Discours de Madame Betancourt
Assemblée Nationale - 9 juillet 2008
Je vous invite à écouter dans son intégralité le discours prononcé par Madame Betancourt devant les députés français : chassez le politique, il revient au galop ….
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Madame Betancourt ne désarme pas
Alors qu’un jour avant la réception d’Ingrid Betancourt à l’Assemblée Nationale à Paris, le gouvernement Colombien faisait entendre de Bogota que le président colombien Alvaro Uribe, après l'épilogue de l'affaire Betancourt, entendait désormais mener ,sans interférence étrangère, sa lutte contre les Farc, Le Mercredi 9 juillet au cours de son intervention devant les députés français, Ingrid Betancourt a appelé à participer à un rassemblement le 20 juillet à Paris en faveur "de ceux qui sont toujours otages des FARC"
"Il y a encore une vingtaine d’otages aux mains des FARC et si le mot égalité à un sens, c’est maintenant qu’il faut lui donner ce sens"……. « Le 20 juillet, jour de l’indépendance colombienne, j’aimerais crier avec vous pour la liberté de ceux qui sont encore là-bas otages des FARC", a proposé Ingrid Betancourt "L’idée, c’est un rassemblement à partir de 14 heures place du Trocadéro a ajouté Ingrid Betancourt, précisant que le but était "de donner un message à ces Colombiens qui ont une peur atroce que, du fait de ma libération, plus rien ne se produise".
Le gouvernement Colombien interprétera-t-il l’appel de Madame Betancourt aux députés Français et le rassemblement du 20 juillet au Trocadéro comme une « interférence étrangère ? L’avenir nous le dira …………
Mais ce que nous pouvons observer c’est que depuis son arrivée chez nous, Madame Betancourt se saisi progressivement de Paris pour en faire son terrain de combat pour la libération des otages encore détenus par les FARC, mais aussi pour se positionner politiquement en appelant les sénateurs et les députés français à sa suite, contre la volonté manifestée d’Alvaro Uribe de vouloir mener , sans interférence étrangère, son combat contre les Farc.
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Rappelons que le 8 juillet 2008 , le gouvernement colombien irrité contre la Suisse, qui abrite traditionnellement des sympathisants des Farc ou leurs familles a reproché à Jean-Pierre Gontard ses contacts approfondis avec les guérilleros – ( Gontard connaît depuis plus de dix ans Alfonso Cano, sa femme (arrêtée en février), son frère... ) et d’après les commentateurs le président colombien Alvaro Uribe, après l'épilogue de l'affaire Betancourt, entend désormais mener ,sans interférence étrangère, sa lutte contre les Farc.
En effet le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos a affirmé qu’un membre de la mission franco-suisse a versé de l’argent à la guérilla des Farc, rappelant une affaire ancienne, celle de deux employés d'une multinationale enlevés en 2000.
Noël Saez, diplomate français, ex-consul à Bogota ont été missionné par Paris pour négocier directement avec les Farc. Et que l L'émissaire visé PAR LE ministre de la défense colombien est Jean-Pierre Gontard, universitaire franco-suisse, directeur d’un institut de géopolitique à Berne
D’après Juan Manuel Santos, c'est en intercédant en la faveur de deux employés d’une multinationale enlevés en 2000 que Gontard aurait transmis une somme de 480 000 $ aux Farc. Cette accusation tend à démontrer la complicité de cet émissaire avec les Farc. En revenant sur cette affaire ancienne, le ministre Santos, un fidèle du président Alvaro Uribe, n’épargne pas la mission de médiation franco-suisse « complice » d’après lui avec les farc d’autant que les médiateurs Noël Saez ,Français et Jean-Pierre Gontard Suisse œuvrent toujours actuellement, selon les médias, pour la libération de vingt-cinq autres otages « politiques » civils ou militaires colombiens encore aux mains des Farc.
L’émissaire visé par le ministre de la défense colombien est Jean-Pierre Gontard, universitaire franco-suisse, directeur d’un institut de géopolitique à Berne
Rappelons que Noël Saez, diplomate français, ex-consul à Bogota et Jean Pierre Gontard ont été missionné par Paris pour négocier directement avec les Farc et que pendant six ans ils ont établi, perdu, puis rétabli le contact dans la jungle amazonienne avec la guérilla
Le 2 juillet, le jour de l'opération militaire qui a libéré à l’initiative du Président Uribe, Ingrid Betancourt et quatorze autres otages, les deux hommes se trouvaient en Colombie de retour d’un périple d'une semaine à la rencontre d'un envoyé spécial d'Alfonso Cano, nouveau chef des Farc.
Noël Saez, diplomate en retraite, qui connait bien cette région où il continue de se rendre en mission s’est déclaré « indigné » par ces attaques contre Gontard, « un garçon remarquable, dévoué, propre et droit ». Noël Saez, rentré de Colombie vendredi, dans l'avion de Kouchner et Ingrid, aurait reçu des consignes de discrétion du Quai d'Orsay, mais il a tenu à démentir les accusations portées contre son collègue par le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos