29 janvier 2009

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La réponse du Berger à la Bergère

Grève : Revue de Presse

Source : Nouvel Obs.com
Economie

Grève générale: Nicolas Sarkozy ne peut pas répondre "j'ai rien vu, j'ai rien entendu", juge Bernard Thibault

AP | 29.01.2009 | 09:15

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déclaré jeudi qu'il n'était pas "possible" pour Nicolas Sarkozy, face à la grève générale, de répondre "'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire'".

"Moi, je ne peux pas supposer que demain ça soit la version 'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire' de la part du chef de l'Etat. Ce n'est pas possible de faire ce choix-là", a déclaré le secrétaire général de la CGT, jeudi sur RTL.

"Le fait que dans cette situation sans précédent, tous les syndicats de salariés se soient mis d'accord pour élaborer un texte qui aborde les questions de la situation économique, de l'emploi, des salaires, de l'investissement public, des services publics, pour juger comme inéquitables, injustes, les décisions qui ont été prises jusqu'à présent en défaveur des salariés, nécessite une certaine remise à plat", a-t-il estimé.

Le secrétaire général de la CGT a également jugé que "si on n'accepte pas de réévaluer, dans les mécanismes économiques, la part que l'on consacre à la reconnaissance du travail, il faut pas s'étonner qu'on (reste) enfermé dans une crise économique et financière internationale et permanente".

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L'intégration ne se transfuse pas comme le sang !

Ni la discrimination positive, ni la promotion de la diversité, initiatives essentiellement politiques et démagogiques, ne viendront à bout d'un esprit communautaire qui ne disparaîtra qu'avec le temps.

Elsevier - Pays-Bas
La politique d’intégration n’est qu’une illusion
Selon une étude réalisée aux Pays-Bas, les Turcs et les Marocains préfèrent habiter dans le même quartier, à proximité de leur famille et de leurs propres magasins. Cette constatation constitue un revers pour les partisans de l'intégration par la mixité des quartiers, estime l'hebdomadaire conservateur Elsevier: "L'intégration forcée est le fruit d'une politique illusoire. Depuis toujours, nous préférons cohabiter avec d'autres personnes partageant les mêmes valeurs culturelles, économiques et sociales. … Laissez les migrants habiter entre eux, leur intégration se fera d'elle-même, si besoin est, par le travail. Au lieu d'une politique d'intégration, les Pays-Bas ont besoin d'une politique d'immigration stricte mais juste. Une politique qui tolère uniquement de nouveaux immigrants qui apportent quelque chose et qui viennent pour travailler ici. Leur intégration se fera probablement d'elle-même, sans que l'Etat s'en mêle." (29.01.2009)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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Un aveu d'impuissance noyé dans un discours dérisoire

Monsieur Sarkozy écoute et ne tient pas compte et quand il écoute et tient compte il ne peut rien faire, sinon d'après lui ce serait fait depuis longtemps ! Pour l'avenir il se dit déterminé à poursuivre ses réforme "on va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux ..."
Enfin il se félicite d'avoir "eu Carla". Encore un discours dérisoire devant des personnalités régionales inquiètes du sort de leur ville et de leur région, discours fait de promesses aléatoires et qui n'apporte aucune solution concrète.

ooOoo

Nicolas Sarkozy avait envisagé et promis en septembre 2008 qu'il se rendrait avant la fin de l'année en Moselle, l'un des départements les plus touchés par les restructurations. Pour le moment il n’y est pas encore allé se réduisant à recevoir des élus locaux.

Puis finalement, quelques 4 mois après sa promesse, c’est à Provins, ville de 12.000 habitants située aux confins de l'Ile-de-France et dirigée par l'UMP Christian Jacob, que le chef de l'Etat a rendu visite, mardi passé ,en compagnie de quatre membres du gouvernement : les ministres Hervé Morin (Défense) , Xavier Darcos (Education nationale), et les secrétaires d'Etat Dominique Bussereau (Transports) et Hubert Falco (Aménagement du territoire).

Sur place, sacrifiant à son péché mignon, le président s'est longuement auto plébiscité des réformes qu’il a engagées, d'avoir réduit le nombre de morts sur les routes, d'avoir supprimé la publicité sur les chaînes de télévision publique etc. ... refrain connu qui commence à grésiller à nos oreilles comme un disque rayé.

