Ce qui se passe actuellement en Italie depuis le 8 Août 2019 date à laquelle Mattéo Salvini a lancé son premier coup pouvait faire penser à la première manche d' un jeu de carambole à l'italienne , mais hier 20 août au Sénat Italien alors que la Ligue de Mattéo Salvini venait de déposer une motion de défiance contre le gouvernement, Guiseppe Conté, avant le vote au lieu d'entrer dans une seconde manche, s'est empressé d'annoncer sa démission, rendant caduc le débat sur la motion de censure, pour se lancer avec une rage visible dans un réquisitoire acéré contre Mattéo Salvini en l'accusant de tous les maux, notamment en le rendant responsable d'avoir détruit la coalition à des fins personnelles pour accaparer le pouvoir.
En fait Guiseppe Conté a manœuvré en "soignant sa défense " c'est-à-dire en se gardant des résultats d'un vote qui aurait pu lui être défavorable et s'est employé à vouloir renverser la situation à son avantage, et en lançant des arguments pour placer son adversaire dans une situation difficile
De son côté Mattéo Salvini a répliqué en déclarant ( nous résumons ) : ... " Je regrette que vous m'ayez supporté ainsi pendant plus d'un an , mais je n'ai aucun regret.Je referai exactement la même chose. Je suis un homme libre.... je n'ai pa peur d'être jugé par les italiens.
Bien entendu nos médias français européeistes-UE jusqu'au bout des ongles ont reçu le réquisitoire et les accusations de Guiseppe Conté comme argent comptant ... et nous répète le tout en accablant eux aussi Mattéo Salvini en le présentant prématurément comme le grand perdant de la deuxième manche.
Bien entendu nos médias français européeistes-UE jusqu'au bout des ongles ont reçu le réquisitoire et les accusations de Guiseppe Conté comme argent comptant ... et nous répète le tout en accablant eux aussi Mattéo Salvini en le présentant prématurément comme le grand perdant de la deuxième manche.
Si nous nous fiions à ce que racontent et écrivent les médias Français nous serions prêts,( certains avec regrets et d'autres avec satisfaction) , à tirer un trait sur Mattéo Salvini, mais la comparaison avec le jeu de carambole italien s'arrête là, en effet dans la politique italienne ce ne sont pas les joueurs qui gagnent ou perdent au final , en effet c'est au Président de la République Italienne Sergio Matarella , un personnage qui tient son pouvoir puissant dans le secret de son palais, qu'il appartient , je ne dirais pas d'entrer en jeu, mais de dénouer la situation en exerçant ses prérogatives pour décider rapidement et souverainement après les consultations qui viennent de s'amorcer, si aucune majorité ne se dessine , soit de dissoudre l'Assemblée et de décider d'élections pour ne pas laisser le pays s'enliser dans une situation de crise, soit au contraire si quelques alliances se précisaient de former un gouvernement de transition qui préparerait les élection pour le début de l'année prochaine .
Certains observateurs politiques italiens pensent que si le parlement présente au Président Mattarella une solution crédible et forte dans l'intérêt du pays, il l'acceptera , mais qu'il n'acceptera pas une solution politique qui viserait seulement de couper la route à Mattéo Salvini.
En conclusion il appartient désormais
au président de la République, Sergio Mattarella, de décider s'il convient de
convoquer des élections législatives anticipées ou s'il est possible de former
une autre coalition gouvernementale.
Matteo Salvini souhaite que des élections
anticipées soient convoquées cet automne, espérant profiter de sa forte cote de
popularité actuelle pour obtenir la majorité et gouverner le pays.
D'après des observateurs politiques d'autres configurations seraient envisageables notamment entre le Parti démocrate de Matteo Renzi (centre gauche) ou le parti Forza
Italia de Silvio Berlusconi (droite), mais ce ne sont que des spéculations qui restent très fragiles.
Donc en conclusion nous citerons César " Alea jacta est " - les dés sont jeté ",et nous attendons la suite avant de nous prononcer, et à l'attention des médias français , les as de la désinformation, j'ajoute qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Le peuple Italien se range majoritairement du côté de Mattéo Salvini d'après les sondages , tout peut arriver !
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