28 mars 2010
Taxe Carbone : "Cochon qui s'en dédit"
Le 13 septembre 2009 Nicolas Sarkozy déclarait " Je vous ai donné ma parole", tout récemment il vient de la reprendre ...." COCHON QUI S'EN DÉDIT"
Pour mémoire voir la Vidéo du 130 septembre 2009 et le ton triomphaliste du Chef de l'Etat.
Si la vidéo du 13 septembre ne présente pas , cliquez sur le lien ci-dessous :
Taxe carbone : Quand Sarkozy engageait son "honnêteté"
envoyé par Nouvelobs. - L'actualité du moment en vidéo.
25 mars 2010
Conférence de presse de Dominique de Villepin du 25 Mars 2010
Conférence de presse de Dominique de Villepin pour un "changement de politique"
jeudi 25 mars 2010 :: Démocratie :: # 1445 :: rss
J'ai "décidé de créer un mouvement politique libre et indépendant, ouvert à tous, au dessus des clivages partisans", a déclaré Dominique de Villepin, à l'issue de la conférence de presse qu'il a donnée jeudi 25 mars. Il s'agira d'"un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, quels que soient leur origine, leur sensibilité, leur engagement, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés", a-t-il dit. "Avec tous ceux qui nous rejoindrons, nous porterons sur les fonts baptismaux ce mouvement politique le 19 juin à Paris avec le souci d'apporter une contribution tout au long de ces prochains mois, de ces deux prochaines années, et le souci de défendre le moment venu nos idées et notre projet", a-t-il ajouté.
L'ancien Premier ministre, qui a exprimé la volonté de "défendre un changement de politique pour placer la France et les Français dans un redressement indispensable", a précédé cette annonce d'un discours dont la teneur avait tout du programme politique.
Se disant "mal à l'aise dans la politique menée par la majorité", il a attaqué sur plusieurs points la politique menée par Nicolas Sarkozy, sans jamais le nommer, fustigeant notamment "les quelques éléments de réponse apportés depuis les régionales", qui ne sont pas, à ses yeux, à la hauteur.
Dominique de Villepin s'est aussi posé en défenseur de la justice sociale : "La justice salariale ça nous concerne tous", a-t-il lancé. "Il faut suspendre le bouclier fiscal, il faut augmenter la plus haute tranche de l'impôt sur le revenu", a-t-il poursuivi, proposant "la création d'une charte des salaires pour réduire l'écart".
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin s'est déclaré "mal à l'aise dans la politique menée aujourd'hui par la majorité" et a exprimé la volonté de "défendre un changement de politique", jeudi lors d'une conférence de presse.
"La réponse que j'entends défendre, c'est un changement de politique. Seul un changement de politique permettra de placer la France et les Français dans la position d'un redressement indispensable", a déclaré l'ancien Premier ministre lors d'une conférence de presse.
"Ce ne sont pas des conciliabules (...), des aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus", a-t-il dit en référence au remaniement gouvernemental décidé lundi par Nicolas Sarkozy.
"Aujourd'hui, la vraie question, c'est la politique qui est menée par le pouvoir en place est-elle la bonne?", a-t-il lancé, estimant que la défaite de la droite aux élections régionales scellait l'échec d'une stratégie.
"S'il s'agit de revenir aux fondamentaux de 2007, d'une politique qui gagne, d'une politique de rupture, je crois que nous faisons fausse route", a souligné Dominique de Villepin.
Il souhaité en revenir aux "fondements de la France" pour favoriser "une République solidaire".
"Le mot d'ordre de mon combat, c'est une République solidaire", a-t-il lancé. "Je n'ai pas de solution miracle, mais je crois en la France".
"On ne peut pas rompre avec la France", a déclaré Dominique de Villepin, visant directement la "rupture" prônée par Nicolas Sarkozy. "Le contresens qui a été commis en 2007 est de penser qu'on pouvait rompre avec la France", s'est désolé l'homme politique. "La France est un pacte républicain (...) Nous ne pouvons pas tourner le dos à ce pacte français", a aussi défendu l'ex- Premier ministre.
"Le débat sur l'identité nationale a montré qu'on pouvait jouer avec tout", a martelé Dominique de Villepin lors de la présentation de son nouveau parti, ce jeudi. "On ne joue pas avec la nation. La nation c'est notre bien commun", a argumenté l'ancien Premier ministre, pour qui l'expérience de la France, "c'est de tendre la main à chacun".