Puis s’avisant enfin qu’il effectuait à Provins sa première visite de suivi de la réforme de la carte militaire il a déclaré : « Revoir la carte militaire ...c'est pas une lubie" ...... "On va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux", a-t-il assuré, ajoutant que la crise actuelle était une "opportunité pour en sortir plus fort".

Evoquant enfin l'utilité de la modernisation de l'armée, il s'est livré devant l’assistance à un trait d'humour hors de propos, tant en ce qui concerne l’évocation d’une ancienne éventuelle invasion italienne, qu’ en ce qui concerne une « flatterie » visant son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, native de Turin :

« Des régiments ont naguère été installés dans le sud-est de la France pour éviter une éventuelle invasion italienne, a-t-il rappelé...... "On ne voulait pas l'armée italienne, on a eu Carla. C'est quand même plus agréable, en tout cas pour moi", a-t-il dit.

Ndlr : ce n’était vraiment pas le moment d’évoquer son épouse, je ne vois pas en quoi Carla est concernée, elle n’était pas née à l’époque et si pour lui c’est agréable de l’avoir « eu », ce n’était pas le genre de confidence qu’il convient de faire dans un discours officiel et devant des personnalités qui s’inquiètent de l’avenir de leur ville et de leur région et pour qui Carla n’est pas la priorité qui occupe leurs pensées.

Enfin, Nicolas Sarkozy qui souvent en d’autres occasions, annonce dans ses discours, un nouveau monde et un nouvel ordre mondial du 21° siècle, s’est contenté à Provins de partir en croisade contre toutes les formes de conservatisme pour mettre en évidence son style modern style oratoire et l’orientation de son écoute sélective.

A Provins, ville qui s’efforce de pallier les difficultés économiques du départ annoncé de son 2me Régiment de Hussards, il s’est emporté en soulignant : « Dès que je veux changer quelque chose, toutes les formes du conservatisme se mobilisent ...... j’étais préparé à ça. J’écoute, mais je ne tiens pas compte »

Pour justifier sa stratégie il s’est déclaré déterminé à poursuivre ses réformes

Rappelons que le plan de modernisation des armées annoncé l'été dernier prévoit la fermeture de 83 sites militaires, dont une dizaine dès cette année, essentiellement dans le Nord-Est.

Le 2e Régiment de hussards, qui compte près de 900 hommes, va quitter la Seine-et-Marne pour Agueneau dans le Bas-Rhin. Conséquence directe et regrettable : Sourdun, ville voisine de Provins perdra la moitié de ses habitants.

Pour pallier économiquement cette perte, Sourdun devrait accueillir à partir de la rentrée 2009 l'un des internats du plan "Espoir banlieues". Il comprendrait à terme entre 500 et 700 élèves boursiers de la 6e au BTS et aux classes préparatoires.

Pour compenser ce départ, le site devrait accueillir d'ici 2010, 330 employés du Service d'étude sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra) de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Ndlr : les personnels de la Stéra, dans leur grande majorité se refusent à rejoindre Sourdun,

Mais ils ne sont ni écoutés ni entendus, ce qui les braquent encore plus dans leur détermination.

A Provins, plusieurs élus se sont inquiétés des conséquences pour leur ville de la réforme de la carte militaire.

Le Maire de Sourdun, Eric Torpier, a mis en garde contre "les conséquences catastrophiques pour les finances locales" de cette décision, dénonçant une désertification d'un lotissement de 40 logements, la fermeture possible de deux classes et une baisse de 30% du chiffre d'affaires des commerçants.

Vincent Eblé, président PS du Conseil général de Seine-et-Marne, a jugé insuffisants les 10 millions d'aide publique promis pour compenser le départ des hussards.

Ndlr : Monsieur Sarkozy les a écouté mais les a-t- il entendu, a-t-il tenu compte de leurs inquiétudes ?

En réponse à Monsieur Vincent Eblé : il a répondu par une pirouette verbale assez vulgaire :

"C'est la qualité des projets qui nous intéresse, ça se fait pas au poids. Et elle veut un rôti de combien la p'tite dame ? C'est pas ça", a rétorqué Nicolas Sarkozy

Encore des déclarations à l’emporte pièce qui n’ont pas apaisé ses auditeurs régionaux, eux aussi ont écouté, eux aussi ont entendu, et ce qu’ils ont retenu c’est que le Président de la République a déclaré : «On va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux", en ajoutant que la crise actuelle était une "opportunité pour en sortir plus fort".

