03 octobre 2009

Dépression nerveuse et suicide

article de lucienne magalie pons

De mon temps les Directeurs et chefs de service dans les sociétés et grands groupes ( aussi bien privés que publics) avaient tous pouvoirs pour exercer des méthodes de répressions diverses à l'encontre de leur subordonnés, qui pouvaient aller de l'engueulade vulgaire jusqu'aux pressions psychologiques les plus diverses , et à cette époque les employés ,sans trop de recours, tombaient en dépression nerveuse ou las de lutter donnait leur démission. Ces faits de société se passaient sous silence. Maints Directeurs et Chefaillons atteints de cruauté mentale se défoulaient ainsi des déboires personnels de leur vie privée sur des employés qui se trouvaient placès sous leur dépendance hiérarchique.

Depuis quelques années il ne s'agit plus de dépressions et s'il existe encore des Directeurs et Chef de service qui déversent sur leur subordonnés l'excès de leur mauvais caractère, c'est surtout l'instauration de méthodes psychologiques de pression insupportable au prétexte de rentabilité et de concurrence qui s'exercent collectivement sur l'ensemble des personnels et les conduits de la dépression au suicide.

Après avoir il y a quelques années soulignés les suicides chez Renault notamment, les médias aujourd'hui s'intéressent et dévoilent les suicides à répétition chez France Télécom.

Nous vivons dans une époque ou tout semble permis au nom de la concurrence et de la rentabilité et ou la condition humaine dans l'entreprise est complètement occultée au nom du Veau d'Or.

Mais ces méthodes sont aussi pratiquées dans la fonction publique dans un objectif qui n'est pas clairement analysé et qui reste à découvrir. En effet , je vient de découvrir aujourd'hui sur le site le Monde Fr la reproduction d'un article de l'Humanité qui fait état de nombreux suicides dans un Ministère dont les responsables pourtant alertés ne semble pas soucieux de réagir.

A titre d'information je reproduit ci-dessous intégralement cet article :

02 octobre 2009

Suicides au ministère : un rapport effarant, un silence effarant

huma.1254317448.JPGLe 24ème suicide à France Télécom rend encore plus étrange le silence qui entoure ce qui se passe au ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer…. Cela fait dix jours maintenant, le 21 septembre, L’Humanité titrait en “Une”, en lettres massives, blanches et rouges sur fond noir: « On se suicide aussi au ministère ».

Dix jours sans reprises, sans réactions, sans commentaires officiels. En pages 2 et 3, l’article d’Olivier Mayer met en avant un rapport intitulé « Éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires » qui a été adopté à l’unanimité le 1er octobre 2008 par le Comité central d’hygiène et sécurité du ministère. Mais depuis un an, ce rapport est retenu au secrétariat général du ministère.

Olivier Mayer cite des chiffres « effarants ». Chez les agents de l’équipement et de l’environnement, « le nombre de tentatives de suicide par an serait de 150 à 250 et le nombre de décès par suicide serait de 15 à 25 ! » On se relit la phrase tranquillement et, effectivement, on est effaré.

Et Olivier Mayer poursuit : « Ces chiffres sont hélas corroborés par des enquêtes récentes. En 2006, 18 décès par suicide d’agents du ministère sont recensés. La CGT fait état de 67 décès par suicide depuis 2004, dont 26 en 2008 et 11 depuis le 1er janvier 2009. »

Mais le plus effarant, n’est-ce pas ce silence qui entoure cet artihuma2.1254325201.JPGcle ? L’info de l’Huma a pourtant été remarquée le jour même, comme l’a rapporté Sophie Gindensperger sur le site Arrêt sur images, par Bruno Duvic sur France Inter et par Michel Grossiord sur Europe 1. Et l’article d’Olivier Mayer a été cité dans la revue de presse de France 24 .

