08 avril 2016

Emmanuel Macron marche-t-il pour lui ou pour François Hollande ? - Sa démarche "En Marche" diversement accueillie au sein du Gouvernement : Valls trouve absurde de vouloir effacer les différences gauche-droite -



Éditorial de lucienne magalie pons


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Emmanuel Macron "En Marche" et Manuels Valls " en rade" ? 

                                                                        
En déplacement à Amiens Mercredi soir , Emmanuel Macron  le ministre de l’économie a annoncé la création d’un nouveau mouvement politique baptisé «En Marche !». 

«J'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau qui ne sera pas à droite, qui ne sera pas à gauche», a-t-il expliqué  devant quelques dizaines de personnes. «Je veux aussi travailler avec des gens de droite » a-t-il précisé en indiquant en annonçant que son Mouvement autoriserait la double appartenance, si des militants PS ou LR souhaitaient le rejoindre.

Les médias qui rapportent cet « événement politique »,  écrivent ou disent que le mouvement d’Emmanuel Macron ne sera pas de gauche et pas  de droite sans définir s’il sera du centre ou de quel centre,  et effectivement on peut  se poser la question puisque pour le moment c’est une coquille presque vide et que ce n’est que lorsque qu’il sera rejoint par des politiques de droite et de gauche  et qu’ils commenceront à exposer leurs opinions ou idéologies  que l’on pourra commencer  à voir s'il peuvent accorder leurs violons et ensuite essayer de  comprendre  l’orientation de ce mouvement,  qui en fait se veut un mouvement de rassemblement  avec des idées politiques  glanées à droite ou à gauche selon l’opportunité du moment, à ne pas confondre avec  l’éphémère  « front républicain » que les politiques  de gauche ou de droite  appellent  en dernier recours à se regrouper  et à faire preuve d’unité nationale  avec des accents tragiques de SOS au moment des élections pour écarter le Front national.

Ce n’est pas en écoutant la présentation de son mouvement par Emmanuel Macron que nous sommes fixé sur son orientation politique puisque lui-même a jugé son idée « radicale un peu folle » , rappelons brièvement ses propos :

-          «Je voulais le faire à Amiens, je suis né ici. C'est là que je suis arrivé à la conscience civique», a  expliqué le jeune ministre  et en présentant  un état des lieux des blocages politiques, économiques et institutionnels de la France, le plus jeune grand-père  du gouvernement a jugé son idée «radicale, un peu folle» tout en plaidant pour une libération de «l’ambition apaisée ». «Se mettre en marche, ça commence ce soir», a–t-il annoncé.

  Emmanuel Macron a écarté toute ambition présidentielle pour le moment rapportent les médias certains   ne contiennent plus leur  admiration et vont même  avec l’exagération  qu’on leur connait à le  considérer comme une étoile montante, une nouvelle star politique et d’autres  vont même jusqu’à le comparer   à Jean Lecanuet,  ce qui est totalement excessif.

D’autres plus positifs  sans doute plus censés pensent  qu’il  veut ainsi marquer, officialiser si vous voulez, son entrée et  présence dans la classe politique et d’autres encore pensent qu’il n’est pas « seul dans la démarche » tout en restant réservés … d'autres se demandent  pour qui marche Emmanuel Macron ? ,   et s'il n'est pas téléguidé par François Hollande.

Quoi qu’il en soit un média a  pu dire en commentant l’annonce  de ce mouvement :  «  Le ministre de l'Économie, avait fait part à François Hollande de sa volonté de monter son nouveau mouvement politique depuis plusieurs jours.    Le chef de l'État semble lui donner sa bénédiction, à Metz (Moselle), jeudi 7 avril. "Un ministre qui veut dialoguer avec les citoyens, ça s'appelle faire de la politique, et faire en sorte que les convictions soient partagées", a-t-il assuré.

Et d’ajouter : « Un avis que ne partage pas Manuels Valls "Il y a une gauche et une droite. Il serait absurde de vouloir effacer ces différences", a recadré le Premier ministre. 

Selon un dernier sondage, « l'électron libre du gouvernement  »( Emmanuel Macron )  serait plus populaire à droite qu'à gauche, en tout cas pour l'instant (sic) . ..

