La Première séance ouverte à 9 h 30 a été assez courte, elle consistait à nommer les vice-présidents, les questeurs et les secrétaires du nouveau bureau de l'Assemblée Nationale, voici ci dessous la nouvelle composition du Bureau de l'Assemblée sous la Présidence de Claude Bartolone :
- l'Assemblée a nommé :
- vice-présidents : Laurence Dumont, Christophe Sirugue, Denis Baupin, Sandrine Mazetier, Catherine Vautrin et Marc Le Fur ;
- questeurs : Bernard Roman, Marie-Françoise Clergeau et Philippe Briand ;
- secrétaires : Gérard Charasse, Dino Cinieri, Marc Dolez, Paul Giacobbi, Pascale Got, Claude Greff, Arlette Grosskost, Jean-Luc Laurent, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, François Rochebloine et Gabriel Serville.
Vidéo :
- A 09h30 : Séance publique
- Ouverture de la session ordinaire- Nomination, éventuellement par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires
Compte rendu (copié/collé de source "Site de l'Assemblée Nationale " :
SOMMAIRE
Présidence de M. Claude Bartolone
M. le président. La séance est ouverte.(La séance est ouverte à neuf heures trente.
1
Ouverture de la session ordinaire
M. le président. Conformément au premier alinéa de l’article 28 de la Constitution, je déclare ouverte la session ordinaire de 2013-2014.2
Nomination du Bureau
M. le président. L’ordre du jour appelle la nomination des six vice-présidents, des trois questeurs et des douze secrétaires de l’Assemblée nationale.Pour ces diverses fonctions, les présidents des groupes ont établi une liste de candidats qui a été affichée.
Je n’ai reçu aucune autre candidature.
En conséquence, le nombre de candidats n’étant pas supérieur au nombre de sièges à pourvoir, je proclame vice-présidents, dans l’ordre de leur présentation :
Mme Laurence Dumont ;
M. Christophe Sirugue ;
M. Denis Baupin ;
Mme Sandrine Mazetier ;
Mme Catherine Vautrin ;
M. Marc Le Fur. (Applaudissements.)
De même, je proclame questeurs :
M. Bernard Roman ;
Mme Marie-Françoise Clergeau ;
M. Philippe Briand. (Applaudissements.)
Enfin, je proclame secrétaires :
M. Gérard Charasse ;
M. Dino Cinieri ;
M. Marc Dolez ;
M. Paul Giacobbi ;
Mme Pascale Got ;
Mme Claude Greff ;
Mme Arlette Grosskost ;
M. Jean-Luc Laurent ;
M. Bernard Perrut ;
Mme Bérangère Poletti ;
M. François Rochebloine ;
M. Gabriel Serville. (Applaudissements.)
Je constate que le Bureau de l’Assemblée nationale est constitué.
Je le réunirai mercredi 9 octobre à dix heures.
Par ailleurs, je rappelle que la Conférence des présidents se réunira aujourd’hui à douze heures trente.
3
Ordre du jour de la prochaine séance
M. le président. Prochaine séance, cet après-midi, à quinze heures :Questions au Gouvernement ;
Explications de vote et vote, par scrutin public, sur la proposition de loi visant à redonner des perspectives à l’économie réelle et à l’emploi industriel ;
Projet de loi d’habilitation à prendre par ordonnances diverses mesures de simplification et de sécurisation de la vie des entreprises.
La séance est levée.
(La séance est levée à neuf heures trente-cinq.)
Le Directeur du service du compte rendu de la séance
de l’Assemblée nationaleNicolas Véron
La deuxième séance publique s'est ouverte à 15 h 00 avec pour Ordre du jour :
-Questions au Gouvernement,
-
Explications de vote et vote par scrutin public sur la proposition de
loi visant à redonner des perspectives à l'économie réelle et à l'emploi
industriel
- Projet habilitation à prendre par ordonnances diverses
mesures de simplification et de sécurisation de la vie des entreprises
(n°s 1341, 1364, 1379, 1386)
Cette séance a débuté dans un climat tendu, pourtant en ouvrant la séance le Président de l'Assemblée Nationale, "heureux de retrouver ses chers collègues" avait prévenu : .." Je rappelle, aux uns et aux autres que c'est une séance filmée et que nos compatriotes nous regardent" ..,
Les compatriotes en effet ont regardé et entendu , et dès la première question posée par Christian Jacob Président du Groupe UMP à l'Assemblée Nationale, et la réponse du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault , les compatriotes ont assisté à une passe d'armes , Christian Jacob dans sa question venait notamment de pendre à parti le Premier Jean-Marc
Ayrault en évoquant différente questions d'actualités.