Mais à part ça, le black-out. Rien sur l’AFP qui pourtant tient à jour le décompte minutieux des suicides à France Télécom et dans les prisons françaises. Pas la moindre dépêche. Enfin, si, ces quelques lignes dans la revue de presse (dépêche du 21 septembre, à 04h44) : « Sur un autre registre, L’Humanité souligne que l’on se suicide aussi au ministère. Le quotidien communiste cite un rapport interne au ministère de
l’Ecologie qui évalue de “15 à 25 par an les suicides chez les agents de
l’équipement.»
Et, même si la “Une” pétante de l’Huma est immanquable, si l’AFP n’en parle pas, c’est comme si l’évènement n’existait pas. Et du côté du ministère, silence radio. Même pas un démenti circonstancié, du genre :« Ce rapport est une rumeur. Non seulement il n’existe pas mais il est faux. Les suicides dont il parle ne sont pas avérés. Ils sont eux-mêmes des rumeurs » Evidemment, on ne peut réagir à quelque chose qui n’existe pas.

Et le plus curieux dans tout cela : même L’Humanité ne parle plus de son scoop.

RAPIDO

Envoyer Imprimer Politique / Social - Économie - Article paru
le 21 septembre 2009


ET POUR UN PLUS D'INFORMATION, VOICI L'ARTICLE DE L'HUMANITÉ

signé Olivier Mayer :


Suicides : épidémie cachée à l’Équipement

Travail . Retenu par la direction, un document élaboré il y a un an révèle un nombre effarant de gestes suicidaires parmi les agents du ministère.

Le ministère de Jean-Louis Borloo serait-il aujourd’hui un second France Télécom ? On peut le craindre à la lecture d’un document que l’Humanité s’est procuré. Il porte en titre « Éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires » et a été adopté à l’unanimité le 1er octobre 2008 par le Comité central d’hygiène et sécurité (CCHS) du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer. Il est le fruit de deux ans d’un travail commun de représentants de la direction, des syndicats, et de médecins experts sur le suicide au travail. Depuis un an, il est retenu au secrétariat général du ministère. Ce document reconnaît « qu’aucune évaluation à ce jour ne peut informer sur le nombre réel de suicides par an dans cette institution ». Mais il avance des chiffres effarants : chez les agents de l’équipement et de l’environnement, le nombre de tentatives de suicide par an serait de 150 à 250 et le nombre de décès par suicide serait de 15 à 25 ! Le rapport indique que le taux annuel de suicides parmi les agents du ministère serait de 25/100 000, sensiblement supérieur à celui de la population française en général.

Ces chiffres sont hélas corroborés par des enquêtes récentes. En 2006, 18 décès par suicide d’agents du ministère sont recensés. La CGT fait état de 67 décès par suicide depuis 2004, dont 26 en 2008 et 11 depuis le 1er janvier 2009. Depuis 2004, le syndicat demandait la création de ce groupe de travail sur le geste suicidaire. Au départ, cette demande s’est heurtée au refus de la direction de recenser les suicides, arguant qu’il s’agissait d’un acte personnel. C’est à la ténacité des élus CGT au CCHS qu’on doit la création de ce groupe de travail en 2006. « L’un des mérites du document élaboré par le groupe de travail sur les gestes suicidaires, explique le secrétaire général de la fédération, Jean-Marie Rech, est qu’il préconise une enquête lorsqu’on a connaissance d’un suicide ou d’une tentative. Tant que la circulaire est bloquée, il n’y a pas d’enquête. » Du côté du ministère, on affirme que des circulaires seront proposées au CCHS début octobre, qu’il n’y a aucun blocage mais « une difficulté à traduire le document en circulaires ». Notre interlocuteur, qui n’a pas souhaité être cité, affirme « qu’il n’y a pas forcément de liens avec le travail » et qu’on ne constate pas « la montée de phénomènes inquiétants ».

pression hiérarchique, stress

Alors, y a-t-il corrélation entre le taux anormalement élevé de suicides dans les services de l’équipement et de l’environnement et les conditions de travail ? Le secrétaire général de la fédération FO, Jean Hedou, estime que « les réorganisations de services en cours, les mobilités géographiques ou fonctionnelles, imposées, annoncées ou effectives, la pression hiérarchique et le stress ainsi généré constituent des facteurs aggravants et parfois déclenchants ». Son syndicat relève qu’il y aurait eu au moins 3 décès par suicide sur le lieu de travail en 2008 et 1 en 2009. Même analyse du côté la CGT. Jean-Marie Rech affirme avoir porté à la connaissance du CCHS le contenu de deux lettres de suicidés mettant en cause explicitement les conditions de travail dans la détermination de leur geste. « Le dernier suicide connu est le fait d’un chef de service de La Rochelle qui élevait seul sa fille handicapée. On lui avait annoncé que, dans le cadre de la réorganisation de son service, il était transféré à Bordeaux. »

