En tout cas ce n'était ni le lieu, ni l'heure de faire une telle déclaration pour justifier sa politique.
(voir la vidéo)
Le Rêve de Noutnoutte, une poésie de Lucienne magalie Pons a été mise en animation images et son par Michel Mahler .
Pour accéder à cette animation il suffit de cliquer sur l'adresse ci-dessous :
Information de Michel Mahler (résumée par Lucienne Pons) :
Le Rêve de Nounoutte - Remix
Samedi 23 août 2008 |
| Nounoutte et Noutnoute ont, après une conférence au sommet par mails, décidé de modifier l'animation Flash de la poésie de Lucienne Magalie Pons. Mike, le programmateur du Réveil des Marmottes a remplacé la musique par l'intro de «L'homme qui pleurait des larmes de verre»: Les variations personnelles autour des Canons de Pachelbel. La photo de l'auteur a été incluse à l'animation Flash. L'écran de veille (téléchargeable depuis le blog ou le RdM) a lui aussi été modifié pour correspondre à l'animation. Tout cela est disponible sur sur le Réveil des Marmottes à la rubrique "Coups de Coeur de Mike - Poèmes".
Nounoutte, c'est une chatte racontant son rêve un peu surréaliste.
Le programme Flash s'ouvre sur les titres et une pluie de flocons bleus. En appuyant sur le bouton "Play", l'animation démarre avec la musique. Une zone "Texte" invite à actionner une manette située en bas à droite de l'écran. |
En actionnant cette manette, on fait défiler les phrases du poème pendant que l'animation se poursuit. Un bouton "Stop" situé en bas à gauche permet de revenir au début du programme.
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Voici en simple lecture le texte du poème de Lucienne Magalie Pons - toutefois pour faire honneur au travail de Michel nous vous recommandons de vous branchez sur l'excellente animation images et son qu'il a eu la gentillesse de réaliser :
Le Rêve de Noutnoutte
La chatte « noutnoutte » impériale
Sérieusement lit un journal
On voit des reflets d’enfer
Fuser de ses yeux gris verts
Puis sur un fauteuil du salon
Elle s’endort pour un moment
Et un rêve de démon
La saisit soudainement !
En costume de carnaval
Les poissons rouges ouvrent le bal
L’eau claire aux reflets d’argent
Transforme la table en océan
Des roses s’échappent d’un vase
Valsent en l’air, tombent en extase
Se prenant pour des derviches
En criant ….. Chiche ! Chiche ! Chiche !
Les arabesques du tapis
Se débobinent en folie
En dansant comme des houris
Échappées du Paradis
Une araignée tisse une laine
Pour la poupée de porcelaine
Qui prépare sa troïka
Pour partir en Alaska
Une poupée en chiffon
Retrousse son joli jupon
Pour danser une polka
En chaussons de petit rat
Des punchs disparaissent à l’anglaise
Dans la gorge d’une antillaise
Qui prend un cours de tango
Dans les bras d’un hidalgo
Des oiseaux dans une cage
Tuent Mozart en grand tapage
Et le perroquet expire
En poussant de gros soupirs
Dans les moulures du plafond
Serpentent des petits wagons
Qu’une locomotive traine
En crachant à perdre haleine
En se couchant sur les rails
La locomotive déraille
Puis elle pousse un cri strident
En crachant toutes ses dents
Entre en scène un vieil artiste
Qui se prend pour un dentiste
Et lui greffe sur la mâchoire
Des dents en plastique noir
Un guéridon se met à tourner
En faisant grincer son pied
La porte du salon claque
Les doigts d’un fantôme craquent
La vapeur du narghilé
S’échappe en sifflant un motet
Noutnoutte se réveille brusquement
C’était un rêve tout simplement !
Un article de lucienne magalie pons :
Pour Monsieur Kouchner : "Le Dalaï lama est toujours le bienvenu"
Comme prévu, Carla Bruni-Sarkozy, Bernard Kouchner et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, ont rencontré vendredi 22 Août, le chef religieux tibétain lors de l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, sur les hauts plateaux languedociens.
