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04 octobre 2013

J-1 AVANT LE CONGRES DE "DEBOUT LA REPUBLIQUE" ( demain 5 Octobre, Salle Equinoxe - 20 rue du Colonel Avia - 75015 - PARIS - métro Balard)

Éditorial de lucienne magalie pons

Il n'est pas trop tard pour bien faire, vite rendez-vous sur le site de Debout la République !



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Debout La République
Carton Invitation Congres
J-1 avant le Congrès de Debout La République !
Nous y sommes. Demain se tiendra le Congrès de Debout la République. Plus de 2000 compagnons, sympathisants et simples curieux nous rejoindront à la salle Equinoxe (15e arrondissement) à Paris pour franchir une nouvelle étape dans l'histoire de notre parti. Cet événement a mobilisé l'ensemble des fédérations depuis plusieurs mois et il ne fait pas de doute que cette journée récompensera les efforts de tous !
Nous comptons donc sur vous pour être parmi nous à partir de 9h pour faire le bilan de l'année écoulée depuis l'élection présidentielle puis à partir de 13h30 pour accueillir nos invités de l'après-midi et assister au discours de Nicolas Dupont-Aignan !
Vous trouverez dans la suite de ce message le programme détaillé de la matinée et une présentation des invités.
Nous vous souhaitons à tous un excellent Congrès et vous disons à demain !
L'équipe DLR
Programme de la journée du 5 Octobre 9h - Ouverture du Congrès Lancement par François Morvan et Laure Ferrari, animateurs de la journée 9h10 - Rapport moral du Secrétaire général, Jean-Pierre Antoni Présentation de la modification des statuts Ouverture des bureaux de vote et début des opérations de vote 9h25 - Rapport financier du trésorier, Claude Lévy A partir de 9h35
  • Anne Boissel
  • Jacques Berlioz - De l'air pour les PME !
  • Patrice Court-Fortune - Pourquoi j'ai rejoint Nicolas Dupont-Aignan
  • Maxime Thiébault - La génération de la reconquète
  • Nicolas Calbrix - Point sur l'action de DLJ et mobilisation pour les Européennes
  • Cécile Bayle-de-Jessé
  • Thierry Giorgio - L'heure de DLR est arrivée
  • Gerbert Rambaud - La pertinence du message de DLR aujourd'hui
  • Patrick Mignon - Point sur le travail de la Commission d'Investiture des Municipales
  • François Guillaume - Patriotisme et immigration
  • Laurent Pinsolle - Zone euro: la fausse reprise
  • Isabelle Maire-du-Poset - Son engagement personnel auprè de NDA
  • Jean-Pierre Enjalbert - L'écologie humaine
  • Brigite Brière - L'importance de l'engagement militant
  • Alexei Jouravlev, Président du parti russe Rodina
  • Eric Anceau - La cohésion nationale
12h45 - Banquet républicain, Animation par la bandas Kalimucho

13h30 - 17h00 // Entrée libreIntervenants de l'après-midi


Dominique Jamet

Ecrivain et journalisteLes anciens partis UMP et PS sont finis. Dominique Jamet prendra la parole pour soutenir officiellement DLR car seul un parti neuf et différent pourra incarner la France de demain.


Panos Kammenos

Député grec et président des Grecs indépendantsMalgré des remèdes de cheval imposés par l'Union européenne, la Grèce s'enfonce dans la crise et sa dette s'alourdit d'année en année. Ce cercle vicieux n'est pas sans rappeler la situation française. Mêmes causes, mêmes effets. Panos Kammenos, qui défend une autre politique pour la Grèce, viendra soutenir DLR pour les élections européennes de 2014.


Frigide Barjot

Présidente de l'Avenir Pour TousAlors que l'Union européenne envisage d'imposer la GPA et la PMA, Frigide Barjot viendra présenter son manifeste pour l'humanité durable et équitable.


Périco Légasse

JournalisteDepuis quelques mois les discussions ont débuté pour imposer à la France un marché transatlantique. Pour Périco Légasse c'est une nouvelle menace pour nos terroirs et notre savoir-vivre.


