lucienne magalie pons "webmaster"
06 novembre 2008
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Les syndicats de la Magistrature protestent encore une fois contre la Garde des Sceaux
6 novembre
De nouveau le torchon brule entre la garde des sceaux et les Syndicats de la magistrature ! Bis repetita, un nouveau défaut de concertation préalable à leur encontre, ranime leur indignation et leur colère.
Madame Rachida Dati, ministre de
Ce projet de loi "tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle" vise à "renforcer" les dispositions de la précédente loi du 25 février. Il ne permet toutefois pas une application rétroactive -interdite par le Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré le texte- de la "rétention de sûreté" permettant de maintenir enfermés les condamnés jugés potentiellement dangereux à la fin d'une peine d'au moins 15 ans de réclusion.
Ce nouveau projet de loi dont l’examen au Parlement ne devrait pas commencer avant le début de 2009, répond au souhait du président de
La surveillance de sûreté pourrait concerner "une dizaine" de personnes l'an prochain, selon le ministère. Si ces personnes ne respectent pas les obligations qui leur seront imposées, elles seraient susceptibles d'être placées en "rétention de sûreté". Mais le système ne devrait prendre sa pleine mesure que dans une quinzaine d'année, à l'issue des peines de prison infligées après la publication de la loi du 25 février.
Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier porte parole du Ministère de
Toujours, selon Guillaume Didier, le projet de loi présenté mercredi par Madame Rachida Dati constitue pour l'essentiel un "renforcement" du système de "surveillance de sûreté", lui aussi créé par la loi du 25 février et qui impose des obligations comme le port d'un bracelet électronique ou un suivi médical pour les criminels libérés, qu'ils aient ou non commis leurs actes après l'adoption de la loi.
Mais selon Monsieur Christophe Regnard, président de l'Union syndicale des magistrats, la nouvelle loi porte sur "des points de détail »
La présentation de ce nouveau texte a provoqué une nouvelle colère des syndicats de magistrats qui "ont pris connaissance avec stupéfaction" de son examen, selon un communiqué de l'Union Syndicale des Magistrats (USM) et le Syndicat de
Stupéfaits et indignés par ce défaut de concertation préalable, les deux principaux syndicats de la profession « en colère » rappellent que
Le SM et l'USM ont interprété ce nouvel 'incident’ comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice" et ils ont estimé que l'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles"
ooOoo
Rappelons que les magistrats s'étaient largement mobilisés le 23 octobre contre la politique de Mme Dati et que Monsieur Nicolas Sarkozy avait reçu la semaine dernière l'USM pour tenter de calmer « la fronde ».
Rappelons par ailleurs que l'invitation par l'Elysée de l'Union syndicale des magistrats (USM), le syndicat majoritaire de la profession, avait provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'avait pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement. « Sarkozy divise pour régner", avait affirmé dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de
En réponse Monsieur Christophe Régnard, président de l'USM avait fait savoir qu’
"On ne refuse pas une invitation du président de
Quoiqu’il en soit, à l’issue de cette réception, Monsieur Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM, qui avait été reçu pendant une heure à l'Elysée avec le président du syndicat Christophe Régnard, avait déclaré que l'entretien s'était déroulé dans "un climat serein", et que Mme Dati s'était jointe à eux dans un second temps. Monsieur Bedouet avait aussi rapporté à cette occasion, que le Chef de l’Etat avait rappelé sa confiance et son respect pour l’autorité judiciaire.
A l’époque Madame Elisabeth Guigou avait interprété l’intervention de Monsieur Nicolas Sarkozy comme un "désaveu important " pour la ministre de
"A la place de Rachida Dati, je prendrais ça pour un désaveu important", avait estimé sur France-info l'ancienne Garde des Sceaux Elisabeth Guigou. "Le président doit se sentir obligé de prendre l'affaire en main, parce qu'il y a une rupture totale de confiance entre Rachida Dati et l'ensemble des métiers de la justice", avait-t-elle déclaré, dénonçant un "dialogue de sourd depuis très, très longtemps", tout en soulignant que "Rachida Dati avait donné l'impression de mépriser les magistrats… »
Tout au contraire pour Madame Rachida Dati, qui s’était exprimée après la réunion, Il n'y avait pas de remise en cause de son action, et faisant valoir que le chef de l'Etat recevait "systématiquement les syndicats, les partenaires sociaux quand il y a des réformes"., elle avait déclaré que la rencontre entre le syndicat majoritaire et Nicolas Sarkozy n'était pas le signe d'une remise en cause de ses réformes ni de sa parole. Aux journalistes qui lui demandaient si elle était fragilisée, la ministre a répondu : "Je connais vos questions. Ce que vous attendez vous ne l'avez pas. Donc dommage !".
