Dans le mariage d’un homme
et d’une femme, personne, ni l’administration au sens large,
ni les particuliers n’ont de difficultés à reconnaître qui est la femme, et qui est le mari, et
quand ils ont des enfants, qui est la mère et qui est le père.
Et dans la vie courante c’est tout naturellement que l’on peut demander à un mari,
Comment va votre femme ? …., et
à une femme, Comment va votre mari, ou encore Comment va Madame votre
épouse, ou Comment va Monsieur votre époux.
Et c’est tout naturellement aussi que l’on demande à un
enfant Comment va ton papa, comment va ton père, comment va ta maman,
comment va ta mère, ou encore comment va ta grand-mère, comme va ton Grand père ?
Et dans les administrations, comme il arrive de devoir demander à
une personne le prénom de son conjoint, ça ne pose aucun problème le mari donne le
prénom de sa femme, la femme donne le
prénom de son mari, et aussi bien pour l’agent
administratif que pour la personne c’est nickel, clair et net et ça ne peut donner lieu à aucune interrogation, aucun doute, aucun quiproquo.
Le projet de loi d’ouverture au mariage des personnes du même
sexe s’il est voté en l’état – que la république nous en garde
tant ce projet est mal préparé et peu lisible sans une interprétation -, laisserait au
hasard des bonnes ou mauvaises volontés des interprètes administratifs ou des
particuliers , l’utilisation de toutes sortes de mots ou de termes, tout un
lexique vulgarisé qui va semer la confusion
dans toutes les administrations des villages et des villes, dans les chaumières
et dans les cœurs.
Ainsi selon la cérémonie à accomplir, mariage, baptême civil , ou de la
formalité que l’on devra accomplir, on devra dire et
écrire, les époux, les parents, le père et la mère, les beaux parents, pour éviter de dire et d’écrire l’épouse ou l’époux, le mari et la femme, le père
et la mère, la grand-mère et le grand
père, le beau père et la belle mère et
ce , d’après la sentimentalité à l’eau de rose des socialistes, pour éviter de froisser les couples
homosexuels qui pourraient se sentir discriminés si en
lisant les articles du Code Civils tels qu’ils sont rédigés, on les nommait et désignait dans les cérémonies et
dans actes civils comme mari et femme
, père et mère, bref le
projet de loi propose une indifférenciation des sexes dans les actes , et
propose aussi d’interpréter les articles du Code civil quand cette
différenciation sexuée (d’après eux) naturelle
selon moi, existe dans le texte.
Mais ce n’est qu’un
aspect de ce laxisme interprétatif socialiste
qui organise l’hallali de la différence
naturelle, l’hallali de la
complémentarité féconde de l’homme et de
la femme, l’hallali de l’altérité des couples, jusqu’alors reconnus depuis
la nuit des temps par la tradition, la coutume et les traditions, et ensuite dans le droit écrit par le Code civil.
Il y a aussi une façon singulière de prévoir que les enfants
des couples homosexuels porteront le nom de l’une ou l’autre des deux mères, ou encore le nom des deux mères selon ce qu’elles
sont convenues , de même pour les enfants de deux pères, toutefois dans le cas
ou l’enfant portera le nom des deux mères, ou pères, l’ordre de préséance du premier des deux noms
sera déterminé selon l’alphabet, c’est ainsi pour citer un exemple que si dans un couple homosexuel les deux pères
portent le nom l’un de LEGRAND et l’autre
de PETIT , l’enfant portera le nom de LEGRAND-PETIT ,et si deux mères portent respectivement le nom de GAILLARD et l’autre de PETIT, leur enfant
portera le nom de GAILLARD-PETIT ( les noms cités figurent dans la liste des 1000 noms les plus portés de France)
Les députés de droite ont fait remarquer en défendant leurs
amendements qu’avec cette méthode alphabétique, les petits enfants ne porteront
plus le nom de leur grand père placé en 27me ordre alphabétique, , pas le même nom que
leur cousins germains, et que la lignée patronymiques et donc généalogique sera gravement
atteinte et rompue.
Enfin on peut remarquer
que les pères et mère des couples homosexuels seront bien embarrassés
pour dire ma belle fille ou mon gendre dans bien des cas si leurs enfants contractent des mariages
homosexuels et un député très bien de chez nous à juste titre a fait remarque
que dans sa région on ne pourra plus dire « j’entre en gendre » comme
cela se dit traditionnellement dans sa région.
Ainsi en éliminant une
identification du genre et du lien familial par des substitutions ou interprétations des
mots et des termes , et parfois par une suppression, c’est toute
une atteinte très graver au lexique du Code civil que ce
projet de loi d’ouverture au mariage pour tous propose.
Cela va des mots qui
existent et des termes qui sont écrits dans les articles du code civil que
chacun devrait interpréter à son convenance, jusqu’au noms de famille qui casseront
la lignée patronymique et généalogique
entre les ascendants et leurs descendants et les lignées collatérale, et collatérale, et bien d’autres
atteintes encore aux droits personnels que les députés on si patiemment et brillamment défendues au cours des séances à l’Assemblée Nationale, avec une constance et un savoir qui les honore, sans hélas
trouver d’échos chez le ministres , les rapporteurs, et les députés
socialistes.
