03 octobre 2020

TVLibertés - Le Samedi Politique - 3 octobre 2020 - Covid-19 " L'oligarchie démasquée avec Florian Philippot -/- (Revue de Presse - autres vidéos avec Florian Philippot d'autres sources )

Éditorial de lucienne magalie pons

RELAIS D'INFORMATIONS - Vidéos récentes de Florian Philippot - Différentes  source : 




Covid-19 : L’oligarchie démasquée avec Florian Philippot – Le Samedi Politique 

3 octobre 2020
SOURCE :

Chaîne officielle TVLibertés 

La crise sanitaire a agi comme un révélateur. Avec l’arrivée du Covid-19, les maux qui sommeillaient à bas bruit en France sont devenus criants. Au-delà de l’incompétence de ses dirigeants, le système mondialisé est apparu défaillant. La résilience de notre pays s’est évanouie en même temps que sa souveraineté. Les hôpitaux sont dépossédés, les anciens abandonnés. L’exemple le plus symbolique de cette crise sans précédent réside toujours dans les masques. Inutiles tant qu’introuvables, ils sont désormais obligatoires pour un peuple qui accepte docilement son nouveau confinement individuel. Englué dans une industrie démantelée, les conflits d’intérêts dénoncés par Didier Raoult, les pressions de l’OMS à la botte financière de Bill Gates ou de l’Union Européenne, le gouvernement français a montré et montre encore sa faillite. Une démonstration de faiblesse qui le pousse à avancer toujours plus loin dans les décisions liberticides en agitant les peurs à renfort de mensonges. Dans ce livre-synthèse "Covid-19 : L’oligarchie démasquée" (disponible ici : https://les-patriotes.fr/livre-loliga... ), Florian Philippot (ancien député européen et président des Patriotes) revient aux racines de cette crise dans un manifeste en forme de « Plus jamais ça » et propose des solutions pour sortir de l’impasse. Il plaide en faveur d’un rassemblement des patriotes et souverainistes pour sortir de l’engrenage Macron
REVUE DE PRESSE :
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- Billet d'alerte de Jacques Myard " EPAIS BROUILLARD EN HAUTE MER , RISQUES DE COLLISIONS " ( publié le 2 oct. 2020 de source Cercle Nation et République )

 Editorial  de lucienne magalie pons
  Citation  à retenir : La démocratie moderne sera la forme historique de la décadence de l'Etat . "Friedrich Nietzsche l'avait prédit, Emmanuel Macron l'a fait !

RELAIS D'INFORMATION DE SOURCE :








BILLET
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'académie du Gaullisme



Le 29 Septembre 2020

BILLET D'ALERTE : EPAIS BROUILLARD EN HAUTE MER : RISQUES DE COLLISIONS ! 

L'horizon du gouvernement et du Président de la République ne se dégage guère, pire ils naviguent sur une mer de plus en plus démontée et dans un épais brouillard, les risques de collisions se multiplient...

- La Covid a la vie dure et se révèle particulièrement sournoise: le Premier ministre appelle à la responsabilité collective, mais édicte des mesures frappées au coin de l'incohérence : pas de réunion privée de plus de 30 personnes, pour autant prenez le métro où vous êtes à touche touche pour aller travailler... c'est incompréhensible !

- Excellente communication avec les élus marseillais, le message sur le confinement a été tellement bien compris que les chassepots sont tombés des armoires pour sonner la révolte.

- Plan de relance économique, on affiche 100 milliards d'euros d'investissements, mais on ne prévoit que 10 milliards en 2020, quant aux 40 milliards de l'Europe ils ne viendront qu'en 2021, 2022 et 2023, s'ils arrivent ...

Cela me rappelle les paroles lucides d'un ministre du plan en Algérie : " Le plan quinquennal, on le fera en 6 ans, 7 ans ou 8 ans, mais on le fera..."

- Les relations du nouveau ministre de la justice avec les magistrats relèvent de l'amour vache, sado-maso; comme le dit Dupont-Moretti, " on est chez les dingues" - reste à savoir qui est le plus dingue.

- La sécurité est au beau fixe dans tous les quartiers des banlieues où nos pompiers et policiers sont accueillis avec enthousiasme et gestes amicaux comme tirs de mortiers de feux d'artifices ou jets de pierres, mais surtout ne pas en parler, ce ne sont que des jeunes qui s'amusent, de simples bagatelles... pour un massacre !