Le PS de son côté avait par ailleurs estimé que la garde des Sceaux avait "échoué à conduire une politique permettant à
En réponse à Elisabeth Guigou, l'une des porte-paroles de l'UMP, Chantal Brunel, avait affirmé que le président de
Le président "est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire dans ce pays", et quand il reçoit un syndicat "il est dans son rôle", avait estimé un autre porte-parole, Monsieur Dominique Paillé.qui avait aussi récusé le terme de "désaveu" employé par Elizabeth Guigou, ajoutant que Rachida Dati "a à son actif" des réformes "avec des résultats extrêmement positifs", comme celle de la carte judiciaire.
"Il est extrêmement difficile de travailler dans ce domaine de la magistrature", avait ajouté Dominique Paillé, "parce qu'il y a quand même quelques pesanteurs conservatistes qui se font jour, notamment chez un certain nombre de magistrats, parfois même parmi leurs représentants" en concluant : "Par conséquent, ce coup de pouce du président de
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Ndlr : Il semblerait qu’un nouveau coup de pouce présidentiel serait le bienvenu !
05 novembre 2008
J’ai trouvé cet article sur Internet !
Je prends l’initiative de le reproduire sur mon blog. Sa lecture reflète ce que bon nombre de nos concitoyens perçoivent, mais la formulation de Dominique Dhombres vaut son pesant d’or !
« L'emmuré vivant de Matignon, par Dominique Dhombres
« LE MONDE | 04.11.08 | 13h09
« L'homme en noir quitte volontiers l'Elysée, sauvant chaque jour la planète d'un nouveau « danger, feignant en tout cas de le croire et s'employant à le faire savoir. Pendant ce temps un « pauvre être accomplit chaque jour à Matignon sa longue et lourde tâche. C'est déjà dur d'être « premier ministre sous
« Sans sortir de son bureau, bien sûr.
« Pour évoquer la crise et rien d'autre, évidemment. Un sujet qui lui va comme un gant. Cela « ne marche pas très fort et cela va être pire encore, disait-il. Dans ce domaine, on peut lui « faire confiance. Le pauvre être n'a pas son pareil pour asséner les vérités les plus amères, « révéler les abîmes les plus cachés, établir les constats les plus désespérés. Il avait déjà « fameusement déclaré naguère qu'il était à la tête d'un Etat en faillite. Cela avait déplu à « l'homme en noir, qui n'avait pas aimé le mot "faillite" et moins encore que le pauvre être « s'imagine à la tête de l'Etat. C'est oublié aujourd'hui, d'autant que les banques présentent « davantage de signes de faillite que l'Etat qui vole à leur secours à coups de milliards sortis « on ne sait trop comment de son chapeau. Ces milliards, précisément, fallait-il vraiment les « accorder à ces délinquantes ? "Si on n'avait pas, au niveau européen, pris cette initiative de « soutien aux banques, le système bancaire se serait effondré et tous les déposants auraient « perdu leurs dépôts", disait le pauvre être. "On imagine le drame dans lequel seraient les « Français, les Européens, si leur banque avait déposé leur bilan", disait-il encore.
« Rassurant, non ? Mais ce n'est pas tout. Cette crise va-t-elle durer ? "Aujourd'hui, je pense « que personne n'est capable de dire si elle se terminera à la moitié de 2009, à la fin de 2009", « observait le pauvre être d'un ton lugubre. On ne fait pas plus pimpant ! L'émission tout « entière était à l'avenant. La dette de
« Les critères de Maastricht sont oubliés, en particulier l'obligation de maintenir le déficit en « dessous de la barre des 3 % du PIB. François Bayrou fermait le ban. "C'est une crise « gravissime qui touche aux fondamentaux du capitalisme mondial", affirmait le Béarnais, « invité lui aussi à donner son avis. Il était sombre à souhait, estimant que
« Dominique Dhombres
(vous pouvez , si vous le souhaitez, retrouver la vidéo de "Complément d'enquête "sur le site de France 2, émission du Lundi 3 novembre)
Les Godillots de la République par Duboubou1er
4 novembre 2008 |
Les "GODILLOTS" de la République ?
Par Duboubou 1er - Humeur ?
Ce sont principalement des élus, représentant tout le nuancier politique, venant de tous les horizons mais ou la grosse pointure fait figure de merle blanc ! En fait ils ne représentent ni les meilleurs, ni les pires ! Il peut être aussi vrai qu'un élu « falot » puisse se découvrir des talents d'entrepreneur. Cela peut en effet sembler excitant, sans risque et pourquoi pas gratifiant ! Dans beaucoup de cas l'opération peut se réveiller bénéfique, surtout si l'on parvient à s'installer dans l'un des Palais parisien de la république. C'est en quelque sorte s'assurer un ticket d'accès à une « super » vie de professionnel de la politique, consacrée, généralement à promouvoir un parti !