voici l'échange entre Christian Jacob et Jean Marc- Ayrault:
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, vous aviez juré que le matraquage fiscal que vous imposez aux Français ne concernerait que les 10 % de contribuables les plus fortunés. Vous nous avez menti ! Pour cette seule année, c’est plus d’un million de foyers qui vont devenir imposables. En promettant une pause fiscale en 2014, le Président de la République nous a lui aussi menti. La vérité, c’est qu’en 2014, vous allez prélever douze milliards d’euros d’impôts supplémentaires sur les ménages. Le Président de la République est devenu le Président des impôts ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Non seulement vous mentez, mais vous offrez le mauvais spectacle d’un gouvernement fragilisé, divisé, cacophonique. On l’a vu sur la question des Roms : Mme Duflot ne s’est pas seulement « payé » M. Valls, elle a bafoué votre autorité, elle a humilié le Président de la République ! (Mêmes mouvements.)
Monsieur le Premier ministre, nous ne supportons plus que vous soyez le simple notaire d’un contrat de mariage entre le PS et les Verts. (Mêmes mouvements.) Nous n’acceptons plus qu’une minorité agissante impose le démantèlement de notre filière nucléaire. Nous n’acceptons plus que des militants dogmatiques imposent une loi collectiviste sur le logement. Nous n’acceptons plus que le contribuable paie au prix fort vos petits arrangements sur la taxe carbone. Votre pratique du pouvoir, monsieur le Premier ministre, est digne de la IVe République.
Plusieurs députés du groupe UMP. Exactement !
M. Christian Jacob. Quand allez-vous assumer vos responsabilités ? Quand allez-vous cesser de jouer les Verts contre la France ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes dans votre rôle en étant dans la polémique, vous êtes dans le rôle d’une opposition qui se caricature elle-même. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Sans vouloir être cruel, monsieur Copé – pardon, monsieur Jacob ! Lapsus révélateur… – c’est vous qui nous faites la leçon ? C’est vous qui oubliez l’état dans lequel vous laissez le pays ? ("Ah !" sur les bancs du groupe UMP.) C’est vous qui oubliez les 600 milliards de dette supplémentaires ? C’est vous qui oubliez le million de chômeurs supplémentaire ? C’est vous qui oubliez les 750 000 emplois industriels détruits ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Vous devriez réfléchir avant de parler et surtout commencer à balayer devant votre porte, au regard du triste bilan qui est le vôtre, de l’affaiblissement de la France auquel vous avez mené. Au lieu de cela, vous vous donnez en spectacle ! Vous pensez incarner l’opposition alors qu’en fait vous incarnez un parti qui se divise, qui n’a plus de leader (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), qui fraude pour élire son président, qui ne sait pas même où il va et qui n’a aucun projet à proposer à la France ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Pourtant, il existe bien un programme de la droite, qui a été publié ces derniers jours : le contre-budget. C’est un contre-budget d’austérité, pur et dur. Eh bien, pour ma part, je ne veux pas l’austérité pour la France ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je ne veux pas le programme de l’Espagne ! Je ne veux pas le programme du Portugal ! Je ne veux pas ce que l’on fait subir aux Italiens et aux Grecs ! Je veux le redressement de la France, et c’est ce que nous avons entrepris avec la majorité parlementaire, pour la justice et la préparation de l’avenir. Voilà la différence avec vous, monsieur Jacob. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
voici l'échange entre Christian Jacob et Jean Marc- Ayrault:
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, vous aviez juré que le matraquage fiscal que vous imposez aux Français ne concernerait que les 10 % de contribuables les plus fortunés. Vous nous avez menti ! Pour cette seule année, c’est plus d’un million de foyers qui vont devenir imposables. En promettant une pause fiscale en 2014, le Président de la République nous a lui aussi menti. La vérité, c’est qu’en 2014, vous allez prélever douze milliards d’euros d’impôts supplémentaires sur les ménages. Le Président de la République est devenu le Président des impôts ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Non seulement vous mentez, mais vous offrez le mauvais spectacle d’un gouvernement fragilisé, divisé, cacophonique. On l’a vu sur la question des Roms : Mme Duflot ne s’est pas seulement « payé » M. Valls, elle a bafoué votre autorité, elle a humilié le Président de la République ! (Mêmes mouvements.)
