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02 juillet 2015

2.07.2015 - Page d'actualités récentes (Revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons



01 juillet 2015

Conseil des Ministres du 1 Juillet 2014

Éditorial de lucienne magalie pons

 AVERTISSEMENT  : Au moment du point de presse de Stéphane Le Foll,  la décision du premier ministre  Grec Alexis Tripsas de maintenir le référendum grec n'était pas encore annoncée, en conséquence les indications  que donnent en début de son point de presse  le porte- parole du Gouvernement  sur l'intervention en introduction de François Hollande sur la  Grèce  sont un peu dépassées ..., toute fois nous avons notée une certaine réserve et prudence dans ses commentaires ..



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Publié le 01 Juillet 2015
Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse modifiant le protocole additionnel à la convention entre la France et la Suisse du 9 septembre 1966 modifiée, en vue d’éliminer les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune et de prévenir la fraude et l’évasion fiscales.

Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'Etat

Alexis Tsispras décide de maintenir le Référendum pour le 5 juillet et appelle son peuple à voter "NON" pour que la Grèce obtienne un meilleur accord de ses créanciers (note et revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Premier ministre grec  a confirmé  mercredi 1er juillet, la tenue du référendum  pour le dimanche  5 Juillet :  pour le  Premier ministre Alexis Tsispras  un  vote "non" au référendum est nécessaire pour que la Grèce obtienne un meilleur accord.

Dans son message Alexis Tsipras a expliqué qu'il continuera les négociations avec les créanciers après le référendum de dimanche.

"Le non ne signifie pas une rupture avec l'Europe mais le retour à l'Europe des valeurs, le non signifie une forte pression" pour continuer les négociations, a-t-il dit, en précisant  "Le référendum de dimanche ne porte pas sur la place de notre pays dans l'euro, c'est un acquis et personne ne peut en douter".

Telle est sa position actuelle et on peut penser qu’il s’y tiendra, revenir sur ce qu’il a dit ce jour n’est pas envisageable, ce serait perdre la face vis-à-vis de son peuple et ce n’est pas du tout son genre, il l’a montré à maintes  reprises.

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Rappelons que Mardi soir,  le   Premier ministre grec avait   écrit aux créanciers de la Grèce pour leur dire qu'il pourrait accepter leur projet d'accord publié dimanche, sous réserve de quelques modifications , notamment de pouvoir  conclure avec le fonds de soutien de la zone euro (MES – Mécanisme européen de stabilité), un accord sur deux ans, qui lui permettrait de couvrir ses besoins financiers, soit environ 30 milliards d’euros, tout en restructurant sa dette.

Dans une déclaration, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble,  (qui avait appelé  la Grèce à clarifier ses positions)  avait indiqué qu’il ne voyait pas   dans cette nouvelle lettre, "de base" pour des décisions sérieuses.



 De son côté Jeroen Dijsselbloem le Président de l'Eurogroupe avait indiqué  “Demander un nouveau programme est toujours possible” …. " La Grèce est membre de l’eurozone et du Mécanisme européen de stabilité, et elle peut demander un soutien financier. Mais il faut relancer une procédure, les institutions vont encore avoir beaucoup de travail à faire sur ce sujet, et en même temps,  la situation en Grèce, l‘économie grecque, les banques grecques, se sont détériorées encore plus malheureusement, donc c’est un chemin très difficile à envisager.”


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* suite de notre éditorial :


Je vous fait grâce de toutes les pressions exercées depuis Bruxelles   en maintes déclarations par les créanciers, qui ont sorti leur grand jeu  avec l’intention de faire céder  Alexis Tsipras pour qu’il acceptent leur nouvelles propositions ( qui en fait n’était pas nouvelles ..)  en s’engageant  par un document signé  qu’il renonceraient au référendum ,  vous retrouvez  le « grand  acte »  de la doxa européenne  qu’ils ont  déployé, joué et rejoué sur la scène des communications européenne ,  il est relaté dans les médias. (voir en Revue de presse plus bas).

Seule la Chancelière Allemande depuis vendredi  pas changé de position, pour elle il n’est pas question de renégocier  de nouveaux accords avec la Grèce  avec ou sans Référendum.

La demande d’Alexis Tsispras  devait  ou devrait   être discuté  lors d'une conférence téléphonique des ministres des Finances de la zone euro  qui  a été repoussée à la fin de l’après-midi pour faire durer le plaisir (?), non je plaisante ,  c'est parce parce qu'ils ne s'attendaient pas à l'annoncee d'Alexis Tsispras et qu'il se sont donnés le temps de  revoir la position de leurs gouvernements respectifs  avant de décrocher leur téléphone. 