Voir la vidéo :


                En effet le premier ministre Manuel Valls a vivement réagi en recadrant son ministre de l’économie,  , en marge d’une cérémonie de la pose de la première pierre du Centre des Congrès  Robert - Schuman , il a déclaré :   Dans une démocratie, "il y a forcément des forces politiques. Il y a même une gauche et même une droite. Il y a des extrêmes gauches et une extrême droite. Et heureusement. C'est ainsi que fonctionne notre démocratie. Il serait absurde de vouloir effacer ces différences".

A noter que sous l’effet sans doute de sa rage intérieure le premier ministre pour la première fois dans une déclaration admet qu’il y ait dans le fonctionnement  d’une démocratie … « une extrême droite » … ce qui n’a pas manqué d’être repris sur les réseaux sociaux …

"Mais nous savons aussi que ces perceptions ont changé, que les différences se sont estompées et parfois même elles ne sont pas perçues par nos concitoyens", a poursuivi le Premier ministre. "C'est pourquoi nous devons être capables de dépasser les clivages partisans et de nous situer au-dessus des petites querelles."

 Au sein du Gouvernement l'annonce par Emmanuel Macron du lancement de son mouvement politique a été accueillie plutôt froidement par  certains ministres en place  qui n’ont pas tellement approuvé la  démarche d’Emmanuel Macron,  de mêmes  dans la majorité, des ministres et certains cadres du PS, ont fait part de leurs  opinions à l'occasion du lancement,  nous en citons brièvement quelques uns :

Michel Sapin  le ministre des Finances  en profitant d'un moment de distraction de son collègue à Bercy, qui avait oublié quelque chose et est revenu sur ses pas,  a parait-il donné son opinion en déclarant pour  se moquer  de son mouvement. "Il est en marche mais il recule déjà" (cité par Le Figaro)

«Je banalise», a assuré  Jean-Marc Ayrault  le ministre des affaires étrangères sur  France Info, le ministre des Affaires étrangères  en    ajoutant  qu'il est «tenté de banaliser car ce n'est jamais qu'un mouvement politique classique»……. «En marche, on verra dans quelle direction il avance», précise-t-il avant d'Indiquer …«On verra bien où il va». Un peu avant, Jean -Marc  Ayrault avait  expliqué que «le clivage droite-gauche ne sera jamais dépassé. Il structure depuis des décennies, même plus, la politique française».

La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem,  a conseillé à Emmanuel Macro de mettre sa popularité "au profit de tout le gouvernement". "Nous avons moins besoin d'aventures individuelles que de jouer collectif. Surtout à un moment où la gauche est suffisamment balkanisée", a-t-elle réagit.

D’autres ministres  ou  secrétaires d’Etat sont moins tranchants :

«On a des racines, une histoire, des valeurs», a déclaré  le socialiste Jean-Marie Le Guen,  le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement,  tout en reconnaissant que «la gauche doit muter», selon lui , Emmanuel Macron «est utile» … «La gauche doit se transformer. La gauche doit se dépasser, s'ouvrir plus qu'elle ne le fait», a-t-il insisté.

 Sur RTL, Myriam EL KHOMRI  la ministre du Travail,  a estimé   qu’Emmanuel Macron  « est un atout pour le gouvernement »   en expliquant  qu'il «a beaucoup de créativité et je crois qu'à un moment où il y a une sorte de désaffiliation des partis politiques, une désaffection de ces partis, tout ce qui peut concourir à rapprocher les citoyens de la politique, est pour moi quelque chose qui est assez vivifiant, important.» , en ajoutant toutefois :  « cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de clivage entre la gauche et la droite».  "Si c'est une initiative pour plus de débat, plus de démocratie, alors oui, pourquoi pas", a-t-elle aussi  commenté.

Sur Public Sénat  Christian Eckert  secrétaire d’Etat au Budget a assuré  : «Je suis membre du PS et je n'ai pas l'intention de rejoindre d'autre mouvement que celui-là», en estimant :«qu'on a à se concentrer sur le travail que l'on a pour un temps» ….. «Personnellement, je n'aurais pas pris d'engagement supplémentaire en étant membre du gouvernement»,  a-t-il conclu.

Les réactions socialiste sont nombreuses, je n’en cite qu’une  ( vous retrouverez les autres dispersées dans les articles en Revue de presse plus bas) :


Pour le  premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis  le ministre Emmanuel Macron fait « fausse route »   : " s'il contribue à élargir la majorité, son apport est positif", mais "s'il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route", a-t-il averti.

