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28 mars 2013

CHYPRE : tensions , agitations politiques et manifestions sociales persistent après l'adoption du "plan de secours"

Éditorial de lucienne magalie pons




La crise financière dite économique de CHYPRE qui  a emballé  l’UE  ces derniers 10 derniers jours, avec différents  programmes qui se sont succédés sous la pression des chantages et menaces de  l’Eurogroupe et de la Troïka  à l’encontre de la Chypre, a eu le mérite de révéler la fragilité conventionnelle de l’UE et de la Zone Euro, les défaillances de son système monétaire, et  l‘utopie d’une Union bancaire qui n’a pas répondu à l’appel.


Rappelons brièvement qu’après des jours d’annonces  du Président Chypriote Nikos Anastasadies qui paraissait  acquis à la taxation des dépôts bancaires pour obtenir en contrepartie une aide  de 10 milliards d’euros  de la  part de la « Troïka UE-BCE-FMI »,  pour sauver son pays de la faillite,  le Conseil Européen  adoptait  le  Vendredi 15 mars dans la nuit   un plan de sauvetage , si vous préférez un programme d’aide à la Chypre de 10   milliards d'euros, avec en contrepartie (sine qua none)  la taxation obligatoire de tous les dépôts bancaires  des déposants  pour  les faire contribuer au plan de sauvetage et contribuer  à l’assainissements des finances de  leur pays.


Etaient visés aussi bien les déposants étrangers que les déposants chypriotes.


Mais pendant ce temps les Chypriotes en colère se révoltaient et sortaient  alors  en masse dans les rues pour refuser cette spoliation,  dénoncée par ailleurs comme un précédent dangereux  par des observateurs qui craignaient  que d’autres pays d’Europe en difficultés subissent par effet de contagion le même sort dans des négociations à venir ou même en cours.


 Face à  la colère de son peuple, le Président Chypriote Nikos Anastasiades, et son gouvernement,    pris entre  deux feux,    s’attendaient et redoutaient  à ce que le Parlement Chypriote rejette ce plan de sauvegarde, après maintes tergiversations  la réunion du Parlement Chypriote  fût repoussée  du Lundi au Mardi 19, et ce jour là le Parlement Chypriote votait  à une grande majorité contre la ponction obligatoire des dépôts bancaires, cette   décision  du Parlement invalidait  la condition requise pour instaurer le fonds de sauvetage.


Certains commentateurs alertaient contre le fait que la Russie soit considérée désormais comme l'unique planche de salut pour Chypre, alors que d'autres assuraient  qu'une union bancaire de l'UE aurait pu éviter ce drame



Mis en échec par le Parlement Chypriote,  le président Nikos Anastasiadies dès le lendemain devait encore essuyer un revers colossal en effet le 20 Mars   Mario Dgraghi le patron de la  BCE  ulcéré par la décision du Parlement Chypriote «  menaçait »  Chypre,   unilatéralement,  d'un blocus monétaire sur Chypre,   aux termes duquel  non seulement la BCE n’alimenterait  plus la Banque Centrale de Chypre en billets mais encore  stopperait les transactions entre les banques chypriotes et le reste de la zone Euro, dès le Lundi 25 mars . 


 Immédiatement Nicos Anastasadies pour sortir de son pétrin, annonçait  alors qu’il  préparait et présenterait un plan alternatif le Jeudi 21 mars (plan B) ,  entretemps son gouvernement  s’entretenait  avec la Russie ( pays qui compte de très nombreux déposants  oligarques russes  dans les banques chypriotes), et l’Eglise orthodoxe chypriote pour négocier des aides complémentaires.



Les personnalités Européennes.de leurs côtés s’agitaient en tous sens dans une  cacophonie générale … sur laquelle nous passerons volontiers ! (puisque vous les retrouverez en revue de presse)


Certains commentateurs alertaient contre le fait que la Russie soit considérée désormais comme l'unique planche de salut pour Chypre, alors que d'autres assuraient  qu'une union bancaire de l'UE aurait pu éviter ce drame, d’autres s’alarmaient et mettaient en garde la cantonade  européenne en soulignant  que la Russie pouvait être considérée comme l’unique « planche de salut pour Chypre »  et  prévenaient que  a signature d'un accord avec la Russie reviendrait à trahir les partenaires



D’autres chroniqueurs  européens  appelaient  les Chypriotes à prendre leurs responsabilités. 



Finalement in extrémis, les ministres des Finances de la zone euro et le gouvernement chypriote s’entendaient  à Bruxelles, après de dures négociations,   dans la nuit de dimanche à lundi  25 Mars sur un programme d'aide de dix milliards d'euros, évitant ainsi une faillite de Chypre. 


En  deux mots, le pays devait réduire son secteur bancaire et le faire contribuer au sauvetage.Des commentateurs  se relançaient alors  pour analyser ce nouveau programme, certains   redoutaient une fuite des capitaux de l'île mais aussi d'Europe, d'autres moins alarmistes  rappelaient  que l'Islande, qui avait recouru à des mesures similaires, avait pu se rétablir. 


Le président chypriote Nikos Anastasiadies   s’employait  dès le  lundi  26 Mars auprès de ses compatriotes  à défendre et expliquer  « le plan de secours » de Bruxelles, qu'il jugeait  douloureux mais nécessaire. 





Jusqu’au  Dimanche  24 mars très tard dans la soirée  des personnalités de l’UE maintenaient leur pression   


   

Dans la nuit de Dimanche à Lundi 25 mars, les ministres des Finances de la zone euro et le gouvernement chypriote  sont parvenus à un accord,  sur un programme d'aide de dix milliards d'euros, évitant ainsi  la faillite de Chypre, qui aurait entraînée sa sortie de la Zone  ce que l’UE redoute  bien plus qu’elle ne  s’apitoie sur la misère des populations européennes.


Mais ce qui est  à noter c’est que cet accord  est le premier du genre,  puisqu’il met en jeu les banques et les contraint à participer au sauvetage de la CHYPRE.


Faut-il considérer que cet accord fera novation, qu’il constituera un précédent ? 



Tel que nous avons vu pratiquer la Troïka  et les institutions européennes il faut vraiment  faire preuve d’une parfaite naïveté pour s’imaginer que cet accord  fera novation et constituera un précédent. Si cet accord est intervenu in extrémis  après que tous les moyens  de pressions sur Chypre ait été épuisés, ce n’est pas tant pour sauver Chypre de la faillite, mais  pour sauver la Zone Euro.



