG : Ah je n’aime pas la cohabitation, je vais vous raconter une petite histoire..,
JJB : Allez-y, allez-y !
HG : .., en 88 , entre les deux tours des Présidentielles, j’avais voulu faire signer un appel,  en faveur de Jacques Chirac qui se présentait contre François Mitterrand, aux anciens premiers ministres, j’avais lancé un appel , j’avais appelé Michel Debré et je lui avais dit « quand même nous avons un risque de cohabitation » et il avait signé l’appel, mais il m’avait dit «  vous savez la cohabitation elle est inscrite dans les institutions, c’est quelque chose de normal dans une République », et voilà, c’est normal  dans une République à la fois présidentielle et parlementaire ..,
JJB : on peut trouver ça républicain et normal, on n’est pas forcé d’y adhérer
HG, Non, mais elle est dans la logique des institutions
JJB : oui..,
Hg/ Non,  moi j’aime les institutions de la Vème République, il se trouve que la possibilité de la cohabitation y est
JJB, est-ce bon ?, parce que beaucoup disent* laissons François Hollande,* à l’UMP, gouverner, ,
HG : Mais ça ne veut rien dire, mais.., mais..,
JJB .., et nous verrons dans 5 ans ce qui se passe ..,
HG : .., mais Monsieur Bourdin..
JJB : oui..,
HG : .. , vous n’allez pas en disant  donnez-moi la défaite, ne votez  pas pour moi parce que la cohabitation  c’est pas bon, vous y allez   pour gagner, vous y allez pour faire le plus de sièges possible, et si les français décident..,
JJB :..,vous  y allez aussi pour ne pas bloquer, .., euh.., la vie politique française..,
HG : Oui, mais ça c’est l’attitude de chacun, , mais c’est le peuple souverain qui décide, c’est le peuple souverain
JJB :..,  la manière de gouverner, est-ce que si la cohabitation  se précise ? ..,
HG : encore une fois c’est dire  ne votez pas pour moi..,
JJB : Mais alors,  Henri Guaino, si il y a cohabitation  quel est le premier ministre que François Hollande pourrait appeler, c’est Jean-François Copé, c’est le leader naturel aujourd’hui ?
HG : Ecoutez, c’est le choix du Président de la République..,
JJB : c’est évident ..,
HG : Non, mais franchement c’est le choix du Président de la République..,
JJB : oui, ça je le savais..,
HG :.., qui pèse en fonction des résultats…,
JJB : oui..,
HG :  .., en fonction de son  estimation  de la situation politique, il appellera un premier ministre et puis après la majorité si elle est d’un bord différent  du sien fera  savoir si elle trouve ce choix bon ou mauvais, voilà c’est ..,
JJB : mais c’est naturel, Jean-François Copé c’est le leader naturel ..,
HG : .., je ne .., il y a beaucoup de leaders, Jean-François Copé est le secrétaire général de l’UMP aujourd’hui, donc il a toute sa place dans ce dispositif, , mais voilà ça appartient a ..,
JJB : mais, mais ..,
HG : Non, ca  appartiendra, ça appartiendra au Président de la République..,
JJB : (mot inaudible)
HG : vous savez, Alain Balladur n’était pas le leader naturel non plus de la majorité en 19.., euh..,
JJB : quand il a été battu ..,
HG : non, quand il a été ..,
JJB : quand il a été choisi ..,
HG : quand il  a été  désigné ..,
JJB : .., comme premier ministre..,
HG : comme premier ministre, voilà c’est ..,
ndlr : apparemment JJB est pressé d’en finir avec la  cohabitation, il ne laisse pas terminer sa phrase à HG et il  passe vite à un autre sujet
JJB : Bon,  Henri Guaino,.., euh.., Dominique de Villepin, ancien premier ministre, est-ce que vous lui avez  proposé de rejoindre Nicolas Sarkozy ?
HG : moi,  je ne lui ais rien proposé 
JJB : pas vous, pas vous, pas vous, mais franchement, et notamment d’intervenir, à la Concorde, j’ai lu ça, c’est vrai ou pas vrai ?
HG : oui c’est vrai, oui  c’est vrai qu’il y a eu des ouvertures auprès de Dominique de Villepin, que s’il avait souhaité ..,
JJB : (mot inaudible)
HG :  ..,  s’il avait  souhaité rejoindre le Président de la République , eh bien il aurait été accueilli à bras ouverts ..,
JJB : et il devait s’exprimer à la Concorde ? ..
HG : non, il ne devait pas, c’était son choix..,