C'est sous une pluie battante que Madame Carla Bruni-Sarkozy et son escorte sont arrivées. Près de mille personnes, triées sur le volet, dont les quatre cents retraitants du temple, assistaient à la cérémonie. Des personnalités comme l'ancien premier ministre, actuel Maire de Bordeaux, Alain Juppé (UMP), étaient présentes et côté "people" on pouvait remarquer notamment, David Hallyday, Charlélie Couture, Juliette Binoche, Line Renaud, Inès de
L’accès du site avait été protégé de la population par plusieurs barrages de gendarmerie, et d’après les médias avait pris des allures de camp retranché, ce qui accentue la tournure politique du séjour du Dalaï lama en France. Quelques 150 journalistes, en dehors de ceux peu nombreux qui avaient été accrédités pour couvrir l’évènement, étaient soigneusement tenus à l'écart
Par la voix et la présence de Madame Carla Sarkozy, le Président Nicolas Sarkozy a transmis au Dalaï Lama ses salutations. Elle était accompagnée de Bernard Kouchner ministre des Affaires Etrangères qui est venu finalement, après quelques feintes hésitations, rencontrer le chef spirituel tibétain à l'occasion de l'inauguration d'un temple bouddhiste, en présence de Rama Yade, secrétaire d’Etat.
La cérémonie d'inauguration a été marquée par la remise de katas (écharpes en soie blanche), la proclamation de mantras (paroles sacrées) et la lente répétition de mudras (gestes symboliques). Le Dalaï Lama a rappelé les fondamentaux de sa religion: la possession matérielle ne fait pas nécessairement le bonheur - "des milliardaires sont parfois très malheureux" - et l'aspect essentiel de "l'harmonie entre les différentes traditions religieuses".
Ainsi ,le chef spirituel du Tibet, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, a passé autour du cou de Madame Sarkozy, de Rama Yade et d’autres personnalités, la « kata », l'écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet. Ils ont ensuite défait le nœud d'un ruban sur la porte centrale du temple de Lérab Ling, en signe d'inauguration officielle du lieu. Le dalaï-lama s'est ensuite prosterné devant la statue de Bouddha à l'intérieur de l'édifice, avant de saluer dans l'assistance Bernard Kouchner, qui lui a remis un présent.
A la fin de la cérémonie, Carla Bruni-Sarkozy s’est entretenue à huis clos avec le dalaï-lama, avant d'être rejointe par Bernard Kouchner et Rama Yade, et à l’issue de leur rencontre, le ministre des Affaires étrangères, a déclaré que le Dalaï lama était "toujours le bienvenu en France". Puis, il s'est engouffré rapidement dans sa voiture se refusant à tout autre commentaire.
Il s'agissait du premier contact de sa Sainteté (que certains médias s’obstinent à dénommer « le chef tibétain »), avec des membres du gouvernement français depuis le début de sa visite en France.
Au yeux du Pouvoir, L’évènement a conservé son caractère privé privé en dépit de sa médiatisation, de la présence de l’épouse du Président de
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Antécédent et prolongement politique
Rappelons que Pékin avait mis en garde Mercredi le président français contre les conséquences sur les relations franco-chinoises d'une telle rencontre.
Précédemment dans un entretien accordé à un grand quotidien (voir mon article précédent) le Dalaï Lama avait déclaré "Mon agenda n'était pas politique", tout en affirmant espérer qu'après les JO "le président en exercice de l'Union européenne (Nicolas Sarkozy) ferait des propositions constructives au gouvernement chinois".
Comme on le voit , pour sa Sainteté réincarné espérer que le Président de l’Europe s’immisce dans la politique intérieure chinoise n’est pas une déclaration politique !
Le chef spirituel tibétain avait aussi expliqué que "la seule solution" pour "que
Le chef spirituel tibétain avait lui-même précédemment affirmé qu’en parallèle aux Jeux olympiques, une certaine forme de répression extrêmement brutale continuait de régner.
Il avait aussi souligné que son combat et celui de son peuple n'était pas un combat contre
Au vu de toutes ces déclarations et affirmations, force est de constater que le Dalaï Lama conjugue adroitement sa personnalité religieuse avec ses espoirs politiques.
Selon Matthieu Ricard, il y aurait en septembre une réunion du Parlement tibétain en exil "qui déciderait peut-être de nouvelles options à proposer au gouvernement chinois" lors d'une rencontre qui pourrait se faire en octobre"
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Les critiques
La rencontre de Madame Sarkozy et du dalaï-lama a suscité comme on le sait de nombreuses critiques.
