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02 septembre 2013

A Mass for Peace - Benedictus - Une ode pour la Paix

Éditorial de lucienne magalie pons

Le morceau dont nous vous proposons l’écoute aujourd’hui est tiré de la « Messe » intitulée The Armed Man a été  composée par  Karl Jenkis  La pièce avait été commandée pour les célébrations de l’an 2000, et en mémoire des victimes de la guerre du Kosovo. 

Cette  œuvre est une ode pour la paix, qui repose principalement sur la liturgie Catholique combinée  à d’autres éléments, notamment la chanson populaire de la Renaissance  l'Homme armé.

Cette composition du Benedictus  inspirée de Strauss, Faure et Orff,  a  été  inaugurée au Albert Hall   et interprétée  ensuite dans le monde entier, nous la recevons comme un message puissant de paix.
 


Selon plusieurs sites  dédiés   à la  musique classique contemporaine,  Karl Jenkis  est  le compositeur de « musique classique » vivant le plus joué dans le monde aujourd’hui. 


01 septembre 2013

Syrie : Les parlementaires Français réclament un vote au Parlement ( notes et revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons

Rappel 



Vendredi, dans une déclaration solennelle, le chef de la diplomatie américaine John Kerry  le chef de la diplomatie américaine jouait une carte maîtresse  de communication  pour faire pencher  semble -t-il l’opinion  en faveur  d’une intervention militaire contre le Régime Syrien en citant pour preuves d’une attaque chimique un rapport du CIA  comme s’il s’agissait de paroles d’évangiles  - , alors que ce rapport n’a pas été soumis   à l’examen d’  aucune commission d’experts  internationaux -,  et   il n’a pas manqué de louer  les Français, "nos plus anciens alliés", qui comme "beaucoup d'amis se tiennent prêts à répondre" aux côtés de "l'Amérique (qui) n'est pas seule pour agir" contre Damas disait-il.


Il  soulignait  notamment aussi que le gouvernement français avait  accusé la Syrie "d'avoir perpétré un acte abominable, d'avoir de manière scandaleuse utilisé des armes chimiques que le monde a interdit ces 90 dernières années dans toutes les conventions internationales". 

Nous avons déjà écrit un éditorial sur l’intervention de Kerry du  Vendredi 30 Août  lien ci-contre :
Jonh Kerry : considérations sur son Intervention


Rappelons aussi que Vendredi 30 Août L’Elysée  dans un communiqué  indiquait , extrait … «  Le président de la République française, François HOLLANDE et le président des Etats-Unis, Barack OBAMA, se sont entretenus aujourd’hui de l’usage d’armes chimiques, le 21 août, par le régime de Bachar El ASSAD. Les deux chefs d’Etat ont convenu que la communauté internationale ne peut tolérer l’usage d’armes chimiques, qu’elle doit en tenir responsable le régime syrien et envoyer un message fort pour en dénoncer l’usage. Proches alliés et amis, la France et les Etats-Unis poursuivront leur consultation sur la Syrie et sur toutes les autres questions mettant en jeu la sécurité internationale. 

Samedi : 

Mais le lendemain  Samedi soir 31 Août après avoir pris la température  de ses alliés par de multiples communications téléphonique  le Président Barack Obama  se décidait  de la Mison Blanche à cracher sa pastille pour finalement annoncer  ce que  certains médias ont considéré comme une surprise  et d’autres comme un rétropédalage ,  à savoir  sa décision  de de demander au Congrès américain  l’autorisation de frapper en Syrie.


. "J'ai décidé que les États-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien", a-t-il affirmé dans  son  intervention, et en soulignant que son pays était "prêt à frapper quand nous le choisirons" en ajoutant "Je vais demander l'autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force",  en exhortant les élus  américains à soutenir cette demande au nom de la "sécurité nationale".

