12 septembre 2010

Réforme des retraites : Séances du 7 au 10 septembre 2010

Pour ceux des internautes qui sont intéressés par la réforme des retraites et qui désirent s’informer « à la source » en prenant connaissance des comptes rendus intégraux des séances de la semaine précédente sur le projet de loi de réformes des retraites, rien de plus simple : cliquer ci-dessous sur le lien de la séance qui vous intéresse plus particulièrement

Avertissement : Les débats sont sérieux, mais tout est retranscrit intégralement, même les invectives « décapantes » entre les orateurs et députés qui ne manquent pas de sel !

On peut lire aussi les compliments et les passages de pommade échangés plus particulièrement entre eux et réciproquement par les élus de la droite majoritaire et les membres du gouvernement au cours des interventions.





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vendredi 10 septembre 2010

1ère séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

2ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

3ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

Jeudi 9 septembre 2010



1ère séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

2ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

3ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

Mercredi 8 septembre 2010



1ère séance

Réforme des retraites

UNE ligne Demande d'opposition SELON discussion de la procédure simplifiée d'Examen

Ordre du jour de séance La Prochaine

2ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine


Mardi 7 septembre 2010



1ère séance

Ouverture de session extraordinaire de la Deuxième 2009-2010

Souhaits de bienvenue à la délégation parlementaire UNE étrangère

Questions au Gouvernement

Reprise de l'exercice de mandats de Députés

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine

2ème séance

Réforme des retraites

Ordre du jour de séance La Prochaine




11 septembre 2010

Retraites : On n'est pas sorti de l'auberge

Éditorial de lucienne magalie pons








L’un des  arguments qui est souvent mis en avant par le Gouvernement pour justifier  l’âge du départ à la retraite à 62 ans (et plus), c’est l’allongement de la durée de vie.

Il est vrai que l’allongement de la durée de vie augmente le nombre des retraités et qu’il  faut trouver des recettes pour payer les pensions.

Mais cet argument ne justifie pas de reporter tout l’effort du financement des retraites à 95 % sur les salariés en augmentant  la durée du travail, donc la durée des années de cotisations,  alors que  5 % de ce financement  seulement sont supportés  par le capital .

D’autre part , élément important qui n’est pas mis en avant et est passé sous trappe c’est que cet allongement de la durée de vie résulte de soins médicaux  adaptés  qui permettent  aux plus aisés de bien se soigner,   mais que d’autre faibles socialement et économiquement meurent de leur belle mort à force de privations, le plus souvent dans l’indifférence politique totale.

Enfin l’allongement de la durée de vie ne peut permettre de s’imaginer que toutes les  femmes, ou tous les hommes de 60 ans sont en pleine forme et  bonne condition physique  pour continuer à travailler jusqu’à 62  ans et  de plus, tout dépend de leur vieillissement personnel, chacun vieilli a son rythme physiquement et intellectuellement selon sa constitution personnelle, la nature même corrigée par la médecine ne garantit pas aux uns et aux autres un allongement de la durée de vie égale. Nous ne sommes pas des clones programmés pour tous mourir à tel ou tel âge. !

Ajoutons que selon la pénibilité du travail on s’use plus ou moins vite, un  salarié  qui travaille « dur » sur des chantiers exposés aux intempéries et aux excès de climat, celui qui   porte de lourdes charges etc…. arrive à 60 ans avec une somme de fatigue bien supérieure à celui qui s’assoit dans un fauteuil pour accomplir un travail de bureau par exemple. Entre col bleu et col  blanc,   la différence de condition d’existence n’échappe à personne à moins de s’aveugler volontairement.  

L’allongement de la durée de vie pose problème financièrement, ce n’est pas une raison pour taxer les salariés et les user plus longtemps pour les faire mourir plus vite.

Les politiques de droite  traînent des pieds   pour envisager  de nouvelles  recettes comme le propose l’opposition,  pour faire face à  l’allongement de durée de vie constatée par les statistiques, comme l’a dit Eric Woerth le 7 septembre à Marisol Touraine : «   « Tout cela nous oppose, madame la députée. Vous avez une vision du système de « retraite différente de la nôtre.

oo0oo

Ségolène Royal a  assuré  jeudi soir sur France 2 que les socialistes reviendraient à la liberté de partir à la retraite à 60 ans,  si la gauche remportait l'élection présidentielle de 2012. Un argument de campagne qui sera  à  prendre au sérieux !

Vendredi en séance à l’Assemblée Nationale Monsieur Jean-Marc  Ayrault, Président du groupe Socialiste  a confirmé les propos de Ségolène Royale.

 "Nous sommes clairement opposés à cette mesure totalement injuste et totalement inadaptée à la réalité sociale de notre pays", a dit la socialiste Marisol Touraine à propos du report à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite.