Dominique de Villepin a par ailleurs a défendu l'indépendance des magistrats et de la presse. "Il faut rompre les liens entre le parquet et le pouvoir politique", a-t-il dit à l'adresse de la réforme de la magistrature. Il a par ailleurs défendu la liberté des médias: "il faut la garantir dans un monde où les pressions flétrissent la capacité des médias et des journalistes".
Source: Reuters
Voir ci-dessous en vidéo, l'intervention complète de Monsieur de Villepin et le débat qui a suivi
Monsieur Sarkoz :Treize minutes, pas plus !
Monsieur le Président de la République s’est accordé hier depuis l’Elysée, le temps d’une déclaration de treize minutes, pour « répondre aux attentes » de plusieurs millions de Français.
D’entrée il a informé ses « chers compatriotes « qu’il s’agissait d’un scrutin local , il nous a appris que par nos choix et une abstention extrêmement élevé, nous avions exprimé ce que nous ressentions dans un contexte de crise économique, crise financière, crise agricole qui « rend si dure la vie quotidienne de tant d’entre vous » et que son devoir était d’entendre ce message
Note : pas de mea culpa, il n’a pas évoqué un seul instant que les abstentionnistes pour certains d’entre eux au moins ne sont pas d’accord avec sa ligne politique.
Il a rappelé à « ses chers compatriotes, qu’ils l’avaient élu « pour sortir notre pays de l’immobilisme qui l’empêchait d’entreprendre les réformes nécessaires que tous les autres pays mettaient en œuvre. Nous avions accumulé beaucoup de retards, un retard qui mettait en danger notre prospérité, notre cohésion, notre place dans le monde. J’ai pris l’engagement de combler ce retard » et s’est justifié en nous apprenant que : « Depuis trois ans beaucoup de réformes ont été mises en œuvre. Elles ont demandé à nombre d’entre vous une somme considérable d’efforts, elles ont, j’en ai bien conscience, bousculé bien des habitudes. Elles ont fait naître des incertitudes, parfois même des angoisses. Vous avez souvent le sentiment que ces réformes n’ont pas changé votre vie quotidienne. La crise, ajoutant ses difficultés, a empêché de voir les effets positifs de tout ce qui a été accompli. Je comprends votre impatience. Je me dois d’y répondre. Mais mes chers compatriotes, rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout, en cédant à l’agitation propre aux périodes électorales » en ajoutant que « Les conséquences économiques et sociales de la crise financière, la nécessité de tirer les leçons de ce qui s’est passé, exigent du sang-froid. »
Note : ce n’est qu’un bilan approximatif qu’il explique par la crise et ses conséquences. Là encore le Président ne remet pas en cause sa ligne politique
Il revendique ensuite son rôle « C’est le rôle du Président de la République d’assurer la stabilité, la continuité, de fixer une ligne et d’éviter les à-coups.
Note : …. et d’éviter les à-coups …………….
Il passe en suite du « Je » au « nous » et nous affirme qu’ « Il y a des choix sur lesquels « nous » devons faire preuve de constance.
Note : on peut penser que ce « nous » englobe lui-même, le Gouvernement et la majorité présidentielle, que je n’aurais pas l’outrecuidance de qualifier de résiduelle quand on peut observer les réserves et réticences qui agitent certains cadres de l’UMP et du Nouveau Centre à la suite des régionales. A mois que ce « nous » ramène tout à lui, nos anciens monarque s’exprimaient par ce « Nous » en s’adressant à leur sujets.
Ensuite il reprend confirme son « cap « « Nous devons continuer les réformes. Arrêter maintenant ce serait tout simplement ruiner les efforts accomplis » …il rappelle que nous lui avons fait confiance, et promet » Je tiendrai mes engagements » et rappelle que la crise « ne doit pas « nous » inciter à ralentir, mais au contraire à aller plus loin afin de construire un nouveau modèle de croissance.
Note : nous lui avons fait confiance en effet en 2007 sur ses promesses, mais cette confiance en 2010 reste en suspens, nous attendons des résultats qui ne sont pas au rendez- vous, pouvoir d’achat en baisse, croissance en chute libre, compétitivité bloquée par insuffisance de moyens d’investissement, chômage en hausse, …..protection sociale en déroute, un bilan négatif qui ne répond pas à ses promesses de 2007 …. n’en rajoutons pas ce serait trop cruel.
