08 novembre 2008

L'UE : pour affronter le G20 les 27 sont d'accord sur le fond et désunis en surface




En matière de Crise financière et de refondation du système bancaire et financier internationale l’UE se la joue et nous la joue en technicolor !

Les dirigeants Européens se sont réunis « informellement » en réunion extraordinaire, hier vendredi et sont convenus de coordonner leurs politiques économiques avant le sommet des G20 de Washington du 15 novembre sur la réforme du système financier mondial.

Disciplinés apparemment, ils sont "tous d'accord sur la nécessité absolue d'une coordination des politiques économiques" pour faire face à la crise, comme l’a déclaré le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, à l'issue d'un sommet extraordinaire des 27 à Bruxelles.

Le Président Français nous a appris que les membres de l’Europe sont dans "une position commune assez détaillée"., et qu’elle ira donc à Washington "avec la volonté de défendre une ligne, celle de la transparence et de la refondation".

La présidence de l'UE a confirmé vendredi que l'Espagne pourrait participer au sommet du G20.

Ndlr : je m’interroge, peut-être suis-je mal informée, mais pourquoi l’Espagne ne pourrait pas participer ?

Selon la Maison Blanche, M. Obama ne devrait pas participer aux discussions du 15 novembre mais des commentateurs avisés pensent qu’il sera tenu au courant.

Mais nos dirigeants européens , tous autant déterminés et toujours prêts à servir en bon courtisans sont prêts à se dévouer pour Monsieur OBAMA, comme il le furent pour Busch, et dès à présent ils ont proposé la tenue d'un nouveau sommet mondial "100 jours" après celui de Washington, alors que le président américain élu Monsieur Barack Obama sera entré en fonction.Mais ils auront du mal à l'influencer comme ils l'espèrent secrètement en misant sur sa prétendue "inexpérience". Là encore nos dirigeants européens se surestiment, il n'y a qu'a voir la Crise Financière et la recession dans laquelle nous sommes plongés dont ils sont avec L'amérique de Monsieurs Busch responsables et coupables. Là encore ils se la joue et nous la joue en technicolor, mais le film est usé et ne nous impressionne plus;

Ce futur nouveau sommet aurait à l'ordre du jour un rapport sur la mise en œuvre des premières mesures arrêtées le 15 novembre.

Quelques ombres au tableau, le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a mis les pieds dans le plat en assurant que Nicolas Sarkozy se rendrait au G20 avec un "mandat vague" en raison des divergences des 27, soulignant ainsi l’unité « relative » de l’UE .

"Le mandat donné à Monsieur Sarkozy est très large, après que nous avons réalisé qu'il y avait des opinions diverses sur la façon dont ces choses devaient être réglées", a-t-il insisté en agitant ses talonnettes pour faire déborder le plat.

Quelques coups de griffes (verbales) ont a par ailleurs opposé Nicolas Sarkozy au ministre allemand des Finances Monsieur Peter Steinbrück, en effet le président français s’était permis de qualifier de "moins aimable" que la chancelière Angela Merkel le tout sur fond de frictions entre la France et l'Allemagne au sujet du degré de coordination des politiques économiques européennes.

Ndlr : c’est une très mauvaise idée de vouloir se raccorder avec la chancelière en accablant son Ministre des Finances, psychologiquement c’est nul !

Monsieur Sarkozy a ensuite essayé de minimiser cet incident, en prétendant que "sur le fond, il n'y a pas de désaccord», il n’en demeure pas mois que ces critiques et querelles tant avec la Tchéquie qu’avec l’Allemagne ont laissé quelques traces qui ne seront pas facile à gommer même en usant de la salive.

La préparation du sommet du G20 se poursuivra ce week-end à Sao Paulo, au Brésil, avec une réunion des grands argentiers des puissances industrielles et des économies émergentes.