Ndlr : JJB reste sur sa faim, il insiste :
JJB : on lui avait proposé ?
HG : on lui avait proposé comme à tous les leaders, y compris à Monsieur Bayrou, dans ce qui  pouvait ..,  dans ce qui n’apparaît pas dans le camp du PS,  de rejoindre la candidature de Nicolas Sarkozy et de la soutenir, voilà, pas plus ni moins  qu’un autre ..,
JJB : bien ..,
HG , s’il a souhaité resté sur son .., c’était ..

Ndlr : là encore HG n’aura pas le loisir de terminer sa phrase JJB  passe pour ainsi dire  sournoisement du coq à l’âne  en orientant l’entretien sur le « parachutage » en passant par le Pas-de-Calais, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen pour en arriver à son inviter lui-même.
 :
JJB : Bien, Henri Guaino, on va parler de ..,  tiens, un mot sur ce qui se passe, puisqu’on   parle de parachutage, sur ce qui se passe dans le Pas-de-Calais,, c’est quoi  .., euh.., cette volonté de Jean-Luc Mélenchon pour .. , ou c’est de l’attirance.. euh.., vers la politique spectacle, c’est quoi ? ..,  pourquoi aller défier, selon vous, Marine Le Pen ? ..
HG : je ne sais pas si c’est de la politique spectacle,  ou si c’est pour ..,
JJB : c’est courageux ou c’est narcissique ?
HG : Ah ! Oh !,  vous savez en politique il y a toujours du courage et du narcissisme, forcément, puisque la politique ‘est d’avoir à demander aux gens de vous aimer .., de vous approuver ..,
JJB :  « vous approuver », donc il y a une forme de narcissisme ?
HG : toujours, pour tout le monde, mais .., euh.., je penserais plutôt à une conception romantique de la politique, ben .., pour lui c’est l’épopée, le héros au milieu des tempêtes, voilà je crois que c’est ça, il s’est construit un personnage, il va au bout de son personnage, non sans un certain talent, euh.., voilà, bon, ben il a choisi
JJB : c’est une candidature que je qualifierais de tardive même hasardeuse
HG : de tardive .., d’abord avant il y avait les élections présidentielles, mais cette idée de tardive me laisse ..,
JJB : même si je disais, c’est Valérie Pécresse qui a dit cela à propos de vous  « tardif et hasardeux »
HG : oui, eh bien cela fait deux raisons de faire campagne activement pour surmonter ces deux handicaps.
JJB : mais alors ..,
HG : tardif est un argument que je ne comprends pas en ce qui me concerne, je ne parle pas de Jean-Luc Mélenchon ..,
JJB : oui, oui, non je .., vous avez compris que j’avais basculé
HG : vous avez basculé dans les Yvelines, bon c’est un autre univers ..,
JJB : plus privilégié ..,  que le Pas de Calais..,
HG : mais tardif pourquoi ? que pourrait-on me reprocher ? de m’être engagé trop à fond dans la campagne, de m’être engagé pendant 5 ans auprès du Président de la République au point de n’avoir de n’avoir pas eus..euh.., une minute à  moi, avoir travaillé le jour, la nuit, ? que fallait-il que je fasse , au lieu de m’occuper des affaires de la France , au lieu de m’occuper de la campagne présidentielle, que je m’occupe de moi, de mon avenir et de ma carrière ?