Imaginer la CHYPRE   quitter la zone Euro , et par voie de conséquence la Grèce après elle,  etait  impensable pour les dirigeants de l’UE, ce serait montrer au grand jour  la  fragilité  de l’Union monétaire, et finalement ce serait montrer que l’Europe  n’est qu’une construction conventionnelle risquée, sans base politique solide,  sans lien solidaire,  soumise aux fluctuations  financières conjoncturelles et politiques,  une Europe de compromis en apparence mais en réalité une Europe fragile  comme un château de cartes :  retirer une carte et tout s’effondre, même si cette carte n’est que la plus petite du jeu


En toute logique, la Troïka et  l’Eurogroupe au vu de la  catastrophique situation chypriote qui risquait de quitter la zone Euro en cas de faillite,  ont  préféré  sanctionner   le système bancaire  au prix d’un accord qui entraînera des pertes pour les grands  créanciers  de la première banque chypriote et la fermeture de la seconde, mais  qui préservera relativement les petits épargnants, elle ne peut-être que sporadique.



Et finalement , le château de carte européen,  et accessoirement Chypre, a  finalement été sauvée,  après plus de 12 heures de rudes négociation à Bruxelles dans la nuit du Dimanche Lundi 25 mars  « tout le monde » s’accordait sur le plan B, avant cela  on avait  eu droit   au  déroulement d’un scénario « bras de fer » d’après les médias,  , le conservateur Nikos Anastasiades  en arrivant à Bruxelles avait  menacé  de donner sa démission en accusant l’Eurogroupe de vouloir le faire partir, l’Eurogroupe de son côté se démenait en  de multiples concertations  entre les intéressés , tout le monde était sur des charbons ardents, l’Eurogroupe repoussait  l’heure de sa réunion , alors que l’heure de l’échéance de l’ultimatum de la BCE se pointait à l’horizon, pour le Lundi 25 Mars.


En toute logique,  finalement sur le fil du rasoir,  à Bruxelles  la Troïka  l’Eurogroupe  et le Président Chypriote au vu de la  catastrophique situation chypriote qui risquait de plonger  Chypre  dans la faillite et  de lui faire quitter la zone Euro,  ont    sanctionné ( ndlr : la mort dans l’âme)   pour la première fois  le système bancaire,   au prix d’un accord qui entraînera des pertes pour les grands  créanciers  de la première banque chypriote et la fermeture de la seconde, mais  qui préservera relativement les petits épargnants , ce qui ne s’était jamais vu en Europe.



Mais la sphère politique libérale européenne  et les  médias et observateurs libéraux sont mécontents de cet accord  et en font une affaire politique, ils se sont emparés  de cet accord  en agitant des peurs , ils dénoncent une « brèche ouverte dans le système bancaire européen », ils alimentent des peurs et des craintes  et en s’interrogeant  sur les conséquences de cet accord il font part   de leur crainte  que les investisseurs se détournent  de l’Europe,  ils craignent notamment  une fuite des capitaux  de Chypre,  de l’Italie, de d’Europe, bref ils  redoutent « un désastre européen »,  ils redoutent aussi  que cet accord constitue un précédent en Europe, et en conclusion certains  estiment  que Bruxelles vient de trahir la confiance de ses épargnants .


C’est ainsi qu’on peut lire dans un article d’Adriana Ceretelli  publié  le 25 mars 2013  dans le journal économique et libéral « le Il Sole 24 Ore » (Italie), extrait : « Le sauvetage de Chypre, un mauvais présage - Bruxelles a contraint les banques et donc les épargnants à participer massivement au sauvetage de Chypre » ………  "Est-il raisonnablement acceptable, pour financer le cinquième sauvetage de la zone euro, pour une économie minuscule et depuis longtemps connue comme un paradis fiscal, que l'Europe trahisse la confiance de ses épargnants et sacrifie la libre circulation des capitaux, c'est-à-dire les acquis du marché unique ? On répond, comme on l'a fait pour la Grèce, que Chypre est un cas à part, et qu'elle ne constituera pas un précédent. Mais c'est justement parce que la crise de Nicosie arrive après celle d'Athènes qu'il est difficile de le croire. Il sera difficile d'empêcher la fuite des capitaux, non seulement de Chypre, mais aussi de l'Europe et de ses économies les plus vulnérables, Italie comprise. Cette fois, le véritable danger, c'est que pour éviter le désastre de Chypre, on ait jeté les bases d'un désastre européen. On ne plaisante pas impunément avec la confiance de quelqu'un. Encore moins dans une Europe de plus en plus eurosceptique. A moins qu'on veuille indirectement lancer la sélection des nouveaux partenaires de la zone euro." (25.03.2013)

A Chypre même le quotidien libéral Phileleftheros  se livre à d’amères  et violentes critiques. Dans un article publié le 25 Mars 2013 sous le titre  « Des politiques criminels et des citoyens lâches »,  sous la plume de Christos  Charalambous, le journal Phileleftheros se demande ce qui l'exaspère le plus : les politiques européens criminels, les dirigeants chypriotes lâches ou les citoyens apathiques : "Nos propres politiques et les politiques étrangers jouent avec nos nerfs depuis une semaine, comme s'ils s'adressaient à des citoyens sans droits, mais aussi à des animaux dénués de logique et guidés seulement par leur instinct. … Personne ne doute que la troïka et ses parrains nous ont attendus au coin de la rue pour nous placer le couteau sous la gorge. Mais le désespoir et la colère des citoyens quant à l'attitude criminelle de nos partenaires européens sont renforcés par le comportement de nos propres dirigeants politiques et économiques. Le fait qu'ils soient incapables d'arriver à s'entendre sur des décisions communes et judicieuses est encore plus exaspérant. … D'un autre côté, on s'étonne aussi de l'apathie avec laquelle le peuple chypriote observe les développements. Plutôt que d'opter pour le rôle du contestataire, la majorité préfère celui de spectateur."


Par contre pour les centre-gauche européens la crainte d’un effondrement et d’une défiance des investisseurs est injustifiée, c’est ce qu’écrit notamment le quotidien  centre gauche « De Volksrant »  (Pays Bas) , qui revient à  rappeler l’exemple de l’Islande , sous la plume de Sheila Sitalsing , dans un article  du 25 Mars 2013 , intitulé «  Chypre devrait s'inspirer de l'Island »  ce quotidien estime que  la crainte d'un effondrement des banques et d'une défiance des investisseurs, attisée par le sauvetage de Chypre, est vraisemblablement injustifiée,  et  rappelle l'exemple de l'Islande,  extraits : "Ce ne sont pas les contribuables islandais qui ont dû payer pour la crise bancaire, mais les grands investisseurs étrangers qui n'étaient pas assurés. … On a dit que l'Islande était devenue folle. Envoyer paître les investisseurs étrangers ? L'Armageddon était prédit à l'île ; aucun étranger ne lui ferait plus jamais confiance. La crise qui a suivi a été rude : le chômage a atteint jusqu'à dix pour cent, certains ont perdu leur maison, une centaine de nouveaux impôts ont été introduits ainsi que des restrictions sur les transferts de capitaux. … Le grand ménage a également touché le secteur financier : les grands banquiers, potentiellement coupables de mauvaise gestion, sont poursuivis avec obstination. Mais aujourd'hui, l'Islande va de mieux en mieux et la confiance internationale dans le pays a été rétablie."

Pour nous à notre niveau  de commentateur  ordinaire nous  voyons surtout dans cet accord  autant stratégique que politique,  en priorité le sauvetage  de la Zone Euro et  nous pensons qu’il faudra rester en observation pendant les mois à venir pour apprécier les résultats de cet accord à haut risque  pour CHYPRE.

 Rappelons très brièvement ci-dessous  les points essentiels de cet accord :

Bank of Cyprus, le premier établissement du pays qui compte beaucoup de déposants russes,  ne disparaîtra pas,  les déposants au-dessus de 100.000 euros   au nombre desquels beaucoup de déposants russes, vont subir  des pertes importantes.

 
D’après  l’annonce de Lundi  du porte parole du gouvernement chypriote la décote des valeurs pour les dépôts supérieurs à 100.000 euros  atteindrait 30 % .


 Laïki Bankk, la deuxième banque du pays sera démantelée (fermée) Les détenteurs d’actions, d’obligations et les dépôts au-dessus de 100.000 euros seront  frappés, mais  les dépôts inférieurs à cette somme seront préservés, ou garantis. Le démantèlement de Laïki devrait rapporter 4,2 milliards d’euros qui compléteraient en partie le plan de sauvetage international.

(Rappelons que dans le plan initial rejetée par le Parlement Chypriote  la semaine dernière  le complément était indiqué pour une somme au total    de 5,8 milliards d’euros qui aurait été  ponctionnée sur   les dépôts dans les banques chypriotes à hauteur de 6,75% en dessous de 100.000 euros et de 9,9% au-delà)

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L'accord conclu le week-end  dernier à Bruxelles  était censé sauver Chypre de la faillite et apaiser les tensions,  tout au contraire des tensions s’accentuent, non seulement dans les mouvements  sociaux,  mais aussi dans les milieux bancaires et politiques.

 A  Nicosie  des manifestations se poursuivent depuis le Mardi 26 mars , les étudiants  craignent pour leur avenir,  les chypriotes se sentent menacés par le chômage,  les employés de banques  se sentent menacés de perdre leurs emploi,  notamment  ceux de la Laïk Bank dont le démantèlement a été prévu par le plan de sauvetage   décidé à Bruxelles, et contre lequel le mécontentement se généralise .


Mardi  26 Mars le Président de la Bank of Cyprus a démissionné, sitôt après on apprenait   que le  conseil d'administration de la Bank of Cyprus  n’a pas accepté  la démission de son président, Andreas Artemis,  d’après le  site internet « Romandie » : « ALERTE - La Bank of Cyprus refuse la démission de son directeur - NICOSIE - Le conseil d'administration de la Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, a annoncé avoir rejeté la démission de son président, Andreas Artemis, qui a voulu protester contre la nomination d'un administrateur chargé de mener une restructuration drastique du groupe. » / Le conseil d'administration n'a pas accepté les démissions de M. Artemis et de quatre administrateurs, annonce la banque dans un communiqué, précisant que cette décision ne rendrait les démissions effectives qu'au bout d'une semaine, si elles sont maintenues. (©AFP / 26 mars 2013 19h38)

 

Les  tensions politiques  aussi reprennent vigueur, comme le montre les difficultés de communication  entre les conseillers du  chef de l'Etat pro-européen Nicos Anastasiades  issu des rangs conservateurs,  et  Panicos Demetriades le gouverneur de la Banque centrale,  qui avait été nommé par l’ancien Président  communiste Demitris Christofias.son prédécesseur communiste.

"Il y a un total déficit de communication entre la Banque centrale et les conseillers du président. La Banque centrale a perdu le respect du président et du secteur bancaire", a note un expert impliqué dans la résolution de la crise chypriote.


C’est Panicos Demetriades, dont le mandat   court jusqu’en 2017 qui devra superviser la restructuration de la première banque du pays et la liquidation de la seconde , et jouer un rôle très important  dans la mise en œuvre du plan de sauvetage., notamment il devra faire encadrer les opérations bancaire pour éviter une fuite des capitaux .

Panicos Demetriades s’est toujours  déclaré  hostile aux politiques d’austérité,  plus récemment des divergences  s’étaient   déjà manifestées  sur  les thèmes  de la liquidation de la Cyprus Popular Bank ,  mais Lundi 25 mars des « affrontements » ont eu lieu quant à la date de réouverture des banques , la banque centrale avait annoncé  Lundi qu’elle pouvaient ouvrir avant jeudi,  cette annonce avait rendu le Président Nicos  Anastasadies  « furieux » et avant de faire son allocution télévisée de ce jour-là, il avait dû la repousser par trois fois pour arriver à rencontrer le Président de la Banque Centrale Panicos Demetriades.



"Les gens logiques peuvent ne pas être d'accord, mais le gouverneur pense qu'au lieu de prolonger la fermeture des banques, il vaut mieux prendre le risque de les rouvrir", avait épilogué  mardi le ministre des Finances, Michael Sarris.

Certains banquiers se sont toutefois prononcés en faveur  de Panicos Demetriades : "Le gouverneur de la Banque centrale a fait un excellent travail jusqu'ici. Je suis surpris que les responsables politiques le montrent du doigt", a  déclaré  l’un d’entre eux.