Dès l’annonce Lundi de la rencontre de l'épouse du chef de l'Etat et de Bernard Kouchner avec le Dalaï Lama, annonce de source diplomatique d’abord, puis ensuite confirmée à la dernière minute par l’Elysée, les critiques ont redoublé. Le Parti socialiste avait qualifiée cette rencontre dans un communiqué de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois", en accusant Nicolas Sarkozy d'avoir cédé aux pressions de
(Le PS en l’occurrence a oublié d’expliquer la présence des sénateurs socialistes lors de la précédente réception, dans un bureau du Sénat, du Dalaï Lama et de même ne s’est pas exprimé sur la visite rendue au Dalaï Lama à Paris par Madame Ségolène Royale)
Quand à la présence de Madame Sarkozy à l’inauguration du temple au côté du Dalaï Lama, pour le Parti socialiste, il s'agit d'une "confusion des genres". A l’issue de la cérémonie d’inauguration du temple ces critiques se sont accentuées et le PS a dénoncé "une grave dérive de la vie politique" qualifiant la rencontre de l'épouse du président français Carla Bruni-Sarkozy, et du chef de la diplomatie Bernard Kouchner, avec le Dalaï Lama comme "une grave dérive dans la peopolisation de la vie politique"
Faouzi Lamdaoui, un porte parole du PS a déclaré dans un communiqué : "Je dénonce l'opération de communication dérisoire qui se déroule aujourd'hui autour de Carla Bruni-Sarkozy" ; d’après lui ,
"la mise en scène de cette rencontre marque une grave dérive dans la peopolisation de la vie politique, et un mélange des genres tout à fait gênant entre sphère privée et sphère publique".
"Mme Carla Bruni-Sarkozy est certainement une belle voix mais elle n'est pas la voix de
Selon Monsieur Lamdaoui, « Bernard Kouchner et Rama Yade ne se montrent pas à la hauteur de leurs fonctions……..ils auraient dû recevoir le Dalaï lama dans un cadre officiel et laïc, comme Jean-Marc Ayrault à la mairie de Nantes".
D’autre part "La diplomatie française sort affaiblie de la gestion déplorable du dossier chinois par le gouvernement", a fait savoir le PS.
De son côté le secrétaire général de Reporters sans frontières Robert Ménard a dénoncé cette rencontre comme une « mascarade » lors d’une conférence de presse à Paris : «C'est insupportable ….. Carla Bruni-Sarkozy "n'a rien à faire dans cette histoire-là ... C'est un lot de consolation qu'on a proposé au Dalaï Lama parce qu'on a honte du comportement qu'on a vis-à-vis de lui », a-t-il estimé.
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Le Dalaï Lama devrait quitter
En principe, Nicolas Sarkozy doit le recevoir le 10 décembre prochain à Paris avec l'ensemble des prix Nobel de la paix, selon le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.
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Quoique les politiques le démentent, la visite du Dalaï Lama en France est tout autant, sinon plus, politique que religieuse, si l’on en juge par cet entretien qu’il a accordé au Monde, reproduit intégralement ci-dessous :
« Le dalaï-lama dénonce "le projet de répression brutale" au Tibet
LE MONDE | 21.08.08 | 14h02 • Mis à jour le 22.08.08 | 09h04
« « A la veille de sa visite au temple bouddhiste Lerab Ling près de Lodève (Hérault), où il doit rencontrer, vendredi 22 août, Carla Bruni-Sarkozy, Bernard Kouchner et Rama Yade, le dalaï-lama a évoqué à Nantes, pour Le Monde, l'avenir politique du Tibet après les Jeux olympiques de Pékin.
« La répression a-t-elle continué au Tibet, malgré la trêve olympique ?
« L'armée chinoise a encore tiré sur la foule, lundi 18 août, dans la région du Kham, dans l'est du Tibet : cent quarante Tibétains auraient été tués, mais ce chiffre demande à être confirmé. Depuis le début des émeutes, le 10 mars, des témoins fiables ont pu établir que 400 personnes ont été tuées dans la seule région de Lhassa. Tuées par balles, alors qu'elles manifestaient sans armes. Leurs corps n'ont jamais été rendus aux familles. Si l'on considère tout le Tibet, le nombre des victimes est bien sûr plus grand. Dix mille personnes ont été arrêtées. On ne sait pas où elles sont incarcérées.
« La nouveauté est la construction de vrais campements militaires. La présence militaire au Tibet est ancienne, mais la frénésie de constructions nouvelles, dans les régions de l'Amdo et du Kham, me fait dire que cette colonisation par l'armée est destinée à durer. Autrefois, des camions militaires venaient et restaient quelques mois. Aujourd'hui, un projet de répression brutale s'inscrit dans la durée.
« Qu'attendre donc de la discussion que vous espérez toujours avec Pékin ?
« Entre les émeutes de mars et les Jeux olympiques, nous avions cru à des signaux positifs. Le « président Hu Jintao lui-même s'était engagé à des discussions sérieuses. Mais nous avons vite déchanté. Nos émissaires se sont heurtés à un mur. Aucune ouverture n'a été enregistrée. Le Parlement tibétain en exil se réunira donc en septembre, mais notre approche ne va pas bouger : celle de la non-violence et de la voie médiane. L'autonomie reste notre but. Une autonomie véritable, car l'autonomie à la chinoise, nous savons ce qu'elle est : un leurre.