Quant au document lui-même, il ne constitue pas une enquête sur les raisons des suicides d’agents de l’équipement et de l’environnement. Mais il met en exergue les « causes précipitantes » : « Rupture de carrière ou dégradation d’itinéraire professionnel, manque de reconnaissance, épuisement professionnel, conflits éthiques sur la valeur du travail, perte de sens du travail. » Et surtout il livre en conclusion de cette analyse un verdict sans appel : « Il ne faut pas attendre la crise pour agir, il est indispensable de veiller à la promotion du bien-être au travail. »

Or c’est exactement une politique contraire qui est menée à l’équipement et à l’environnement comme dans toute la fonction publique.

35000 agents transférés aux départements

En 2004, les agents de l’équipement, qui forment le gros bataillon des 100 000 employés dépendant du ministère, ont subi la décentralisation. 35 000 d’entre eux ont été transférés aux départements. Et à partir de 2007, avec Nicolas Sarkozy, c’est la révision générale des politiques publiques (RGPP), une politique de réorganisation qui ne répond qu’à un seul objectif : faire baisser la masse salariale dans la fonction publique avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite. La loi sur la mobilité adoptée cet été, qui stipule que le fonctionnaire dont le poste serait supprimé et qui refuserait trois propositions d’emploi pourrait être exclu de la fonction publique, constitue pour les salariés une menace supplémentaire. Même s’il se refuse à toute comparaison avec France Télécom, Nicolas Baille, secrétaire adjoint de la fédération CGT, assure « qu’à force de regroupements des directions, les agents du ministère sont dans une spirale de réorganisations des services, avec des mobilités, des mouvements, des déménagements imposés. Au point qu’ils perdent le sens de leur travail ». Et de leur vie ?

Olivier Mayer

02 octobre 2009

Criminels sexuels : la castration chimique est insuffisante ...

article de lucienne magalie pons

Je ne suis pas assez informée dans ce domaine, et je ne m’étendrai pas sur des sujets dont les experts spécialisés débattent avec beaucoup plus de connaissance que moi. Mais je tiens à m’exprimer sur les faits de sociétés selon ma propre réflexion.


Trop souvent les médias relatent des polémiques, en évitant soigneusement de relater les faits et de donner une opinion morale, sans doute de peur, dans cette époque de censure larvée, de prendre une position tranchée qui pourrait déplaire aux uns ou aux autres.


Je veux parler des déclarations faites tout récemment par Frédéric Lefebvre, Madame Alliot Marie et Brice Hortefeux à la suite du crime odieux qui a été commis ces jours derniers et dont Marie Christine H. à été victime de la part d’un récidiviste.


Par ces déclarations, Monsieur Lefebvre prône la castration chimique, Madame Alliot Marie entend faire renforcer ce moyen insuffisant, qui existe déjà, par des mesures législatives mieux adaptées et Brice Hortefeux prétend que ce crime aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens.


Ce qui a eu pour effet de faire surgir des protestations et des polémiques dans des milieux judiciaires et médiatiques, là où au contraire, même si la formulation de ces déclarations pouvait choquer, il eut fallut écouter, entendre, réfléchir, se réunir, débattre et comprendre avec sérieux et responsabilité fonctionnelle, au lieu de s’affronter.


Dans le contexte de laxisme généralisé et permissif qui règne dans notre société en matière de pratiques sexuelles ,ou toute sorte d’incitations visuelles et auditives sont proposées , sans aucune censure, par la publicité, la presse et l'audio visuel, aussi bien qu'en matière de luxure et de perversion, un individu doit garder le recul moral nécessaire pour résister et ne pas se jeter à corps perdu dans la débauche ( pour ne pas dire dans la luxure) , mais il existe des individus impulsifs sexuellement, qui en en raison de leur fragilité physiologique et psychologique, sont encore plus excités par l’ambiance régnante et finissent par passer à l'acte.