Nicolas Dupont-Aignan

Député de l'EssonneLe Président de DLR clôturera le Congrès. Alors que le pays sombre, il n'y a pas de fatalité. La France peut s'en sortir.Ni système ni extrêmes, Nicolas Dupont-Aignan présentera l'alternative de DLR pour les élections européennes de 2014.
Information Congres
DEBOUT LA REPUBLIQUE
55, Rue de Concy
91330 YERRES

01 69 49 17 37
courrier@debout-la-republique.fr

Obama contraint d'annuler sa présence au sommet de l'APEC en raison de la crise budgétaire qui frappe les Etats Unis

Éditorial de lucienne magalie pons



Il était prévu que le Président des Etats-Unis  se rende   la semaine prochaine au forum de l’Apec (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique)   et  se rende  aussi en visite  prochainement dans pays africains.



Mais la crise budgétaire des Etats-Unis  a bouleversé son agenda, le service de presse de la Maison-Blanche a communiqué que Barack Obama a annulé sa visite des pays africains et plus particulièrement du sommet de l’APEC à Bali.


L’exécutif américain  a précisé : ….."Étant donné la paralysie de l’état fédéral, le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé. Le président a pris cette décision vu la difficulté d'organiser un déplacement" en une telle période.


Cette décision a été prise en raison de la paralysie du gouvernement américain et des pourparlers avec le Congrès qui sont en cours sur cette question.


La crise budgétaire aux Etats-Unis   entre ce jour vendredi dans son quatrième jour sans perspective de solution rapide.




De même source,  il est indiqué que le secrétaire d'Etat John Kerry dirigera les délégations américaines en Indonésie et au Brunei, où vont se dérouler respectivement le sommet du "forum de Coopération de l'Asie-Pacifique" à partir de lundi, puis le sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est), et de l'Asie de l'Est à partir de mercredi.


Cependant  jusqu’au 3 octobre , Youri Ouchakov, assistant du Président de la Russie, déclarait qu’il était possible que Vladimir Poutine et Barck Obama se rencontre pour un entretien bilatéral à Bali dans le cadre du Sommet de l’Apec  et selon lui le volet syrien serait essentiel lors de l'éventuelle rencontre des présidents à Bali.


La presse russe  écrivait que  le  détail de l’éventuel entretien de Vladimir Poutine avec Barack Obama était  en train d'être finalisé, et ses paramètres techniques précisés.  à l’initiative de la partie russe en relation avec  Washington. 



Par ailleurs  Andrei  Ivanov, expert du Centre d’étude de l’Asie orientale, estimait que les présidents Russe et Américain devraient probablement  aborder à Bali le problème du Moyen-Orient, notamment de l’Iran.


On ne saurait exclure un nouveau progrès en la matière, soulignait la presse Russe  ... dans le contexte des problèmes intérieurs aux Etats-Unis, Barack Obama a besoin d'un succès en politique étrangère …


De son coté Dmitri Abzalov ,  le vice-président du Centre de communications stratégiques   soulignait  :  « Je ne suis pas sûr pour le moment qu’après le désarmement de la Syrie, les Américains ne reprennent l’idée d’attaquer ce pays en vue de destituer Bachar al-Assad. Si la menace subsiste, cela pourrait compliquer sérieusement le processus de destruction des armes chimiques. Qui plus est, il est possible qu’un tel scénario pousse l’opposition syrienne à une provocation, et l’Occident à une opération armée »........


------«Washington essaie ces derniers temps de construire des relations avec le nouveau président de la République islamique dans un format souple et il a besoin du soutien de la Fédération de Russie. Premièrement, Moscou a des liens stables avec l’Iran. Deuxièmement, il est possible de « protéger » les pourparlers contre les grands joueurs acteurs régionaux, en premier lieu contre l’Arabie saoudite qui n’est pas intéressée à intensifier les pourparlers. La Turquie s’y oppose partiellement elle aussi. De ce fait, le soutien de Moscou est absolument nécessaire. Obama a besoin d’un succès international sur fond de rapports compliqués dans son pays causés tout d’abord par l’arrêt du fonctionnement du gouvernement ». »





Une fois de plus Barack Obama ratera cette occasion de  renouer  ses relations diplomatiques avec Vladimir Poutine,  c’est regrettable, en effet les tensions qui ont toujours existées entre ces deux présidents du fait d’Obama principalement qui n’aiment pas partager sur la scène internationale  son « aura diplomatique » auraient pu se  normaliser,  en raison notamment  du succès de la diplomatie Russe  dans le dossier Syrien que Barack Obama aurait intérêt  à considérer ,   mais le  l’explosion de la crise budgétaire  américaine l’en empêche , on ne peut pas être au four et au moulin.





