Ajoutée le 31 déc. 2015
FRANCE - Après une année 2015 marquée par le terrorisme, les vœux de François Hollande sont placés sous le signe de la "gravité" et de "la solennité."
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Nous avons regarder en Replay les vœux du Président François Hollande aux Français .... qui nous ont été présentés en quelques 10 minutes d'un ton expéditif, par un Président qui montrait un visage rigide sans un sourire , parfois hautain, tantôt renfermé, mais avant de passer en Revue de Presse où nous avons sélectionné les premières réactions médiatiques, ci-dessous nous vous livrons nos impressions, dans l'ensemble nous avons été assez déçus, nous nous attendions à plus de décisions, plus de fermeté, notamment contre les socialistes qui ruent dans les brancards à propos de la Déchéance de nationalité .., mais en fait malgré son allure qui se voulait ferme et assurés on sentait que le président a préféré ne pas s'attarder sur ces affrontements qui embarrassent et enflamment actuellement le Parti socialiste.
Nous sommes bien loin de la tonalité triomphante des vœux présidentiels des années précédentes, le ton a changé, la mine s’est assombrie, nous avons entendus des propos souvent en retrait, mais à vrai dire on ne s’attendait pas à plus, parce que avec la division et les fractures qui minent les fondations du Parti Socialistes notamment, nous avions bien compris bien avant son intervention que le Président de la République n’avait pas l'intention de « ramener sa fraise ».
Effectivement en s’adressant à ses chers(es) compatriotes , en parlant de l’année 2015 le Président avec un visage dur et sombre, il a commencé par évoquer une année « terrible que nous venons de vivre » , en citant les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher, les agressions de Montrouge, à Villejuif , dans le Thalys « pour s’achever dans l’horreur avec les actes de guerre perpétrés à Saint-Denis et à Paris. »
Cette tonalité dramatique qui ressortait de ses premier propos glaçait déjà l’écoute, puis après avoir exprimé sa « première pensée » qui « va aux victimes du fanatisme, à leurs familles plongées dans le chagrin, aux blessés atteints dans leur chair » il leur a ( au nom de ses compatriotes exprimé notre compassion et notre affection .
Ensuite il tenu à souligner que « …….malgré le drame, la France n’a pas cédé. Malgré les larmes, elle s’est tenue debout. Face à la haine, elle a montré la force de ses valeurs. Celles de la République » et s’adressant aux « Francaises, Français », il a déclaré « … je suis fier de vous. Vous avez fait preuve dans ces circonstances de détermination, de solidarité et de sang-froid, avant de saluer la bravoure des soldats, des policiers, des gendarmes et s a gratitude aux Services de santé, aux pompiers, à la protection civile et à tous les bénévoles qui ont porté secours à nos compatriotes en détresse en ces termes : » je salue la bravoure de nos soldats, de nos policiers, de nos gendarmes qui prennent tant de risques pour notre sécurité. J’adresse ma gratitude aux Services de santé, aux pompiers, à la protection civile et à tous les bénévoles qui ont porté secours à nos compatriotes en détresse."
Maigre consolation pour lui, une grande majorité de Français sont
pour la déchéance de la nationalité, comme nous le savons , c’est dans son parti qu’une grande majorité
est contre et que les polémiques se déchaînent , c'est un sujet détonant, mais bien sur il ne pouvait l'éviter
le sujet, il l'a donc abordé en le contournant, non pas pour regretter et condamner
les fauteurs et frondeurs socialistes qui s’insurgent contre ce projet, il n’a pas
intérêt à le faire en public…. mais pour évoquer la déchéance
de nationalité en la faisant précéder d’autres
mesures liées aux attentats , nous le
citons : « Au soir des attentats, j’ai, sur la proposition
de Manuel VALLS, instauré l’état d’urgence. Puis, devant le Parlement réuni en
Congrès à Versailles, j’ai, en conscience, fait un choix à la mesure de ce que
nous avions éprouvé. J’ai d’abord décidé de renforcer les effectifs et les
moyens de la Police, de la Justice, du Renseignement et des Armées. J’ai engagé
ensuite, une réforme de la procédure pénale pour lutter plus efficacement contre
le crime organisé, son financement et les trafics qui l’alimentent. Enfin, j’ai
annoncé une révision de la Constitution pour donner un fondement incontestable
au recours à l’état d’urgence lorsqu’un péril imminent nous fait face et pour
déchoir de la nationalité française, les individus condamnés définitivement
pour crime terroriste. »
Ensuite sans parler des dissensions qui transpirent abondamment à l’extérieur dans les médias , et qui divisent les
socialistes sur ce sujet , le Président a fait savoir d’une façon trop neutre pour ne pas dire passive , qu’il revient au Parlement de prendre ses
responsabilités , nous le citons « Il revient désormais au Parlement de
prendre ses responsabilités. Le débat est légitime. Je le respecte. Il doit
avoir lieu. Et quand il s’agit de votre protection, la France ne doit pas se
désunir. Elle doit prendre les bonnes décisions au-delà des clivages partisans
et en conformité avec nos principes essentiels. J’y veillerai car j’en suis le
garant. »
C’est après cela qu’il a pris une position politique en commençant
par viser les « extrémistes » « :
Nous diviser c’est ce qu’ils cherchent , a-t-il déclaré , nous le citons « Aussi, je n’accepterai jamais que l’on
puisse opposer les Français entre eux. Nous diviser, c’est ce que cherchent les
extrémistes. Je n’accepterai pas davantage que l’on puisse s’en prendre - dans
notre République laïque - à l’un de nos concitoyens pour la pratique de sa
religion. Ou encore que des lieux de culte puissent être profanés, comme une
salle de prière ces derniers jours en Corse. Ces gestes-là ne resteront jamais
impunis, qu’ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église.
