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La puissance de l'Annonce de DDV répond à l'attente des Français.
By lucienne magalie pons adhérente du Club Villepin
Un discours magistral,clair, net, précis, sans périphrases pompeuses, sans copie ni prompteur,fort dans sa signification politique, démocratique, solidaire, sociale,plein d'enrichissements pour l'auditoire,a comblé l'attente des Français et trouvé sa résonance sur tout le territoire national,du nord au sud, de l'ouest à l'est.
J'ai reçu de mes correspondants nationaux et internationauxdes centaines de mails élogieux qui célébraient les qualités de Monsieur de Villepin et manifestaient leur satisfaction de voir qu'il prenait en ce jour une décision salutaire qu'ils approuvent d'emblée, ( ces mails proviennent deslecteurs de mes blogs personnels extérieurs qui sont relayés dans le monde entier par des amis personnels et même des anonymes).
Nous avons une grande chanced'être comptés parmi les siens et nous le remercions sincèrement de la générosité qu'il déploie pour servir la France.
Merci Monsieur de Villepin, mon coeur est dans le contentement et dans la joie et avec vous nous allons continuer à servir la France, je vous le promets.
La nouvelle tactique : Redistribution des rôles entre le Chef de l'État et le Premier Ministre.
Sans avoir à faire de long discours, nous résumerons en rappelant que dès le soir même de leur défaite du 21 mars 2010 et les jours suivant le Président, Le Premier Ministre , les membres du Gouvernement et les cadres de la majorité présidentielle se sont employés à nous développer un scénario qu’il tenaient en réserve au cas où ………..
Ce scénario consista en gros à nous expliquer à leur façon (qui n’est pas la nôtre) qu’un scrutin régional n’est pas significatif et qu’il ne peut remettre en cause le scrutin national de 2007, par définition qu’il ne pouvait remettre en cause la ligne politique du Chef de l’Etat et que lui-même, son appareil Gouvernemental et la majorité présidentielle étaient déterminés a maintenir dans la même direction le cap des réformes.
Passons sur le mini remaniement ministériel qui a déplacé les pions et fait entrer trois nouveaux pions sur l’échiquier gouvernemental, remaniement d’ordre mineur et sans conséquence et que l’on ne peut citer aujourd’hui que pour mémoire, tant il peu significatif d’un apport de sang nouveau et de redéploiement d’une énergie créatrice, en effet comment peut-on imaginer qu’un François Baroin nommé Ministre du Budget se mettrait subitement à ruer dans les brancards, ce n’est pas son style quand il est dans un Gouvernement, qu’un Georges Tron nommé Secrétaire d’Etat à la fonction publique sous la férule d’Eric Woerth sera assez fort pour s’opposer à l’hémorragie de fonctionnaires, qu’il ne conteste pas du reste.
(Ce n’est pas parce que Georges Tron a montré un certain temps un certain intérêt pour les valeurs Villepiniste que nous devrions lui accorder dans ce nouvel attelage gouvernemental des intentions ou une efficacité quelconque, ou un chèque en blanc, comme les autres il tirera le coche dans la direction qui lui sera imposée, à hue ou à dia, par le Chef de l’Etat, via le Premier Ministre)
Attardons nous plutôt à la redistribution des rôles entre le Chef de l’Etat et le Premier Ministre, si l’on observe bien la nouvelle donne …………………..le Premier Ministre est propulsé en avant au plan national pour conduire son équipe à remettre en marche le cap des réformes dans la continuité, c'est-à-dire sortir les réformes de l’ornière, les dépoussiérer, les toiletter, les remettre à l’ordre du jour, en prenant les risques des devants de la scène pour affirmer la politique gouvernementale,le Chef de l’Etat se réservant lui des initiatives plus valorisantes au plan Européen et au plan International, avec un esprit d'offensive assez marqué pour impressionner les foules et redynamiser son image, avec un objectif qui finalement n’échappe à personne, relancer dès à présent sa campagne présidentielle pour 2012.
Mais cette redistribution des rôles pour le moment n’a pas impressionné Bruxelles et nous non plus d’ailleurs, la taxe carbone mise en évidence Vendredi sur la scène Européenne par un Monsieur Sarkozy offensif, n’a pas avancé d’un pouce :
Tout récemment, Mardi dernier, lors d'une réunion de députés UMP, dans son nouveau rôle, le Premier Ministre François Fillon a annoncé que la taxe carbone ne pourrait être mise en place qu'au niveau européen pour ne pas nuire à la "compétitivité», peu après son entourage a confirmé aux médias quecela ne signifiait pas l'abandon pur et simple de la taxe carbone.