Vers 18 h 30 L'Eurogroupe par téléphone se  terminait., les médias indiquent que les ministres de l'Eurogroup on décidé de suspendre toute négociation tant que le référendum  de dimanche n'aura pas eu lieu  


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Les différentes tentatives  émanant des uns et des autres pour faire pression  sur La Grèce .. avaient été diversement interprétées depuis mardi par les médias,  pour les uns les créanciers s’efforçaient depuis Lundi soir de s’avancer dans de nouvelles propositions pour  obtenir que le Premier ministre grec « au pied du mur selon eux,  renonce au référendum, ensuite lorsque la nouvelle du défaut de paiement de la Grèce envers le Fmi a été confirmée, et   que la nouvelle demande de mardi soir d’Alexis Tsispras a été connue  , les nombreux médias qui depuis Lundi soir se livraient avec des observateurs et des personnalités politiques et  des personnalités spécialistes du dossier grec ,  à toutes sortes de spéculations et  d’éventualités sur le sort de la Grèce,    se sont  alors saisis immédiatement  de cette information  en  s’imaginant que le Premier Ministre Grec  baissait les bras devant ses créanciers et qu’il allait sans doute  annuler ou remettre à plus tard  le Référendum, ou encore à plaider pour le oui au rférendum ..

Eh bien ils se sont gourés, ils sont maintenant édifiés : le Premier Ministre grec  n’a pas annulé le référendum   et il a  réitéré sa demande au peuple grec de voter non.

Aux dernières informations, un sondage prédit la victoire du "non" au référendum sur les propositions des créanciers. Relayée par l'agence Reuters, cette enquête crédite le "non" de 54% des suffrages, contre 33% pour le "oui".

REVUE DE PRESSE :

L'Express - ‎Il y a 2 heures ‎
Le Premier ministre de la Grèce Alexis Tsipras s'adressait ce mercredi après-midi à la nation. Il a maintenu le référendum prévu dimanche et son appel à répondre non à la question posée. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'adressait ce mercredi ...

Fortuneo - ‎Il y a 5 minutes ‎
20 Minutes - ‎Il y a 20 minutes ‎
L'Hebdo - ‎Il y a 20 minutes ‎
dh.be - ‎Il y a 50 minutes ‎
France Info - ‎Il y a 54 minutes ‎
Libération - ‎Il y a 23 minutes ‎
Dans un entretien au Monde, l'ex-chef de l'Etat passe en revue les crises contemporaines, de la Grèce au terrorisme. Hollande a tout faux. Pas à la hauteur dans le combat contre le terrorisme, à côté de la plaque sur l'immigration, incapable d'imposer ...
L'Obs - ‎Il y a 1 heure ‎
Bruxelles (AFP) - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a maintenu mercredi son appel à voter "non" lors du référendum de dimanche sur les demandes des créanciers de la Grèce, tout en assurant vouloir négocier avec eux un troisième plan d'aide.
Challenges.fr - ‎Il y a 2 heures ‎
EN DIRECT A court d'argent et faute d'accord à ce stade avec ses créanciers, Athènes n'a pas honoré le remboursement de 1,5 milliard au FMI. L'Eurogroupe reprend à 17h30. ANGELOS TZORTZINIS / AFP. Partager sur Facebook · Partager sur Twitter .
Capital.fr - ‎Il y a 59 minutes ‎
Le bras de fer continue. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a réitéré mercredi son appel à voter "non" aux propositions des créanciers de la Grèce lors du référendum prévu dimanche. Le chef du gouvernement a assuré que cela ne signifierait pas ...

*  autres artcles

Grèce : les banques ouvrent pour les retraités grecs sans carte de débit


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Des policiers veillent à ce que tout se passe dans le calme et sans incident. Depuis ce matin, et pendant trois jours, un million et demi de retraités sans carte de débit peuvent venir retirer 120 euros dans 968 agences bancaires exceptionnellement ouvertes. A minuit, on…


Par Aline de Diéguez : "Mon Atlantide" ( avec l'autorisation de l'auteur )

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous publions ci-dessous un texte de Madame Aline de Diéguez qu’elle avait écrit en décembre 2010, époque à laquelle il était déjà question de diminuer l’enseignement du Grec ancien dans les Universités.

 Ce texte est depuis repris dans de nombreux sites,  par des philosophes ou encore par personnalités ou des chercheurs qui s’intéressent aux civilisations  et aux langues anciennes  grecque  et latine, et à  la place qu’elles tiennent dans les langues et les  civilisations occidentales et française.