"Vous ne reviendrez pas sur cette mesure car si vous le faites ce sera au prix d'une baisse très importante des pensions des Français", a  « prédit » Eric Woerth, le ministre du Travail, à l’adresse de Jean-Marc Ayrault.



Les députés de la majorité ont ainsi suivi les recommandations du  Premier ministre François Fillon, qui a exclu jeudi toute concession sur les "mesures d'âge". Ces dernières représentent l'essentiel des économies de 18,6 milliards d'euros que le gouvernement compte faire à l'horizon 2018 « grâce à sa réforme »…..


oo0oo
Ce  n’est pas une surprise !

Les députés français ont donc  adopté vendredi l'article 5 du projet de loi de la réforme des retraites qui porte l'âge légal de départ de 60 à 62 ans à l'horizon 2018, malgré l’opposition et sans tenir compte de  l'importante manifestation de protestataires du 7 septembre qui  comptait en France  environ  2.700.000 personnes .

Trois jours après le succès des grèves et des manifestations qui ont vu défiler mardi  7 septembre  2,7 millions de personnes contre la réforme des retraites, à l’issue  d'un long débat, l'article 5 du projet de loi a été adopté par l’UMP et le Groupe Nouveau Centre, alors que les Groupes de gauche ont voté contre.


Dans  son élan  l'Assemblée a adopté vendredi le relèvement de 65 à 67 ans de l'âge de la retraite à taux plein (pension sans décote) quel que soit le nombre d'années de cotisation. A partir de 2016, cet âge sera repoussé de quatre mois chaque année (65 ans et quatre mois en novembre 2016, 66 ans en janvier 2019 et 67 ans en janvier 2023), pour les générations nées après 1951.


Ce projet de loi reporte en effet  de 65 à 67 ans l'âge permettant d'obtenir une retraite à taux plein quel que soit le nombre de trimestres cotisés en plus,  


« Plus tard dans la soirée, l'Assemblée a reculé de deux ans l'âge de départ à la retraite des fonctionnaires et militaires qui pouvaient jusqu'à présent partir avant 60 ans, comme les policiers, les surveillants de prison ou les instituteurs. Un autre article adopté dans la nuit relève de 65 à 67 ans la limite d'âge dans la fonction publique à l'horizon 2023. Quant aux parents fonctionnaires, ils ne pourront plus, à partir de 2012, partir en retraite anticipée à condition d'avoir eu trois enfants et effectué 15 ans de service »

Les députés de la majorité ont  suivi, (qui pouvait en douter ?),   le Premier ministre François Fillon, qui avait   écarté  catégoriquement  jeudi toute concession sur les "mesures d'âge". Ces dernières « mesures d’âge » représenteraient  l'essentiel des économies de 18,6 milliards d'euros que le gouvernement compte faire à l'horizon 2018 grâce à sa réforme.

Le gouvernement ne  s’est dit  prêt à bouger que sur la pénibilité et les carrières longues.

Le vote des "mesures d'âge" par les députés   a déterminé les syndicats à  appeler une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour le 23 septembre
.

L’examen du  projet  qui compte une trentaine d'articles  sur lesquels ont été déposés environ 600 amendements, devrait se poursuivre jusqu'au début de la semaine prochaine dès Lundi et
les députés se prononceront le 15 septembre par un vote solennel sur l'ensemble du projet de loi que le Sénat examinera à son tour dès le 1er octobre.

Le but  du gouvernement, qui a décidé d'utiliser la procédure d'urgence, est de faire adopter définitivement cette réforme par le Parlement à la fin octobre, début novembre.

Sept syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE/CGC, FSU et Unsa) organiseront un «rassemblement de lutte» place de la Concorde, face à l'Assemblée nationale le 15 septembre,  et  une nouvelle journée de grève et de manifestations se déroulera  le 23 septembre.

Pour en savoir plus à lire :



·  Vote du recul de l'âge légal: "c'est pas terminé" selon Mailly


Le Parisien - Il y a 18 minutes
M. Mailly a qualifié d'"auditions" les réunions avec le ministre du Travail Eric Woerth sur la préparation de la réforme des retraites. ...

· 

Retraites : malgré le vote, les Français restent peu convaincus


TF1 - Publié il y a 1 minute
Entre accusations et éclats de voix, Eric Woerth a présenté son projet. Aéroports, gares, stations de métro... Un peu partout en France, les transports ont ...

· 

Derrière la réforme des retraites, celle de la médecine du travail
TF1 - Publié il y a 1 minute

En mai, le ministre du Travail Eric Woerth n'avait pas exclu "un lien entre le texte sur la médecine du travail et celui sur les retraites", ...

Autres sources :






Actualités flash

Éditorial de lucienne magalie pons


En Suisse l’inceste pourrait ne plus être puni entre adultes consentants.