C’était une sorte de parade pour épargner au Chef de l’Etat d’avoir à annoncer ce recul en se dédisant de sa promesse du 10 septembre 2009.
Mais ce n’était pas que cela, c’était pour permettre, si l’on peut dire, au Chef de l’Etat de reporter cette question sur l’Europe
"Nous voulons que les décisions soient prises en commun avec les autres pays européens sinon nous allons voir s'accroître notre déficit de compétitivité", a déclaré le chef du gouvernement.
Quand ca va relativement pas trop mal en apparence, on fait cavalier seul, on parade, on nargue l’Europe et quand ça val mal on se dédouane en reportant la question sur l’Europe, c’est ce qu’il vient de faire, sans même s’interroger si les 27 sont favorables à revoir cette question ramenée sur le tapis européen.
Pour situer la question rappelons qu’après l'annulation, fin décembre par le Conseil constitutionnel, du texte sur la taxe carbone qui prévoyait une entrée en vigueur le 1er janvier 2010, il avait annoncé qu'un nouveau dispositif serait mis au point pour une entrée en vigueur au 1er juillet, et le Chef d’Etat à cette époque avait affirmé théâtralement ……"Je vous ai donné ma parole"...
On nous annonce maintenant que la taxe carbone ne peut être mise en place qu’au niveau européen.
Rappelons que début mars, à la veille des élections régionales, alors que la majorité présidentielle baignait dans une auto satisfaction feinte et faisait planer l’’illusion d’une prochaine victoire aux régionales, le président Nicolas Sarkozy avait déjà fait un demi pouce de redirection de la taxe carbone, en liant sa création à celle de l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Europe.
"Je dis très clairement que la France montrera l'exemple, que nous voulons tenir nos engagements de limitation des émissions de gaz à effet de serre, mais que nous voulons dans le même temps une taxe carbone aux frontières de l'Europe", avait déclaré le chef de l'Etat.
Le dernier jour du sommet européen de Bruxelles a été consacré au réchauffement climatique. Nicolas Sarkozy a remis sur la table, le vendredi 26 mars, la question d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, alors que la France a abandonné le projet à l’intérieur de ses propres frontières, craignant un problème de compétitivité pour ses entreprises.
Les 27 ont entendu sans trop réagir, et l’on sait bien qu’ils sont réticents à aborder cette question qui pour certains ressort des décisions subsidiaires laissées à l’initiative de chacun des états.
Mais ensuite, pour remonter la question de la Taxe Carbone à un niveau européen, Nicolas Sarkozy a saisi une occasion critiquable en étalant sur la scène européenne son différent avec Chantal Jouanno, à Bruxelles en conférence de presse, en répondant à un journaliste qu’il le questionnait sur les propos critiques émis par Chantal Jouanno, après la décision du gouvernement de reporter la mise en œuvre de la taxe carbone jusqu'à l'adoption d'une mesure équivalente en Europe..
"Je n'ai pas apprécié ces propos", a répondu M. Sarkozy.
"J'ajoute que les ministres n'ont pas à être désespérés, ils ont à faire leur travail. Il y a une stratégie, elle a été fixée par François Fillon et par moi-même, que chacun s'y tienne", a-t-il conclu.
Tout autre homme d’Etat aurait répondu que c’était une affaire interne en éludant la question.
Habituellement on lave son linge sale en famille et on l’étend chez soi en « toute subsidiarité », mais qu’à cela ne tienne, l’occasion lui était offerte d’insister sur la Taxe Carbone et de la lancer une nouvelle fois dans les pieds des membres de l’UE .
Pourquoi faire une telle déclaration à Bruxelles où les Dirigeants Européens étaient réunis pour simplement évoquer le Réchauffement climatique, la Taxe carbonne n’était pas vraiment à l’ordre du jour, mais c’était un moyen commode de faire un coup d’éclat pour relancer la question et il l’a saisi en humiliant Chantal Jouanno.