Nous retiendrons aussi que dans son intervention Patrick Obama  a aussi annoncé : "Ils vont tenir un vote dès qu'ils reprendront leurs travaux » ….."Il ne faut pas utiliser à la légère la force militaire"

"Je sais que notre pays sera plus fort si nous passons par le Congrès. Car le problème qui se pose ne permet pas d'agir à la légère ….  Il ne faut pas utiliser à la légère la force militaire."  …. "Nous sommes prêts à relever le défi"
Pour ma part j’y vois surtout qu’il n’entend pas porter  seul et personnellement   vis-à-vis de son pays  la responsabilité  d’une attaque contre le Régime Syrien.

Samedi les responsables républicains  de la Chambre des Représentants , un des deux organes du Congrès  américains avec le Sénat , ont annoncé que le  débat au Congrès ne débutera pas avant le 9 septembre, date de la reprise des ses  travaux   après  les congés  estivaux ,  et l’on peut donc penser que   le  vote interviendra  après le sommet du G20, prévu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg.

 Par ailleurs  les inspecteurs de l'ONU  ont quitté la Syrie samedi, ceux-ci sont arrivés aux Pays-Bas en fin d'après-midi dans un avion en provenance du Liban, affrété par le gouvernement allemand,  mais d’après les observateurs   ils ne  pourraient  rendre leurs conclusions avant plusieurs semaines, le temps d'analyser les échantillons et témoignages collectés sur place. L'analyse des échantillons prélevés en Syrie par les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques pourrait prendre "jusqu'à trois semaines", a assuré samedi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye …."Tous les efforts possibles vont être fournis pour accélérer le processus", a ajouté l'OIAC,  en soulignant que les enquêteurs soumettraient ensuite leur rapport au secrétaire général des Nations unies.

Les médias rapportent  en citant  comme source « l’entourage proche du président français » , que  Samedi, qu’avant son allocution demandant le « feu vert « du Congrès américain, Barack Obama avait  téléphoné  au  Président de la République Française François Hollande pour l'informer de son intention …,    "Au cours de cet entretien d'une quarantaine de minutes, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir" contre le régime de Bachar al-Assad après l'attaque chimique du 21 août,  et selon la même source  les médias indiquent  que François Hollande a rappelé à Barack Obama qu'il avait lui aussi décidé de saisir le Parlement français.

Une session extraordinaire du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) consacrée à la crise syrienne doit se tenir mercredi, avec au programme une déclaration du Premier ministre Jean-Marc Ayrault suivie d’un débat.

Mais depuis Samedi soir   les nouvelles réactions de l’opposition UMP et centriste  se suivent  et  se durcissent en cascades,  et  il convient de souligner  que  les appels à un vote des parlementaires  se multiplient,  alors que  des dirigeants politiques de droite comme de gauche --hormis au PS--  avait déjà   exprimé  les jours précédents leurs réserves ou leurs craintes,  face à une action militaire visant à «punir» le régime Assad tenu pour responsable de l’attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas.

Jean-Louis Borloo, le patron de l’UDI a réclamé samedi soir un vote des parlementaires français, immédiatement après la déclaration de Barack Obama décidant de faire voter le Congrès américain. ;…. «Comme le Président des Etats-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le Président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement», a écrit l’ancien ministre dans un communiqué.

A droite, le président de l’UMP Jean-François Copé   a insisté samedi, sur le fait que «la France doit conserver sa totale liberté d’initiative» vis-à-vis des Américains, en demandant   d'«attendre les conclusions des inspecteurs de l’ONU» avant de passer à l’action militaire. «Le syndrome irakien est présent dans tous les esprits», a fait valoir  le Président de l’UMP  Jen-François  dans un entretien à Sud Ouest dimanche.

 François Fillon,  s’est montré   très  hostile à toute intervention militaire en Syrie. Soulignant que la France «ne peut agir à la légère et à la remorque de quiconque, fussent-ils ses alliés et amis américains», il a exhorté le président Hollande, lors d’une réunion publique à Saint-Raphaël (Var) à «bien mesurer» les «dangers» d’une action militaire, alors que «la région est une poudrière».