Ensuite le Président affirme : « Nous avons fait depuis trois ans le choix de la compétitivité, le choix du travail. C’est un choix absolument capital. Nous l’avons fait parce que notre priorité absolue c’est l’emploi. Nous devons continuer à alléger nos charges sur le travail et sur l’investissement, nous devons continuer à refuser toute augmentation d’impôts Nous avons fait le choix de la production, le choix de l’industrie, le choix de l’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’innovation, dans la recherche, dans nos universités. …. « Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger les effets du chômage a été entrepris. »
Note : un catalogue intentionnel de choix prestigieux ….on peut toujours choisir dans l’absolu quand la mise en œuvre de ces « choix » qu’en est-il ? … elle reste dans la virtualité d’après moi.
Le Président de la République nous explique ensuite la raison de ces choix : C’est la seule façon de protéger nos emplois, c’est la seule façon de garder nos usines, c’est la seule façon de préserver nos agriculteurs, notre mode de vie, notre protection sociale.
Cette politique nous a permis de mieux traverser la crise que la plupart de nos partenaires. Elle nous permettra de mieux profiter de la reprise.
Note : cette reprise tant attendue qui comme l’Arlésienne ne se montre pas dans le présent ni dans un horizon proche.
Enfin la définition d un choix de pluralisme, d’ouverture , de refus de sectarisme, de démocratie exemplaire dans une République irréprochable et une démocratie exemplaire dans le rassemblement et l’unité nous est délivrée dans un morceaux de bravoure présidentiel ou il rappelle ses promesses de campagne électorale, , ses engagements et sa responsabilité personnelle : « Nous avons fait le choix depuis trois ans de refuser le sectarisme. La France a une tradition de divisions, d’affrontements parfois violents. Mais la France n’est grande, n’est forte que lorsqu’elle est rassemblée et lorsqu’elle est unie. Je me suis engagé à ce que tous les leviers de l’Etat ne soient pas confisqués par un seul parti politique. C’est ma responsabilité de veiller à la pluralité des opinions et que cette pluralité des opinions soit respectée dans le choix des femmes et des hommes appelés à exercer des responsabilités. J’avais promis lors de ma campagne électorale une République irréprochable et une Démocratie exemplaire, c’est l’intérêt de notre pays, c’est mon devoir de continuer sous le signe du refus de l’esprit partisan et du sectarisme .Les réformes, la politique économique, la République irréprochable, ce sont des choix qui exigent de la constance qui doivent s’inscrire dans la durée. Notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de cap incessants.
Note : sans commentaires sauf à souligne que notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de caps incessants …. A qui la faute ? … nous voulons le nom des coupables
Enfin une prise de conscience tardive « Mais il y a aussi, j’en ai bien conscience, des sujets qui ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons plus attendre pour résoudre la crise sans précédent à laquelle est confrontée notre agriculture et qui suscite une véritable angoisse dans nos campagnes.
Note : cette mise en bouche précédait le déplacement des sujets « qui ne peuvent plus attendre » sur l’Europe
.L’Europe menacée d’une crise que Le Président est prêt à déclencher comme il l’explique « clairement » :
« Je le dis clairement : je suis prêt à aller à une crise en Europe plutôt que d’accepter le démantèlement de la Politique agricole commune, plutôt que d’accepter que soit laissée la spéculation le soin de fixer de façon erratique des prix agricoles qui ne permettraient plus à nos agriculteurs de vivre décemment du fruit de leur travail. Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde meurent de faim.
Puis il revient à nos moutons : les retraites, la santé, la sécurité
Les retraites :
« Nous ne pouvons plus attendre pour nous occuper du financement de nos retraites menacées par un déficit qui ne cesse de se creuser.
« Mes chers compatriotes, je connais votre inquiétude sur l’avenir de nos retraites. Et je sais la sensibilité du sujet, mais mon devoir de chef de l’Etat est de garantir que nos retraites, vos retraites, seront financées. Je ne passerai pas en force. Le temps qu’il faut sera donné à la discussion avec les partenaires sociaux. Mais je vous promets qu’avant six mois les mesures nécessaires et justes auront été adoptées. J’appelle chacun sur un sujet de cette importance à abandonner les postures partisanes.