Rappelons que les principaux pays émergents (-Brésil, Chine, Inde et Russie-), veulent « une réorganisation du système financier mondial » et qu’ils ont estimé que le G7 (économies les plus avancées), ne pouvait plus faire face seul à une crise globale comme celle qui affecte aujourd'hui toutes les économies, ainsi que l’a souligné récemment le ministre brésilien de l'Economie Guido Mantega.

Ndlr : Etant donné l’ampleur de la tâche et les intérêts financiers et économiques divergents des différents pays du monde et leur différentes orientations idéologiques et politiques, il faudra sans doute plusieurs réunions étalées sur plusieurs mois, sinon plusieurs années pour arriver à ce qui ne pourra être qu’un faible compromis, si encore un compromis voit le jour !

Entre temps ces dames et messieurs qui nous gouvernent auront fait de beaux voyages, de belles conférences et réunions aigres-douces et pour calmer leurs aigreurs se consoleront en diners de gala avec pour chacun l’espoir d’obtenir la plus grosse part du gâteau.


Leurs espoirs seront déçus ! Ils devront partager le gâteau avec les classe moyennes.


En effet c'est le voeux de Monsieur Obama qui dès le 20 janvier 2009 mettra sa politique en route. Rappelons qu’au cours de sa première conférence de presse à Chicago, le président élu des Etats-Unis, le démocrate Barack Obama, a appelé samedi à des actions urgentes pour faire face à la crise économique, car il n'y a "pas un moment à perdre" selon lui( et selon nous : ndlr)

Barack Obama prendra ses fonctions à la Maison Blanche le 20 janvier et évoquant les mesures prises par l'administration de George W. Bush pour sauver le secteur financier, il a estimé d’ores et déjà que les Etats-Unis auront besoin d'autres actions pendant cette transition - avant sa prise de fonctions - et les mois suivants".

Et il a bien précisé : "D'abord, nous avons besoin d'un plan de sauvetage pour la classe moyenne qui investisse dans des efforts immédiats pour créer des emplois et soulager les familles qui voient leurs salaires se réduire et les économies de toute une vie disparaître".

Ensuite, son gouvernement devra faire face à la propagation de la crise financière aux autres secteurs de l'économie et s'assurer que le plan de sauvetage des banques adopté en octobre par le Congrès est efficace pour stabiliser les marchés financiers tout en préservant les intérêts du contribuable et en soulageant les propriétaires endettés.

Monsieur Obama comme il l’a promis clairement, entend mettre œuvre un ensemble de politiques qui vont renforcer la classe moyenne et l’économie à long terme, et dès ce premier discours il a annoncé que « Certains des choix à faire seront difficiles…. « L’Amérique est un pays fort et capable de résistance", a-t-il poursuivi "Je sais que nous réussirons si nous écartons l'esprit partisan et travaillons ensemble comme une seule nation", a-t-il enfin prévenu.

Ndlr : nous voyons bien que ce changement d’orientation politique et économique de l’Amérique que Monsieur Obama veut en priorité restituer à la classe moyenne la considération politique qui lui revient sur l’échiquier économique américain et qu’il ne fera pas le jeu des réseaux financiers de l’ultra libéralisme.

Les financiers ultra libéraux d’Amérique, de l’Europe, et d’ailleurs. qui entendait obtenir si non exiger de leurs Etats respectifs, avec la bénédiction de l’Amérique de Busch et de ses lobbies de soutien, l’institutionnalisation d’un interventionnisme actif pour les garantir de tous déboires spéculatifs, dans leur exhibition de jongleur de haute voltige boursière, devront calmer leur ardeur et leur appétit vorace : pour Monsieur Obama ce qui primera ce sera en priorité le sauvetage de la classe moyenne. Et tout le monde sait qu’en matière économique et financière c’est l’Amérique qui donne le ton ! Au moins pour quatre ans et pour huit dans le meilleur des cas.




07 novembre 2008

L'existentialisme social aux frais de la princesse CAF et de la Reine France

Pourquoi se gêner ?


