Relais d'information de lucienne magalie pons
Note préalable à la Revue de Presse par lucienne magalie pons
On l'avait presque oubliée ! , mais avec son parcours aventureux à rebondissements multiples Sophie Pétronin , 76 ans, dite Mariam, connue notamment comme " une travailleuse humanitaire ",et " fondatrice de l'Ong Association d'aide à Gao" , non gouvernementale, ressurgit périodiquement à la surface dans l'actualité au cours des années..
Pour mémoire le le 23 décembre 2016 , elle fût enlevée à Gao par un groupe de djihadistes associé à Al-Qaïda . Après près de quatre ans de captivité, elle fût libérée le 8 octobre 2020 , elle était alors la dernière otage française dans le monde.
.Elle avait déclaré au Mali lors de sa remise en liberté, le jeudi : « Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous », tout en présentant une vision dédramatisée de ses conditions de détention en soutenant ses ravisseurs ... et déclarant vouloir retourner au Mali.
Rappelons que lors de sa libération en 2020 et de son retour en France le
9 octobre 2020 ses déclarations avaient soulevé en France
des polémiques et suscité de nombreuses critiques.
oo0oo
En 2021, malgré la pression des autorités françaises pour qu'elle n'obtienne pas de visa, elle retourne au Mali de manière irrégulière en passant par le Sénégal..
Selon les médias , l’ambassade de France a été rapidement avertie de la présence au Mali de Sophie Pétronin, mais n'a formulé aucun commentaire sur ce dernier évènement commentaire qui relève, selon l’ambassade, d’un « dossier personnel »..
Même attitude de la part de sources diplomatiques françaises qui affirment ne pas interpréter cet avis de recherche comme un « acte hostile » de la part des autorités maliennes vis-à-vis de la France," dans le contexte actuel pourtant déjà tendu".
- Fin de la note préalable -
L'ex-otage Sophie Pétronin, de retour au Mali, recherchée par la gendarmerie
David Baché Il y a 11 heures
© Présidence malienne / AP L'ex-otage
française Sophie Pétronin au palais présidentiel de Bamako après sa libération
le 8 octobre 2020.
L’ex-otage Sophie Pétronin,
libérée il y a un an, le 8 octobre 2020, après quatre années de captivité dans
le Nord, est de retour au Mali où elle est recherchée par les forces de
sécurité. L’information a été retenue par RFI pendant plusieurs jours pour des
raisons de sécurité, mais elle a depuis été diffusée par d’autres médias, maliens
et français, et sur les réseaux sociaux, accompagnée souvent d’informations
erronées.
Sophie Pétronin est revenue au
Mali en mars dernier. Après plusieurs demandes de visas refusées par Bamako,
l’ex-otage accompagnée de son fils Sébastien passe par le Sénégal et franchit
la frontière par la route, sans cacher son identité aux agents de police, selon
des sources proches de la famille. Ces mêmes sources expliquent que Sophie
Pétronin n’était pas heureuse en Suisse et qu’elle voulait retrouver le pays où
elle avait passé vingt ans de sa vie et où se trouve toujours sa fille
adoptive.
Sept mois et un avis de recherche
Plus de sept mois s’écoulent
sans difficultés, jusqu’à cet avis de recherche émis par la gendarmerie
malienne vendredi dernier (le document est daté du 29 octobre), demandant à
toutes les unités de gendarmerie d’appréhender Sophie Pétronin et « de la conduire sous
escorte » à la direction de la gendarmerie nationale. Selon ce
document, authentifié par RFI auprès du ministère malien de la Sécurité, l’ex-otage
aurait été « signalée vers Sikasso », à plus de 350 km
de Bamako, dans le sud-est du pays.
► À lire aussi : Sophie Pétronin: «J'étais dans l'acceptation de ce qui m'arrivait» [Entretien]
Pourquoi les forces maliennes
cherchent-elles aujourd’hui à appréhender Sophie Pétronin ? Sa
présence sur le territoire était-elle connue, tolérée, avait-elle été
régularisée ? S’agit-il d’une question de sécurité ? Sophie Pétronin
a-t-elle eu un comportement qui aurait déplu aux autorités ? Enfin,
comment s’expliquer que les services de renseignements et les forces de
sécurité, s’ils cherchent vraiment Sophie Pétronin, ne l’aient pas déjà
trouvée ? En tout état de cause, diverses sources très accessibles
connaissent son lieu de résidence, et l’avis de recherche de la gendarmerie ne
relève en aucun cas d’un avis de disparition.
Jamais à Sikasso
Ses proches affirment ne pas
s’expliquer cet avis de recherche, ni ce qui l’a motivé, et assurent que Sophie
Pétronin ne s’est jamais rendue à Sikasso, qu’elle ne s’est jamais éloignée de
Bamako, et qu’elle n’avait en aucun cas l’intention de retourner à Gao, ville
du Nord où elle avait vécu jusqu’à son enlèvement en 2016. Ils ne précisent pas
non plus les démarches réellement entreprises auprès des autorités pour
clarifier le statut de Sophie Pétronin sur le sol malien.
« Lever des ambiguïtés »
Du côté du ministère de la
Sécurité, on explique simplement qu’il s’agit de « lever certaines ambiguïtés »,
sans davantage de précisions sur la régularité de sa situation.
Selon plusieurs sources,
l’ambassade de France avait été rapidement avertie de la présence au Mali de
Sophie Pétronin. Mais aucun commentaire sur ces derniers développements qui
relèvent, selon l’ambassade, d’un « dossier personnel ».
Même son de cloche de la part
de sources diplomatiques françaises qui affirment ne pas interpréter cet avis
de recherche comme un « acte hostile » de la part des
autorités maliennes vis-à-vis de la France, dans le contexte actuel pourtant
déjà tendu.
► À écouter et lire aussi : Anthony Fouchard: «Sébastien Pétronin a été
missionné par l'État français» [Invité Afrique]