Monsieur le Premier ministre, nous ne supportons plus que vous soyez le simple notaire d’un contrat de mariage entre le PS et les Verts. (Mêmes mouvements.) Nous n’acceptons plus qu’une minorité agissante impose le démantèlement de notre filière nucléaire. Nous n’acceptons plus que des militants dogmatiques imposent une loi collectiviste sur le logement. Nous n’acceptons plus que le contribuable paie au prix fort vos petits arrangements sur la taxe carbone. Votre pratique du pouvoir, monsieur le Premier ministre, est digne de la IVe République.
Plusieurs députés du groupe UMP. Exactement !
M. Christian Jacob. Quand allez-vous assumer vos responsabilités ? Quand allez-vous cesser de jouer les Verts contre la France ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes dans votre rôle en étant dans la polémique, vous êtes dans le rôle d’une opposition qui se caricature elle-même. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Sans vouloir être cruel, monsieur Copé – pardon, monsieur Jacob ! Lapsus révélateur… – c’est vous qui nous faites la leçon ? C’est vous qui oubliez l’état dans lequel vous laissez le pays ? ("Ah !" sur les bancs du groupe UMP.) C’est vous qui oubliez les 600 milliards de dette supplémentaires ? C’est vous qui oubliez le million de chômeurs supplémentaire ? C’est vous qui oubliez les 750 000 emplois industriels détruits ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Vous devriez réfléchir avant de parler et surtout commencer à balayer devant votre porte, au regard du triste bilan qui est le vôtre, de l’affaiblissement de la France auquel vous avez mené. Au lieu de cela, vous vous donnez en spectacle ! Vous pensez incarner l’opposition alors qu’en fait vous incarnez un parti qui se divise, qui n’a plus de leader (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), qui fraude pour élire son président, qui ne sait pas même où il va et qui n’a aucun projet à proposer à la France ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Pourtant, il existe bien un programme de la droite, qui a été publié ces derniers jours : le contre-budget. C’est un contre-budget d’austérité, pur et dur. Eh bien, pour ma part, je ne veux pas l’austérité pour la France ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je ne veux pas le programme de l’Espagne ! Je ne veux pas le programme du Portugal ! Je ne veux pas ce que l’on fait subir aux Italiens et aux Grecs ! Je veux le redressement de la France, et c’est ce que nous avons entrepris avec la majorité parlementaire, pour la justice et la préparation de l’avenir. Voilà la différence avec vous, monsieur Jacob. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Le ton était donné, la suite de la séance s'est ensuite déroulée relativement dans le calme mais je vous laisse découvrir ci-dessous les échanges qui ont au moins le mérite d'éclairer les compatriotes sur tous les points d'actualités, avec bien entendu comme d'habitudes les questions complaisantes des députés de la majorité qui tendent toujours la perche aux réponses des membres du Gouvernement, et les questions des députés de l'opposition qui eux reste critiques et veulent des réponses sur lesquelles les membres du Gouvernement répondent - comme toujours - en biaisant et en justifiant leur bilan par rapport à ce qui n'a pas , selon eux, été accompli par leurs prédécesseurs, des réponses redondantes, pour ne pas dire superflues, que les compatriotes n'ont que trop entendues..
Vidéo :
- 3me séance de la Journée du 1er Octobre, ouverte à 21 h 30 , avec pour ordre du jour :
- Suite - Projet
habilitation à prendre par ordonnances diverses mesures de
simplification et de sécurisation de la vie des entreprises (n° 1341)
Vidéo :
Vidéo :
Le compte-rendu en texte de la séance ci-dessus n'est pas disponible, je le publierai ici dès que possible. (avec quelques commentaires)
"Revue de Presse" :
| planet.fr | - |
Lors des traditionnelles questions au gouvernement, Christian Jacob a vivement interpellé Jean-Marc Ayrault
ce mardi, à propos du manque d'autorité de François Hollande. Le
Premier ministre ne s'est pas fait prier pour répondre au député UMP. ©
CC / ...
| RMC.fr | - |
Jean-Marc Ayrault
est intervenu solennellement à l'Assemblée mardi, lors de la séance des
questions d'actualité, pour appeler ses ministres au "sang-froid" après
la violente controverse ayant opposé Cécile Duflot et Manuel Valls sur
le dossier des Roms.
| Libération | - |
«Lorsque
des décisions de justice sont prises, le ministre de l'Intérieur, la
police, la gendarmerie exécutent ces décisions de justice», a assuré Jean-Marc Ayrault, en présence de Manuel Valls. «Des solutions sont trouvées à condition que les ...