Et pourtant ce que nous défendons en refusant le projet gouvernemental
d’ouverture du mariage aux couples du même sexe, ce sont bien des droits
personnels imprescriptibles, qui sont attachés à la personne propre : ce sont
les droits de la personnalité en tant
que sujets de droit, c'est-à-dire
l’acquisition la personnalité juridique dont les personnes sont titulaires en
tant que sujets de droits , qui permet que les personnes jouissent de droits
particuliers, qui sont attachés à leur personne propre : ce sont les droits de
la personnalité juridique : il s'agit notamment des droits au nom, au domicile, à
l'image, à la protection de la vie privée, etc. ainsi que toutes les règles
juridiques qui régissent la majorité légale et les incapacités.
Pour mémoire - (et en résumé, il ne s’agit pas ici de faire un cours) - la
personnalité juridique et le droit des personnes en France comprend :
- L’acquisition de la personnalité, la conception, la
naissance, la perte de la personnalité, l’absence, la mort,
-
l’individualisation
de la personne : l’état
civil, le genre, la nationalité, le nom,
-
le droit des incapacités, la majorité
civile en France sexuelle , l’émancipation
d’un mineur,
-
les régimes
de protection des majeurs, tutelle, curatelle, savegarde de justice, le mandat
de protection future, le conseil de famille,_
-
les droits
de la personnalité , droit à la vie,
au respect de son corps, au respect de sa dignité, à l’honneur et au respect de
la vie privée, à l’image , au secret de ses écrits et de sa correspondance …
La caractéristique de tous ces
droits à la personne c’est qu’ils restent toujours attachés à la personne, il sont imprescriptibles.
Or il y a grande différence entre
les droits de la personne qui portent sur des « sujets de droit, » et le droit réel, qui porte est un droit sur la chose, un droit de disposer d’une
chose, d’un bien corporel ou incorporel,
immobilier et mobilier, différentes personnes peuvent disposer de droits
réels sur une même chose.
Le titulaire d'un droit réel tire
directement avantage du bien objet de son droit sans devoir recourir à
l'intervention d'une autre personne. Le contact est immédiat entre la personne
et le bien, c'est un droit sur un bien.
Le propriétaire d'une maison est ainsi justifié d'user, de jouir et de disposer
librement et complètement de son bien sans
requérir la permission d'autrui.
Et là encore si nous refusons en France la pratique de la GPA (gestation pour autrui
ou mère porteuse) ) pour les couples
homosexuels c’est parce que nous sommes attachés
en France à la distinction des droits personnels et des
droits réels, c’est parce que nous respectons la personnalité juridique et les droits de la
personne, c’est parce que nous exerçons nos prérogatives
en tant que « sujet de droit »,
c’est pour toutes ces raisons que nous ne pouvons admettre un glissement du
projet de loi sur le mariage pour tous vers la pratique de la GPA qui se
profile à l’horizon, c’est pour toute ces raisons que nous refusons aussi qu’il puisse se trouver en France, une
citoyenne française, ou une étrangère résidant en France, se placer
volontairement ou involontairement dans
le commerce comme mère porteuse , comme une chose, comme un objet, comme une
poupée de chair gonflable à loisir, au
profit d’un couple homosexuel, ou hétérosexuel
en désir d’enfant, un enfant qui
sera enlevé à la mère porteuse par le couple demandeur dès sa naissance , une mère porteuse qui
n’aura aucun droit sur l’enfant qu’elle aura porté dans son ventre pendant le
temps d’une grossesse et qui n’aura sur cet enfant aucun lien de parenté ou
d’autorité parentale, un enfant qu’elle ne verra plus et pour lequel elle n’aura
jamais existé et restera anonyme.
Et nous somme aussi contre la GPA parce qu’il a
dans cette pratique la production de plusieurs embryons avant d’en prendre un pour le placer dans l’utérus de la
mère porteuse, les autres embryons sont congelés et conservés dans les services
spécialisés pendant un certain délai au
cas ou les parents demandeurs souhaiteraient un autre enfant , la question leur
en est posée, s’il n’entendent pas les conserver ou les conserver tous, les
embryons excédentaires dans certains pays sont
transférés dans des laboratoires
de recherche les achètent pour se livrer à des recherches embryonnaires
notamment sur les cellules de souches.
Il y aurait encore beaucoup à dire
sur l’ouverture du mariage aux couples du même sexe, sur les lobbies qui sont
les maîtres d’œuvres de cette impostures, les lobbies non seulement lesbiens-gays-bisexuels-transsexuel
pour in-différencier les sexes et instaurer leur fameuse théorie des genres, mais
encore les lobbies de la recherche médicale qui agissent dans l’ombre,
et d’autres lobbies encore politisé sans parler du parti socialiste et du pouvoir
socialiste qui en font un enjeu politique.
Et en définitive ce projet de loi
tel qu’il est conçu pour satisfaire les revendications et les pressions des lobbies est scandaleux, il provoque et heurtent la
grande majorité des citoyens français
pas seulement pour des questions morales évidentes mais encore parce que nous
sommes attachés physiquement, charnellement et moralement, culturellement, et parfois religieusement , à l’altérité du couple tel que la nature l’a
voulu, mais encore et tout autant aux
droit des personnes, à notre personnalité juridique, à notre nom, à notre
filiation, à notre généalogie, aux droits de nos enfants.
Et que l’on ne vienne pas nous taxer d’homophobes,
ce serait trop facile.