L’état se doit de protéger la société contre ce genre de délinquants criminels, mais pas seulement en considération de leurs actes, mais en prenant en compte aussi les dérives de la société.


Réduire ou anéantir leurs pulsions sexuelles par traitement chimique n’est qu’un palliatif insuffisant, une perversion, un désir de violence ou de de faire du mal, de détruire , de tuer, de sources psychologiques obsessionnelles, sont tout autant dangereux , et même sans pulsions sexuelles, certains individus passent à l’acte et tuent.


Le cas est très complexe.


C’est à l’Etat de mettre en œuvre tous les moyens préventifs et curatifs, en confiant au préalable, à une commission composée des chercheurs expérimentés, savants psychiatres, psychologues, médecins, sociologues et juristes… afin qu’ils se concertent en commun pour proposer des solutions, loin de toute polémique, et aboutissent à des conclusions, afin que le législateur puisse légiférer en toute connaissance de cause.


Personnellement je serais pour une condamnation à perpétuité, assortie d’une assistance psychiatrique et/ou psychologique à vie. Mais moi je ne suis pas savante, il s’agit là de mon opinion, et j’ai bien conscience qu’elle est trop tranchée. Je compte donc sur le Pouvoir de mon pays pour qu’il prenne ses responsabilités, au lieu de s’égarer en déclarations et polémiques.


C’est en effet à l’état d’envisager les moyens judiciaires, légaux, médicaux, sociaux etc… à mettre en œuvre, pas seulement des mesures de privation de liberté et d’amoindrissement physique, telle que la castration chimique, mais surtout un traitement psychologique obligatoire continu, et un contrôle judiciaire à vie avec obligation de se présenter aux autorités de contrôle, de même pour leur complice (femme ou homme) le cas échéant, afin de prévenir toute récidive.


J’ai voulu, en m’exprimant maladroitement et durement, j’en suis sûre, faire part de mon écœurement par rapport à ce crime, dont même Brice Hortefeux prétend qu’il aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens. Il est donc temps d'agir.


Enfin pour conclure j’émets le vœux que les pseudo-philosophes, journalistes, écrivains qui s’épanchent dans des articles et des livres sur leurs propres perversités morales ou sexuelles, de même que les artistes au cœurs sensibles particulièrement tourmentés, et leurs amis politicards du même acabit, bien trop souvent fragilisés moralement par les excès de plaisirs en tout genre, notamment sexuels, qu’ils pensent tous pouvoir s’accorder sans dommage pour leur image et en toute impunité, au-delà des normes de comportement que respecte pourtant le commun des mortels, s’abstiennent de plaindre les délinquants sexuels et de les défendre par un excès irresponsable de compassion de classe tout a fait ignoble.


La clémence, le laxisme, la compassion ne peuvent s'employer au détriment d'une victime et de la société.


En écrivant ces lignes je ne peux m’empêcher de penser au sort tragique d’Anne Lorraine Schmitt qui, souvenez vous, a été violée et tuée le 25 novembre 2007 dans un Wagon de RER, par un récidiviste.

Le meurtrier présumé d’Anne-Lorraine Schmitt avait déjà été condamné en 1996 pour l’agression d’une étudiante en 1995. Cette précédente victime (qui a échappé à la mort) s’était retrouvée seule dans un wagon du RER D avec son agresseur qui avait sorti un Opinel et l’avait forcée à lui pratiquer une fellation.

Comme il en était à son premier viol, le juge d’instruction avait proposé de «correctionnaliser» le dossier, comme s’il s’était agi d’une « simple » agression sexuelle, mais l’étudiante lui avait répondu : «Je ne suis pas vindicative mais je tiens à ce que cet homme soit jugé aux assises.»

. L’agresseur s’était présenté comme un pauvre type, qui avait cédé à une pulsion mais le regrettait, il n’avait pas de petite amie et affirmait avoir fréquenté des prostituées à Paris. Il était venu à l’audience entouré par une famille d’origine arménienne, qui avait spontanément payé les dommages et intérêts.

La peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – apparaît clémente : les faits avaient été banalisés par la cour, comme si le fait d’être contrainte à une fellation n’était pas un viol. La justice, y compris les experts, semblait alors penser qu’il n’y avait pas de risque de récidive, en ne comprenant pas qu’un type qui utilise un couteau pour s’attaquer à une femme est dangereux, même s’il assure sa défense en se présentant avec le profil bas d’un pauvre type et finalement la peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – fût on peut le dire trop " clémente"


Résultat : Onze ans plus tard l’agresseur de l’étudiante récidivait en violant et tuant Anne Lorraine Schmitt dans un wagon de RER.


Pour plus d'informations ,

ci-dessous "Revue de Toile" :



01 octobre 2009

Clearstream : Monsieur de Villepin marque des points

information de lucienne magalie pons

Comme vous le savez je soutiens l'action politique de Monsieur de Villepin. De jour en jour plusieurs partisans se regroupent à ses côtés pour le soutenir moralement dans l'épreuve qu'il traverse. Certains présomptueux ont voulu le mettre à terre, ils n'y parviendront pas. De jour en jour , et de plus en plus nombreux,des citoyennes et citoyens honnêtes se regroupent autour de lui et des personnalités qui se sont rangées à ses côtés . De nombreux blogs de soutien l'accompagnent et confortent sa position, nous devons nous en féliciter.

J'ai adhéré avec des centaines d'autres citoyennes et citoyen au Club Villepin ( voir le blog VillepinCom) .

D'autre part je visite régulièrement le blog de soutien 2Villepin.free.fr et viens de lire un excellent article qui y figure en date du Jeudi 1 octobre. Pour ceux de mes lecteurs qui souhaitent en prendre connaissance, il convient de cliquer sur le lien interactif, ci-dessous :

Dominique de Villepin a gagné une bataille

s articles sur ce sujet

LaDépêche.fr

Clearstream : Villepin tient bon
LaDépêche.fr
Au sixième jour du procès Clearstream, le grand oral du prévenu Dominique de Villepin était attendu avec gourmandise. L'ancien Premier ministre, ...


Afficher tous les articles sur ce sujet

20minutes.fr

Villepin réfute toute implication
20minutes.fr
Il aura finalement fallu attendre quatre heures et dix minutes d'audition pour observer l'un des rares signes d'exaspération de Dominique de Villepin. ...
Afficher tous les articles sur ce sujet
« Je n'ai jamais eu ces listings », a réaffirmé Villepin
Journal L'Alsace
Dominique de Villepin a réaffirmé hier devant le tribunal correctionnel de Paris qu'il n'avait jamais « eu entre les mains » les listings falsifiés à ...
Afficher tous les articles sur ce sujet
Clearstream : Villepin n'a pas été déstabilisé
Le Monde

Afficher tous les articles sur ce sujet
France/Clearstream: Villepin écarte toute intervention de Chirac
RTL Info.be
L'ex-Premier ministre français Dominique de Villepin a affirmé mercredi aux juges qu'il n'avait jamais reçu ni donné d'"instruction" de la part de l'ancien ...
Afficher tous les articles sur ce sujet
A la barre, Dominique de Villepin nie tout complot contre Nicolas ...
Le Monde
Le grand de Villepin ne peut se courber pour atteindre ce méprisable degré des débats. A hauteur d'homme… surtout lorsque les volutes proviennent d'un ...
Afficher tous les articles sur ce sujet

30 septembre 2009

Un RSA Jeunes ..... sous conditions restrictives

Un RSA pour les moins de 25 ans... sous conditions restrictives …





Avec le RSA jeunes, M. Sarkozy brise un tabou à droite
envoyé par publicsenat. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

(cliquer deux fois sur l'image pour visualiser la vidéo et ensuite patienter un peu, elle est longue à se charger)

Devant un auditoire partisan et complaisant trié sur le volet, Monsieur Sarkozy sous le couvert d'un discours aux accents moralisateur, s'est en fait livré à une véritable propagande d'endoctrinement politique direct de ce qu'il appelle les "jeunes". Comme si ceux-ci étaient issu d'une génération spontanée livrée aux seuls "bons soins" des institutions politiques et exécutives. Pas un seul instant dans le développement de ses idées et projets il ne les a considéré comme appartenant à une famille, et il n'a jamais parlé des parents sinon pour évoquer l'idée que l'aide sociale que reçoivent les familles pourraient être versées directement aux jeunes adultes étudiants ou en formation.!