- L'immigration, pas de problème : accueillons à bras ouverts ces mineurs isolés experts en cambriolage, inexpulsables car mineurs. en réalité la plupart majeurs; certains, incorrigibles Gaulois réfractaires, les appellent "les mijeurs" , nouveau concept formé sur mineur - majeur

- Le fanatisme islamiste frappe régulièrement notre pays et donne lieu à de multiples condamnations, coups de menton. Mais les actes pour contrôler nos frontières, expulser les salafistes qui clament leur détermination à appliquer la Charia sont des mesures d'avenir qui s'éloignent chaque jour comme l'horizon !

- Les Impôts : rassurez-vous, bonnes gens, il n'y aura pas d'impôts nouveaux, mais vos villes devront se serrer la ceinture car moi, Jupiter, avec mon copain Castex, nous allons supprimer leurs ressources. Après l'escroquerie de la Taxe d'Habitation, cela va être au tour des impôts de production comme la CFE ( ex taxe professionnelle ) : inutile de leur demander des crèches ou autres services municipaux, les collectivités vont être raides comme des passe-lacets !

- La majorité parlementaire macronienne est en pleine forme...de déconfiture : 6 élections partielles, 6 échecs cuisants. Soyons bons, trouvons les adresses de Pole emploi pour les députés hologrammes qui continuent à hanter l'Assemblée nationale...

- Face à toutes ces " emmerdes qui volent en escadrilles ", comme le dirait Jacques Chirac, Emmanuel Macron s'imagine en médiateur international pour régler les crises qui agitent le village planétaire - l'exercice de la diplomatie en direct pour un Président de la République est plus que périlleux.

Un ambassadeur, un ministre des affaires étrangères qui échouent peuvent être facilement remplacés, un chef d'Etat qui échoue porte son échec : il est obligé de partir ou perdra les prochaines élections.

Emmanuel Macron vient de subir un échec cuisant au Liban où il prétendait donner des leçons à tous ces dirigeants libanais qu'il a morigénés et accusés de corruption - peu importe que cela soit vrai - E. Macron a commis une faute d'amateur : un chef d'Etat de la France, surtout au Liban, son ancien mandat, ne peut pas intervenir avec cette brutalité. C'est un échec diplomatique total !

Tout est parfait " dans le meilleur des mondes possibles " pour la macronie et son chef qui démultiplient les bévues et ont perdu toute crédibilité .

La démocratie moderne sera la forme historique de la décadence de l'Etat . "

Friedrich Nietzsche l'avait prédit, Emmanuel Macron l'a fait !


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FABLE - LE PAON ET LE PALAIS ( source : différents sites Internet )

Éditorial de lucienne magalie pons


Voilà une fable qui s’inspire de la réalité actuelle !
D’après la fable de La Fontaine : « Le paon se plaignant à Junon ».

Le paon et le palais

Par Edouard Pic

Un jeune paon, imbu de son plumage
Fût pris dès son plus jeune âge
En mains par une vieille pintade
Qui laissa son vieux coq en rade.
Lors, notre jeune volatile
Qui se trouvait fort volubile
Ne fût plus satisfait de son habitat
Et se rêva en costume d’apparat.
Pourquoi, se disait-il, se contenter
D’un simple poulailler, fût-il doré,
Alors que, sans travailler,
Je puis demeurer au palais.
Il me suffit, si mes calculs sont bons,
De prendre mes congénères pour des pigeons
Et, pour les prochaines élections,
De bien jouer les trublions.
Ainsi fût fait, et contre toute attente,
Il prît la place laissée vacante
Par tous les vieux coqs déplumés
Dont tout le monde s’était lassé.
Pour constituer sa basse-cour
Il fit appel à des vautours
Aptes à tondre la laine,
A amasser toutes les graines.
Ses anciens congénères
Qu’il jugeait fort vulgaires
Virent enfin, mais un peu tard,
Qu’on les prenait pour des bâtards.
Fort de son plébiscite aux élections,
Notre dieu-paon, tel Pygmalion,
Favorisa un jeune sardouk
Dont il se servait comme bouc.
Grisé par ses nouvelles prérogatives,
Celui-ci, de manière fort hâtive,
Se crût par son maître autorisé
De jeunes oisons brutaliser.
Las, malgré la volonté manifeste
De celer ces faits funestes,
L’histoire vînt à transpirer
Hors de murs du Palais.
Devant ce gros scandale,
Notre apprenti Sardanapale
Dût rétropédaler
A son grand regret.
Il envoya ses janissaires
Désigner un bouc émissaire
Mais la sauce ne prît pas
Et l’oisillon resta sans voix.
Moralité :
Même les rois de l’enfumage,
Ceux mêmes qui se voulaient rois mages,
Tombent un jour de leur piédestal
Et devront quitter leur habit royal
.