Je vous offre la lecture d’un texte que je viens de recevoir par e-mail de l’un de mes correspondants :

Subject: tr: Fwd: Trans. : Fw: l'enfant retrouvé à Marseille !

Rappelez vous c'était l'été dernier 2 008, un enfant était retrouvé abandonné dans les rue de Marseille. Celle qui l’avait abandonné n’est pas identifiée, il s’agirait d’une « nounou » sans papier en irrégularité de séjour en France à qui la « mère » l’aurait confié pour quelques jours pour se rendre en Algérie. Après plusieurs jours d’absence, la mère rentre d’Algérie à Marseille et réclame l’enfant que les autorités avaient recueilli et après enquête il s’avère que cet enfant ne peut être son fils(test Adn), elle explique que c’est son fils adoptif sans pouvoir en fournir les preuves qui seraient restées en Algérie, elle dit que c’est elle qui l’a élevé et le réclame, mais l’enfant est confié à des services sociaux en attendant qu’elle produise des preuves de l’adoption et que l’enquête détermine qui a vraiment abandonné l’enfant dans les rues de Marseille.

Mais celle qui se dit sa 'mère adoptive' après avoir prétendu être sa mère, et qui a en charge quelques enfants de différentes unions dont elle s’occupe seule, le réclame avec insistance! Et pour cause. ……… On vit une époque formidable!

Si nous faisons les comptes de ce que touche cette pauvre mère qui essaie de faire pleurer la France :

(Et heureusement elle ne touche rien pour celui-là)

Allocations familiales 398,00 euros

Complément familial 156,00 euros

Allocation de soutien familial 338,00 euros

Allocation de parents isolés 1.131,00 euros

Forfait logement 133,00 euros

RMI avec 4 enfants 1.164,00 euros

Primes de rentrée scolaire 1.133,00 euros

TOTAL: 4.453,00 euros pour le mois d'août !!

De quoi payer son avocate que l'on voit sur TF1, allez-vous dire !!

Eh bien non ! Compte tenu de ses faibles ressources elle a droit à l’aide juridique, bien évidemment !!

Elle n’est pas belle la vie ……. Ce n’est pas beau la France ?

En espérant en avoir énervé quelques uns et quelques unes ...Tout est vérifiable sur le site de la CAF si cela vous paraît incroyable ...

Allez maintenant, au boulot ! Braves gens !

Il faut payer tout ça !... pour votre info ma retraite a augmenté en septembre de 0.8% : un miracle !


note de lucienne magalie pons : après avoir reçu ce mail, j'ai pour réflexion que nous ne devons pas regretter d'aider socialement les familles qu'elles soient mono parentale ou duo parentale ou encore "multi parentale" , mais en contrepartie il faut bien reconnaître que le système peut-être détourné et "institutionnalisé" comme moyen existentiel par des personnes peu scrupuleuses et même si ces personnes représentent du moins faut-il l'espérer une minorité, des moyens de contrôle seraient à mettre en place pour garantir la juste utilisation des moyens et fonds sociaux.

06 novembre 2008

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lucienne magalie pons "webmaster"

Appassionnatta de Beethoven

Les syndicats de la Magistrature protestent encore une fois contre la Garde des Sceaux


6 novembre

De nouveau le torchon brule entre la garde des sceaux et les Syndicats de la magistrature ! Bis repetita, un nouveau défaut de concertation préalable à leur encontre, ranime leur indignation et leur colère.

Madame Rachida Dati, ministre de la Justice, vient de provoquer une fois de plus la colère des syndicats de magistrats qui lui reprochent de n’avoir pas été consultés avant la présentation, hier mercredi en Conseil des Ministres , d'un projet de loi précisant le système de "surveillance de sûreté" qui pourra être imposé, sans limite de temps, aux anciens détenus jugés dangereux.