Il convient d'écouter et d'analyser sérieusement son discours pour mesurer le danger de sa volonté dictatoriale à endoctriner politiquement les jeunes dans sa "droite" en utilisant des promesses d'aides sociales.

Les jeunes et les familles espérons-le ne seront pas dupes de ces annonces que certains commentateurs déjà considèrent comme des mesures "pré -électorales"


« Aide- toi le " Ciel " t’aidera » !


Monsieur Nicolas Sarkozy a présenté hier son plan »Agir pour la jeunesse », qui se décline dans une quinzaine d’annonces, (n’en jetez plus la cour est pleine) qui devrait couter environ 500 millions d’Euros par an à l‘état, dont pour l’'extension du RSA quelques 250 millions par an.


Parmi ces annonces la principale mesure serait l’extension du Revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de 25 ans qui travaillent. Les jeunes actuellement en effet (et jusqu’à ce que le texte soit voté) ne bénéficient pas de ce dispositif qui permet de compléter les revenus d’une activité à temps partiel, ce qui tout compte fait permet aux patrons d’embaucher à moindre coût sur le dos des citoyens contribuables et cotisants sociaux , tout un personnel sous-payé , de plus dans des conditions de précarité , puisqu’ils ne sont pas tenus des les embaucher à l’issu d’un contrat rémunéré en « RSA ».


Cette extension du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans, serait assortie d’une condition restrictive, particulièrement discriminante et qui reflète bien la volonté d’intimidation et d’emprise du politique et de l’entreprise libérale sur la jeunesse : en effet pour bénéficier de cette nouvelle mesure les « jeunes » de 18 à 25 ans devront notamment avoir travaillé deux ans au cours des trois dernières années, ce qui laisse supposer que les jeunes de 18 ans auront du au moins commencer à travailler dès l’âge de 15 ans, ce qui est un véritable tour de force qu’on leur impose dans l’époque actuelle où la crise dont on parle tant génère du chômage dans toutes les classes d’âge.

Comment actuellement un jeune de 15 ans qui n’a encore aucune formation professionnelle, aucune expérience professionnelle, peut-il trouver de nos jours un emploi, ou des emplois successifs, pour totaliser deux années de travail, pour à 18 ans entrer dans le système ou sous le régime du RSA ? J’aimerais qu’on me le dise. On nous dit aussi que s’ils perdent leur emploi ils toucheront le RSA « socle » (équivalent du RMI) en plus de l’indemnisation chômage.


Ce qui me fait dire que ce plan « Agir pour la jeunesse » est surtout un plan « Agir pour l’Entreprise » en mettant en place par un artifice politique des assistanats sociaux très restrictifs pour les jeunes et très profitables pour les patrons.


Cette succession d’emprise sociale sur les jeunes de 18 à 25 ans pour les conduire de situation précaire en situation précaire revient à dire qu’ils seront dès l’âge de 15 ans soumis à des obligations et contrôles administratifs pesants, à des précarités assistées, qui a la longue paralyseront leurs initiatives, car quand on rentre dans l’engrenage des aides sociales on finit bien souvent par s’y enliser de peur de perdre des avantages même modestes et de se retrouver sur le pavé.


A mon avis ce n’est pas la bonne façon de développer chez les jeunes un désir de réussite.


L’aide aux jeunes de 18 à 25 ans devrait à mon sens se situer dans un domaine essentiellement formateur en leur donnant les moyens matériels d’exister, pour ceux d’entre eux qui en sont démunis, moyens assortis d’une obligation d’apprendre un métier dans des structures adaptées et spécialisées, ou de continuer leurs études après les lycées ou collèges dans les universités, facultés ou grandes écoles, jusqu’à pouvoir se placer sur le marché du travail et entrer dans une vie professionnelle dans de bonnes conditions, sans avoir à galérer pendant leurs formations et études dans des obligations de travail précaires.