Edouard Pic







ooOoo

 COMMENTAIRE DE LUCIENNE MAGALIE PONS :

J'ai VU   cette  fable sur Internet   ,   les personnages décrits dans  cette fable  :  "Un jeune paon , imbu de son plumage"  et "une vielle pintade qui laissa son vieux coq en rade"   ont inspirés quelques internautes qui l'ont reprise  dans certains Réseaux sociaux dont ils sont membres, en  l'illustrant de quelques photos ou caricatures  qui suffisent à dissiper toute interrogation sur l'identité réelle des personnages  dans leur esprit , si vous vous interrogez encore  je vous mets sur la piste en vous indiquant qu'ils crèchent en locataires principaux au Palais de l'Elysée... 



Artsakh : le retour des empires par Jean-Baptiste Noé ( article publié sur le site " Institut des Libertés " le 2 octobre 2020 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous notons l'entrée  de l'article "  À tous ceux qui pensent qu’une armée est inutile et que la guerre entre États est improbable, le conflit qui vient de se déclencher en Artsakh apporte un démenti cinglant." .......

RELAIS D'INFORMATIONS de source du site INSTITUT DES LIBERTES


Jean-Baptiste Noé est  docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).


Artsakh : le retour des empires

À tous ceux qui pensent qu’une armée est inutile et que la guerre entre États est improbable, le conflit qui vient de se déclencher en Artsakh apporte un démenti cinglant. Région disputée par l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis 1991, la chute de l’URSS et l’indépendance de ces deux républiques, l’Artsakh pour les Arméniens, le haut Karabagh pour les Azéris est une frontière chaude et un conflit larvé qui dure. Bien que le conflit soit gelé celui-ci n’est pas éteint. Les événements qui s’y déroulent depuis dimanche montrent qu’un conflit qui sommeille peut se réveiller à tout instant.

 

Nous avons ici un classique jeu de puissance à plusieurs échelles et à plusieurs coups. L’échelle nationale d’abord. Une région disputée par deux États, chacun proclamant sa légitimité et la portant au niveau international. Impossible de départager les belligérants, les deux ont à la fois raison et tort quant à leurs droits et à leurs antériorités. L’Artsakh est occupé de fait par l’Arménie et peuplé à près de 90% par des Arméniens. C’est également, comme le Kosovo pour les Serbes, une région historique du berceau arménien. Durant l’époque soviétique, l’oblast du Haut-Karabakh était rattaché à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan. Bakou s’appuie sur cet été de fait pour réclamer le retour de la région dans son giron.

 

Une guerre sans solution

 

C’est une situation insoluble, chaque pays pouvant invoquer des éléments de droit qui lui donne raison et donc justifier de la légitimité de sa position. Depuis 1991, aucune solution n’a été trouvée ni par l’ONU ni par le groupe de Minsk, présidé par les États-Unis, la France et la Russie et pourtant chargé de régler le problème. On avait fini par penser que le temps et la lassitude régleraient un conflit embrouillé. C’est oublier que les guerres de civilisation ne peuvent avoir de solution pacifique. Un même territoire convoité par deux peuples, deux religions, deux histoires sur lequel les uns et les autres se mêlent ne peut trouver d’issu que dans l’éviction d’un des deux peuples, c’est-à-dire dans une purification ethnique. À défaut de quoi le conflit s’enlise et dure. Or des purifications ethniques la région en a connu beaucoup au cours du dernier siècle dans les limites géographiques du vaste territoire qu’il a un temps contrôlé. Les deux pays étant de forces égales, aucun ne peut prendre l’ascendant sur l’autre.

 

Comme dans tout conflit gelé il y a, de façon régulière, des escarmouches et des attaques afin de rappeler la réalité du conflit et des tensions. L’attaque est un message envoyé à l’adversaire, lui rappelant que l’on convoite toujours la zone, et un message envoyé à sa population, afin de lui rappeler qu’il faut rester en éveil, car sous la menace d’un ennemi. L’Azerbaïdjan étant en proie à des difficultés économiques et politiques il est utile de raviver ce conflit afin de souder le peuple autour de son dirigeant et de dépasser ainsi les tensions internes. C’est néanmoins un jeu dangereux qui parfois tourne mal, comme en firent l’amère expérience les colonels argentins avec l’expédition des Malouines.