Ce projet de loi "tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle" vise à "renforcer" les dispositions de la précédente loi du 25 février. Il ne permet toutefois pas une application rétroactive -interdite par le Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré le texte- de la "rétention de sûreté" permettant de maintenir enfermés les condamnés jugés potentiellement dangereux à la fin d'une peine d'au moins 15 ans de réclusion.

Ce nouveau projet de loi dont l’examen au Parlement ne devrait pas commencer avant le début de 2009, répond au souhait du président de la République d'obtenir un nouveau texte, après qu'il ait un temps souhaité contourner la décision des Sages.

La surveillance de sûreté pourrait concerner "une dizaine" de personnes l'an prochain, selon le ministère. Si ces personnes ne respectent pas les obligations qui leur seront imposées, elles seraient susceptibles d'être placées en "rétention de sûreté". Mais le système ne devrait prendre sa pleine mesure que dans une quinzaine d'année, à l'issue des peines de prison infligées après la publication de la loi du 25 février.

Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier porte parole du Ministère de la Justice, interrogé par l'Associated Press. Mais "on va travailler avec eux pendant le travail parlementaire", a-t-il néanmoins promis, jugeant hâtivement le malentendu comme "dissipé".

Toujours, selon Guillaume Didier, le projet de loi présenté mercredi par Madame Rachida Dati constitue pour l'essentiel un "renforcement" du système de "surveillance de sûreté", lui aussi créé par la loi du 25 février et qui impose des obligations comme le port d'un bracelet électronique ou un suivi médical pour les criminels libérés, qu'ils aient ou non commis leurs actes après l'adoption de la loi.

Mais selon Monsieur Christophe Regnard, président de l'Union syndicale des magistrats, la nouvelle loi porte sur "des points de détail »

La présentation de ce nouveau texte a provoqué une nouvelle colère des syndicats de magistrats qui "ont pris connaissance avec stupéfaction" de son examen, selon un communiqué de l'Union Syndicale des Magistrats (USM) et le Syndicat de la Magistrature (SM).

Stupéfaits et indignés par ce défaut de concertation préalable, les deux principaux syndicats de la profession « en colère » rappellent que la Garde des Sceaux leur avait promis le 24 octobre une "concertation" sur ce texte et qu'ils n'ont jamais été informés de l'imminence de sa présentation en Conseil des ministres, y compris mardi soir, quand le cabinet de la ministre a appelé les deux organisations "pour 'rétablir la confiance et la concertation avec la ministre'". L'USM, a confirmé, qu’elle n’a pas été informée de la publication au "Journal officiel" de mercredi de trois textes d'application.

Le SM et l'USM ont interprété ce nouvel 'incident’ comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice" et ils ont estimé que l'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles"

ooOoo

Rappelons que les magistrats s'étaient largement mobilisés le 23 octobre contre la politique de Mme Dati et que Monsieur Nicolas Sarkozy avait reçu la semaine dernière l'USM pour tenter de calmer « la fronde ».

Rappelons par ailleurs que l'invitation par l'Elysée de l'Union syndicale des magistrats (USM), le syndicat majoritaire de la profession, avait provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'avait pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement. « Sarkozy divise pour régner", avait affirmé dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de la République fait la preuve qu'il n'est pas le garant de l'indépendance de tous les magistrats".

En réponse Monsieur Christophe Régnard, président de l'USM avait fait savoir qu’

"On ne refuse pas une invitation du président de la République, même si les autres syndicats ne sont pas invités"

Quoiqu’il en soit, à l’issue de cette réception, Monsieur Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM, qui avait été reçu pendant une heure à l'Elysée avec le président du syndicat Christophe Régnard, avait déclaré que l'entretien s'était déroulé dans "un climat serein", et que Mme Dati s'était jointe à eux dans un second temps. Monsieur Bedouet avait aussi rapporté à cette occasion, que le Chef de l’Etat avait rappelé sa confiance et son respect pour l’autorité judiciaire.