Rappelons que les présidents de la Russie et des États-Unis   s’était   vus   « froidement » au mois de juin lors du sommet du G8 à Lough Erne, en Irlande du Nord.



Il fut ensuite question que Barack Obama  se rende à Moscou début septembre, mais la visite n’a pas eu lieu, vu les divergences concernant l’octroi de l’asile  en Russie  de  l’ex-agent de la CIA Edward Snowden., que Obama  ulcéré ne pouvait accepter.



Ensuite les Présidents Russe et Américain se sont vus  plus que  brièvement  à Saint Pétersbourg  au sommet du G20.



Depuis nous avons assisté  à la percée diplomatique Russe  qui a réussi à prévenir avec la participation de la diplomatie américaine  - contrainte de s’aligner - ,  à prévenir  une guerre en Syrie,  en vu de contrôler  et  de détruire les armes chimiques en Syrie,   avec le concours de la médiation internationale,  et nous avons vu aussi que l’ingérence armée de tierces parties est exclue en Syrie..


 Et ce  que  nous voyons en Amérique actuellement  c’est que Obama  est mobilisé  pour obtenir la fin de la paralysie de son Etat, son porte parole Jay Carney  a indiqué  qu’il a l'intention de "continuer à exhorter les républicains à autoriser un vote (  ndlr : au Congrès) pour obtenir la fin de la paralysie de l'Etat" … 


Jay Carney a assuré que  Monsieur Obama avait  l’intention de "continuer à travailler avec nos alliés et partenaires dans la région Asie-Pacifique et de revenir dans la région à une date ultérieure", qu'il n'a pas précisée.


L’annulation de  sa présence au Sommet de l’Apec  sera compensée par la présence de John   Kerry qui dirigera  les délégations américaines en Indonésie et au Brunei, où vont se dérouler respectivement le sommet du "forum de Coopération de l'Asie-Pacifique" à partir de lundi, puis le sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est), et de l'Asie de l'Est à partir de mercredi, il y assura notamment la promotion des exportations et des intérêts américains  dans  ces régions   d’Asie, qui comprennent   le plus grand nombre de   pays émergents  du monde, mais  pour le Président Obama  son  effacement de la scène diplomatique – et économique  - internationale , est un revers personnel,  dans un moment où il aurait eu tout intérêt  à se montrer aux côtés de ses homologues  sur un  pied d’égalité.




Pour le moment on peut dire que la  « scoumoune »   le tient aux baskets.


 Documentation et Revue  de Presse :



Documentation :

Concernant l’APEC :

La Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) est un forum économique intergouvernemental visant à faciliter la croissance économique, la coopération, les échanges et l'investissement de la région Asie Pacifique. Elle se réunit chaque année…

Lire la suite sur :    Coopération économique pour l'Asie-Pacifique - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Coopération_économique_pour_l'Asie-Pacifique

REVUE DE PRESSE :

    1. Le Figaro ‎- il y a 1 heure
      L'absence du président américain à l'Apec nuit aux efforts de ... qui va entrer vendredi dans son quatrième jour sans perspective de solution rapide. ... fédéral, le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé. ... du «forum de Coopération de l'Asie-Pacifique» à partir de lundi, puis le ...

  1. Obama annule sa tournée en Asie pour cause de "shutdown ...

    www.lesechos.fr/.../reuters-00554206-obama-annule-sa-tournee-en-asie-...
    Barack Obama a annulé jeudi un voyage en Indonésie et à Bruneï en raison de la fermeture ... En Indonésie, Barack Obama devait assister au sommet de l'Apec (forum de ... Dans son communiqué, la Maison blanche déplore un "shutdown ...