Voilà ce n’était pas ma conception  de .., de.., de.., c’est pas ma conviction de la politique, c’est pas ma conception de l’engagement, c’est pas ma conception de la dignité en politique, euh.., j’avais dis et  vous m’aviez déjà posé la question..,
JJB : oui..,
HB  j’avais dit, je pense, (sur)  la question de ce que j’allais faire de ma vie le lendemain des élections présidentielle.., ce que j’ai fait, il restait une circonscription qui n’est pas attribuée, dont je connais un peu la sociologie, je connais beaucoup d’élus dans ce département, j’y suis souvent allé, voilà, et je me suis dit qu’avec les habitants des Yvelines il y avait quelque chose à faire dans cette campagne, parce que au fon je ne voulais pas cesser  le combat  politique de cette manière .., euh.., je voulais le poursuivre
JJB : ..
HG : je voulais le poursuivre, je voulais le prolonger
JJB : oui
HG : .., donc j’ai posé ma candidature, c'est-à-dire que j’ai l’investiture à ma famille politique qui me l’a accordée, il n’y a là aucun mystère ..,
JJB quand même je vois .., mais ça a fait grincer des dents, Valérie Pécresse, Gérard Larcher ..,
HG : Imaginez qu’il y a 3 mois j’aurais déclaré ma candidature, que je n’ai pas mis un instant les pieds dans ma circonscription, parce que j’aurais été tellement pris par le reste, par ce que j’avais à faire, et on m’aurait di mais c’est scandaleux, il ne vient jamais, bon tout cela et absurde, ça fait grincer des dents, eh bien mon dieu c’est possible, les grincements de dents ne sont pas arrivés jusqu’à moi
JJB : ah bon !  Pourquoi personne n’est venu vous dire* ..,
HG : j’ai l’ouïe sélective ..,  
JJB : *«  tu as eu tort de venir là quoi »HG : j’ai l’ouï sélective ..,
HG : bon, vous avez l’ouïe sélective, c’est-à-dire que..
HG : d’abord je prends mes décisions tout seul..
JJB : oui
HG : je les assume tout seul
JJB : oui
HG : ensuite, une fois que je les ais prises, eh bien je fais les démarches qui sont légitimes, je respecte les règles, je suis allé voir le Président de la République, je suis ensuite allé voir le secrétaire général de l’UMP, j’ai posé ma candidature, après une investiture, tout à fait normalement.
JJB : Es-ce que vous pensez que ces critiques  sont légitimes, selon sous ?
HG : Ah, mais elles sont doute légitimes dans l’esprit de leurs auteurs, mais moi je ne comprends pas l’histoire de parachutage sur des élections législatives, qui sont des élections nationales avec des enjeux nationaux, le député c’est quelqu’un qui fait le lien entre le local et le national
JJB : bon, mais ..,
HG : son premier devoir c’est de voter la loi, et mon premier devoir demain, si les électeurs des Yvelines me font confiance, eh bien,  ce sera d’apporter un certains nombre d’idées et de valeurs dans le débat public national,.