A l’époque Madame Elisabeth Guigou avait interprété l’intervention de Monsieur Nicolas Sarkozy comme un "désaveu important " pour la ministre de la Justice

"A la place de Rachida Dati, je prendrais ça pour un désaveu important", avait estimé sur France-info l'ancienne Garde des Sceaux Elisabeth Guigou. "Le président doit se sentir obligé de prendre l'affaire en main, parce qu'il y a une rupture totale de confiance entre Rachida Dati et l'ensemble des métiers de la justice", avait-t-elle déclaré, dénonçant un "dialogue de sourd depuis très, très longtemps", tout en soulignant que "Rachida Dati avait donné l'impression de mépriser les magistrats… »

Tout au contraire pour Madame Rachida Dati, qui s’était exprimée après la réunion, Il n'y avait pas de remise en cause de son action, et faisant valoir que le chef de l'Etat recevait "systématiquement les syndicats, les partenaires sociaux quand il y a des réformes"., elle avait déclaré que la rencontre entre le syndicat majoritaire et Nicolas Sarkozy n'était pas le signe d'une remise en cause de ses réformes ni de sa parole. Aux journalistes qui lui demandaient si elle était fragilisée, la ministre a répondu : "Je connais vos questions. Ce que vous attendez vous ne l'avez pas. Donc dommage !".

Le PS de son côté avait par ailleurs estimé que la garde des Sceaux avait "échoué à conduire une politique permettant à la Justice de fonctionner" et jugé que la responsabilité incombait d'abord au président Nicolas Sarkozy. Pour Monsieur Stéphane Le Foll, bras droit de François Hollande, il avait déclaré "on voit aujourd'hui une fracture très nette entre l'institution judiciaire et l'exécutif». Pour le député européen, le fait que Nicolas Sarkozy avait reçu le syndicat de magistrats était "une dérive" et "une anomalie démocratique". Il avait souligné que "tout devient de la responsabilité du président de la République". "Il n'y a pratiquement plus de gouvernement, …. C’est une hyperprésidence qui prend toutes les décisions à la place du gouvernement et des ministres", avait-t-il dit.

En réponse à Elisabeth Guigou, l'une des porte-paroles de l'UMP, Chantal Brunel, avait affirmé que le président de la République "ne se cache pas derrière ses ministres mais assume pleinement" leurs réformes et le fait qu'il reçoive l'USM à l'Elysée, "c'est plutôt un appui vis-à-vis de Rachida Dati qu'un désaveu".

Le président "est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire dans ce pays", et quand il reçoit un syndicat "il est dans son rôle", avait estimé un autre porte-parole, Monsieur Dominique Paillé.qui avait aussi récusé le terme de "désaveu" employé par Elizabeth Guigou, ajoutant que Rachida Dati "a à son actif" des réformes "avec des résultats extrêmement positifs", comme celle de la carte judiciaire.

"Il est extrêmement difficile de travailler dans ce domaine de la magistrature", avait ajouté Dominique Paillé, "parce qu'il y a quand même quelques pesanteurs conservatistes qui se font jour, notamment chez un certain nombre de magistrats, parfois même parmi leurs représentants" en concluant : "Par conséquent, ce coup de pouce du président de la République est le bienvenu sans doute pour Rachida Dati".

ooOoo

Ndlr : Il semblerait qu’un nouveau coup de pouce présidentiel serait le bienvenu !

article de lucienne magalie pons

05 novembre 2008

J’ai trouvé cet article sur Internet !

Je prends l’initiative de le reproduire sur mon blog. Sa lecture reflète ce que bon nombre de nos concitoyens perçoivent, mais la formulation de Dominique Dhombres vaut son pesant d’or !

« L'emmuré vivant de Matignon, par Dominique Dhombres

« LE MONDE | 04.11.08 | 13h09

« L'homme en noir quitte volontiers l'Elysée, sauvant chaque jour la planète d'un nouveau « danger, feignant en tout cas de le croire et s'employant à le faire savoir. Pendant ce temps un « pauvre être accomplit chaque jour à Matignon sa longue et lourde tâche. C'est déjà dur d'être « premier ministre sous la Ve République. C'est abominable de jouer ce rôle auprès de « l'homme en noir. Le pauvre être était justement l'invité de Benoît Duquesne, dans « "Complément d'enquête", lundi 3 novembre, sur France 2. Il avait été autorisé à parler un « peu.