Notez bien : avant six mois
La santé :
La santé, c’est un sujet de préoccupation pour chacun d’entre vous. Depuis trois ans l’essentiel de nos efforts a porté sur l’hôpital et les personnels hospitaliers. Le temps est venu d’attacher la même attention à la médecine de proximité. Je sais les difficultés auxquelles les médecins se trouvent confrontés. Une grande concertation va s’engager pour déterminer comment ces difficultés peuvent être résolues de façon structurelle. Le temps n’est pas aux rustines en la matière, mais à des décisions structurelles.
Note : on attend pour voir ….les résultats d’une « grande concertation » pour apprendre comment des décisions structurelles remplaceront les « rustines » qui auraient pu être remisées aux oubliettes depuis longtemps si une cette « grande concertation » avait été mise en œuvre depuis 2007.
La sécurité :
« Enfin, la sécurité est une priorité. Une action déterminée conduite avec constance depuis des années nous a permis de faire baisser le nombre des délits, personne ne le conteste.
Mais nous n’avons pas jugulé la montée de la violence dans les stades, dans les transports, dans les établissements scolaires. Cette situation ne peut pas durer. Je suis décidé à m’engager personnellement dans la lutte contre cette violence, la plus brutale, qui est devenue intolérable pour chacun d’entre vous. Ceux qui attendent ou qui espèrent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus.
Note : nous attendons là encore de connaître les dispositions et la nature même de cette « réaction ferme présidentielle » et si elle parviendra à bout de la délinquance quotidienne et de la violence qui va jusqu’à abattre des policiers.
Note : La suite de l’intervention du Président de la République qui consiste à nous livrer son interprétation et ses appréciations personnelles sur l’origine du malaise exprimé par l’abstention ou par les votes protestataires, sur la violence qui pénètre l’école, sur les atteintes à la laïcité, à l’égalité , sur les discriminations, sur l’irresponsabilité de certains parents qui ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants, sur les concurrence déloyales et dumpings qui détruisent nos emplois , sur l’absentéisme scolaire « un fléau », la responsabilité des parents, le placement envisagés des jeunes qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale dans des établissement adaptés, « où ils ne perturberont plus la vie des autres et où ils feront l’objet d’un accompagnement spécifique », sur le voile intégral ou il nous apprend que « le gouvernement déposera un projet de loi d’interdiction conforme aux principes généraux de notre droit..
Note : cette partie de son discours que j’ai notée en résumé ci-dessus (que vous pouvez consulter sur le site de la présidence) n’est qu’une suite de « cadavre exquis » assortie de différents engagements et appréciations dont je vous laisse apprécier la portée « Ce n’est plus supportable »… « je m’y engage, il n’y aura plus aucune concession. »
Pour conclure cette énonciation de « cadavre exquis » le Président déclare : « Sur ces sujets comme sur bien d’autres, je suis convaincu qu’il nous faut revenir en France et en Europe, à des principes simples à des principes de bon sens, sans lesquels la vie ensemble n’est pas possible. Il faut s’y tenir, il faut ne pas transiger.
Note : il faut, il faut ne pas ….
Enfin une conclusion faite de justifications et de promesses :
Depuis trois ans un travail considérable a été accompli. Il a fallu réformer et en même temps affronter une crise comme le monde n’en avait pas connu depuis les années 30.
Il reste beaucoup de travail pour les deux années à venir afin que la France sorte plus forte de cette crise, qu’elle puisse le mieux possible tirer parti de la reprise, qu’elle puisse jouer sa carte dans le monde de demain.
La compétition demain, mes chers compatriotes, ne sera pas moins rude qu’hier, elle le sera davantage. C’est ma responsabilité d’y préparer notre pays. Le Premier ministre François FILLON et le gouvernement vont prendre à bras le corps tous ces problèmes. Je m’y engagerai totalement et à chaque instant.
Vous attendez des résultats. Ces résultats vous les aurez.
Je vous remercie.
Note : qu’avons-nous appris de plus que nous ne savions déjà ? Un discours de routine qui s’inscrit dans la justification de ses choix et la confirmation de la poursuite dans la continuité d’une ligne politique que le résultat des élections régionales ont prouvé qu’elle est orientée dans un sens que la grande majorité des Français électeurs réprouvent.