Ndlr : « essayer » n’engage en rien, puis qu’au final il y a un aléa, soit on atteint l’objectif, soit on n’aboutit pas, mais puisque la « crise » est un miroir à double face on nous présentera au final l’échec comme une conséquence de la crise.

Ca vraiment c'est pas du sérieux !


26 janvier 2009

Conseil National de l'UMP du 24 Janvier 2008




article de lucienne magalie pons

Il faut savoir que selon la volonté de Nicolas Sarkozy, le conseil national de l’UMP du 24 Janvier 2008 était placé sous le signe de l'Europe. Sans soute pour prolonger un peu les fameux délices d’auto satisfaction personnelle qu’il a éprouvés au cours de sa présidence au Conseil de l’UE.


Le conseil national de l’UMP devait officiellement désigner, samedi 24 janvier, ses têtes de liste dans les huit grandes régions françaises, pour conduire la campagne des élections européennes du 7 Juin 2009.


Le conseil national avait auparavant désigné la nouvelle direction, mis au point ces derniers jours par Nicolas Sarkozy.


Le nouveau bureau politique a ensuite élu Xavier Bertrand, et ses adjoints - Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Besson, Axel Poniatowski et Marc-Philippe Daubresse.


Les trois nouveaux vice-présidents sont le ministre du Travail Brice Hortefeux, et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.


"Il m'a semblé normal que la famille de pensée que je représente ait une part active dans la définition de la politique de l'UMP", a déclaré « Mam » à la presse.


Quand à Jean Marie Borloo il affichait sa satisfaction souriante de voir « son » Parti Radical renforcer « sa » position au sein de la majorité présidentielle.


La ministre de la Famille, Nadine Morano devient conseillère politique de l'UMP de quoi ne pas regretter de n’être pas au secrétariat général.


Bref pour cette manifestation UMP, sur laquelle je m’attarderai pas trop, tant elle baigne dans une connivence d’à propos et de circonstance, et manque de spontanéité, il faut tout de même retenir, pour ne pas mourir idiot, que le bureau politique de l'UMP a élu, samedi 24 janvier, "à l'unanimité" Xavier Bertrand secrétaire général de l'UMP, et que l'ancien ministre du travail atteint d’une ambition démesurée a promis de faire du parti majoritaire un "mouvement populaire" , en se fixant pour objectif de porter à 500 000 le nombre de ses militants en 2012, contre 270 000 aujourd'hui en expliquant : "Aujourd'hui, il est temps d'engager la rupture pour faire de l'UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent", ......... Aujourd'hui forte de 270.000 adhérents, l'UMP "doit donner une autre image de la politique", s'ouvrir "à toutes les bonnes idées" et refléter la diversité de la société, a-t-il ajouté.


Ndlr : si la rupture c’est donner une autre image de la politique, s’ouvrir à toutes les bonnes idées et refléter la diversité, pour faire de l’UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent , c’est vraiment utopique et insuffisant.


Et puis qui peut légitimement prétendre et dire que les Français attendent un grand mouvement populaire qui serait l’UMP ? Pour le moment et dans l’immédiat les Français dont les politiques s’emparent illégitimement pour parler en leur nom, ont d’autres chat à fouetter que de supporter l’UMP dans ses ambitions.


Sans doute pour faire encore « plus populaire que moi tu meurs » Xavier Bertrand a annoncé que le siège du parti serait déménagé dans un lieu "plus populaire" que la rue de la Boétie.


Le nouveau secrétaire général de l’UMP, se propose d'encourager le débat au sein du mouvement. "Je préfère le débat au sein du mouvement avec tous plutôt que le débat entre quelques-uns par médias interposés", a dit Xavier Bertrand, qui a déclaré qu'il n'y aurait pas de "sujet tabou".