On nous dit aussi que les étudiants de moins de 25 ans dont l'activité professionnelle prévaut sur les études auront, eux, accès au RSA pour compléter leurs revenus dans les mêmes conditions que les autres jeunes actifs.

Là encore le critère professionnel devient conditionnel et prend le pas sur les études.


L'extension du RSA devrait bénéficier à 160 000 jeunes, dont 40 000 au titre du RSA complément d'activité.

D’après les premières réactions que nous avons pu lire ou entendre dans les médias et les déclarations des politiques, l'annonce du Président de la République n'a pas emballé aussi bien les partisans que les « ennemis » du RSA pour les jeunes.


Les organisations étudiantes sont dans leur majorité globalement déçues.


Dans les milieux politiques, même la droite UMP, et aussi le NC parti allié de la majorité présidentielle, des critiques ou désaccords se font sentir ce qui fait dire ouvertement à certains commentateurs que « la droite » se fissure.


Lundi déjà, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'était déclaré défavorable à cette mesure et François Sauvadet, le président du groupe NC à l'Assemblée nationale, a estimé que le « RSA jeunes n'était pas la bonne réponse à la problématique de l'emploi des jeunes ».


Maurice Leroy, porte-parole du NC a indiqué, lui, que « ce n'est pas du RSA dont on besoin les jeunes, c'est du boulot ».


Ndlr : effectivement … du boulot ! Et j’ajouterais, pour ma part, du boulot correctement et équitablement payé sans recours aux aides sociales.


À gauche, le PS analyse le plan dans son ensemble et même s'il estime qu'il « comporte des mesures intéressantes » il note son insuffisance. Pour le PS, le RSA jeunes est « un leurre », le gouvernement imposant « des conditions drastiques à sa mise en œuvre ».


La CFTC estime que « les jeunes méritent mieux ». La CFDT trouve qu'il « faudra aller plus loin ».

Enfin d’autres observateurs médiatiques vont même jusqu’à dire qu’il s’agit d’une «mesure électorale » destinée à racoler et « manipuler » les jeunes, pour les « prendre au lasso » dans un filet pseudo-social pour les faires voter à droite.


Revue de presse (émanant de la « Toile ») :


actualisation en date du 1er Octobre 2009:



· Sarkozy a menti : il a soutenu le smic jeunes et le CPE (mis à jour)

Rue89 - Hier, 15h45

Le chef de l'Etat assure qu'il a « toujours été opposé à ces contrats jeunes » qu'il défendait pourtant lorsqu'il était ministre. Lire la suite »

Archives

Ils ont manifesté contre le Président

Avignews.com - ‎Il y a 9 heures ‎
"Plus sérieusement nous avons manifester contre la politique de Sarkozy notamment envers la jeunesse. " Suite à la venue du Président à Avignon, ...

Sarkozy visite l'IUT et l'école hôtelière

La Provence - ‎29 sept. 2009‎
Le chef de l'Etat est aujourd'hui en visite à l'IUT et à l'école hôtelière à Avignon. Une visite attendue puisque Nicolas Sarkozy devrait annoncer des ...

FRANCE: L'actualité en bref - 29 septembre

EasyBourse.com - ‎Il y a 14 heures ‎
Le Parti socialiste a estimé que ce plan "déçoit" et que son dispositif phare, l'extension du revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de 25 ...

Conférence de 19 heures du Mardi, 29 Septembre 2009

MediaPart - ‎Il y a 14 heures ‎
(AFP) PLAN JEUNES - Nicolas Sarkozy a annoncé à Avignon une série de mesures visant les jeunes, à hauteur de 500 millions d'euros. ...

Les dernières dépêches

TV 5 - ‎Il y a 13 heures ‎
Nicolas Sarkozy a dévoilé mardi en Avignon une nouvelle série de mesures pour les jeunes, premières victimes de la crise, dotée de 500 millions d'euros par ...


Avec le RSA jeunes, M. Sarkozy brise un tabou à droite

Le Monde - ‎Il y a 21 heures ‎

Matignon est rassuré de voir qu'il ne coûte "que" 650 millions d'euros, contre 1,5 milliard pour le RSA. Bercy se réjouit que des moyens de financement pour ...