Citons encore les réactions de Valéry Giscard d’Estaing ancien Président de la République qui se déclare hostile à l’intervention en Surie, François Bayrou Président du Modem  qui a écrit une lettre publiée dans le JDD à l’adresse de François Hollande en l’accusant de livrer la Syrie aux fondamentaliste, de Jean-Pierre Chevènement qui estime que la France n'a pas  intérêt à entrer dans une guerre de religion,  de  Christian Jacob Président du groupe UMP à l’assemblée  qui réclame un vote de confiance à l’Assemblée,  d'Europe Ecolie qui veut un vote au parlement,  de Jean-Luc Mélanchon  qui veut un vote au Parlement et accuse François Hollande d'être un "supplétif des  Etats-Unis,  de  Nicolas Dupont-Aignan Président de Debout la République   qui dans un communiqué du 31 août  écrit  ….. "Après cette annonce du Président américain, François Hollande ne peut plus se passer d'un vote de l'Assemblée nationale. Dès mardi j'avais réclamé que les députés français se réunissent pour examiner la situation. Hostile depuis le premier jour à cette guerre en Syrie et sceptique sur les motivations de M. Hollande, je m'engagerai pleinement contre cette aventure hasardeuse à la fois comme membre de la Commission des Affaires étrangères face à M. Fabius mercredi matin et lors du débat à l'Assemblée l'après-midi. …. »

Vous retrouverez tous  les développements de ces  réactions en Revue de Presse ci-dessous :
REVUE DE PRESSE :
Communiqués de presse de Debout La République
Autres sources
Les Échos ‎- il y a 1 jour
Dans une interview à paraître dans Sud Ouest Dimanche, Jean-François Copé demande à François Hollande d'attendre les...

Jean-François Copé : « Je mets Hollande en garde »
Le président de l’UMP retrouvera à Arcachon lundi les Amis de Nicolas Sarkozy.

 
  1. Syrie : Jean-Louis Borloo appelle François Hollande à imiter Obama
France Info‎ - il y a 1 jour

·  23h51
·  23h42
Syrie : l'opposition réclame un vote à l'Assemblée nationale



Le Parisien ‎- il y a 1 heure
Sénateur du Territoire de Belfort et président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, 74 ans, a été ...
  1. « La France n'a pas intérêt à entrer dans une guerre de religion »
Le Parisien‎ - il y a 15 heures

 
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Riposte Laique

Le président américain se dit "décidé à agir militairement", mais il demande au Congrès de donner le feu vert à une telle opération.
Le président américain "a remercié la France pour son engagement au nom des principes" dans le dossier syrien. 6
La décision de Barack Obama de consulter le Congrès avant toute frappe en Syrie donne des idées à l'opposition française.

Le Parisien ‎- il y a 3 heures
Syrie : 64% des Français sont contre une intervention française · VIDEOS. .... américaine donne au Congrès le pouvoir de «déclarer la guerre», mais la ..... Selon un sondage réalisé par l'institut BVA pour i > télé - CQFD - « le ...



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Complément d’informations  relevé sur le Web :
www.lesechos.fr/.../0202972324810-l-opinion-publique-est-majoritaire...
Il y a 4 jours - Les sondages réalisés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en ... les opinions publiques sont rétives à une intervention militaire en Syrie, ... Plus des trois quarts des Américains ont soutenu la guerre en Irak ... le soutien à l'opération punitive contre Damas augmentera au moment où les frappes débuteront.

Près de deux Français sur trois (64 %) sont opposés à une intervention militaire en Syrie d'une coalition internationale incluant la France, selon un sondage BVA pour  « i-Télé-CQFD et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié samedi ».

D'après la même enquête, réalisée jeudi et vendredi, 58 % des Français ne font pas confiance au président François Hollande pour mener cette possible action militaire de la France, contre 40% d'un avis contraire, 2 % ne se prononcent pas.

À la question de savoir s'ils approuvent ou non "une intervention militaire d'une coalition militaire en Syrie composée notamment de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis contre les forces de Bachar al-Assad" (l'enquête a commencé avant le "non" du Parlement britannique jeudi soir, ndlr), 64 % des sondés répondent par la négative - 30 % "plutôt pas favorable" et 34 % "pas du tout favorable"--. Seuls 34 % approuvent (8 % "tout à fait favorable" et 26 % "plutôt favorable"), tandis que 2 % ne se prononcent pas.