 

Une guerre turque

 

Mais en réalité ce n’est plus une guerre qui oppose Arménie et Azerbaïdjan, c’est un conflit turc qui s’inscrit dans le cadre de l’expansion de la Turquie. L’Azerbaïdjan ici n’est plus autonome ; Bakou est le jouet d’Ankara. Le conflit de l’Artsakh est l’un des épisodes des offensives conduites par Erdogan, en Libye et en Syrie d’abord, contre la Grèce et en Méditerranée orientale ensuite. Cette attaque est peut-être une façon de camoufler l’échec subi en Méditerranée orientale ou bien une manière d’ouvrir un troisième front afin de peser sur les négociations à venir autour du gaz et de Chypre. On imagine très bien Ankara s’engager à partir de l’Artsakh à condition que les Européens lui donnent un bout de la ZEE grecque. Comme dans toute guerre, l’Artsakh est une fausse bataille, une diversion pour tenter d’obtenir un morceau plus gros. Mais force est de reconnaître qu’Ankara a très bien mené la partie.

 

La Turquie a ainsi envoyé en Azerbaïdjan plusieurs milliers de mercenaires islamistes qui combattaient en Syrie au côté de l’État islamique. Embauchés pour un contrat de trois mois au tarif de 1800 dollars par mois, ces mercenaires ont été transportés par avion jusqu’en Turquie puis par camion en Azerbaïdjan. L’internationale des mercenaires islamistes, présente au Sahel et en Libye, officie désormais dans le Caucase. D’après des sources concordantes, le célèbre terroriste syrien Abu Amsha, commandant de la brigade de Suleiman Shah, devenu célèbre dans les combats en Libye, est également arrivé en Azerbaïdjan. Ses hommes sont définis comme « les pires tueurs », caractérisés également par une haine extrême envers les chrétiens « infidèles ».

À la manœuvre on retrouve également les fameux drones turcs, qui ont fait merveille en Libye, et des F-16 qui ont détruit au moins un soukhoï arménien. L’observation des lignes aériennes sur les sites spécialisés montrent des avions de guerre turcs quittant la Libye pour se rendre en Azerbaïdjan. Les drones d’attaque Bayrakdar sont pilotés à distance par des experts militaires turcs en Azerbaïdjan. Ce conflit n’est pas une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais une guerre contre la Turquie dont l’Azerbaïdjan n’est que le prétexte et le faire-valoir.

 

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, s’est rendu à l’ambassade d’Azerbaïdjan en Turquie et y a réitéré le soutien « total » d’Ankara à Bakou. « Nous sommes aux côtés de l’Azerbaïdjan tant sur le terrain qu’à la table des discussions. Nous voulons désormais éradiquer ce problème. » Les journaux turcs soutiennent l’attaquent de l’Azerbaïdjan et la position du gouvernement Erdogan.

 

Le conflit ethnique entre Arméniens et Azéris est en train de se mouvoir en guerre religieuse par la grâce de la Turquie. Les mercenaires de l’EI disent combattre les infidèles et vouloir étendre le glaive de l’islam. C’est du moins ce que tente la Turquie : transformer ce conflit en guerre religieuse afin de prendre le commandement des croyants, comme au temps du calife. Une situation qui est loin d’être évidente, tant la Russie et l’Iran ne pourront pas laisser passer une telle offensive.

 

Russie et Iran, la permanence de deux empires

 

Défaite en Libye par les Turcs, la Russie ne peut pas laisser passer une ingérence d’Ankara au Caucase et une atteinte à son allié arménien. Nous sommes ici dans l’étranger proche russe, l’ancien territoire de l’URSS où Moscou ne souhaite pas que les Turcs interviennent. La Russie devrait rapidement calmer les ardeurs azéries, à condition que Bakou contrôle encore quelque chose. Il en va de même pour l’Iran, chiite aussi comme l’Azerbaïdjan et qui ne se laissera pas distancer par la Turquie dans la région. Ici, Ankara trouvera des pays beaucoup plus redoutables que la molle Europe, incapable pour l’instant de réagir aux provocations de la Turquie. Inaudible sur la Libye, inaudible sur la Grèce et Chypre, pourtant États membres, l’Union européenne est encore et toujours inaudible sur ce conflit. L’Allemagne ne bougera pas, le Royaume-Uni non plus, il ne reste donc que la France, co-présidente du groupe de Minsk et historiquement alliée de l’Arménie. Il y a urgence, d’une part parce que les combats sont intenses, d’autre part parce qu’on ne peut pas laisser Erdogan étendre son empire de façon infinie. Pour exister, les États ont besoin d’ennemi. Le retour du Turc sur la scène européenne et le renouveau de l’Empire ottoman pourrait être une occasion pour l’Europe de se redresser en considérant que l’histoire n’est pas finie et qu’il faut être prêt à sortir l’épée pour assurer la paix et la sécurité de sa population.

 

 

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

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