En conférence de presse à Bruxelles le Président Français s’est avancé aussi en déclarant « Ça a fait l’objet d’un débat très franc. Je pense que chacun considère aujourd’hui que la question d’un mécanisme d’adaptation aux frontières de l’Europe est un sujet incontournable et essentiel » et toujours d’après lui : « la Commission européenne proposera un dispositif au mois de juin.
Mais c’était vraiment extrapoler et faire avancer abusivement le smilblick unilatéralement, interrogé de son côté sur la Taxe Carbone, le président de la Commission José Manuel Barroso est resté en retrait très évasif … et a éludé la question en déclarant « On va en discuter en juin, oui......, c'est vrai.... On va discuter de la question »
Et les observateurs politiques font remarquer que rien n’est fait, et que l’intention de Monsieur Nicolas Sarkozy de remettre cette question sur le tapis c’est de donner des gages à ses détracteurs écologistes.
La Taxe carbone reporté sur l’Europe n’a pas avancé d’un pouce ….
C'est un premier échec de la redistribution des rôles à inscrire dans la colonne débit de la « nouvelle donne ». quand à la colonne crédit elle se vide de toute crédibilité. Et pan !
Il y aura certainement d’autres accrocs pour cause de précipitation ou de tentative de"passage en force" en Europe, la marge de manœuvre au plan européen est conditionnée par le respect des procédures , les 27 ne sont pas sous son influence, on ne peut présumer à l'avance des accords à trouver au sein de l’UE et nous savons bien que les 27 pays membres , quand il s’agit de leur intérêt particulier subsidiaire n'obéissent à aucune influence et n’ont pas pour habitude de se faire des cadeaux entre eux
Quand à la marge de manœuvre du premier ministre elle est très étroite face à une opposition renforcée.
Taxe carbone ...: Un premier échec de la redistribution des rôles à inscrire dans la colonne débit de la « nouvelle donne » du Pouvoir, quand à la colonne crédit elle se vide de toute crédibilité d'échec en échec.
Il y quelque temps pendant la campagne des régionales François Fillon avait affirmé qu'il avançait depuis toujours de concert avec le Président de la République sur le même tandem, ils réunissaient leur efforts, mais le tandem a crevé ses pneus le 21 mars , depuis ils ont décidé d'enfourcher chacun une bicyclette .... et ils arriveront au même résultat : pédaler dans la choucroute...
Le 13 septembre 2009 Nicolas Sarkozy déclarait " Je vous ai donné ma parole", tout récemment il vient de la reprendre ...." COCHON QUI S'EN DÉDIT"
Pour mémoire voir la Vidéo du 130 septembre 2009 et le ton triomphaliste du Chef de l'Etat. Si la vidéo du 13 septembre ne présente pas , cliquez sur le lien ci-dessous :
J'ai "décidé de créer un mouvement politique libre et indépendant, ouvert à tous, au dessus des clivages partisans", a déclaré Dominique de Villepin, à l'issue de la conférence de presse qu'il a donnée jeudi 25 mars. Il s'agira d'"un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, quels que soient leur origine, leur sensibilité, leur engagement, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés", a-t-il dit. "Avec tous ceux qui nous rejoindrons, nous porterons sur les fonts baptismaux ce mouvement politique le 19 juin à Paris avec le souci d'apporter une contribution tout au long de ces prochains mois, de ces deux prochaines années, et le souci de défendre le moment venu nos idées et notre projet", a-t-il ajouté.
L'ancien Premier ministre, qui a exprimé la volonté de "défendre un changement de politique pour placer la France et les Français dans un redressement indispensable", a précédé cette annonce d'un discours dont la teneur avait tout du programme politique.
Se disant "mal à l'aise dans la politique menée par la majorité", il a attaqué sur plusieurs points la politique menée par Nicolas Sarkozy, sans jamais le nommer, fustigeant notamment "les quelques éléments de réponse apportés depuis les régionales", qui ne sont pas, à ses yeux, à la hauteur.
Dominique de Villepin s'est aussi posé en défenseur de la justice sociale : "La justice salariale ça nous concerne tous", a-t-il lancé. "Il faut suspendre le bouclier fiscal, il faut augmenter la plus haute tranche de l'impôt sur le revenu", a-t-il poursuivi, proposant "la création d'une charte des salaires pour réduire l'écart".