 Finalement les banques vont rouvrir aujourd’hui.

 

Les banques chypriotes  pour éviter la fuite des capitaux étaient fermées depuis le 16 Mars,  soit 12 jours,  le  manque de liquidités paralysait le pays, leur ouverture avait été repoussée à deux reprises,  Michalis Sarris le Ministre des Finances  avait indiqué qu’une décision serait prise dès que possible, nous avons appris hier soir  qu’elles vont rouvrir ce jeudi 28 Mars, ( de 10 à 16 heures GMT  selon les médias)

Les autorités redoutaient  que les Chypriotes, inquiets pour leur épargne et mécontents de l'accord conclu lundi à Bruxelles avec les créanciers internationaux, ne se ruent dans les établissements bancaires dès leurs ouverture, pour prévenir  toute fuite des capitaux, Chypre a    adopté une série de mesures,  l’encaissement des chèques au guichet est suspendu, les retraits en liquide par carte de crédit sont limités à 300 euros par jour, le responsable du contrôle interne de la Banque Centrale a annoncé que Chypre ne limiterait pas l’utilisation des cartes bancaires sur son territoire mais fixerait un maximum de 5000   euros à l’étranger, ces mesures devraient rester  en vigueur pendant quatre jours, avant d'être réexaminées, a-t-il précisé.

D’autres mesures  et modalités de contrôle n’ont pas encore été confirmées officiellement, d’après le quotidien grec Khatimerini qui a pu consulter le projet de décret gouvernemental,   les entreprises seront autorisées à payer leurs fournisseurs étrangers à condition de produire des justificatifs, par ailleurs les Chypriotes se rendant à l'étranger ne pourront pas emporter plus de 3.000 euros en liquide par voyage,  les retraits anticipés sur les comptes bloqués seront interdits.

(L’authenticité du document auquel a eu accès Khatimerini, a té reconnu par des responsables chypriotes,  toutefois ils ont précisé  qu'il ne s'agissait pas forcément de sa version définitive.)


Le ministre des Finances, Michael Sarris,   a assuré que les mesures visant à contrôler les flux de capitaux resteraient dans "le domaine du raisonnable"."Nous cherchons le meilleur moyen de limiter la possibilité que d'importantes sommes d'argent quittent le pays sans imposer des conditions pénalisantes pour l'économie, les entreprises et les particuliers", a-t-il déclaré à la télévision.

"De son côté Phidias Pelides , le Président de la Chambre de commerce,  après un échange avec des responsables gouvernementaux indiquait : « Nous avons reçu l'assurance que ces restrictions n'affecteront pas les transactions à l'intérieur de Chypre », a déclaré le président de la Chambre de commerce

(Parenthèse : nous publierons prochainement différentes analyses en rapport avec l’état des  échanges  Russes-Chypre qui après une pause de 12 jours semble vouloir reprendre puisque on apprend aujourd’hui qu’un déjeuner devrait  réunir aujourd’hui avoir lieu, à l’initiative de l’Eglise Chypriote, des personnalités russes et chypriotes.)

Pour ceux de nos lecteurs qui  souhaiteraient approfondir  les questions que nous avons évoquées   dans notre éditorial, nous publions ci-dessous  en REVUE DE PRESSE  une liste d’articles en liens actifs :

Revue de Presse  - Actualités 

Les Échos ‎- il y a 1 jour Le président de Bank of Cyprus a démissionnéManifestation à NicosieLe contrôle des capitaux pourrait durer plusieurs...
euronews‎ - il y a 4 jours
fr.news.yahoo.com/chypre-manifestations-et-démission-apr...
Il y a 1 jour – Lisez 'A Chypre, manifestations et démission après le sauvetage' sur Yahoo! Actualités France. par Michele Kambas et Costas Pitas NICOSIE ...
fr.reuters.com › Page d'accueilToute L'InfoÉconomie
Il y a 1 jour – par Michele Kambas et Costas Pitas NICOSIE (Reuters) - Le président de la première banque de Chypre a remis sa démission mardi et ...
www.lepoint.fr › Reuters
Il y a 17 heures – NICOSIE (Reuters) - Le président de la première banque de Chypre a remis sa démission mardi et plusieurs milliers de personnes ont ...
www.challenges.fr › economie
Il y a 1 jour – Le président de la première banque de Chypre a remis sa démission et plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Nicosie.

5 messages - 3 auteurs
par Michele Kambas et Costas Pitas NICOSIE (Reuters) - Le président de la première banque de Chypre a remis sa démission mardi et plusieurs milliers de ...
www.rts.ch/.../4771674-chypre-entre-manifestations-et-fatal...
Il y a 1 jour – Les Chypriotes ont appris mardi que leurs banques resteraient fermées jusqu'à jeudi, les jeunes sont descendus dans les rues de Nicosie.
www.alvinet.com/.../a-chypre-manifestations-et-demission-a...
26/03/2013 - Challenges - Le président de la première banque de Chypre a remis sa démission et plusieurs milliers de personnes ont ma...
www.cbanque.com › ... › RSS externesChallenges (économie)
Il y a 1 jour – A Chypre, manifestations et démission après le sauvetage - Actualités Challenges (économie) - Actualités économiques et financières.
french.irib.ir/.../249128-chypre-entre-manifestations-et-fatal...
Il y a 1 jour – IRIB- Les Chypriotes ont appris, mardi, que leurs banques resteraient fermées, jusqu'à jeudi, les jeunes sont descendus dans les rues de ...

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Revue de presse  Européenne du 18 au 26 Mars 2013 :

Alors que les banques chypriotes devraient rouvrir jeudi, la situation est de plus en plus tendue à Chypre. Mardi, deux manifestations ont eu lieu dans les rues de la capitale Nicosie, dont l'une réunissant des employés de la première banque du pays, Bank of Cyprus. Le conseil d'administration de cette banque a refusé, mardi soir, la démission de son directeur.