Ndlr : une sorte de censure extérieure qui privera les cadres de l’UMP d’étaler en public par médias interposés, leurs divergences de vues, désormais ils devront se contenter de débattre au sein du mouvement, ce qui aura pour effet, entre autres, de les priver de se montrer dans les médias et ils seront sûrement obligés, pour ne pas se faire oublier de l’opinion publique, de dévoiler en public leur vie intime sexuelle et d’écrire chacun son livre de mémoire.,* comme vient d’en donner l’exemple tout récemment un membre du Gouvernement. *


ndlr : *pour ma part je trouve indécentes et déplacées ces confessions intimes au ras des caleçons et des culottes qui n'ont rien à faire en politique. Ne me croyez pas choquée, je trouve simplement que la confession publique de sa vie sexuelle par un homme une femme n'apporte rien au débat politique et dégage un parfum d'exébitionnisme du plus mauvais goût, une sorte de bling bling situé au-dessous de la ceinture.


Après cette diversion, revenons à l'UMP, quoiqu’il en soit après quelques tractations et pressions, c’est Nicolas Sarkozy avec Brice Hortefeux, responsable des élections au sein du parti, qui ont pressenti et enfin choisi les locomotives éligibles selon ce que rapportent les médias alignés. (Ndlr : d’après nous locomotives « présumées » éligibles)


Il faut retenir aussi que Monsieur Barnier actuel Ministre de l’Agriculture sera tête de liste UMP en Ile-de-France, et conduira la campagne des Européennes au niveau national en vue d’obtenir un poste de commissaire à Bruxelles.


En Ile-de-France, faute de pouvoir compter sur Rama Yade qui souvent se signale par son refus d’obtempérer, Nicolas Sarkozy finalement s’est rabattu sur « la soldate » Rachida Dati toujours prête à le servir , qui secondera Michel Barnier en 2me position sur la liste de l’Ile de France , une manière faussement élégante de lui offrir une sortie à l’anglaise du Gouvernement pour le mois de Juin .


Michel Barnier tête de liste aura donc sous son aile un numéro 2 en la personne de Rachida Dati qui n’a pu refuser cette « distinction » devant l’insistance de Nicolas Sarkozy , ce qui lui a valu une déclaration d’amour collective de l’UMP dont Jean-Pierre Raffarin s’est fait le porte parole du haut de la Tribune du Conseil national : « "On aime ton courage, on aime ton sourire, on aime ta détermination, on aime Rachida!".


Dans une envolée lyrique conditionnée elle aussi par le plébiscite recommandé, sinon imposé, de la récente et prétendue « glorieuse » présidence française de l’Europe, Monsieur Barnier a affirmé "Si nous tardons trop, nous allons perdre le momentum de la présidence française, où nous avons apporté la preuve que l'on faisait bouger les lignes et qu'on mettait la politique au cœur de l'Europe".


D’après des médias » bien informés », des sondages confidentiels ont permis de départager les candidats. C’est ainsi que dans le Sud Ouest Dominique Beaudis a été choisi comme tête de liste au détriment de l’euro député Alain Lamassoure écarté.


Il faut noter aussi que bon nombre d’intervenants cadres UMP qui se sont succédés à la Tribune ont, selon leurs habitude, fait valoir gratuitement leur prétendue supériorité ou efficacité face au PS.


"On va parler des européennes pendant que le Parti socialiste en est encore à son plan de relance", a relevé Dominique Paillé, le « La Palice » porte-parole de l'UMP.


Evidemment dans le faire valoir « obligé » de la Présidence Française de l’Europ, les UMP oublient et passent sous silence l’échec du Traité de Lisbonne illustré par son absence de ratification.


L’ancien cadre du Parti socialiste et nouveau ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui avait viré sa cuti à droite pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, a eu son petit quart d’heure de vedettariat.


"Depuis deux ans je suis membre de cette majorité présidentielle. Quand je m'engage je le fais à fond", a-t-il dit à son arrivée à la Maison de la Mutualité (où se tenait le Conseil National de l’UMP) .... "Qu'il y ait quelques dents qui grincent (à l'UMP), ça me paraît normal", a ajouté Eric Besson.


Ndlr : En réalité il a eu de nombreux grincements de dents de la part de cadres de l’Ump, mais en dehors du Conseil.


François Fillon, le premier Ministre veut faire lui de l'UMP le "parti du rassemblement national face à la crise". Il a salué la promotion d'Eric Besson dans ses instances, en affirmant que sa présence était "une chance et une richesse".