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin s'est déclaré "mal à l'aise dans la politique menée aujourd'hui par la majorité" et a exprimé la volonté de "défendre un changement de politique", jeudi lors d'une conférence de presse.
"La réponse que j'entends défendre, c'est un changement de politique. Seul un changement de politique permettra de placer la France et les Français dans la position d'un redressement indispensable", a déclaré l'ancien Premier ministre lors d'une conférence de presse.
"Ce ne sont pas des conciliabules (...), des aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus", a-t-il dit en référence au remaniement gouvernemental décidé lundi par Nicolas Sarkozy.
"Aujourd'hui, la vraie question, c'est la politique qui est menée par le pouvoir en place est-elle la bonne?", a-t-il lancé, estimant que la défaite de la droite aux élections régionales scellait l'échec d'une stratégie.
"S'il s'agit de revenir aux fondamentaux de 2007, d'une politique qui gagne, d'une politique de rupture, je crois que nous faisons fausse route", a souligné Dominique de Villepin.
Il souhaité en revenir aux "fondements de la France" pour favoriser "une République solidaire".
"Le mot d'ordre de mon combat, c'est une République solidaire", a-t-il lancé. "Je n'ai pas de solution miracle, mais je crois en la France".
"On ne peut pas rompre avec la France", a déclaré Dominique de Villepin, visant directement la "rupture" prônée par Nicolas Sarkozy. "Le contresens qui a été commis en 2007 est de penser qu'on pouvait rompre avec la France", s'est désolé l'homme politique. "La France est un pacte républicain (...) Nous ne pouvons pas tourner le dos à ce pacte français", a aussi défendu l'ex- Premier ministre.
"Le débat sur l'identité nationale a montré qu'on pouvait jouer avec tout", a martelé Dominique de Villepin lors de la présentation de son nouveau parti, ce jeudi. "On ne joue pas avec la nation. La nation c'est notre bien commun", a argumenté l'ancien Premier ministre, pour qui l'expérience de la France, "c'est de tendre la main à chacun".
Dominique de Villepin a par ailleurs a défendu l'indépendance des magistrats et de la presse. "Il faut rompre les liens entre le parquet et le pouvoir politique", a-t-il dit à l'adresse de la réforme de la magistrature. Il a par ailleurs défendu la liberté des médias: "il faut la garantir dans un monde où les pressions flétrissent la capacité des médias et des journalistes".
Source: Reuters
Voir ci-dessous en vidéo, l'intervention complète de Monsieur de Villepin et le débat qui a suivi
Monsieur le Président de la République s’est accordé hier depuis l’Elysée, le temps d’une déclaration de treize minutes, pour « répondre aux attentes » de plusieurs millionsde Français.
D’entrée il a informé ses « chers compatriotes « qu’il s’agissait d’un scrutin local , il nous a appris que par nos choix et une abstention extrêmement élevé, nous avions exprimé ce que nous ressentions dans un contexte de crise économique, crise financière, crise agricolequi « rend si dure la vie quotidienne de tant d’entre vous » et que son devoir était d’entendre ce message
Note : pas de mea culpa, il n’a pas évoqué un seul instant que les abstentionnistes pour certains d’entre eux au moinsne sont pas d’accord avec sa ligne politique.
Il a rappelé à « ses chers compatriotes, qu’ils l’avaient élu« pour sortir notre pays de l’immobilisme qui l’empêchait d’entreprendre les réformes nécessaires que tous les autres pays mettaient en œuvre. Nous avions accumulé beaucoup de retards, un retard qui mettait en danger notre prospérité, notre cohésion, notre place dans le monde. J’ai pris l’engagement de combler ce retard » et s’est justifiéen nous apprenant que : « Depuis trois ans beaucoup de réformes ont été mises en œuvre. Elles ont demandé à nombre d’entre vous une somme considérable d’efforts, elles ont, j’en ai bien conscience, bousculé bien des habitudes. Elles ont fait naître des incertitudes, parfois même des angoisses. Vous avez souvent le sentiment que ces réformes n’ont pas changé votre vie quotidienne. La crise, ajoutant ses difficultés, a empêché de voir les effets positifs de tout ce qui a été accompli. Je comprends votre impatience. Je me dois d’y répondre. Mais mes chers compatriotes, rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout, en cédant à l’agitation propre aux périodes électorales » en ajoutant que « Les conséquences économiques et sociales de la crise financière, la nécessité de tirer les leçons de ce qui s’est passé, exigent du sang-froid. »
Note : ce n’est qu’un bilan approximatif qu’il explique par la crise et sesconséquences. Là encore le Président ne remet pas en cause sa ligne politique
Il revendique ensuite son rôle « C’est le rôle du Président de la République d’assurer la stabilité, la continuité, de fixer une ligne et d’éviter les à-coups.