  1. · 

Le Matin Online ‎- il y a 12 heures
Selon des sites chypriotes d'information, Andreas Artemis a démissionné pour dénoncer les modalités d'absorption de Laiki Bank par Bank of ...
www.tdg.ch/monde/La...demission...directeur/.../12133991
Il y a 13 heures – Le conseil d'administration de la Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, a annoncé avoir rejeté la démission de son président, ...
www.franceinfo.fr/
Le conseil d'administration de cette banque a refusé, mardi soir, la démission de son directeur. par Julien Baldacchino dans Chypre, crise bancaire, ...
Vous avez consulté cette page 2 fois. Dernière visite : 16/02/13
www.24heures.ch/...of...demission-directeur/.../12133991?...
Le conseil d'administration de la Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, a annoncé avoir rejeté la démission de son président, Andreas Artemis.
www.lesoir.be/.../bank-of-cyprus-refuse-demission-son-dire...
Il y a 13 heures – Le conseil d'administration de la Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, a annoncé avoir rejeté la démission de son président, ...
www.lorientlejour.com › À La Une
Il y a 12 heures – crise de la dette La Bank of Cyprus refuse la démission de son directeur. Sur le même sujet. Chypre évite la banqueroute, réouverture partielle ...
actu.orange.fr/.../bank-of-cyprus-refuse-la-demission-de-so...
Il y a 9 heures – M. Artemis avait remis sa démission plus tôt dans la journée mardi, alors que... ... la première banque de Chypre, a annoncé avoir rejeté la démission de son ... De satori à 21:00; Pourtant je pensais que la crise n' existait pas.
lesnouveautes.fr/.../bank-of-cyprus-refuse-la-demission-de-s...
Le conseil d'administration de la banque chypriote ne souhaite pas le départ d'Andreas Artemis, qui voulait protester contre la ... Bank of Cyprus refuse la démission de son directeur ... A Maastricht, les antiquaires connaissent la crise ...
fr.news.yahoo.com/démission-président-bank-of-cyrus-111...
Il y a 21 heures – Lisez 'Démission du président de Bank of Cyprus' sur Yahoo! Actualités ... Illustration: Chypre en crise dans la zone euro., REUTERS/Andrew Winning .... Saint-Malo: un directeur d'école écroué pour attouchements Voir la ...
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Revue de presse européenne du 18 au 26 mars 2013

Source : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 26/03/2013

À LA UNE


Chypre : un sauvetage au goût amer

Le président chypriote Nikos Anastasiadis a défendu lundi auprès de ses compatriotes le plan de secours de Bruxelles, qu'il juge douloureux mais nécessaire. Alors que les bourses ont réagi favorablement dans un premier temps, les banques du pays sont restées fermées. Les éditorialistes doutent que l'île soit tirée d'affaire, et critiquent une nouvelle fois la fragilité de l'Union monétaire.

Gazeta Wyborcza - Pologne
Chypre est loin d'être sauvée
Le sauvetage de Chypre est loin d'être garanti, même avec l'adoption du plan de secours, estime le quotidien libéral Gazeta Wyborcza   …../." (26.03.2013)

» article intégral (lien externe, polonais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Budget, » Chypre
Tous les textes disponibles de » Maciej Samcik
Suivre les débats » Le sauvetage de Chypre en suspens

konstantakopoulos.blogspot.gr - Grèce
Chypriotes, le plus dur commence
Dans une lettre adressée à un ami chypriote, le journaliste et blogueur grec Dimitrios Konstandakopoulos dispense ses conseils : "Vous n'avez désormais qu'une solution : établir un modèle spartiate d'économie de guerre. " (25.03.2013)

Le Monde - France
Nicosie dans la zone euro : une aberration
Le drame chypriote montre que la zone euro ne peut pas fonctionner en l'état, estime le quotidien de centre-gauche Le Monde  ………………./ (25.03.2013)

El Mundo - Espagne
Dijsselbloem et Merkel troublent les investisseurs
Le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a annoncé lundi que la participation des banques chypriotes pourrait servir d'exemple au sauvetage d'autres pays. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que ce n'était pas au contribuable de sauver les banques. Pour le quotidien conservateur El Mundo, il est clair désormais que l'Allemagne et les Pays-Bas prennent leurs distances du projet d'union bancaire  (26.03.2013)

Salzburger Nachrichten - Autriche
Chypre : la Laïki sera liquidée
En contrepartie du programme d'aide, Chypre devra restructurer et réduire son secteur bancaire. La Laïki Bank, deuxième établissement du pays, sera liquidée, et la Bank of Cyprus, la première banque, soutenue et recapitalisée. Pour le quotidien chrétien-libéral Salzburger Nachrichten, c'est une mesure déterminante qui va dans le bon sens ………………/  (25.03.2013)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Banques, » Crise de l’euro, » Chypre, » Europe
Tous les textes disponibles de » Richard Wiens

Lietuvos rytas - Lituanie
Le tourisme pour relancer l'île d'Aphrodite
Ce n'est pas un problème que Chypre paye pour les erreurs de ses dirigeants, car le tourisme sortira rapidement le pays du pétrin, estime le quotidien libéral Lietuvos rytas : "Les dirigeants de l'île sont les seuls responsables des malheurs et des souffrances de ces derniers temps. Il était naïf d'espérer que Bruxelles ou Berlin tolèrent pendant des décennies un partenaire jouant selon des règles différentes. … (26.03.2013)


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Source EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 25/03/2013

À LA UNE


Chypre : accord sur un plan de sauvetage
Les ministres des Finances de la zone euro et le gouvernement chypriote se sont entendus dans la nuit de dimanche à lundi sur un programme d'aide de dix milliards d'euros, évitant ainsi une faillite de Chypre. En contrepartie, le pays devra réduire son secteur bancaire et le faire contribuer au sauvetage. Si certains commentateurs redoutent une fuite des capitaux de l'île mais aussi d'Europe, d'autres rappellent que l'Islande, qui avait recouru à des mesures similaires, avait pu se rétablir.