A noter aussi que Nicolas Sarkozy qui a cité la crise financière, la crise économique, s’est bien gardé d’évoquer la crise politique qui est bien présente et dont il est responsable.
24 mars 2010
Des nouvelles de l'Ouest
Ouest-France ne semble pas avoir reçu ou entendu le communiqué de Madame Brigitte Girardin qui affirmait hier que le mouvement que doit lancer Monsieur de Villepin resterait indépendant de l'UMP.
Quoiqu'il en soit Monsieur de Villepin nous en informera demain.
En attendant nous pouvons lire sous les réserves ci-dessus un extrait d'article de Ouest France qui relate aussi la position exprimée hier midi 23;03.10 sur RMCinfo par le Député du Morbihan, Maire de Vannes, notre ami, Monsieur François Goulard.
Extrait Ouest France 24.03.2010
"Les carnets politiques du Morbihan
Le mouvement de Dominique de Villepin lancé jeudi
C'est ce jeudi que Dominique de Villepin doit lancer son mouvement qui prendra place au sein de l'UMP. Un rassemblement des forces de Club Villepin est annoncé pour la mi-juin et plusieurs proches de l'ancien ministre s'activent en Bretagne pour organiser ce rendez-vous.
On devrait y retrouver les François Goulard, David Robo ou encore Yves Bienvenu."
François Goulard :« La majorité est en déshérence »
Invité hier midi sur RMC Info, François Goulard, député-maire de Vannes, a reconnu que l'électorat « de la majorité est aujourd'hui en pleine déshérence. Il y a un affaiblissement politique et on ne peut pas redresser le tir dans les deux ans si on reste en l'état. La stratégie politique de Nicolas Sarkozy a échoué. Des réformes oui, mais des réformes sérieuses. Là, on a une suite de réformes inachevées. »
Plus incisif que jamais, le député du Morbihan n'est pas mécontent non plus de voir « l'idée de la taxe carbone remise en question. C'était pour faire plaisir à un électorat écologiste qui, de toute manière, ne votera jamais pour nous. »
François Goulard a, par ailleurs, annoncé qu'il n'irait pas à la prochaine rencontre entre les parlementaires UMP et Nicolas Sarkozy « car le Président n'est pas le patron de la majorité, c'est le Premier ministre. Il doit être au-dessus des partis. J'assume mes convictions, même si ce n'est pas toujours facile à entendre par notre électorat, mais j'ai l'impression d'être de plus en plus compris.
fin de l'extrait de Ouest France du 24.03.10
La journée d'action nationale du 23 Mars 2010
| L'emploi , l’éducation nationale, le pouvoir d’achat, les retraites, la fonction publique tels étaient les principaux mots d’ordre qui figuraient sur les pancartes que brandissaient hier, groupe par groupe, les têtes de cortèges et de groupes de plus de 800.000 manifestant grévistes à l’appel des six syndicats CFDT, CGT, FO,FSU, Unsa et Solidaires pour une journée de grève et d’action nationale de protestation contre la politique du Gouvernement et de revendications. J’ai zappé quelque peu entre deux articles et le journal de TF1 hier soir, Laurence Ferrari ouvrait le sujet en désignant les grévistes sous le générique « La Rue … » avec un air hautain de sommité « au-dessus de tout ça », tout à fait déplacé ….Le Figaro en fait autant, pour ce quotidien véritable organe de presse « libéral + + + » il titrait « La rue, juste après les urnes » Je m’attendais à ce que les écrans et la presse couvrent sérieusement cette journée nationale d’action, mais à part quelques articles informatifs assez sommaires quant au fond de la signification réelle de cette journée , j’ai constaté que les informations étaient intentionnellement axés sur les difficultés de transports et de garde d’enfants, je n’ai trouvé aucune analyse vraiment développée et à la hauteur, il faut dire que les journalistes et reporters étaient tous excités sur l’Elysée, Matignon, et l’Assemblée Nationale et s’employaient à relater le mini - remaniement ministériel comme l’évènement du siècle .. alors qu’il ne s’agit que de poudre aux yeux, qui n’a pas fait plus d’effet pour le peuple que le gémissement d’un pétard mouillé.