  2. La Voix de la Russie

    french.ruvr.ru/
    Il est possible que Vladimir Poutine et Barack Obama aient un entretien ... Suite à son élection par le Parlement européen en juillet dernier, Emily ... Du 29 septembre au 5 octobre, la flamme olympique voyage en territoire ... du sommet du Forum de Coopération économique d'Asie-Pacifique (APEC) à Bali, en Indonésie.
    Vous avez consulté cette page de nombreuses fois. Date de la dernière visite : 04/10/13

  3. Achèvement des préparatifs pour le sommet de l'APEC 21 — Parler ...

    parlervietnam.com › Politique
    Il y a 1 jour - Le président américain Barack Obama a annulé ses étapes prévues aux Philippines et en Malaisie lors de son prochain voyage en Asie en ... de haut rang du Forum de Coopération économique d'Asie-Pacifique (APEC) a ...

  4. Apec : Obama annule sa participation au sommet Asie-Pacifique ...

    www.alvinet.com/.../apec-obama-annule-sa-participation-au-sommet-asie...
    20 éléments - ... Obama a annulé sa participation au sommet de l'Apec ...
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    Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama pourraient parler ...

  5. Crise budgétaire: Barack Obama n'ira pas au sommet de l'Asie ...

    www.alvinet.com/.../crise-budgetaire-barack-obama-n-ira-pas-au-somme...
    Crise budgétaire: Obama annule son voyage en Asie ... Obama pourraient parler du conflit syrien en marge du sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique.

  6. Crise budgétaire : Obama annule sa tournée en Asie - RTL.fr

    www.rtl.fr › Toutes les Actualités info
    Il y a 4 heures - Crise budgétaire : Obama annule sa tournée en Asie ... Il en est de même quant à sa participation au sommet de l'Apec (Asie-Pacifique) à Bali en raison de la crise budgétaire dans son pays, selon la présidence indonésienne. ... Le sommet du "forum de Coopération de l'Asie-Pacifique" s'ouvre lundi sur ...

  7. asie direct obama annule tournee budgetaire crise shutdown ...

    actu.orange.fr/.../obama-annule-sa-tournee-en-asie-en-raison-de-la-crise-...
    Il y a 3 jours - Voir, écouter cette actualité - Apec : Obama annule sa participation au sommet. ... de l'Apec (Asie-Pacifique) à Bali en raison de la crise budgétaire dans son pays. Le "forum de Coopération de l'Asie-Pacifique" s'ouvre lundi sur l'île ... le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé.
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  10. Malaisie: Obama reporte son voyage en raison de la paralysie ...

    www.leparisien.fr › Flash actualité - International
    Il y a 2 jours - Malaisie: Obama reporte son voyage en raison de la paralysie budgétaire ... participer au sommet de l'Apec (Asie-Pacifique) qui s'ouvre lundi prochain sur ... d'indiquer si cette partie du voyage était également repoussée ou annulée. ..... Soirée Halloween · Forum étudiant · Sortir à Paris · Exemples de CV ...

Constitution : 55ème anniversaire de la Constitution de la République - Discours Présidentiel - 3 - 10 - 2013 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :

Le président de la République, François Hollande, s'est exprimé au Conseil Constitutionnel à l’occasion du 55ème anniversaire de la Constitution de la Vème République.



script :

Madame, Messieurs les Premiers ministres,
Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Monsieur le Président,

Vous avez pris une initiative exceptionnelle, audacieuse, et en même temps parfaitement symbolique de l’esprit qui est le vôtre. En réunissant les ministres et anciens ministres qui ont servi sous la Vème République, vous avez voulu démontrer une seule chose ; qu’au-delà de la diversité des personnalités, nos institutions ont permis aux principales formations politiques républicaines de servir, chacune à son tour, notre pays.

La Constitution de 1958 n’était pas forcément promise à cette longévité.

Elle était la 15ème depuis la Révolution. Elle a eu de bons auteurs, vous les connaissez, mais elle était née d’une circonstance -l’effondrement d’un régime, celui des assemblées dans la crise algérienne- et d’une volonté, celle du général de Gaulle. Et pourtant, 55 ans après, elle est toujours là. La constance l’a emporté sur les circonstances et le texte a duré au-delà du contexte. Et elle a été servie par ceux-là même qui l’avaient le plus contestée.

La Constitution de 1958 n’était pas une rupture aussi forte que certains le proclamaient ou que d’autres le craignaient. Certes, elle changeait les institutions, en donnant au chef de l’Etat une prééminence dans l’exécutif et en limitant les droits du Parlement ; mais elle s’inscrivait en continuité avec les principes des Républiques qui l’avaient précédée.