Il Sole 24 Ore - Italie
Le sauvetage de Chypre, un mauvais présage
Bruxelles a contraint les banques et donc les épargnants à participer massivement au sauvetage de Chypre, relève le journal économique libéral-conservateur Il Sole 24 Ore, faisant part de ses craintes : "Est-il raisonnablement acceptable, pour financer le cinquième sauvetage de la zone euro, pour une économie minuscule et depuis longtemps connue comme un paradis fiscal, que l'Europe trahisse la confiance de ses épargnants et sacrifie la libre circulation des capitaux, c'est-à-dire les acquis du marché unique ? On répond, comme on l'a fait pour la Grèce, que Chypre est un cas à part, et qu'elle ne constituera pas un précédent. Mais………………./(25.03.2013)
» page d'accueil (Il Sole 24 Ore)
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Tous les textes disponibles de » Adriana Cerretelli

De Volkskrant - Pays-Bas
Chypre devrait s'inspirer de l'Islande
La crainte d'un effondrement des banques et d'une défiance des investisseurs, attisée par le sauvetage de Chypre, est vraisemblablement injustifiée, écrit le quotidien de centre-gauche De Volkskrant, qui rappelle l'exemple de l'Islande ……………/ aujourd'hui, l'Islande va de mieux en mieux et la confiance internationale dans le pays a été rétablie." (25.03.2013)
» page d'accueil (De Volkskrant)
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De Tijd - Belgique
Nicosie, responsable de la gabegie
Chypre est responsable de sa triste situation, rappelle le journal économique De Tijd : "Au cours des dix derniers jours, la facture n'a cessé d'augmenter pour Chypre. La balance commerciale et le budget sont lourdement déficitaires, et la faillite de la deuxième banque du pays a été inévitable. Pourtant, le compte à rebours a commencé dès novembre 2011, quand la Commission européenne a poussé Nicosie à trouver une aide pour son secteur bancaire………………./(25.03.2013)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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Phileleftheros - Chypre
Des politiques criminels et des citoyens lâches
Le quotidien libéral Phileleftheros se demande qui l'exaspère le plus : les politiques européens criminels, les dirigeants chypriotes lâches ou les citoyens apathiques : "Nos propres politiques et les politiques étrangers jouent avec nos nerfs depuis une semaine, comme s'ils s'adressaient à des citoyens sans droits, mais aussi à des animaux dénués de logique et guidés seulement par leur instinct. … Personne ne doute que la troïka et ses parrains nous ont attendus au coin de la rue pour nous placer le couteau sous la gorge. …./(25.03.2013)

Kurier - Autriche
L'UE aurait dû coopérer avec la Russie
La crise chypriote est une occasion manquée car elle aurait permis à l'UE de collaborer plus étroitement avec la Russie et de s'attaquer au problème de l'évasion fiscale des Russes riches, estime le quotidien libéral Kurier ………. : (23.03.2013) » article intégral (lien externe, allemand)
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Revue de presse européenne du 22/03/2013

À LA UNE


Chypre fait cavalier seul
Le Parlement chypriote veut adopter ce vendredi un plan alternatif pour la participation du pays à un programme de sauvetage. Un plan prévoyant d'établir un fonds qui puisera dans les caisses de retraite et le patrimoine de l'Eglise, et émettra des obligations. Qui les achètera ? s'interrogent les commentateurs, pour lesquels Chypre et l'Eurogroupe ont fait preuve d'une gestion de crise catastrophique la semaine dernière.

Süddeutsche Zeitung - Allemagne
L'Europe doit rejeter le "marché de dupe" de Chypre
Le plan de sauvetage alternatif de Chypre n'est pas sérieux du tout, estime le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung, qui se demande qui pourrait bien acheter de telles obligations : "Comment un tel fonds pourra-t-il donc produire des gains susceptibles de rembourser les investisseurs ? Qu'adviendra-t-il des retraites si le fonds est menacé ? Les gouvernements européens doivent rejeter ce marché de dupe……../ (22.03.2013)
» page d'accueil (Süddeutsche Zeitung)
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Tous les textes disponibles de » Alexander Hagelüken

Corriere del Ticino - Suisse
Bruxelles n'épargnera pas les petits épargnants
L'UE veut prendre à la gorge les épargnants. Voilà la leçon effrayante que l'on peut tirer de la tentative de sauvetage de Chypre, quelle que soit son issue, écrit le quotidien libéral Corriere del Ticino : "[Bruxelles] n'a pas tenu parole quant à la garantie maintes fois proclamée que les déposants de sommes inférieures à 100.000 euros ne subiraient pas de perte en cas d'effondrement d'une banque de la zone euro. .. Avec grand doigté diplomatique, l'UE a veillé à ne pas associer la Russie dans les négociations, pourtant intéressée aux destinées économiques de l'île. … Mais nous avons compris quelque chose autrement plus important : pourquoi les gouvernements s'en prennent aux liquidités. Soi disant pour des raisons éthiques et pour lutter contre le crime organisé. Mais en réalité, ils veulent que nous placions tout notre argent sur des comptes pour qu'ils puissent plus facilement spolier les petits épargnants (qui ont le plus de difficultés à se défendre). … Soyons sûrs que dans le cas de Chypre, ils trouveront toujours une excuse élégante et hypocrite pour se justifier." (22.03.2013)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
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Tous les textes disponibles de » Tito Tettamanti

Cyprus Mail - Chypre
La Russie, pas une organisation de bienfaisance
Le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, est revenu ce vendredi de Moscou. On ignore encore si les deux camps se sont entendus sur une aide russe pour Chypre. Pour le quotidien anglophone Cyprus Mail, les Chypriotes ne devraient pas se faire d'illusions : "Le gouvernement russe n'a pas d'obligation morale, juridique ou politique à nous accorder un nouveau crédit ou à sauver nos banques en faillite. Il est étrange que les Chypriotes aient des attentes aussi déraisonnables et fassent circuler le bruit d'une 'Russie salvatrice'. La Fédération russe n'est pas une organisation de bienfaisance, mais un Etat qui agit en fonction d'intérêts nationaux…………../ (21.03.2013)

Le Jeudi - Luxembourg
Grâce à l'Eurogroupe, Chypre se pose en victime
La communication catastrophique de l'Eurogroupe a permis à Chypre de se présenter en victime, estime l'hebdomadaire de centre-gauche Le Jeudi : "Hostilité, colère, frustration, peur, incompréhension, ce cinquième plan de sauvetage européen multiplie les ressentiments. " (21.03.2013)
» article intégral (lien externe, français)
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Tous les textes disponibles de » Jacques Hillion


Source : Euro|topics:


Revue de presse européenne du 21/03/2013

À LA UNE


Chypre en quête d'un plan B

Après l'échec du programme de sauvetage destiné à Chypre, le président Nikos Anastasiadis entend présenter un plan alternatif ce jeudi. Le gouvernement s'est entretenu avec la Russie et l'Eglise orthodoxe chypriote sur des aides, et une participation des épargnants reste envisageable. La signature d'un accord avec la Russie reviendrait à trahir les partenaires européens, estiment les commentateurs, qui appellent les Chypriotes à prendre leurs responsabilités.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Nicosie se désolidarise du reste de l'Europe
Le gouvernement chypriote a engagé mardi soir des discussions avec le Kremlin et le ministre russe des Finances. Le fait que Chypre cherche de l'aide auprès de la Russie est une rupture inédite de la solidarité européenne, critique le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Un leitmotiv lancinant est repris : nous ne sommes pas prêts à payer pour la gabegie que nous avons nous-mêmes engendrée, c'est au reste de l'Europe de le faire. … Il y a quelque temps, la Russie a déjà accordé un crédit de plusieurs milliards à l'île. C'est pourtant un acte inédit, qui consiste à se désolidariser du reste de l'Europe…………………/» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Günther Nonnenmacher

Dagens Nyheter - Suède
Si Chypre tombe, la Grèce pourrait suivre
L'économie chypriote ne joue pas un rôle fondamental en Europe, mais si le sauvetage devait échouer, cela constituerait un précédent dangereux, prévient le quotidien libéral Dagens Nyheter : "L'importance de l'économie chypriote est limitée et comporte un risque de contagion minimal au sein de la zone euro. C'est l'UE elle-même qui a généré le risque de propagation. … Le secteur bancaire chypriote, qui représente huit fois le volume du PIB, est indubitablement hypertrophié. … Mais les changements structurels nécessitent du temps. Parallèlement, le système bancaire chypriote est au bord de l'implosion. Il n'est pas exclu que les Chypriotes soient contraints de quitter l'euro, et les répercussions directes sur l'Union monétaire pourraient être contenues. Mais le danger réside dans la force de l'exemple : si Chypre peut renoncer à la collaboration, alors la Grèce le peut également." (21.03.2013)

Simerini - Chypre
Les Chypriotes doivent se remettre en question
Les protestations des citoyens chypriotes contre le programme de sauvetage de l'Eurogroupe visent surtout l'Allemagne. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que le modèle économique chypriote, basé sur une faible fiscalité et des contrôles restreints, avait échoué. Le quotidien conservateur Simerini partage cet avis et juge la colère contre les Allemands exagérée ……………………./ (20.03.2013)

Biziday - Roumanie
Le dévouement exemplaire de l'Eglise chypriote
L'archevêque orthodoxe de Chypre, Chrysostome II, a déclaré mercredi qu'il était prêt à mettre à disposition tout le patrimoine des églises et des cloîtres de Chypre pour préserver l'Etat de la faillite……………………………/." (21.03.2013)
» article intégral (lien externe, roumain)
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Tous les textes disponibles de » Moise Guran

Sme - Slovaquie
Retour de flammes pour Merkel ?
En voulant faire participer les épargnants chypriotes au sauvetage des banques de l'île, la chancelière allemande Angela Merkel a contribué à briser un tabou, ce qui pourrait lui coûter cher en Allemagne, estime le quotidien libéral Sme………………/  (21.03.2013)
» page d'accueil (Sme)
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Tous les textes disponibles de » Miriam Zsilleová


Source : Euro/Topics Revue de presse européenne du 20mars 2013
Chypre refuse la ponction obligatoire
Le Parlement chypriote a voté mardi à une grande majorité contre la ponction obligatoire des dépôts bancaires très controversée. Cette décision invalide la condition requise pour instaurer le fonds de sauvetage, comme cela a été décidé samedi. Certains commentateurs mettent en garde contre le fait que la Russie soit considérée désormais comme l'unique planche de salut pour Chypre, alors que d'autres assurent qu'une union bancaire de l'UE aurait pu éviter ce drame.

Il Sole 24 Ore - Italie
L'UE se tire une balle dans le pied avec la Russie
Le fait que Bruxelles, par la ponction obligatoire des dépôts bancaires qui vient d'échouer ait voulu toucher les clients russes des banques a un effet boomerang, déplore le journal économique libéral conservateur Il Sole 24 Ore : "Comme toujours, ce n'est de la faute de personne. … La confusion des responsabilités provient du déséquilibre des processus de décision qui ont marqué la crise de l'euro ces dernières années. … Le rapport de l'Europe à la Russie est marqué par un grand intérêt et au moins autant par une grande méfiance. L'Allemagne notamment veut contraindre Chypre à fermer le canal financier avec Moscou. Cette question a une telle portée que même les ministres des Finances n'auraient pratiquement pas pu s'y attaquer, elle est du ressort des chefs de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères. Mais l'Europe n'a pas de vraie politique extérieure commune, sans parler d'une telle politique sur le plan de l'union monétaire. De ce fait, Chypre va désormais se tourner vers Moscou pour demander de l'aide." (20.03.2013)
» page d'accueil (lien externe, Il Sole 24 Ore)
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Tous les textes disponibles de
» Carlo Bastasin

Expansión - Espagne
L'Europe pousse Nicosie dans les bras de Moscou
Le plan initial prévoyant la participation de Chypre à son propre sauvetage ayant été rejeté, le pays n'a pratiquement plus d'autre issue que de se tourner vers la Russie pour demander de l'aide, constate le quotidien conservateur Expansión………………./." (20.03.2013)

Blog Pitsirikos - Grèce
La Russie peut sauver la zone euro
Suite au refus par le Parlement chypriote du fonds de sauvetage, le président chypriote Nikos Anastasiadis a ouvert les négociations avec le président russe Vladimir Poutine. La Russie peut venir en aide non seulement à Chypre mais aussi à toute l'UE, estime le blogueur Pitsirikos : "Chypre a pris une bonne décision. … (20.03.2013)

Financial Times - Royaume-Uni
L'union bancaire arrive trop tard pour Chypre
Les dirigeants des négociations du Parlement européen et des Etats membres ont trouvé mardi un terrain d'entente pour établir la base légale d'une supervision bancaire commune, première étape pour l'édification d'une union bancaire. Si cette dernière existait déjà, les problèmes que pose aujourd'hui le sauvetage de Chypre auraient pu être évités, estime le quotidien libéral économique Financial Times … …………../ ………Le système bancaire est dangereux partout et il continue, dans la zone euro, à en menacer la survie. Cela doit changer, et ce, très rapidement." (20.03.2013)
» page d'accueil (lien externe, Financial Times)
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Tous les textes disponibles de
» Martin Wolf
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» L’Europe refrène ses banques