Ndlr : comme on le sait,   pour  avoir quelques unes de ses interviewes,  JJB suppute de la zizanie partout, parfois à tort et parfois à raison,  on se s’étonnera pas de sa question suivante :

JJB : Est-ce que Jean-François Copé joue franc jeu dans cette affaire ?
HG : à mon égard certainement
JJB : oui ?
HG : oui, oui, il a été parfaitement .., voilà
JJB : Non je dis ça parce que je vous parle de votre avenir si vous voulez devenir député, c’est parce que vous avez envie peut-être de jouer un rôle futur ?
HG : Bien sûr.. ,
JJB : lequel, vous pourriez jouer au-delà de l’assemblée nationale ?
HG : ce seront les circonstances qui en décideront, ce que je veux c’est peser dans le débat public
JJB : oui
HG : c’est  peser dans le débat public
JJB : oui,
HG, oui,  c’est peser dans le débat public, faire bouger les lignes ..,
JJB  Est-ce qu’un jour  on peut imaginer Henri Guaino candidat à la Présidence de la République, Henri Guaino je ne sais pas,  je vous pose question sincèrement et clairement ..,
HG : oh,  nous verrons d’après les circonstances, on peut tout imaginer, tout les députés ont vocation à être un jour candidat à la Présidence de la République, être premier ministre à Matignon
JJB : mais c’est une idée qui vous a traversé l’esprit ?
HG : pour le moment je n’en suis pas là
JJB : non, mais ça on a compris, vous connaissez  la Présidence de la République
HG : bien sûr ..
JJB : c’est une idée qui vous a traversée l’esprit ?
HG : ce genre d’idées sont ridicules, où  réalistes, selon les circonstances, voila ..,
JJB : hum..,
HG : dans les circonstances où nous nous trouvons aujourd’hui vous dire que je pense à une candidature serait parfaitement ridicule ..,
JJB : j’en connais d’autres  pour dire  dans votre formation politique,  qui pensent  depuis longtemps à la Présidence de la République et à être candidats en 2017, vous voyez de qui je veux parler ? ..,
HB : Oui il y en a beaucoup, j’en connais beaucoup..,
JJB : on en connaît un qui l’a dit..,
HG, il y en a , oui, mais il y en a qui ne l’on pas dit , mais ça s’entend, .il y a des silences qui valent de longs dits dans le discours, sans doute, il y en a dans des situations, des positions, qui ne sont pas les miennes pour aujourd’hui..
.JJB est-ce que se seraient ceux  qui pensent avant tout à 2017,  au lieu de penser à ce qui s’est passé hier, est-ce qu’ils ont trop pensé à 2017,  certains ..,
HG : oh,  certains  y ont beaucoup pensé, bien sûr.., mais là encore ça ne m’intéresse pas, moi j’ai fait ce que j’avais à faire le mieux possible, à côté d’un Président de la République qui a fait tout ce qui humainement possible  pour remplir son mandat, pour remplir son mandat, il a pris des responsabilités considérables , il a fait une campagne magnifique, j’étais à ses côtés, j’assume tout et je lui rends encore une fois hommage pour ce qu’il a accompli, voilà maintenant une autre vie commence qui n’est pas forcée, je n’oublie rien du passé, comment elle se déroulera..
JJB : Merci Henri Guaino d’être venu nous voir ce matin, il est 8 h 55 ..,  achève JJB

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Pour information  : CV de Monsieur Henri Guaino



1 mars 1957. Naissance à Arles. (Bouches-du-Rhône)
3 enfants

1982 – 1986 Economiste à la direction des études du Crédit Lyonnais.
1988 Campagne présidentielle auprès de Jacques Chirac.
1993 Chargé de mission auprès de Philippe Seguin, président de l’Assemblée nationale.
1993 – 1995 Conseiller technique au cabinet de Charles Pasqua,  ministre de l’Intérieur, chargé des questions économiques et sociales.
1995 Participe à la campagne présidentielle de Jacques Chirac.
1995 Commissaire au plan.
1998 Limogé par Lionel Jospin du commissariat général au plan.
1999 Participe à la création du Rassemblement pour la France (RPF) avec Charles Pasqua.
2001 Battu par Jean Tiberi aux municipales dans le 5ème  arrondissement de Paris.
2006 Conseiller exécutif de l’UMP, il rejoint  l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy et devient le rédacteur des principaux discours de la campagne présidentielle du candidat de l’UMP.
2007 Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Président de la république. Principal inspirateur ou rédacteur des nombreux discours  présidentiels, il a notamment écrit le discours de Dakar.
2012 : candidat aux élections législatives dans une circonscription des Yvelines





 








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Angela Merkel en difficultés

Éditorial de lucienne magalie pons

 
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commentaires de l'éditeur de la vidéo :


Les conservateurs de la chancelière allemande ont perdu hier le plus important Land du pays : la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le candidat de la CDU, Norbert Röttgen, n'a obtenu qu'un peu plus de 26% des suffrages contre plus de 39% pour sa rivale sociale-démocrate. Un camouflet retentissant dans cette région plus peuplée que les Pays-Bas et plus riche que la Turquie.

Un signe de bon augure à 16 mois des législatives pour les sociaux-démocrates du SPD. Angela Merkel brigue un troisième mandat mais les conséquences de cette débâcle au niveau européen pourraient s'avérer plus importantes que prévu. C'est en tous cas l'opinion de la ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Hannelore Kraft a annoncé une coalition avec les Verts qui ont décroché 11.3% des voix.

L'autre surprise de cette élection vient du Parti des Pirates. Ce jeune mouvement contestataire fait son entrée dans le Parlement régional avec 7,8% des suffrages. Un parti qui est désormais représenté dans quatre Lander allemands.

Grèce : Le pays toujours orphelin d'un Gouvernement introuvable

Éditorial de lucienne magalie pons


 Les discussions de la dernière chance sur la formation d'un gouvernement d'union ont abouti à une impasse dimanche en Grèce, ouvrant la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.

Tout pourrait tenir en deux lignes « Hier Dimanche les réunions de ‘ La dernière chance ‘ ont échouées, les rencontres reprendront ce Lundi », mais c’est beaucoup plus périlleux  et compliqué que ça !  et nous avons à lire des centaines d’articles pour  saisir la situation.

Essayons  cependant d'en écrire un peu plus en  résumant  aux mieux pour ne pas nous perdre  dans le labyrinthe  (λαβύρινθος en grec) dans lequel Karolos et les responsables des partis politique grecs  sont enfermés et  déroulent   depuis Lundi le  fils d’Ariane dans des impasses  de faux espoirs d’entente politique  pour essayer d’ en sortir l’infime espoir d’un nouveau gouvernement sans  pour autant  avoir pu approcher  le " minotaure"   !

Finalement au lieu de perdre des semaines en discussions qui n'aboutissent pas, les leaders grecs  auraient certainement avantage à chercher dans leur mythes  anciens des solutions à leurs problèmes, à condition qu'ils sachent encore les interpréter, les adapter  et les appliquer à leur situation actuelle.

Le chef de l'Etat Karolos Papoulias a reçu en fin de matinée les chefs des trois principaux partis représentés au Parlement, la réunion qui a duré environ 90 minutes  n'a pas permis  à Evangelos Venizelos  dirigeant du Parti socialiste (Pasok), à Antono Samaras leader conservateur de Nouvelle Démocratie (ND) et à Alexis Tsipras chef de file de la Coalition de la Gauche radicale (Syriza)  de se mettre d'accord sur les plans de sauvetage internationaux.

Le Pasok et ND sont favorables à ces plans tandis que Syriza rejette l'austérité imposée à la Grèce par ses créanciers.

"Même maintenant, malgré l'impasse dans laquelle nous sommes parvenus pendant la réunion avec le président, je conserve un optimisme mesuré qu'un gouvernement puisse être formé"…. »Le moment de vérité est arrivé, soit nous formons un gouvernement soit nous organisons des élections,  a déclaré Evangelos Venizelos dirigeant du Parti socialiste (Pasok).

Antonis Samaras  leader conservateur de Nouvelle Démocratie ne décolère pas, il  a fait savoir que les consultations allaient se poursuivre et a accusé Syriza d'entraver les efforts déployés par l'ensemble de la classe politique pour trouver un compromis.

Alexis Tsiparas,  le chef de file de la coalition de  la Gauche radicale Syriza  a  répliqué  "Ils ne cherchent pas d'accord avec Syriza, ils nous demandent d'être complices d'un crime et nous ne serons pas leurs complices",  en excluant  une nouvelle fois de  toute participation à un gouvernement soutenant le plan de sauvetage du pays et donc l'austérité.


Dans l’après-midi Karolos Papoulias, le président grec  recevait  ensuite  les uns après les autres les chefs des petits partis représentés au Parlement  depuis les  législatives du 6 mai.

La Constitution grecque  ne fixe pas de date limite au président Karolos Papoulias pour tenter d'arracher un accord, mais parviendra-t-il à infléchir  les différents partis en présence ?

Rien n’est moins sur, et on peut remarquer  en lisant les déclarations des partenaires européens d’Athènes,  qu’ils envisagent désormais  publiquement une sortie de la Grèce de la Zone Euro.


Karolos Papoulias   n'a donné aucune indication sur le temps qu'il prendra avant de demander de nouvelles élections, qui  selon les observateurs sonneraient le glas des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du Pasok,  ces deux partis qui ont  régenté  la vie politique grecque depuis des décennies.