Il y va de l’honneur de la France. »
Puis il a poursuivi pour annoncer ce qu’il
fera avec son gouvernement en 2016 contre le terrorisme, en soulignant que «
s’il y a un état d’urgence sécuritaire, il y a aussi un état d’urgence
économique et sociale » il exposé ensuite ce
qu’il fera contre le chômage, qui reste « sa première priorité » .
Sur le chômage, il a annoncé que ce sera l’objet des textes préparés par le
Gouvernement pour simplifier le Code du travail, instaurer une nouvelle
Sécurité sociale professionnelle et saisir les opportunités économiques
offertes par la révolution numérique.
Il a parlé d' « un plan massif de formation des
demandeurs d’emploi qui sera lancé… »
en précisant nous le citons : «
500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain. Mais
chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de
nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle
année ».
Il a évoqué aussi les filières de l’apprentissage lesquelles, nous le
citons : « ..seront
largement ouvertes. Je fixe l’objectif qu’aucun apprenti ne soit sans employeur
et qu’aucun employeur ne demeure sans apprenti. Tout jeune doit être en
formation ou en emploi, quelle qu’en soit la forme. Cet effort en faveur de la
génération qui vient, c’est un devoir sacré. Il appelle à une mobilisation de
tous, de l’Etat bien sûr, des Régions qui viennent de s’installer et des
entreprises. C’est aussi cela l’Unité Nationale. »
La seule nouveauté que nous découvrons c'est qu'il a parlé d'un "état d'urgence économique et sociale", mais le hic c'est pour s'en occuper il revient sur des thèmes déjà exploités et usés, la formation, l'apprentissage,le droit du travail, qui n'ont pas été efficaces, en promettan des textes qui seront préparés par le Gouvernement pour simplifier le Code du travail, instaurer une nouvelle Sécurité sociale professionnelle et saisir les opportunités économiques offertes par la révolution numérique. que ce sera l’objet des textes préparés par le Gouvernement pour simplifier le Code du travail, instaurer une nouvelle Sécurité sociale professionnelle et saisir les opportunités économiques offertes par la révolution numérique.
Ensuite, le Président considère que la France a besoin de mouvement et d'actions « ….La France a besoin de
mouvement. Elle a besoin d’actions. Elle a aussi besoin d’engagement. Le
Service civique est un facteur de brassage, d’intégration, d’insertion. Il a
montré son utilité pour les jeunes et pour notre société. Je demande donc au Gouvernement d’engager par étapes sa
généralisation. Les missions seront multiples : du soutien aux personnes les
plus fragiles à la préservation de la planète."
Passant ensuite à des opérations de politiques internationales le
Président a parlé d’abord de la Cop 21 ,
à ce propos il a déclaré : « La réussite de la COP21 a été un
événement mondial. Et un motif de fierté pour la France qui a scellé, à Paris,
un accord entre 195 pays pour réduire le réchauffement climatique. C’est un
résultat considérable.La France a, désormais, la responsabilité de mettre en
œuvre ce qui a été décidé pour la planète. Mais aussi de prendre un temps
d’avance, d’être un exemple.C’est pourquoi, nous lancerons un programme de
grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des
énergies renouvelables et pour la croissance verte. Nous ferons de la cause du
climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie.
Puis arrivant presque
à la fin de son intervention le Président à évoqué, la Patrie, l’Europe , l’afflux des
réfugiés, un défi majeur, et les drames que nous avons endurés , pour expliquer
« En s’effaçant, l’année 2015 ne
nous délivre pas des causes des drames que nous avons endurés. Elle nous oblige
à les regarder en face, à les traiter avec fermeté. Mais ce qui s’est produit,
nous a changés, transformés même. Et nous devons utiliser cette vitalité, cette
énergie qui a surgi de nous-mêmes – ce sursaut qui a été salué dans le monde
entier - pour mener à bien toutes les réformes, pour être plus fort
économiquement, plus juste socialement, plus exemplaire démocratiquement. C’est
ainsi que la France sortira plus grande avec cette belle idée de nous faire
réussir tous ensemble. »
Enfin le Président a conclu :
« Mes chers(es ) compatriotes de Métropole, d’Outre-Mer
et de l’étranger,
" 2015 fut une année de souffrance et de résistance, alors
faisons de 2016 une année de vaillance et d’espérance. C’est dans cet esprit
que je vous adresse du fond de mon cœur, mes meilleurs vœux pour vous, vos proches,
votre famille parce que vous êtes la France, toute la France.
Vive la République et vive la France.
ooOoo
Conclusion de notre équipe :
Voilà tout ressort une fois de plus de promesses, du futur, de formules symboliques incantatoires de vaillance et d'espérance, alors qu’e le Président et son gouvernement sont attendus au
présent ici et maintenant !
REVUE DE PRESSE :
Texte intégral des vœux
du Président :
Voeux aux Français
AGRANDIR LA TAILL
Publié
le 31 Décembre 2015
RUBRIQUE : NATION,
INSTITUTIONS ET RÉFORME DE L'ETAT
Palais de l’Elysée, 31 décembre 2015
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