Note : …. et d’éviter les à-coups …………….
Il passe en suite du « Je » au « nous » etnous affirme qu’ « Il y a des choix sur lesquels « nous » devons faire preuve de constance.
Note : on peut penser que ce« nous » englobe lui-même, le Gouvernementet la majorité présidentielle, que je n’aurais pas l’outrecuidance de qualifier de résiduelle quand on peut observer les réserveset réticences qui agitent certains cadres de l’UMPet du Nouveau Centre à la suite des régionales. A mois que ce « nous » ramènetout à lui, nos anciens monarques’exprimaient par ce « Nous » en s’adressant à leur sujets.
Ensuite ilreprendconfirme son « cap « « Nous devons continuer les réformes. Arrêter maintenant ce serait tout simplement ruiner les efforts accomplis » …il rappelle que nous lui avons fait confiance, et promet »Je tiendrai mes engagements » et rappelle que la crise« ne doit pas « nous » inciter à ralentir, mais au contraire à aller plus loin afin de construire un nouveau modèle de croissance.
Note : nous lui avons fait confiance en effet en 2007 sur ses promesses,mais cette confianceen 2010reste en suspens, nous attendons des résultats qui ne sont pas au rendez- vous, pouvoir d’achat en baisse, croissance en chute libre, compétitivité bloquée par insuffisance de moyens d’investissement, chômage en hausse, …..protection sociale en déroute,un bilannégatif qui ne répond pas à ses promesses de 2007 …. n’en rajoutons pas ce serait trop cruel.
Ensuite le Présidentaffirme : « Nous avons fait depuis trois ans le choix de la compétitivité, le choix du travail. C’est un choix absolument capital. Nous l’avons fait parce que notre priorité absolue c’est l’emploi. Nous devons continuer à alléger nos charges sur le travail et sur l’investissement, nous devons continuer à refuser toute augmentation d’impôts Nous avons fait le choix de la production, le choix de l’industrie, le choix de l’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’innovation, dans la recherche, dans nos universités. …. « Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger les effets du chômage a été entrepris. »
Note : un catalogue intentionnelde choix prestigieux ….on peut toujours choisir dans l’absolu quand la mise en œuvre de ces « choix » qu’en est-il ? … elle reste dans la virtualité d’après moi.
Le Président de la République nous explique ensuite la raison de ces choix : C’est la seule façon de protéger nos emplois, c’est la seule façon de garder nos usines, c’est la seule façon de préserver nos agriculteurs, notre mode de vie, notre protection sociale.
Cette politique nous a permis de mieux traverser la crise que la plupart de nos partenaires. Elle nous permettra de mieux profiter de la reprise.
Note : cette reprise tant attendue qui comme l’Arlésienne ne se montre pas dans le présent ni dans un horizon proche.
Enfin la définition d un choixde pluralisme, d’ouverture , de refus de sectarisme, dedémocratie exemplaire dans une République irréprochable et une démocratie exemplairedans le rassemblement et l’unité nous est délivrée dans un morceaux de bravoure présidentiel ou il rappelle ses promesses de campagne électorale, , sesengagements et sa responsabilité personnelle :« Nous avons fait le choix depuis trois ans de refuser le sectarisme. La France a une tradition de divisions, d’affrontements parfois violents. Mais la France n’est grande, n’est forte que lorsqu’elle est rassemblée et lorsqu’elle est unie. Je me suis engagé à ce que tous les leviers de l’Etat ne soient pas confisqués par un seul parti politique. C’est ma responsabilité de veiller à la pluralité des opinions et que cette pluralité des opinions soit respectée dans le choix des femmes et des hommes appelés à exercer des responsabilités. J’avais promis lors de ma campagne électorale une République irréprochable et une Démocratie exemplaire, c’est l’intérêt de notre pays, c’est mon devoir de continuer sous le signe du refus de l’esprit partisan et du sectarisme .Les réformes, la politique économique, la République irréprochable, ce sont des choix qui exigent de la constance qui doivent s’inscrire dans la durée. Notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de cap incessants.