La presse Grecque redoute le pire :


"Le pays est sur une voie dangereuse", estime le quotidien conservateur Kathimerini. "S'il n'y a pas, même maintenant, une reconstitution immédiate du bloc pro-européen, il sera difficile d'empêcher le pays de partir à l'aventure, voire d'éviter la catastrophe."


Et le journal de centre gauche Ethnos de prévenir qu'avec son économie au bord du gouffre, la Grèce joue aujourd'hui à la "roulette russe".

Dès à présent,  le parti d'Alexis Tsipras  la Coalition de la Gauche radicale (Syriza)  est donné vainqueur d'un nouveau vote, par tous les sondages, avec un score en hausse de près de 10%, ce qui lui permettrait de remporter  la "prime" de 50 élus au parlement  promise au parti qui arrivera  en tête.

La population grecque qui subit de plus en plus les effets d’ une dégradation  de ses conditions d’existences minées  par  les baisses de salaires et les hausses d'impôts, doute que de nouvelles élections législatives  parviennent à sortir le pays de la crise politique, les médias rapportent notamment l’opinion d’une commerçante grecque : "Quelle raison a-t-on de penser qu'ils vont s'entendre sur quoi que ce soit? La seule chose qui les intéresse, c'est être au pouvoir pendant qu'on ne peut même plus payer nos factures d'électricité",  en indiquant que le 6  mai, cette commerçante de 53 ans a voté pour la Coalition de la gauche radicale hostile à l'austérité imposée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en contrepartie de leur aide.

Dernières informations :

Reprises des rencontres ce Lundi 14 Mai :

D’après les médias, selon une source présidentielle grecque  le président Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à  nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale.

Mais la reprise des discussions s’annoncent difficiles, Alexis Tripsas , chef de file de la Gauche radicale Syriza, toujours  opposé à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette,  a décidé de ne pas se rendre à la convocation présidentielle. "Alexis Tsipras ne participera pas à la réunion de demain", a  confirmé  hier  Nikos Pappas, responsable du parti.

Par ailleurs, des informations  circulent  sur la présence du  leader  de la Gauche Démocratique :

 "Les rencontres se poursuivront demain à 19h30 (16h30 GMT)", a dit hier  un responsable. "Il y aura une rencontre avec les dirigeants des trois grands partis et avec (le leader de la Gauche démocratique Fotis) Kouvelis", a dit ce responsable.

Kouvelis a  toutefois prévenu à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.

La Gauche démocratique avait  aussi  annoncé  hier que Kouvelis participerait  à ce nouveau tour de table en dépit de l'absence de Syriza. "Les rencontres se pou

Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.

Kouvelis a affirmé à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.

Rappelons que Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.

Revue de Presse :


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Poursuite lundi des négociations en Grèce sans Syriza

Le Nouvel Observateur - il y a 9 heures
Un policier grec en faction devant le palais présidentiel, à Athènes. ... un gouvernement d'union nationale après l'échec des discussions de dimanche.

· 

La Grèce cherche toujours son gouvernement

Le Point - il y a 1 heure
Les tractations pour former un gouvernement d'union nationale doivent ... Après l'échec d'un premier round de négociations avec les dirigeants des sept ...

· 

Echec des négociations en Grèce, vers de nouvelles élections

Le Nouvel Observateur - il y a 2 jours
/Photo prise le 10 mai 2012/REUTERS/Yorgos Karahalis (c) Reuters ATHENES (Reuters) - Les négociations en vue de la formation d'un gouvernement grec sont ...

· 

La Gauche radicale rejette de nouvelles tractations en Grèce

RTS.ch - il y a 10 minutes
Pas de nouvelles négociations pour tenter de former un gouvernement de coalition: Syriza, la gauche radicale grecque d'Alexis Tsipras campe sur ses ...
· 

1 Journal francais facile 2012-05-13

RFI - il y a 10 heures
L'échec des négociations politiques en Grèce. Négociations menées par le président du pays. Aucun accord n'a été trouvé pour former un gouvernement.
· 

Grèce : la confusion plutôt que la coalition

Europe1 - il y a 17 heures
Dans l'après-midi, il s'est également entretenu avec le parti des Grecs ... du dernier gouvernement, Lucas Papademos, sur l'état de l'économie grecque, ...


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...