« Sans sortir de son bureau, bien sûr.

« Pour évoquer la crise et rien d'autre, évidemment. Un sujet qui lui va comme un gant. Cela « ne marche pas très fort et cela va être pire encore, disait-il. Dans ce domaine, on peut lui « faire confiance. Le pauvre être n'a pas son pareil pour asséner les vérités les plus amères, « révéler les abîmes les plus cachés, établir les constats les plus désespérés. Il avait déjà « fameusement déclaré naguère qu'il était à la tête d'un Etat en faillite. Cela avait déplu à « l'homme en noir, qui n'avait pas aimé le mot "faillite" et moins encore que le pauvre être « s'imagine à la tête de l'Etat. C'est oublié aujourd'hui, d'autant que les banques présentent « davantage de signes de faillite que l'Etat qui vole à leur secours à coups de milliards sortis « on ne sait trop comment de son chapeau. Ces milliards, précisément, fallait-il vraiment les « accorder à ces délinquantes ? "Si on n'avait pas, au niveau européen, pris cette initiative de « soutien aux banques, le système bancaire se serait effondré et tous les déposants auraient « perdu leurs dépôts", disait le pauvre être. "On imagine le drame dans lequel seraient les « Français, les Européens, si leur banque avait déposé leur bilan", disait-il encore.

« Rassurant, non ? Mais ce n'est pas tout. Cette crise va-t-elle durer ? "Aujourd'hui, je pense « que personne n'est capable de dire si elle se terminera à la moitié de 2009, à la fin de 2009", « observait le pauvre être d'un ton lugubre. On ne fait pas plus pimpant ! L'émission tout « entière était à l'avenant. La dette de la France est énorme, le déficit de l'Etat, déjà « faramineux, va encore augmenter l'an prochain.

« Les critères de Maastricht sont oubliés, en particulier l'obligation de maintenir le déficit en « dessous de la barre des 3 % du PIB. François Bayrou fermait le ban. "C'est une crise « gravissime qui touche aux fondamentaux du capitalisme mondial", affirmait le Béarnais, « invité lui aussi à donner son avis. Il était sombre à souhait, estimant que la France était déjà « en récession et que cette situation allait se prolonger. Il avait beau dire, il n'arrivait pas à « jouer aussi bien Alceste que l'emmuré vivant de Matignon. Question de tempérament, sans « doute.

« Dominique Dhombres


(vous pouvez , si vous le souhaitez, retrouver la vidéo de "Complément d'enquête "sur le site de France 2, émission du Lundi 3 novembre)

Les Godillots de la République par Duboubou1er

L'auteur Duboubou1er a eu l'amabilité de me faire parvenir l'un de ses récents articles que j'ai plaisir à publier ci-dessous :


4 novembre 2008 |

Les "GODILLOTS" de la République ?


Par Duboubou 1er - Humeur ?

Ce sont principalement des élus, représentant tout le nuancier politique, venant de tous les horizons mais ou la grosse pointure fait figure de merle blanc ! En fait ils ne représentent ni les meilleurs, ni les pires ! Il peut être aussi vrai qu'un élu « falot » puisse se découvrir des talents d'entrepreneur. Cela peut en effet sembler excitant, sans risque et pourquoi pas gratifiant ! Dans beaucoup de cas l'opération peut se réveiller bénéfique, surtout si l'on parvient à s'installer dans l'un des Palais parisien de la république. C'est en quelque sorte s'assurer un ticket d'accès à une « super » vie de professionnel de la politique, consacrée, généralement à promouvoir un parti !