Elle se référait explicitement, et Monsieur le Président vous l’avez rappelé, à la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et au préambule de la Constitution de 1946. Or ces deux textes ont pris rang, en 1971, par une décision majeure du Conseil constitutionnel, dans ce qu’on appelle, le « bloc de constitutionnalité ». Ce fut d’ailleurs une révision qui n’a jamais dit son nom et qui a indirectement fait de la loi fondamentale un véritable levier pour les libertés.

Car les principes qui sont posés s’imposent à tous. Et loin d’être intangibles, ils sont vivants et ils permettent de répondre aux questions les plus sensibles, les plus actuelles et parfois les plus brûlantes.

C’est d’abord la souveraineté du peuple, dont les élus procèdent et devant lequel l’autorité politique doit rendre des comptes. Ce qui pourrait justifier la réforme des immunités et des juridictions d’exception.

C’est le principe d’égalité, c’est-à-dire le refus de toute distinction fondée sur l’origine, la fortune, ou la naissance. Et qui appelle aujourd’hui des politiques qui vont au-delà de la seule redistribution. C’est l’égalité, entre les femmes et les hommes, à laquelle la parité a donné une nouvelle traduction pour tous les scrutins.

C’est la laïcité, qui assure le libre exercice des cultes, mais exige la neutralité de l’Etat entendu au sens où elle doit s’appliquer strictement à l’ensemble des services publics, dans le cadre du respect des règles communes.

C’est l’indivisibilité de la République, dans la diversité des territoires qu’autorisent les lois de décentralisation.

C’est le droit du travail, à travers la loi, mais aussi la reconnaissance du dialogue social.

C’est le droit à la sûreté, qui reste la condition d’exercice de toutes les libertés.

C’est le droit d’asile, reconnu à tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté, et qui doit trouver une réponse rapide pour avoir tout son sens.

D’autres principes se sont ajoutés à mesure que l’évolution de la société française les rendait indispensables. Je pense au principe de « dignité de la personne humaine » contre toute forme d'asservissement et de dégradation. Votre Conseil a rappelé, à l’occasion de l’examen des lois bioéthiques en 1994, que c’était un objectif à valeur constitutionnelle. Je pense aussi à la protection de l’environnement qui est venue là aussi après une reconnaissance constitutionnelle et qui oblige les pouvoirs publics à en tenir compte dans toutes leurs décisions. Je pense au droit à un logement décent aussi qui fait figure d’obligation. Je pense enfin au respect de la vie privée, principe énoncé en 1995, et qui sera amené à se déployer avec le développement du numérique et la nécessaire, indispensable même, protection des données personnelles.

La Constitution est le socle des valeurs fondamentales –celles d’hier, celles d’aujourd’hui et celles de demain.

C’est ce que le Conseil constitutionnel a défini en exprimant « l’identité constitutionnelle de la France ».

Le Conseil en est le gardien. Ce fut l’une des novations de la Constitution de 1958. Je rappelle que ni la IIIème, ni même la IVème République ne disposait d’un juge doté des compétences nécessaires pour faire respecter les droits énoncés par la loi fondamentale. Le Conseil, disons les choses franchement, avait été conçu pour limiter les droits des assemblées, il y est d’ailleurs parvenu mais il est devenu bien plus que cela. Il est aujourd’hui, la plus haute juridiction chargée de protéger les libertés.

Cette évolution ne s’est pas faite contre le Parlement, elle a été voulue, je ne dis pas consentie, mais acceptée par lui. C’est le Parlement qui a ouvert progressivement la saisine du Conseil constitutionnel, d’abord à lui-même puis ensuite à tous les citoyens.

Cet élargissement du contrôle de constitutionnalité supposait que l’institution ait une sagesse, une grande sagesse, celle de ne pas se substituer au législateur et de ne pas confondre le respect d’un droit dont elle est garante et les options politiques décidées par les élus de la Nation comme le suffrage universel qui leur a donné mandat. Cette sagesse, vous l’avez démontrée.

Mais la Constitution de 1958, c’était et c’est d’abord une organisation des pouvoirs publics. Convenons que celle de 1958 aura fait la preuve de sa solidité mais aussi de sa plasticité.