Ainsi une fois de plus la remise de leurs maroquins à trois nouveaux membres, et les déclarations » lèches talonnettes » que ces nouveaux venus ont déversées dans les micros et devant les caméras à l’inverse des critiques qu’il formulaient encore il y a trois jours, ont parus aux politiques et médias comme plus essentielles que la détresse exprimée de 800.000 manifestants.
Il y a le monde parisien compromis des grands médias et des politique et de leurs valets grouillots, arrogants, plein de morgue et de suffisance , ce monde de l’auto satisfaction qu’ils bavent dans les micros servilement tendus, ce monde qui tourne sur lui-même, se lèche, se pourlèchent et se contre lèche, se fâche et se défâche, s’accouple et découple pour se raccoupler et ainsi de suite, et il y a une population Française qui se met debout maintenant et qu’ils ne pourront ignorer longtemps, mais pour eux politiques à la « une » , il est déjà trop tard pour qu’ils se relèvent , même s’ils font tout pour faire croire le contraire avec le même culot qu’ils ont dénié leur échec cuisant aux récentes régionales.
Au final c’est au peuple qu’il incombera de nettoyer ces écuries d’Augias, médiatiques et politiques, insolentes, égocentriques et narcissiques et ça risque de mal tourner pour leur chevaux, poulains et canassons, qui ont ratés toutes les courses, et qui se prétendent encore futur champion pour le grand prix de 2012. Entre leur triste réalité et leurs grandioses prétentions, de vouloir poursuivre « le cap », ce cap entrecoupé de malaise vagal, qu’ils poursuivent en vain depuis 2007, il ne reste leur qu’une piste de 2 ans et quelques jours à parcourir, mais les électeurs arbitres de la course leur bloqueront le passage en 2012 comme ils viennent de le faire le 21 mars 2010, on nous l’a joué une fois en 2007 mais pour 2012 on ne se laissera pas prendre à leurs discours et fausses promesses. Grève Transpole-SNCF : info trafic du mardi 23 mars 2010 (Lille)Débats.Actualite-Francaise.com - Il y a 21 heures ... 23 mars dans la métropole lilloise, annonce le gestionnaire du réseau, Transpole. Une grève nationale perturbe mardi les transports en commun à Lille. ... Mouvement de grève national ce mardi : perturbations à la SNCF et ...Le Berry Républicain - Il y a 21 heures ... de grève interprofessionnel et national, la SNCF prévoit des perturbations concernant la circulation des trains en région Centre, ce mardi 23 mars. ... Journée de grève dans les écoles le 23 marsFamili - 22 mars 2010 La grève nationale prévue demain dans les écoles maternelles et primaires devrait être suivie par 52% des enseignants, qui protestent contre les ...
Grève : combien de bus à Chambéry ce mardi 23 mars ?La Vie Nouvelle - Il y a 21 heures En raison d'un mouvement social national, le réseau des bus de Chambéry connaîtra des perturbations le mardi 23 mars dès 5h du matin. ... Rodez. SOCIAL Mouvement de grève ce mardi 23 mars Des ...Midi Libre - Il y a 2 heures Prévisions du trafic des trains En raison d'un mouvement social national, la circulation des trains sera perturbée pour la période allant jusqu'au 24 mars à ... Mardi 23 mars - Un troisième tour socialFrance 3 - Il y a 18 heures Mobilisation nationale - Manifestations et grèves des salariés du public et du privé à l'appel des syndicats. Cette journée d'action interprofessionnelle à ... Manifestations dans tout le pays : « un succès » selon les syndicatsMondial Infos - Il y a 6 minutes Selon les syndicats, la journée d'action du 23 mars 2010 a connu le succès. Les grèves et manifestations n'ont cependant pas paralysé le pays
|
Grève : 17,4% de grévistes dans la Fonction publique et 20% dans l ... |
Durs, durs les médias européens pour le Président Français
Par lucienne magalie pons
Je reçois à titre personnel d’Euro/topics une brève revue de presse européenne avec toute latitude de la diffuser à ma convenance.
Sont mis en avant pour expliquer le revers essuyé par l’UMP, le manque d’orientation politique, un mode autoritaire de gouverner dont le Chef de l’Etat Français « serait responsable », un tête à tête avec lui-même pour s’attribuer la mise en œuvre des réformes …plutôt que de les mettre réellement en pratique, le « culte » qu’il entretient autour de sa personne en y plaçant tout son bonheur , une culture narcissique.