Éditorial de lucienne magalie pons


Le Conseil fédéral suisse  voudrait  permettre l’inceste entre personnes adultes consentantes,  permettant ainsi les relations sexuelles entre père et fille, mère et fils ainsi qu’entre frère et sœur.

 Le Conseil Fédéral suisse, dont on peut douter de la moralité de ses membres,  propose la suppression de l’article 213 du Code pénal. Si ce projet devait passer en force de loi l’axe sexuel entre parents et enfant ou entre frère et sœur germains, consanguins ou utérins  pour autant qu’ils s’agissent d’adultes consentants  ne serait plus punissable pénalement.

A mon avis en matière civile ce serait  le retour programmé à la confusion des liens  inter parentaux   à une  animalité  sexuelle  qui n’est pas concevable dans une famille.

Cette permissivité poserait  des problèmes de stabilité psychique,  de santé  et de morale comme l’ont souligné  des autorités médicales et religieuses, chacun dans son domaine de compétence :

-  pour Marcel Cotting, psychothérapeute  «Ce genre de relation met en péril le fonctionnement psychique des individus. Cela provoque des troubles de l’identité. Une personne équilibrée pourra fantasmer sur son père ou sa mère, mais n’ira pas plus loin», résume-t-il. «L’interdit doit être clairement défini.» 

 - pour  Jacques Beckmann, chef du service de génétique médicale du CHUV c’est intolérable : « un enfant né d’une union entre des frères et sœurs porteurs chacun d’une même mutation dans un gène (en raison d’un ancêtre commun) aura un risque sur deux de recevoir cette mutation de chaque parent, et donc un risque accru de développer une maladie génétique récessive, comme la mucoviscidose par exemple. «Il y a un risque pour la santé de la personne, et cela engendrerait des coûts pour la société.»


- pour pas le vicaire général du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg, Nicolas Betticher, «L’État ne peut pas démissionner de sa responsabilité de protéger la dignité humaine et celle des relations interpersonnelles. Et cela passe par l’interdiction des relations consanguines, qui sont contre-nature.» Il n’arrive pas non plus à croire qu’il puisse y avoir un réel consentement dans des situations d’inceste. «Jusqu’à quel point une fille est-elle dépendante de son père?» interroge-t-il.



Comment une telle aberration  a-t-elle pu germer dans les esprits  du Conseil Fédéral à Berne ? Certains  qui  y sont favorable estiment que cela relève du domaine personnel sans évoquer les situations familiales , sociales et sanitaires perturbées qui pourraient en résulter. C’est un raisonnement étroit et immoral.

C’est ainsi que Bernardo Stadelmann  de l’Office Fédéral de la Justice  explique : «Le Conseil fédéral estime qu’il faut mener une discussion sur la répression pénale …. Est-ce le rôle de l’Etat de punir deux adultes consentants? Cela relève du domaine personnel.»

Il est curieux  que Bruno Stadelmann  insiste sur le « domaine personnel », ce laxisme intellectuel et moral dénonce à quel point l’individualisme des comportements sexuels immoraux est encouragé au détriment de l’intérêt des familles et de l’intérêt général de la société.

Ce n’est pas la première fois que l’interdiction est  remise en cause en Suisse en effet le Conseil fédéral a envisagé à maintes reprises de supprimer du Code pénal les dispositions sur l’inceste. D’abord en 1981, ou les cantons on protesté vivement,  puis dans les années 1990, ou cette proposition  a provoqué  un tollé. En 2000, une nouvelle disposition du Code civil autorisait  le mariage entre oncle et nièce, tante et neveu. Certains considéraient que c’était une porte ouverte, un  premier pas , et dénoncent maintenant que le  Conseil fédéral revient à la charge.

Enfin on  peut souligner que si un père, une mère se livre à des relations sexuelles contre nature  avec son enfant adulte consentant, ce n’est pas pour autant que  l’autre époux qui  endure  ces pratiques peut ou doivent  les tolérer, à moins qu’une loi ne  les y obligent, ce qui serait le comble de l’immoralité.

Pour terminer j’ai relevé un commentaire dans la presse suisse qui résume bien  l’indignation  civique et morale que l’on peut opposer au projet du Conseil Fédéral : « Le modèle que vous prônez c'est le chacun pour soi, l'égoïsme, l'indifférence au sort des autres et l'anarchie. Tout ne se règle pas à coups de lois mais un cadre précis et des règles de vie en commun sont nécessaires à une société évoluée.

Il est à noter que  des pays plus ou moins évolués, plutôt moins évolués  dans le sens moral , à mon sens,  permettent où tolèrent l’inceste entre adultes consentants: entre autres la Chine, la France, les Pays-Bas, la Russie, l’Espagne et la Turquie.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...