Je ne commettrai pas à l’égard de la IVème République l’injustice pour ne pas dire l’ingratitude si répandue qui consiste à en oublier les acquis -il y en eut : c’est à cette République que l’on doit d’avoir permis la reconstruction de la France; mais elle avait un vice, sans doute originel, même si celui des personnes s’y est ajouté, ce vice, c’est qu’elle n’assurait pas la stabilité et donc la durée.
La Vème République, elle, est née d’une ambigüité, ce qui parfois est une force. Certains de ses auteurs pensaient qu’un régime parlementaire rationalisé avait été ainsi institué. D’autres avaient l’espoir que c’était une République clairement présidentielle qui avait été installée. La décision d’élire le Chef de l’Etat au suffrage universel en 1962 allait dans ce sens.

Et pourtant, la pratique a forgé, vous avez cité l’expression du regretté Guy Carcassonne, « un régime parlementaire à direction présidentielle ».

C’est ce qui a permis à ces institutions de s’adapter. Car, elles ont bien résisté aux chocs. Elles ont traversé d’abord la décolonisation. Affronté des guerres, il y en a eu. Surmonté des crises politiques. Ces institutions ont aussi relevé bien des défis, accompagné la construction européenne, assuré dans la sérénité les alternances, vécu des cohabitations inédites, soit par leur répétition, soit par leur durée.

La Constitution a également été capable d’évoluer. J’ai bien entendu vos réserves mais vous n’aviez pas été, sans doute, suffisamment convaincants à l’époque, puisque la Constitution a été révisée 24 fois depuis 1958, et si je puis m’exprimer ainsi, ce fut une œuvre partagée ou une responsabilité partagée et donc nous n’avons pas à nous plaindre : par exemple l’ouverture de la saisine du Conseil constitutionnel en 1974 fut adoptée à l’initiative du Président Giscard d’Estaing ; le quinquennat fut le fruit d’un accord entre Jacques Chirac et Lionel Jospin en 2000 ; la Question Prioritaire de Constitutionnalité fut proposée par François Mitterrand en 1989 et il a fallu attendre 20 ans, pour que cette introduction de la QPC puisse être rendue possible durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Cette modernisation de nos institutions n’est pas achevée. J’estime même nécessaire de la poursuivre sans forcément qu’il soit toujours compréhensible de modifier la Constitution mais nous avons à mieux garantir l’indépendance de la justice, à faire en sorte que tous les Français se reconnaissent davantage dans la République. Perfectionner les institutions relève de la responsabilité du Parlement, de la majorité comme de l’opposition, je devrais dire ici, des majorités comme des oppositions, de l’Assemblée nationale comme du Sénat, il y faut une majorité, les trois cinquièmes, pour changer notre pouvoir fondamental, et il faut aussi des majorités pour adopter des lois organiques. Sauf à recourir au référendum si la question justifie, de la part du Chef de l’Etat, d’en appeler à l’arbitrage du peuple français.

Mesdames et Messieurs, je n’ai jamais été favorable à une VIème République -ce fut longtemps un débat y compris lorsque j’exerçais d’autres fonctions- et je ne le dis pas parce que je suis devenu président de la République. Car je n’ai jamais pensé qu’il serait possible d’en terminer avec l’élection du Chef de l’Etat au suffrage universel. Les Français y sont légitimement attachés.
J’ajoute, car cela a pu faire débat ces dernières semaines, que les prérogatives du Président de la République ne sont pas des privilèges, ce ne sont en définitive que des moyens d’assurer la défense de la France, de nos valeurs, de nos idéaux, et de permettre l’influence de notre politique extérieure dans le monde. Le quinquennat a changé bien davantage que le rythme de notre vie politique même si, c’est incontestable, aussitôt l’élection passée certains pensent déjà à l’élection suivante : je parle de ceux qui n’ont pas été nécessairement élus. Le quinquennat a changé le rythme sans doute, mais il a modifié notre interprétation et notre pratique de la Constitution. Il implique davantage le Chef de l’Etat dans l’action de l’exécutif et dans le rapport avec la majorité, au risque de la confusion. C’est pourquoi des règles nouvelles doivent être introduites pour permettre un renforcement des contre-pouvoirs.