Les heureux gagnants sont répartis en deux paquets soit dans la majorité soit dans l'opposition ? Simple question de chance ! Mais finalement, coté confort peu de différences si l'on n'est pas ministrable. De toute façon les deux formules présentent surtout beaucoup d'avantages et quelques minimes inconvénients ! Mais en aucun cas l'appartenance à l'un ou l'autre des blocs risque d'altérer la bonne humeur et la joie de vivre des représentants zélés du peuple de France ! Rien de bien nouveau sous le soleil de notre hexagone depuis l'avènement de la cinquième république si ce n'est que la reproduction, à un rythme accéléré du godillot politique, a finalement permis au pilote de notre système de devenir totalement dominant. Il est en effet assuré de pouvoir compter sur une majorité à sa dévotion, même si quelques trublions font semblant de ruer dans les brancards, simplement pour être remarqués ! Alors, si généralement on admet que le mouton de France, toutes races confondues, n'est pas en voie de disparition il n'empêche que l'on veut nous faire croire qu'il se reproduit plus rapidement dans
- duboubou1
03 novembre 2008
Communiquer ou se taire : il faut choisir !
Monsieur Frank Louvrier ( photo à gauche) Monsieur Thierry Saussez ( photo à droite)
Y'a pas photo ! c'est inadmissible pour le citoyen averti désireux de s'informer !
Messieurs, accordez vos violions avant de communiquer, je vous prie !
Le responsable de la communication gouvernementale, Monsieur Thierry Saussez, a récemment indiqué qu’il souhaitait que le gouvernement envisage de communiquer à la télévision sur son action à travers des spots plus longs, en particulier pour expliquer ses mesures anticrises, après avoir dans un premier temps indiqué qu'il "réfléchissait à une émission gouvernementale à la télévision" pour expliquer les réformes. Invité d’Europe 1 mardi, il etait revenu sur ce projet alors que la polémique montait. "On n’a pas l’idée de revenir à l’ORTF ancienne manière", avait -t-il assuré, rejetant le terme de "propagande" et parlant de programmes courts de 2 ou 3 minutes où il ne s'agirait que de répondre plus directement aux questions des Français.
Son de cloche contradictoire, Monsieur Franck Louvrier, conseiller pour la communication à l'Elysée, estime, (source interview JDD dimanche), qu'il "n'appartient pas à l'Etat de produire ou d'animer des émissions gouvernementales".
Pour ce conseiller Elyséen, en dehors des circonstances exceptionnelles ou des traditions de vœux officiels que le chef de l'Etat adresse à la nation, toute communication directe serait un mélange desgenres douteux et cela lui paraît, d’après ce que rapporte le JDD,"d'autant moins nécessaire qu'Internet offre aujourd'hui aux responsables politiques le loisir de s'adresser directement au citoyen désireux de s'informer" , tout en précisant que coloniser l'espace de l'information avec de la communication, c'est assimiler le citoyen averti au consommateur capricieux"
Ndlr : Oh qu’en termes communicatifs sophistiqués ces choses là sont dites pour contredire et critiquer le souhait de Monsieur Thierry Saussez !
Mais Monsieur Louvrier fait encore plus fort et en préconisant d’éviter le mélange des genres, il extrapole et « mélange » lui-même, pourrions nous dire, des questions d’actualités sifflantes et piquantes, puisqu’il enchaîne en affirmant que « quand les cartes se brouillent, le citoyen perd ses repères: il s'imagine avoir le droit de siffler
Ndlr : Pour exprimer son désaccord avec Monsieur Saussez, en matière de brouillage de cartes, Monsieur Louvrier est passé maître. Le « citoyen désireux de s’informer » sait parfaitement que les conseillers et responsables de l’Elysée et Matignon ne sont pas d’accord entre eux sur leur politique de communication et qu’en cette matière « ça pédale dans la choucroute entre l’Elysée et Matignon ». En conclusion, le « citoyen averti » qui n’imagine et ne s’étonne de rien, pense qu’il était inutile d’en rajouter une tartine.
En matière de communication tout court tout le monde sait qu'il faut éviter le bruitage et les interférences pour faire passer un message clair.
En matière de communication officielle, il faudrait que les Conseillers et responsables en communication retrouvent leurs repères pour ne pas se perdre en contradictions internes et s’épandre en communications externes contradictoires. Les messages contracdictoires qu'ils nous adressent via les médias laissent transparaitre leur désaccord, "ça fait brouillons et bouillies de chat", nous méritons mieux !
Et le mieux pour les conseillers en communication officielle serait de ne parler qu’après avoir accordé leurs violons, ou à défaut se taire.
Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...
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Éditorial de lucienne magalie pons En visualisant cette cérémonie grandiose et émouvante la France devrait se sentir un peu gênée de la p...
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