Enfin un député  Pouria Amirshahi qui vient de quitter le PS  a estimé sur RFI  «Le fait qu'Emmanuel Macron crée son parti dont le nom même reprend les initiales de son prénom et de son nom est la marque d'une mégalomanie assez frappante» …... «Qu'est-ce qu'incarne Emmanuel Macron, aussi sympathique soit-il ? questionne ce député, en poursuivant «  …  C'est quelqu'un de la caste, de la banque, il sort de l'ENA, il fait partie de tous ces technocrates qui ont vampirisé les cerveaux des politiques, François Hollande le premier, et en plus il gouverne. Il a les trois casquettes de ceux qui aujourd'hui sont en situation de pouvoir, et en plus sont en situation de responsabilité, en fait d'irresponsabilité par rapport à la situation du pays.» … «Monsieur Macron il a beau se pavaner, se présenter comme quelqu'un de moderne et ayant des solutions, pour l'instant toutes celles qu'il met en œuvre sont une catastrophe pour le pays » …. «  Je rappelle que le monsieur n'est pas président d'une association de pêche. Il est juste ministre de l'Economie.


Du côté de la droite les avis sont partagés, Alain Juppé  a interrogé  : ..«Vous pensez que c'est à ça qu'un ministre doit consacrer son temps aujourd'hui ?» …… «Créer un nouveau parti plutôt que de faire son boulot de ministre ?»  a  déclaré l'ancien Premier ministre lors d'une réunion publique à l'occasion d'un déplacement,  «Cela aussi, ça déboussole un peu les Français et ça alimente cette grave crise de conscience que nous vivons aujourd'hui», a-t-il ajouté …

Sur France 2  Henri Guaino le député « Les Républicains » des Yvelines a  critiqué  «C'est la politique des dîners en ville», en  estimant (nous résumons ) que  Emmanuel Macron : «est connecté sur sa réalité à lui.»….. «On va voir ce que ça va devenir, mais en tout cas, c'est une démarche assez claire … l'avenir de la politique française, c'est de dépasser les clivages par le libéralisme ou le néo-libéralisme ….. Moi ça ne peut être ni ma droite, ni ma gauche, ni aucune des raisons pour lesquelles je me suis engagé en politique», at-il affirmé  en poursuivant :  «Si Jean-Pierre Raffarin ... pense qu'il peut gouverner avec Emmanuel Macron, il est clair que moi je ne peux pas gouverner avec eux. ..  J'ai horreur de la politique qui fait des discours de droite, se dit de gauche, et cherche à faire de la politique centriste dans la pire version du centrisme. Je déteste une politique qui se dit sociale-libérale et qui n'est en réalité que libérale et absolument pas sociale, je déteste une politique qui cherche à dresser les Français les uns contre les autres tous les jours»

Par ailleurs on peut lire dans les médias que les patrons sont plutôt  charmés  par cette initiative qui représente un nouvel espoir pour les entrepreneurs  selon eux «   Pour les chefs d'entreprise, le mouvement, créé par le ministre de l'Economie, répond à des attentes face au blocage de la société, notamment en économie.

Le patron des patrons Pierre Gattaz du LEDIF a trouvé ce mouvement « rafraîchissant » …

Nous ne pouvons pas tout citer, et nous terminerons par l’avis de Jean-Luc Mélenchon qui en vaut bien d’autres 
:
Jean-Luc Mélenchon a réagi jeudi matin sur France Info à la création du mouvement politique "En Marche !" par Emmanuel Macron. Il "pense à son futur, ou à aider M. Hollande", a commenté le député européen, membre du Parti de Gauche."Ça fait rigoler un peu. Les gens qui ont mis en panne tout le système et l'économie du pays qui font un truc qui s'appelle 'En Marche !'. En tout cas, moi, ça me fait rigoler", a ironisé Jean-Luc Mélenchon. "Il y a une ambiance de révolution de palais. Vous et moi, on ne sait pas très bien qui manœuvre pour qui dans cette histoire mais on voit bien qu'ils sont en pleine préparation de la campagne présidentielle de François Hollande", a-t-il estimé.