 Nous avons été séduits  par le  texte « Mon Atlantide » de Madame Aline de Diéguez, mais bien  entendu avant de le publier nous avons tenu à lui demander son autorisation, qu’elle nous a accordée  avec une grande générosité et nous tenons ici à lui renouveler notre remerciement et nos respectueux hommages.

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Par Aline de Diéguez 

Mon Atlantide

J’aime le grec ancien, son écriture, sa langue et sa littérature. La Grèce d’Homère et de Platon est l'  Atlantide que tous les amoureux de cette civilisation, à laquelle nous devons la nôtre, essaient de ressusciter. Elle est aussi ma Colchide, mon pays des rêves, depuis qu’à dix ans, l’Odyssée et l’Iliade ont détrôné dans mon imagination La Guerre du feu qui y régnait en maîtresse depuis que je savais lire. Naoh et les Oulammrs « fuyant dans la nuit épouvantable » de Rosny aîné ont été supplantés par le rusé Ulysse fuyant d’île en île la colère de Poséidon et les flots déchaînés. Méprisant la sage Pénélope et sa tapisserie j’ai suivi mon héros dans un pays des merveilles.

Plus tard, un autre voyage m’a longuement arrêtée : la montée vers le haut pays – l’Anabase – de Xénophon et celle de ses dix mille compagnons engagés aux côtés du Perse Cyrus et fuyant, eux aussi , une vengeance : la vindicte d'Artaxerxès, frère de Cyrus après qu’il eut tué ce dernier. Ils marchèrent sur plus de six mille kilomètres avant de regagner la mère-patrie, leur Ithaque.

Quel extraordinaire roman d’aventures que la traversée de l'Asie Mineure par cette petite troupe essayant de regagner l’Hellespont alors qu’ils étaient en butte à l’hostilité des populations locales, aux querelles internes, aux chausses-trapes et à la perfidie des poursuivants perses, aux traîtrises du satrape Tissapherne et surtout aux rigueurs terribles de l’hiver qui obligeait les hommes de ces contrées très pauvres à se construire des sortes d’habitations souterraines où ils survivaient en profitant de la géothermie et de la chaleur des animaux. Le récit de la traversée du pays des farouches et redoutables Kardouques vaut tous les romans d'aventures.

C’est dans ces conditions que l’importance du chef devient éclatante : au moment où nous nous préparons à des élections qui donneront une nouvelle tête à la France, le discours de Xénophon, devenu le général en chef, aux officiers choisis parmi les soldats du rang – les lochages - après l’assassinat de la plupart des anciens généraux que Tissapherne avait attirés sous sa tente par la promesse de faciliter le retour de l’armée en Grèce, devrait être rappelé haut et fort et rester présent dans tous les esprits :

        « Tous les soldats vous regardent : s’ils vous voient abattus, tous deviendront des lâches ; si vous vous préparez ouvertement à attaquer les premiers, et si vous y encouragez les autres , sachez bien qu’ils vous suivront et qu’ils s’efforceront de vous imiter. » (trad. Manuel de Diéguez)


C’est une belle leçon de courage, de psychologie mais aussi de démocratie puisque les nouveaux chefs sont invités à se hisser au niveau de leurs prédécesseurs. Il y a du de Gaulle dans cette admonestation et l’appel du 18 juin n’est pas loin.

Aline de Diéguez

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Commentaire de Lucienne Magalie Pons :


Au cours de la chasse au trésor que nous pratiquons  en ligne assez souvent  pour nous extraire du monde utilitaire et matérialiste qui  nous réduirait à néant si nous n’y prenions garde,  nous avons découvert  d’un coup de clic le texte de grande qualité culturelle et pédagogique,  que nous venons de publier ci-dessus, avec la permission de  son auteur Madame Aline de Diéguez , un texte revient  justement  tout à propos  au moment où l’enseignement du grec  et du latin sont remis en cause et en voie d’être dégradés dans nos établissement d’enseignement  par  la réforme des collèges.
   
Lucienne Magalie Pons


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 Complément pour information :

A l'attention de nos lecteurs nous devons rappeler que le Ministère de l’Education Nationale  a  préparé sous la conduite de la Ministre Vallaud-Belkacem, une réforme du collège qui  mettra irrémédiablement  en danger  la transmission du français, comme langue de culture et de communication, et  ses racines linguistiques et culturelles le grec et la latin. .

En effet l’enseignement du grec et du latin ne sera  plus confié  aux seuls professeurs de Lettres classiques qui ont pourtant reçu, à l’université, une formation pluridisciplinaire complète,  en langue et littérature française,  et  en langues, littératures et civilisations grecque et latine.