Chacun doit prendre conscience de la période que nous traversons.

Un doute, et il n’est pas nouveau, s’est installé sur la capacité de nos institutions à bien représenter la société française dans toute sa diversité, mais il y a également une aspiration à changer les pratiques et à accélérer la prise des décisions.

C’est le sens des réformes que j’ai proposées et qui ne sont d’ailleurs pas de nature constitutionnelle.


D’abord, la limitation du cumul des mandats. Elle permettra aux élus concernés de se consacrer pleinement à leurs fonctions. Elle contribuera aussi à renforcer les droits du Parlement, ce qui supposera l’extension de ses pouvoirs budgétaires, l’élargissement de son contrôle sur les nominations et le renforcement de ses liens avec les organismes d’évaluation ou de prospective.
Deuxième illustration : la modernisation de la vie politique, c’est-à-dire ce qu’on appelle, c’est toujours risqué, l’exemplarité. La démocratie repose sur la confiance, donc sur la transparence afin d’éviter des conflits d’intérêts et là encore, les confusions dans les activités. La France n’est pas forcément en retard, mais elle n’est pas non plus en avance. J’estime que le rétablissement du lien civique est à ce prix, même s’il est exigeant.

Je crois également nécessaire de mieux associer les citoyens à la vie publique. La révision constitutionnelle de 2008 avait prévu le référendum d’initiative populaire. La loi organique permettant l’application de cette mesure n’a toujours pas été adoptée par le Parlement : j’ai demandé qu’elle le soit avant la fin de l’année.

La démocratie, c’est également la lisibilité de l’action publique par les citoyens.


La Vème République avait pour fondement la limitation du domaine de la loi et c’était une bonne innovation à l’époque. Elle n’a pas su empêcher la prolifération des textes. On a limité les domaines mais on a multiplié les initiatives gouvernementales ou parlementaires. Chaque année, une cinquantaine de lois sont votées, auxquelles s’ajoutent plus de 1500 décrets réglementaires. Le choc de simplification, c’est d’abord un choc qui doit aboutir à la retenue. J’ai donc posé une règle : toute création d’une norme nouvelle devra désormais être accompagnée de la suppression d’une autre, ce qui n’est pas tout à fait nouveau comme annonce, ce qui suppose d’avoir un certain principe d’effectivité.

Enfin, la démocratie s’enrichit du respect des « corps intermédiaires ». L’une des assemblées prévues par notre Constitution pour les représenter, c’est le Conseil économique, social et environnemental. Je salue son Président. C’est la France du travail, de la jeunesse, des associations, qui se retrouvent dans cette « assemblée du temps long ». C’est l’un des lieux où s’élaborent, souvent discrètement, le débat public. Je souhaite que le Conseil soit davantage consulté avant les principaux projets de loi, qu’il prenne lui-même des initiatives, qu’il soit associé à l’élaboration de la stratégie à 10 ans de la France.

Monsieur le Président, la Constitution n’est jamais finie. Elle est, pour reprendre une expression de Georges Clemenceau, « une création continue », je ne suis pas sûr qu’il pensait à cette époque à la constitution mais à la démocratie, et toutes les composantes de la société doivent y contribuer.
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ou des gouvernements de la Vème République, vous êtes ici rassemblés.

Je reconnais vos visages. Vous vous êtes parfois combattus avec énergie. Vous êtes en cet instant, côte à côte pour célébrer, à l’initiative du président Debré, l’anniversaire de la Constitution de notre pays. Vous avez encore des points de vue différents, y compris sur le texte fondamental. En cette circonstance, vous n’oubliez rien de ce qui fait votre identité politique et en même temps vous affirmez que ce qui vous réunit tous, ce qui nous rassemble tous, c’est le service du peuple français, l’attachement à l’intérêt général, l’esprit public et pour vous, la fierté d’avoir fait l’histoire de notre pays.

Et encore aujourd’hui, la France a besoin de se rassembler sur l’essentiel. Elle se divise sur suffisamment de sujets pour revenir à l’essentiel.

Et l’essentiel en ces moments, ce sont nos valeurs, ce sont nos principes, ce sont nos institutions.
En un mot, c’est la République.

Merci.