REVUE DE PRESSE : 

RTL.fr - Il y a 1 jour
Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a lancé son mouvement politique avant ...
Ouest-France - Il y a 1 jour
Les Échos - Il y a 1 jour
Dans l'actualité
Le Parisien - Il y a 12 heures
«En marche, on verra dans quelle direction il avance», précise-t-il avant d'insister : «On ...
France Info - Il y a 13 heures
Le Figaro - Il y a 13 heures
Rtl  :

Emmanuel Macron : les paradoxes de son mouvement "En Marche"

Emmanuel Macron : "Pour que sa démarche soit crédible, il doit démissionner du gouvernement", estime Christian Estrosi
Le Figaro - Il y a 1 jour
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Pour annoncer le lancement de son mouvement, le patron de ...
L'Express - Il y a 1 jour
Challenges.fr - Il y a 15 heures


Le Figaro - ‎7 avr. 2016‎
LE SCAN ÉCO - Pour les chefs d'entreprise, le mouvement, créé par le ministre de l'Economie, répond à des attentes face au blocage de la société, notamment en économie. Publicité. Déjà sous le charme d'Emmanuel Macron, les patrons se sont montrés ...
L'Obs - ‎il y a 7 heures‎
Emmanuel Macron, en prenant son envol politique, joue-t-il perso ou est-il en service commandé pour François Hollande ? Serge Raffy Publié le 08 avril 2016 à 12h54. Partager ce contenu. Depuis l'annonce par le vibrionnant ministre de l'Economie de la ...
Challenges.fr - ‎il y a 7 heures‎
En lançant En Marche, Macron signifie qu'il se voit un destin national. Cette posture lui impose de rompre, tôt ou tard, avec Manuel Valls et quitter le gouvernement. Mais quand? Et comment? Et pourquoi faire? Le débat est lancé. Manuel Valls et ...
Le Monde - ‎il y a 7 heures‎
... « Rafraîchissant », pour le patron du Medef, Pierre Gattaz, « intéressant », pour Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains) : le mouvement En marche !, lancé mercredi 6 avril par Emmanuel Macron, a été reçu avec une certaine bienveillance à droite.
Libération - ‎il y a 22 heures‎
L'électron libre du gouvernement s'organise. A un an de la présidentielle, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a lancé mercredi à Amiens (Nord) son propre mouvement politique, «En marche !», le positionnant «pas à droite, pas à gauche».
Le Parisien - ‎il y a 9 heures‎
«Je banalise», assure Jean-Marc Ayrault. Sur France Info, le ministre des Affaires étrangères ajoute qu'il est «tenté de banaliser car ce n'est jamais qu'un mouvement politique classique». «En marche, on verra dans quelle direction il avance», précise ...
Les Échos - ‎7 avr. 2016‎
+ VIDEOS - Le ministre de l'Economie revendique une démarche non partisane, un mouvement ni à droite ni à gauche, ouvert à tous et assure ne pas se placer dans la perspective de la présidentielle de 2017. Emmanuel Macron est né à Amiens en 1977.
Le Point - ‎il y a 14 heures‎
Le mouvement politique lancé par le ministre est domicilié à l'adresse du directeur de l'Institut Montaigne, un think tank d'obédience libérale. Source AFP. Publié le 07/04/2016 à 15:24 - Modifié le 07/04/2016 à 15:56 | Le Point.fr. Emmanuel Macron ...
France Info - ‎il y a 10 heures‎
Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, a estimé vendredi sur France Info "que le clivage droite/gauche ne sera jamais effacé" faisant référence aux déclarations d'Emmanuel Macron lors du lancement de son ...
Ouest-France - ‎il y a 12 heures‎
La focale d'un président n'est pas celle d'un ministre de l'Économie. Et si Emmanuel Macron ambitionne de devenir président, alors il faut qu'il offre des perspectives bien plus larges. | AFP. Réagir; Facebook; Twitter; Google+; Achetez votre journal ...
L'Obs - ‎7 avr. 2016‎
LE PLUS. Les ambitions politiques d'Emmanuel Macron ne cessent de grandir. Le ministre de l'Économie a annoncé, mercredi 6 avril, à Amiens, la création d'un mouvement politique baptisé "En marche", qui ne sera "pas à droite, pas à gauche".
Mediapart - ‎7 avr. 2016‎
En annonçant la création de son mouvement « En marche », le ministre de l'économie a omis de préciser que l'adresse légale de son association était le domicile privé du directeur de l'un des principaux clubs patronaux. Partage. Favori; Recommander ...