Note : sans commentaires sauf à souligne que notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de caps incessants …. A qui la faute ? … nous voulons le nom des coupables
Enfin une prise de conscience tardive « Mais il y a aussi, j’en ai bien conscience, des sujets qui ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons plus attendre pour résoudre la crise sans précédent à laquelle est confrontée notre agriculture et qui suscite une véritable angoisse dans nos campagnes.
Note : cette mise en bouche précédait le déplacement des sujets « qui ne peuvent plus attendre » sur l’Europe
.L’Europe menacée d’une crise que Le Président est prêt à déclencher comme il l’explique « clairement » :
« Je le dis clairement : je suis prêt à aller à une crise en Europe plutôt que d’accepter le démantèlement de la Politique agricole commune, plutôt que d’accepter que soit laissée la spéculation le soin de fixer de façon erratique des prix agricoles qui ne permettraient plus à nos agriculteurs de vivre décemment du fruit de leur travail. Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde meurent de faim.
Puis il revient à nos moutons : les retraites, la santé, la sécurité
Les retraites :
« Nous ne pouvons plus attendre pour nous occuper du financement de nos retraites menacées par un déficit qui ne cesse de se creuser.
« Mes chers compatriotes, je connais votre inquiétude sur l’avenir de nos retraites. Et je sais la sensibilité du sujet, mais mon devoir de chef de l’Etat est de garantir que nos retraites, vos retraites, seront financées. Je ne passerai pas en force. Le temps qu’il faut sera donné à la discussion avec les partenaires sociaux. Mais je vous promets qu’avant six mois les mesures nécessaires et justes auront été adoptées. J’appelle chacun sur un sujet de cette importance à abandonner les postures partisanes.
Notez bien : avantsix mois
La santé :
La santé, c’est un sujet de préoccupation pour chacun d’entre vous. Depuis trois ans l’essentiel de nos efforts a porté sur l’hôpital et les personnels hospitaliers. Le temps est venu d’attacher la même attention à la médecine de proximité. Je sais les difficultés auxquelles les médecins se trouvent confrontés. Une grande concertation va s’engager pour déterminer comment ces difficultés peuvent être résolues de façon structurelle. Le temps n’est pas aux rustines en la matière, mais à des décisions structurelles.
Note : on attend pour voir ….les résultats d’une « grande concertation » pour apprendre comment des décisions structurellesremplaceront les « rustines » qui auraient pu être remisées aux oubliettes depuis longtemps si unecette « grande concertation » avait été mise en œuvre depuis2007.
La sécurité :
« Enfin, la sécurité est une priorité. Une action déterminée conduite avec constance depuis des années nous a permis de faire baisser le nombre des délits, personne ne le conteste.
Mais nous n’avons pas jugulé la montée de la violence dans les stades, dans les transports, dans les établissements scolaires. Cette situation ne peut pas durer. Je suis décidé à m’engager personnellement dans la lutte contre cette violence, la plus brutale, qui est devenue intolérable pour chacun d’entre vous. Ceux qui attendent ou qui espèrent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus.
Note : nous attendons là encore de connaître les dispositions etla naturemême de cette « réaction fermeprésidentielle » et si elle parviendra à bout de la délinquance quotidienne et de la violence qui va jusqu’à abattre des policiers.
Note : La suite de l’intervention du Président de la Républiquequi consiste à nous livrer son interprétation et ses appréciations personnelles sur l’origine du malaise exprimé par l’abstention ou par les votes protestataires, sur la violence qui pénètre l’école, surles atteintes à la laïcité, à l’égalité ,sur les discriminations, surl’irresponsabilité de certains parentsqui ne s’occupent pas de l’éducationde leurs enfants, sur les concurrence déloyales etdumpings qui détruisent nos emplois , sur l’absentéisme scolaire « un fléau », la responsabilité des parents, le placement envisagés des jeunes qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale dans des établissement adaptés, « où ils ne perturberont plus la vie des autres et où ils feront l’objet d’un accompagnement spécifique », sur le voile intégral ou il nous apprend que « le gouvernement déposera un projet de loi d’interdiction conforme aux principes généraux de notre droit..