"Par son parcours et sa sensibilité politique, Eric est naturellement différent de nous. Encore que, il y a moins de différences entre Eric et moi qu'entre les différents courants du Parti socialiste", a-t-il ajouté en se voulant ironique.


(L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, seul vice-président sortant qui ait conservé son poste, avait aussi célébré une UMP "rassemblée dans la diversité".)


Enfin avant la clôture l’orateur tant attendu de ses fans, est venu par sa présence et son discours déposer la cerise sur le gâteau de l’UMP missionnée « Europe-Européennes » :


Dans discours il a fait longuement un bilan élogieux tant de ses propres initiatives et décisions en France et en Europe, de même l’éloge de son gouvernement et des différentes personnalités de l’UMP. Il s’est adressé à chacun qu’il voulait mettre en évidence en manifestant sa satisfaction et quelques légères remarques au passage.

Il a relancé son thème favori : l’Europe "Qu'est-ce que c'est que cette attitude qui consisterait à dire que l'Europe ce n'est pas ce qu'il y a de plus important pour l'avenir de notre continent?", a lancé, le 24 janvier, Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP.


Avec le sens de la dramaturgie comique qui le caractérise Nicolas Sarkozy a prononcé un discours glorifiant sa présidence passée de l'Union européenne, en vantant une Europe qu’il a remise en action (selon lui), une Europe "qui protège et rassure les citoyens dans la tourmente."


Ndlr : « qui protège et rassure les citoyens dans la tourmente » je ne sais pas où il a été cherché ça, alors que la grande majorité des citoyens sont hilares en le voyant discourir, à l’exception des politiques de son bord qui l’encensent hypocritement et des politiques de l’opposition en action qui serrent les dents en attendant de le mordre. C’est un peu dans la même ligne oratoire que celle de Xavier Darcos qui voyait, il y a quelques jours, les « lycéens dans l’angoisse » alors que ceux-ci se marraient franchement en voyant sa bobine.


Le discours de Monsieur Sarkozy a été assez long, pour ceux qui ne craignent pas les overdoses, ils peuvent se rendre sur le site officiel de l’UMP où ils retrouveront la séance en vidéo du début jusqu’à la fin et les discours de tous les intervenants.


oo0oo


Ma conclusion : La récente mais déjà passée présidence française de l’UE, joué comme un Joker sur la table des Elections Européennes, peut en effet voir diluer ses effets dans le temps. D’ici le mois de Juin, il peut se passer des évènements économiques et sociaux contrariants pour le pouvoir et son parti majoritaire, sans compter des évènements imprévus, en conclusion le Joker est sur la table mais les jeux ne sont pas encore faits et tous les dés ne sont pas encore jetés.


"La vraie campagne ne pourra commencer que plus tard", a fait savoir Alain Lamassoure selon lequel en définitive « c'est la situation économique qui décidera de tout.


Je ne suis pas sympathisante UMP, mais honnêtement comme je ne suis pas sectaire, je ne me priverai pas de dire que je partage son avis.


Et puis ou sont vraiment l'ouverture, le changement, la rupture, la diversité , le dynamisme de l'Europe ? Nicolas Sarkozy a redistribué le rôle exécutif et politique de certains des hommes et femmes du Gouvernement et du Parti , mais ce sont toujours les même hommes et les mêmes femmes qu'il glisse d'un échiquier à l'autre, les thèmes de leurs discours n'évoluent pas, auto satisfaction, promesses..... assortis de critiques contre l'opposition , je n'ai retenu qu'une volonté nouvelle, celle de censurer les militants ou les cadres de l'UMP qui seront invités à ne débattre qu'au sein du parti, ce qui indique que le nouveau Secrétaire Général du Parti est contre la liberté d'expression et qu'il entend introduire dans l'UMP une méthode communication hiérarchisée et une censure extérieure qui s'apparente au secret, méthode bien connue en Franc maçonnerie ou le culte du secret est entretenu avec des airs de grand mystère symbolique sacré, alors que tout le monde sait qu'il ne s'agit que d'un secret de polichinelle.


Discours complet de Marine Le Pen aujourd'hui devant plus de 8000 personnes qui se sont regroupées à Paris pour la soutenir ( Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons Marine Le Pen : une femme déterminée et courageuse qui "ne lâchera rien" ! Source de la Vidéo :...