Les heureux gagnants sont répartis en deux paquets soit dans la majorité soit dans l'opposition ? Simple question de chance ! Mais finalement, coté confort peu de différences si l'on n'est pas ministrable. De toute façon les deux formules présentent surtout beaucoup d'avantages et quelques minimes inconvénients ! Mais en aucun cas l'appartenance à l'un ou l'autre des blocs risque d'altérer la bonne humeur et la joie de vivre des représentants zélés du peuple de France ! Rien de bien nouveau sous le soleil de notre hexagone depuis l'avènement de la cinquième république si ce n'est que la reproduction, à un rythme accéléré du godillot politique, a finalement permis au pilote de notre système de devenir totalement dominant. Il est en effet assuré de pouvoir compter sur une majorité à sa dévotion, même si quelques trublions font semblant de ruer dans les brancards, simplement pour être remarqués ! Alors, si généralement on admet que le mouton de France, toutes races confondues, n'est pas en voie de disparition il n'empêche que l'on veut nous faire croire qu'il se reproduit plus rapidement dans la France d'en bas ! Mais, en fait, rien n'est moins certain ! En effet si l'on observe attentivement le comportement des élus du peuple, dont l'origine est soi-disant toujours plus noble, on constate un comportement similaire ! Le grand mouton godillot n'est certainement pas un mythe « original » il existe vraiment et l'on peut le rencontrer facilement, à l'état naturel dans toutes les assemblées de notre république ! Il est aussi vrai qu'en peu de temps nos godillots de luxe se sont abondamment signalés à l'attention de leurs électeurs comme étant de très efficaces pourfendeurs de la classe laborieuse. Ils ont vaillamment participé à la curée devant mettre à sac nos acquis sociaux ! Attachants personnages au destin incertain mais trop bien intégrés, trop rapidement peut-être dans le corps des élites de la nation. Alors pourquoi auraient-ils hésité longuement avant de voter à l'unanimité, en catimini l'amélioration de leur confort personnel ! Alors que le capitaliste triomphant vient d'enregistrer un grave revers nos godillots participent joyeusement à sa remise en selle et il semble bien que leur objectif n'ait pas beaucoup changé : le but qu'ils semblent toujours poursuivre parait assez clair à savoir favoriser la libre entreprise afin de pouvoir plumer à l'aise le petit contribuable. Que voila la belle idée politique révolutionnaire ? Et ce sont ces personnages si attachants qui ne connaissent ni les fins de mois difficiles ni la crainte du chômage qui n'hésitent pas à supprimer la minuscule prime de transport octroyé aux actifs défavorisés par leur berger très magnanime ! Ce sont ces mêmes élus qui se transportent à longueur de mandats tout à fait douillettement aux frais de la princesse qui viennent, sans rire, nous proposer de travailler jusqu'à 70ans ! Peut-être envisagent-ils même de rénover le bagne de Cayenne afin d'offrir une saine détente aux jeunes laissés au bord de la route qui se montreraient quelque peu hargneux ! Et se sont encore les mêmes qui viennent de se faire épingler par la Cour des comptes qui a relevé une augmentation de 47% en dix ans des dépenses de l'Assemblée Nationale ! Pauvres moutons de France, avec un tel berger et d'aussi fantastiques assistants, tous « accro » de la tonte sauvage, c'est certainement un avenir exaltant qui nous attend demain ! Gentils moutons de France continuez à dormir en Paix ces gens là travaillent pour vous et bientôt ils vous proposeront la retraite livrée avec cercueil intégré ! Alors à chaque occasion qui vous sera offerte n'hésitez surtout pas à faire part de votre satisfaction aux élus nationaux de votre circonscription, tout particulièrement aux acteurs de l'actuelle grande braderie !


- duboubou1


Relais d'information _Communiqué de Presse du 13 novembre 2424 de Mr. Jacques Myard " La liberté constitutionnelle du Député" _

Relais d'information  de lucienne magalie pons de Source 🔻 Le 13 novembre 1024 COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire d...