L’opinion publique française n’est pas loin de ces appréciations, nos médias écrivent a peu près la même chose mais avec une plume de bois de circonstance pour ne pas froisser sa susceptibilité et se trouver à l’index, à l’exception des organes de presses satiriques et de quelques rares hebdomadaires qui osent encore s’exprimer.
Voici ci dessous après mon commentaire, une « revue de presse européenne » trois extraits d’articles qui relatent l’échec de la majorité présidentielle aux élections régionales françaises, sous le titre de «Sarkozy : l'arroseur arrosé »
Revue de presse européenne du 23/03/2010
Sarkozy : l’arroseur arrosé
Après le revers essuyé par l'UMP, le parti au pouvoir, lors des élections régionales, le président français Nicolas Sarkozy a remanié son gouvernement. Pour la presse européenne, le manque d'orientation politique du dirigeant et son mode autoritaire de gouverner sont en premier lieu responsables de la défaite des conservateurs.
Pour le quotidien progressiste de gauche El País – Espagne-, …. « La défaite du parti du président Nicolas Sarkozy (UMP) aux élections régionales françaises n'est pas seulement liée à la crise économique ……… : "Contrairement à ce que prétendent les représentants de l'UMP, la lourde défaite ne s'explique pas par la crise économique et par la déception normale éprouvée envers le président et son gouvernement, phénomène que l'on peut habituellement observer à mi-mandat. A ces facteurs, il convient d'en ajouter un autre, certainement le plus important : les Français ont rejeté une forme de gouvernance qui place toujours au premier plan un président qui, dans un tête-à-tête avec lui-même, s'emploie davantage à s'attribuer les mérites de la mise en œuvre des réformes plutôt que de les mettre réellement en pratique." (23.03.2010)
Pour le quotidien NRC Handelsblad - Pays-Bas-, …… « Les élections régionales en France ont été avant tout un vote à l'encontre du président Nicolas Sarkozy, qui doit désormais changer ………. : "En tant que président, il a mis fin à une tradition française selon laquelle le chef de l'Etat à l'Elysée ne s'occupe pas expressément de l'exécution politique du programme gouvernemental. … Cela n'a probablement pas beaucoup de sens non plus qu'il modifie son programme. Ce n'est pas sa politique de réformes qui a été refusée, mais bien plus sa mise en pratique et l'homme qui l'incarne. Comme dans l'économie, une culture de dirigisme narcissique est également apparue dans la politique. L'électeur a surtout montré sa déception à l'égard de Sarkozy en tant que personne. Le président devra donc à l'avenir changer sa personnalité et son attitude s'il veut avoir une chance d'obtenir un second mandat. C'est une tâche difficile pour un homme politique qui a construit un culte autour de sa personne et qui y a placé tout son bonheur." (23.03.2010)
Pour « Le Soir » Belgique-, ….. « La défaite de l'UMP, le parti au gouvernement, lors des élections régionales françaises, montre que le président Nicolas Sarkozy dirige son pays sans la moindre orientation : "En 2007, le président avait été élu sur le programme d'une nouvelle droite. Il mettait l'accent sur le pouvoir d'achat, la sécurité, et le contrôle de l'immigration. Toutes ces cartes sont désormais brouillées. La promesse du 'travailler plus pour gagner plus' a été ensevelie par la crise. La délinquance n'a pas été enrayée. ... Quant à l'immigration et à l'identité nationale, le débat qui devait empêcher le FN de relever la tête a eu l'effet inverse à celui escompté. ... Alors que la crise a plongé les Français dans un profond désarroi, c'est d'un président rassembleur qu'ils auraient besoin. Un président qui saurait les rassurer en leur montrant le bout du tunnel. Mais l'Elysée donne désormais l'impression de ne plus savoir lui-même où il va." (22.03.2010)
Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...
-
Éditorial de lucienne magalie pons En visualisant cette cérémonie grandiose et émouvante la France devrait se sentir un peu gênée de la p...
-
Éditorial de lucienne magalie pons Rappelons que les auteurs et l’éditeur de l’essai "La Frondeuse", écrit par Mo...