Note : cette partie de son discours que j’ai notée en résumé ci-dessus (que vous pouvez consulter sur le site de la présidence) n’est qu’une suite de « cadavre exquis »assortie de différents engagements et appréciations dont je vous laisse apprécier la portée« Ce n’est plus supportable »… « je m’y engage, il n’y aura plus aucune concession. »
Pour conclurecette énonciation de « cadavre exquis » le Président déclare : « Sur ces sujets comme sur bien d’autres, je suis convaincu qu’il nous faut revenir en France et en Europe, à des principes simples à des principes de bon sens, sans lesquels la vie ensemble n’est pas possible. Il faut s’y tenir, il faut ne pas transiger.
Note : il faut, ilfaut nepas ….
Enfin une conclusion faite de justificationset de promesses :
Depuis trois ans un travail considérable a été accompli. Il a fallu réformer et en même temps affronter une crise comme le monde n’en avait pas connu depuis les années 30.
Il reste beaucoup de travail pour les deux années à venir afin que la France sorte plus forte de cette crise, qu’elle puisse le mieux possible tirer parti de la reprise, qu’elle puisse jouer sa carte dans le monde de demain.
La compétition demain, mes chers compatriotes, ne sera pas moins rude qu’hier, elle le sera davantage. C’est ma responsabilité d’y préparer notre pays. Le Premier ministre François FILLON et le gouvernement vont prendre à bras le corps tous ces problèmes. Je m’y engagerai totalement et à chaque instant.
Vous attendez des résultats. Ces résultats vous les aurez.
Je vous remercie.
Note : qu’avons-nous appris de plus que nous nesavions déjà ? Un discours de routinequi s’inscrit dansla justification de ses choix et la confirmation de la poursuite dans la continuité d’une ligne politique que le résultat desélections régionales ont prouvé qu’elle est orientée dans un sens que la grande majorité des Français électeurs réprouvent.
A noter aussi que Nicolas Sarkozy qui a cité la crise financière, la crise économique, s’est bien gardé d’évoquer la crise politique qui est bien présente et dont il est responsable.
Ouest-France ne semble pas avoir reçu ou entendu le communiqué de Madame Brigitte Girardin qui affirmait hier que le mouvement que doit lancer Monsieur de Villepin resterait indépendant de l'UMP.
Quoiqu'il en soit Monsieur de Villepin nous en informera demain.
En attendant nous pouvons lire sous les réserves ci-dessus un extrait d'article de Ouest France qui relate aussi la position exprimée hier midi 23;03.10 sur RMCinfo par le Député du Morbihan, Maire de Vannes, notre ami, Monsieur François Goulard.
Extrait Ouest France 24.03.2010
"Les carnets politiques du Morbihan
Le mouvement de Dominique de Villepin lancé jeudi
C'est ce jeudi que Dominique de Villepin doit lancer son mouvement qui prendra place au sein de l'UMP. Un rassemblement des forces de Club Villepin est annoncé pour la mi-juin et plusieurs proches de l'ancien ministre s'activent en Bretagne pour organiser ce rendez-vous.
On devrait y retrouver les François Goulard, David Robo ou encore Yves Bienvenu."
François Goulard :« La majorité est en déshérence »
Invité hier midi sur RMC Info, François Goulard, député-maire de Vannes, a reconnu que l'électorat « de la majorité est aujourd'hui en pleine déshérence. Il y a un affaiblissement politique et on ne peut pas redresser le tir dans les deux ans si on reste en l'état. La stratégie politique de Nicolas Sarkozy a échoué. Des réformes oui, mais des réformes sérieuses. Là, on a une suite de réformes inachevées. »
Plus incisif que jamais, le député du Morbihan n'est pas mécontent non plus de voir « l'idée de la taxe carbone remise en question. C'était pour faire plaisir à un électorat écologiste qui, de toute manière, ne votera jamais pour nous. »
François Goulard a, par ailleurs, annoncé qu'il n'irait pas à la prochaine rencontre entre les parlementaires UMP et Nicolas Sarkozy « car le Président n'est pas le patron de la majorité, c'est le Premier ministre. Il doit être au-dessus des partis. J'assume mes convictions, même si ce n'est pas toujours facile à entendre par notre électorat, mais j'ai l'impression d'être de plus en plus compris.