FRANCE 24 - Il y a 46 minutes
Depuis le lancement d' "En Marche", Emmanuel Macron et ses proches répètent le même ...
Francetv info - Il y a 20 heures
Le Huffington Post - Il y a 21 heures


www.huffingtonpost.fr/.../en-marche-emmanuel-macron-nouveau-parti-...
1.      
Il y a 2 jours - Emmanuel Macron a attendu la toute fin de la rencontre citoyenne qu'il organisait mercredi 6 avril à Amiens pour annoncer qu'il lançait un ...
www.huffingtonpost.fr/.../video-le-petit-journal-emmanuel-macron-en-...
1.      
Il y a 21 heures - "Le Petit Journal" épingle "En marche", le clip d'Emmanuel Macron... Les dessous du clip du nouveau mouvement de Macron - Le Petit Journal ...
www.lemonde.fr/.../emmanuel-macron-lance-un-mouvement-politique-nou...
Il y a 2 jours - Le ministre de l'économie Emmanuel Macron a annoncé mercredi 6 avril la création d'un nouveau mouvement politique. Baptisé « En marche !
www.lexpress.fr/.../en-marche-dans-les-coulisses-du-projet-d-emmanuel-...
1.      
Il y a 1 jour - Comme annoncé par L'Express samedi, Emmanuel Macron a lancé son mouvement, "En Marche!", ce mercredi à Amiens. Cela fait plusieurs ...
www.france24.com/.../20160407-emmanuel-macron-2017-marche-mou...
1.      
Il y a 1 jour - Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a lancé, mercredi 6 avril, son propre mouvement politique, "En Marche", non sans prendre le ...
tempsreel.nouvelobs.com › Politique
Il y a 2 jours - Emmanuel Macron lance son mouvement politique : "En Marche" ... Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir à ...
www.lesechos.fr/.../021822621814-emmanuel-macron-se-decide-a-lance...
1.      
Il y a 2 jours - Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron - SIPA. 1 / 1. Précédent; Suivant ... Le mouvement a été baptisé « En marche ! ». Celui-ci ne sera ...
www.20minutes.fr › Politique
1.      
Il y a 1 jour - Emmanuel Macron se lance véritablement en politique. Mercredi soir, à l'occasion de la quatrième « rencontre citoyenne » qu'il organisait à ...
www.20minutes.fr › Politique
1.      
Il y a 2 jours - Emmanuel Macron se lance véritablement en politique. ... de l'Economie a officialisé le lancement de son mouvement politique « En Marche ».



















Panama Papers, la fabrique d'un scandale" ( vidéo de l'émission )

Éditorial de lucienne magalie pons


Pour information une émission

I-Média S03E10 "Panama Papers, la fabrique d'un scandale."




Ajoutée le 8 avr. 2016
01 :39 Panama Papers, la fabrique d'un scandale
« Panama Papers » le scandale d’évasion fiscale mondialisée. 300 journalistes ont travaillé pendant 1 an. D’où viennent ces données, qui a financé l’investigation ? Quels sont les méthodes de travail ?
Décryptage dans I-média.

10 :32 Le Zapping d’I-Média

19 :24 Panama Papers : choisissez votre cible
Poutine, Bachar al Assad en « une » du monde, mis en cause par l’affaire des panama papers. Les journalistes ont fait leur choix. Un choix de cible idéal pour mieux masquer la mise en cause de Patrick Drahi ou du prince Ben Zayed président des Emirats.

32 :49 Les tweets d’I-Média


37 :21 Canal +, quand un montage vidéo fabrique un faux gagnant
Interview de Marine le Pen par Anne Marie Dussault. Une Interview de 30 minutes résumée et coupée par le petit journal en quelques secondes. Le petit journal source unique des médias français, autre son de cloche au Québec.

41 :55 Le bobard d’I-Média 

Source et références  :


C’est George Soros qui a financé les « Panama Papers » ! (lu sur le site Boulevard Voltaire )

Éditorial de lucienne magalie pons

Source : en provenance du site 



C’est George Soros qui a financé les « Panama Papers » !
 IL Y A 3 JOURS, LE MARDI 5 AVRIL 2016



D’abord, je n’y prête qu’une oreille distraite. Lorsque j’entends que l’affaire commence par un « lanceur anonyme d’alertes », ma première réflexion est : « Que c’est bizarre. Généralement, les lanceurs d’alertes ne cachent jamais leurs noms. » Puis, cris et chuchotements, indignations globalisées, les cris d’orfraies sont de sortie ! C’est à la Süddeutsche Zeitung que « l’anonyme » s’est adressé. Je souligne que ce quotidien fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et de l’Est… Il n’y a pas de hasard.