Le RSA étendu aux moins de 25 ans, une mesure controversée Le Point

Nicolas Sarkozy annonce l'extension du RSA aux jeunes actifs 20minutes.fr

Sarkozy annonce l'ouverture du RSA au moins de 25 ans nouvelobs.com

Challenges - Le Figaro

368 autres articles »

Envoyer par e-mail

Le Nouveau Centre critique l'extension du RSA

Le Figaro - ‎Il y a 9 heures ‎

Pour les centristes, l'extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans ayant travaillé deux ans «n'est pas la piste à suivre», selon François Sauvadet, ...

Roubaix : le Nouveau Centre défavorable à l'extension du RSA aux ... Nord Eclair.fr

François Sauvadet : « Rien ne se fera en Ile-de-France sans le ... France Soir

Le Nouveau Centre veut faire entendre sa fibre sociale La Voix du Nord

Bien Public - L'Express

9 autres articles »

Envoyer par e-mail

« Bien plus gagnante avec deux jobs qu'avec le RSA »

20minutes.fr - ‎Il y a 58 minutes ‎

Le RSA pour les jeunes de moins de 25 ans, pourquoi pas, mais il faudrait d'abord qu'ils sachent ce que c'est. « C'est le truc pour les pauvres ? ...

RSA jeunes: le MJS promet les mêmes manifestations que pour le CIP ...

nouvelobs.com - ‎Il y a 17 heures ‎

AP | 29.09.2009 | 14:18 Le MJS (Mouvement des jeunes socialistes) promet des manifestations de grande ampleur contre le RSA jeunes présenté mardi par le ...

RSA jeunes, solution miracle ou cache-misère ? Politique Digitale France

3 autres articles »

Envoyer par e-mail

Avec le RSA jeunes, M. Sarkozy brise un tabou à droite

Le Monde - ‎Il y a 17 heures ‎

Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cette information. N'est-ce pas encore des effets d'annonce en vue des prochaines échéances ...

La méthode de l'ouverture selon Hirsch

Libération - ‎Il y a 20 heures ‎

Alors quand il a été question d'ouvrir le RSA aux jeunes de moins de 25 ans en activité, des parlementaires se sont énervés. «Monsieur Hirsch, [dont] on ...

Mitterrand, Hirsch, Besson... : "l'ouverture touche ses limites ... AFP

Après Besson, Hirsch: les godillots trainent des pieds, mais l ... Le Progrès

La Vannesterie de la semaine : marre de l'ouverture DailyNord (Blog)

9 autres articles »

Un sociologue et un économiste, deux avis nuancés

Le Monde - ‎Il y a 17 heures ‎

Nicolas Duvoux, sociologue, et Alberto Lopez, statisticien et économiste, donnent leurs avis sur l'extension du RSA aux jeunes. Nicolas Duvoux, sociologue ...

Un sociologue et un économiste, deux avis nuancés Le Monde

2 autres articles »

"Le mirage du RSA jeunes chanceux" par Christophe Sirugue

vivre-a-chalon.com - ‎Il y a 13 heures ‎

Communiqué "Le mirage du RSA jeunes chanceux"de Christophe Sirugue, Député de Saône-et-Loire, vice-président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale ...

Catherine Pottier et Olivier de Lagarde - Hier, 19:15

France Info - ‎Il y a 12 heures ‎

C'est l'une des mesure phares annoncées ce matin par le président : l'extension sous conditions du Revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de ...

Catherine Pottier et Olivier de Lagarde - Hier, 18:57 France Info

Catherine Pottier et Olivier de Lagarde - Hier, 17:15 France Info

Catherine Pottier et Olivier de Lagarde - Hier, 17:20 France Info

France Info - France Info

9 autres articles »

Le RSA étendu aux moins de 25 ans

Dossier Familial - ‎Il y a 15 heures ‎

Le RSA va être étendu aux jeunes de moins de 25 ans. Cette mesure a été annoncée par le président de la République le 29 septembre. ...

Les principales mesures du plan d'aide à la jeunesse Le Monde

2 autres articles »

article de lucienne magalie pons

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...