« Vous venez de déclarer au Financial Times qu'il faut "respecter"
« J'ai toujours dit qu'il fallait instaurer l'autonomie du Tibet dans le cadre de
« Hypothèse inimaginable...
« Oui, parce que les autorités continuent de penser qu'il n'y a pas de problème au Tibet, que le « seul problème est celui posé par le dalaï-lama ! Elles ont souvent tenté de me convaincre que si je m'alignais, je retrouverai tous mes pouvoirs. Mais le sort du dalaï-lama me préoccupe moins que le sort de six millions de Tibétains.
« Bien sûr, il y a un problème au Tibet ! Le président Hu Jintao affirme qu'il travaille à une "société harmonieuse". Mais tout ce qu'il fait va à l'encontre d'une telle harmonie. Den Xiao Ping avait un vrai projet de développement économique et nous l'avions approuvé, car nous connaissons les retards matériels du Tibet. Mais tout ce qui a suivi a contredit les projets d'éducation, de développement, de stabilité politique, d'unité nationale. Aucune harmonie ne sera possible en Chine avec la politique de la force, qui est tout sauf une politique réaliste.
«
« La "voie médiane" et la "non-violence" ne sont-elles pas en recul chez les jeunes, comme «l'ont prouvé les émeutes de mars ?
« Contrairement à ce qu'on a dit dans les médias, ce n'est pas la non-violence qui est en cause. « Il n'y a qu'une très faible minorité - y compris chez les jeunes - qui évoque le recours à la violence. La vraie divergence est celle qui oppose ceux qui réclament l'indépendance du Tibet et ceux qui, comme nous, veulent proposer une voie médiane et une véritable autonomie. Or nous sommes dans une situation difficile parce que la voie médiane, il faut le reconnaître, n'a pas porté beaucoup de fruits.
« Je voudrais ajouter, à propos de la violence, que celle-ci n'est jamais une solution. L'Europe le sait, qui a subi les carnages de deux grandes guerres.
« Quel bilan faites-vous, après les polémiques, de l'accueil de
« Si j'étais venu avec un agenda politique précis, des rendez-vous avec des responsables « politiques et gouvernementaux, alors il y aurait eu de quoi être largement déçu ! Je dois rencontrer Bernard Kouchner. Je le connais depuis longtemps et n'ignore pas sa solidarité pour le Tibet, ni celle du président Sarkozy.
« Alors, j'espère qu'après les Jeux olympiques, le président en exercice de l'Union européenne « fera des propositions constructives au gouvernement chinois. Quoi qu'il en soit, mon agenda « n'était pas politique. Je suis venu en France travailler à la promotion de valeurs humaines et au dialogue entre les religions. Si j'en juge par les publics rencontrés, j'ai de quoi être très « satisfait. »
Propos recueillis par Henri Tincq
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Mise au point :
« Dans l'entretien publié par Le Monde dans son édition datée du vendredi 22 août, le dalaï-« lama a répondu à une question sur de récentes manifestations anti-chinoises qui auraient eu « lieu dans la région du Kham, à l'est du Tibet. Interrogé sur le chiffre de "140 tués", entendu « dans son entourage et évoqué avec lui lors d'un entretien recueilli à Nantes, le dalaï-lama a « répondu que cette estimation demandait à être confirmée.
« Le bureau du dalaï-lama a de son côté publié un communiqué, jeudi 21 août à 17 heures, de mise au point : "Suite à un article paru dans le journal Le Monde, daté du 21 Août, Sa Sainteté Dalaï-lama aurait déclaré que 140 personnes auraient été tuées récemment dans l'est du Tibet. Nous souhaitons clarifier le fait que Sa Sainteté n'a pas mentionné un nombre de victimes. En réponse à une question du journaliste concernant des nouvelles récentes selon lesquelles les troupes chinoises auraient tiré sur une foule de manifestants, Sa Sainteté a clairement répondu que nous n'avions pas d'informations spécifiques concernant le nombre de victimes. Dans cette interview, Sa Sainteté a dit : " Nous avons simplement reçu cette nouvelle, mais sans pouvoir la confirmer. " Depuis la réception de ces nouvelles, tous les efforts faits pour communiquer avec la population locale affectée par ces événements à Kardzé (Kham, est du Tibet, province du Sichuan) ont échoués."
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