La réforme du Collège actuelle, marginalise totalement l’enseignement du latin et du grec au collège en le dégradant, du statut actuel d’option facultative, au rang  d’ «  Enseignements Pratiques Interdisciplinaires » ,  ces enseignements « pratiques », dont le choix est laissé à la discrétion de chaque établissement parmi huit thèmes,   sont censés fonctionner par projets et mener les élèves, en recourant notamment aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, à des réalisations concrètes en lien avec la thématique retenue, mais sans relation précise avec la construction solide et progressive d’un   savoir linguistique.

De plus, ces enseignements « pratiques  interdisciplinaires »,   se feront avec  l’intervention, en concertation, de plusieurs enseignants de disciplines différentes, ce qui  aura pour effet de banaliser cet enseignent, qui avant la réforme était hautement spécialisé et confié à des Professeurs très qualifiés..

Un  argument démagogique  invoqué par  la Ministre  de l’Education Nationale,   pour justifier la place assignée aux langues anciennes dans la réforme du collège ,  est « qu’il faut ouvrir l’enseignement des langues et civilisations de l’Antiquité à tous les collégiens, au nom de l’égalité des chances et de la réussite pour tous » , en  première lecture on pourrait s’en féliciter au nom de l’égalité des chances …,

 Mais pour que cet argument tiennent la route, il faudrait que la qualité de cet enseignement soit préservé, qu’il reste  sous la responsabilité des Professeurs de lettres classiques et qu’il ne se retrouve pas dégradé, plus exactement vulgarisé ,  en recourant notamment comme le prévoit la réforme «  aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, à des réalisations concrètes en lien avec la thématique retenue, », une formulation absolument indigeste qui consiste à aligner des mots sans aucune relation avec la finalité d’un enseignement qui avait  pour fin essentielle,  avant la réforme,   la construction solide et progressive d’un savoir linguistique et d’une civilisation sur laquelle s’est construite la nôtre et celle du monde occidental.

Nous avons pu entendre aussi la ministre de l’Education Nationale dire, entre autres arguments oiseux,    devant les représentants des associations, pour expliquer la réforme,  que la façon d’enseigner le latin et le grec n’est pas assez « sexy », ce qui est un argument subjectif et hors sujet en la matière qu’il est regrettable d’entendre de  la part d’une personne missionné pour la réforme du collège.

Je vous laisse apprécier la vulgarisation  dégradante de l’enseignement des langues anciennes  à laquelle va conduire en particulier la réforme de l’enseignement des langues anciennes, cela va bien dans le sens  de la confusion des genres  tant  entretenu et soutenu  par ailleurs  dans une autre réforme qui a abouti « au mariage pour tous »  où  cette ministre s’était faite championne de la théorie des genres,  en allant même en faire la propagandes dans les établissements d’enseignements, à tel point que l’on peut dire que cette femme a pour mission officielle  de faire perdre aux citoyens « leur grec et leur latin », c'est-à-dire les racines de notre culture et de notre civilisation.

 Depuis quand un  enseignement doit-il être « Sexy , ?  pourquoi un enseignement devrait-il devenir « sexy »  ? , le « sexy » n’a rien à voir avec la « pédagogie »,  on voit bien que la ministre emploie  des expressions démagogiques qui n’ont aucun rapport  avec la formation  pédagogique de la connaissance., on ne va pas tout de même imaginer que les professeurs pourrait enseigner le grec et le latin en prenant des poses affriolantes et sensuelles  et une voix glamour , pour  rendre leur cours attractifs.

C’est en disant de telles âneries  que la ministre de l’éducation nationale signe son incapacité à maîtriser les dossiers  qu’elle traite, avec la bénédiction du Gouvernement, et c’est une des raisons pour lesquelles nous estimons qu’il est urgent de les envoyer tous étudier sérieusement avec des spécialistes confirmés les réformes qu’ils mijotent, et qui nous l’avons vu n’aboutissent jamais.

Il est urgent que nos gouvernants et nos législateurs prennent enfin  au sérieux leurs responsabilités dans le sens noble de leur mission,  pour  le soutien actif de notre culture, de notre  langue nationale, et leurs racines anciennes grecques et latines,  dans le s face au multiculturalisme vulgaire qui s'insinue  à la faveur d’un mondialisme financier dénué  d’humanisme gréco-romain,  qui s’il parvenait à ses fins,  nous réduirait à l’état sauvage  d’une espèce animale inculte robotisée à son profit.

Lucienne Magalie Pons