De Volkskrant - Pays-Bas
La contrepartie de l'adhésion de Chypre à l'UE
A cause du projet de ponction obligatoire des dépôts bancaires pour les épargnants à Chypre, le chef de l'Eurogroupe et ministre des Finances néerlandais Jeroen Dijsselbloem essuie de vives critiques dans son pays. Cette critique est injuste, estime le quotidien de centre-gauche De Volkskrant : "Comme si la smala grecque avait fait pression sur le pauvre Dijsselbloem pour qu'il laisse entrer dans l'UE un îlot connu pour sa machine à blanchiment d'argent pour personnes douteuses. De plus, un îlot divisé. Un vrai guêpier financier et diplomatique que toute personne disposant à peu près de toute sa conscience n'aurait jamais fait entrer dans l'UE. … (20.03.2013)
» page d'accueil (lien externe, De Volkskrant)
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Tous les textes disponibles de
» Sheila Sitalsing
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SOURCE : EURO-TOPICS

À la une de mardi, 19. mars 2013

Vers le rejet du mémorandum à Chypre
Le gouvernement chypriote s'attend à ce que le Parlement rejette, ce mardi, la ponction obligatoire des dépôts bancaires, prévue dans le mémorandum de la troïka. Lundi soir, l'Eurogroupe a également préconisé d'exclure de la taxe les dépôts inférieurs à 100.000 euros. Pour les éditorialistes, les dirigeants européens ont fait un pari dangereux avec leur mesure initiale, et estiment que seule une garantie des dépôts dans la zone euro rétablira la confiance dans la monnaie unique.

Spiegel Online - Allemagne
Union bancaire ou fin de la zone euro ?
Les petits épargnants chypriotes devraient finalement être préservés. Mais la confiance des citoyens dans l'euro ne pourra être restaurée que si les dirigeants européens prennent d'autres mesures, estime le journaliste Wolfgang Münchau, dans sa chronique pour le site Spiegel Online  (19.03.2013)

De Standaard - Belgique
Un pari dangereux avec l'euro
La décision de faire payer les petits épargnants chypriotes recèle une mentalité dangereuse de parieur, écrit le quotidien libéral De Standaard : "Cette décision s'explique manifestement par le fait qu'il n'y ait que des dilettantes à la BCE et dans l'Eurogroupe. Des individus qui ignoraient le week-end dernier qu'ils saperaient la confiance dans le système bancaire des autres pays faibles de la zone euro comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie. ………………/(19.03.2013)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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» Bart Sturtewagen

Phileleftheros - Chypre
Chypre doit s'inspirer de l'Islande
Dans cette période difficile, les Chypriotes ont beaucoup à apprendre de la façon dont les Islandais ont géré leur crise financière, estime le quotidien libéral Phileleftheros : "La gifle que nous avons reçue samedi est une très bonne occasion de libérer la République de Chypre des fardeaux du passé, qui l'ont mené au bord de la catastrophe ………:/(19.03.2013)
» article intégral (lien externe, grec)
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Tous les textes disponibles de
» Akis Efelondis

Diário de Notícias - Portugal
Les dirigeants européens monnayent leurs citoyens
Le groupe énergétique russe Gazprom serait prêt à financer la restructuration du secteur bancaire chypriote en contrepartie de l'octroi des droits pour l'exploitation du gaz chypriote, d'après ce qu'ont annoncé les médias lundi. L'entreprise a démenti elle-même cette annonce. (19.03.2013)
» article intégral (lien externe, portugais)
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» Pedro Tadeu
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SOURCE : EURO -TOPICS

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À la une de lundi, 18. mars 2013

Les épargnants doivent sauver Chypre

Cette taxe obligatoire doit rapporter 5,8 milliards d'euros supplémentaires, en plus du programme d'aide de dix milliards. (© dapd)

Le Parlement chypriote doit se prononcer ce lundi sur la taxation obligatoire des dépôts bancaires, pour contribuer à l'assainissement des finances du pays. Cette ponction a été adoptée vendredi par le sommet européen, parallèlement au programme de sauvetage de Chypre. Cette spoliation des citoyens pourrait constituer un précédent, préviennent les chroniqueurs, qui se demandent pourquoi le MES n'a pas intégralement pris en charge le sauvetage.

Phileleftheros - Chypre
La fin de la solidarité européenne
La décision prise par le sommet européen vendredi soir marque la fin de la solidarité au sein de l'UE, écrit avec amertume le quotidien libéral Phileleftheros  d'illusions, nous sommes plus lucides aujourd'hui." (17.03.2013)

Blog Sprengsatz - Allemagne
Le sauvetage de Chypre sape la confiance
Contraindre les petits épargnants à participer financièrement au sauvetage de leurs banques sape durablement la confiance, même chez les épargnants des autres pays européens, critique Michael Spreng sur son blog Sprengsatz : "Les avoirs des petites gens sont désormais le jouet de la politique de sauvetage. Ceci aura des répercussions en Espagne, en Italie, au Portugal et en Irlande. ………………………………../" (18.03.2013)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de
» Michael H. Spreng

eldiario.es - Espagne
Une mesure à haut risque
La taxation obligatoire des dépôts bancaires pour le sauvetage de Chypre, en plus d'être injustifiée, ne rapportera rien et comporte d'énormes risques, critique Ignacio Escolar, sur son blog pour le quotidien de gauche eldiario.es » article intégral (lien externe, espagnol)
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Tous les textes disponibles de
» Ignacio Escolar

Il Sole 24 Ore - Italie
Bruxelles a oublié le MES
Pourquoi l'UE dispose-t-elle donc d'un fonds de secours si elle ne s'en sert pas, s'emporte le journal économique libéral-conservateur Il Sole 24 Ore : "Cette taxe touchera surtout les investisseurs russes, attirés à Chypre par un cadre fiscal favorable et le laxisme des lois anti-blanchiment, mais cette mesure périlleuse marquera de manière indélébile les petits épargnants. … N'aurait-il pas été plus judicieux de recourir au fonds de secours, …………/ (17.03.2013)
» page d'accueil (lien externe, Il Sole 24 Ore)
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