Les documents dévoilés sont en provenance d’une firme panaméenne, Mossack Fonseca, et dénoncent un grand nombre de personnalités célèbres comme fraudeurs fiscaux. On nous raconte que des centaines de journalistes de tous les pays auraient collaboré à l’étude de ces documents, tout cela sous l’égide d’une association américaine « bien propre sur elle », la ICIJ – The International Consortium of Investigative Journalists. Et pour nous faire gober l’importance de l’histoire, on nous chante qu’il faudrait trente ans pour « éplucher » tous ces documents…

Ce qui m’a fait dresser l’oreille sont les « unes » de ces journaux. Vous l’aurez remarqué comme moi, le portrait du président Poutine est partout. Une aubaine pour tous les poutinophobes mondialisés ! Il est dans le coup ! On vous l’avait bien dit que ce mec est infréquentable ! Pensez : grâce à lui, l’armée de Bachar a pu reprendre Palmyre. La goutte qui fait déborder le vase de Washington ! Le doute commence à m’envahir. Animée par ma bienveillance connue pour le président des Russes, je me pose la question : mais qui est donc derrière toute cette affaire ?

Pour moi, cela ressemble à une « false flag attack », comme disent les Américains pour désigner une attaque sous fausse bannière. Des coups montés par des gouvernements pour couvrir des actions peu avouables, mais pour lesquelles une « couverture » est indispensable pour persuader l’opinion publique. Souvenez-vous de la fiole de Colin Powell à l’ONU, destinée à convaincre la communauté internationale à accepter l’entrée en guerre en Irak.

Les « Panama Papers » ont pour moi la même odeur nauséabonde ; sinon, pourquoi cette abondance de « unes » avec le portrait de Poutine ? Par la même occasion, d’autres personnalités seront jetées en pâture, pour dissimuler la vraie cible…

Trois Russes sont nommés comme étant proches du président Poutine : les frères Arkady et Boris Rotenberg, des amis d’enfance, et Serguey Rodulgin, désigné comme proche. Vladimir Poutine a bon goût. Serguey Rodulgin est violoncelliste. Les poutinophobes font vite le rapprochement. Certains imprudents haineux déclarent que Poutine est corrompu, d’autres procèdent par insinuations. Pourquoi ne pas impliquer Hollande, aussi ? Après tout, son ministre « chouchou » d’autrefois, Cahuzac, est aussi désigné ! Hollande a bien côtoyé Platini, non ? Ne serait-ce que dans un stade ! L’on dira qu’il a moins de goût que son homologue russe… Mais non, c’est Poutine qu’il faut abattre médiatiquement pour influer sur les prochaines élections en Russie.

Alors, qui finance tout ce bazar ? Grand prince, l’association déclare que son travail est gratuit… Je scrute le site de l’association qui regroupe tout ce monde de « journalistes d’investigation » et je ne tarde pas à trouver sous la rubrique « Our Supporters » l’un de leurs bienfaiteurs et non des moindres… Il s’agit du OCCRP, soit « The Organized Crime and Corruption Reporting Project », qui se veut un réseau de journalistes d’investigation à travers l’Europe de l’Est et l’Asie centrale. D’où le rapprochement avec la Süddeutsche Zeitung. Et c’est l’OCCRP qui finance le ICIJ, qui fédère tous ces journalistes à travers le monde.

Et qui finance cette « false flag attack » appelée « Panama Papers » ? La Open Society Foundation du bienfaiteur de l’humanité, grand promoteur du NOM (Nouvel ordre mondial), monsieur George Soros.

Soros hait Poutine qui annonce un monde multipolaire, tout autant qu’il hait Trump, le nationaliste populiste. Tous deux sont les empêcheurs de tourner en rond dans la réalisation des ambitions Soros à mettre en place son NOM.

Cerise sur le gâteau qu’avait déjà divulguée Bloomberg en janvier 2016, le pays offshore financier le plus important au monde est les États-Unis d’Amérique…

En septembre 2015, le directeur général de la « law firm » Rothschild & Co., Andrew Penney, raconte pour Bloomberg comment les riches peuvent éviter de payer des impôts. Son message est clair : « Vous pouvez aider vos clients à transférer leur fortune aux États-Unis en toute sécurité, “tax free” et à l’abri de leurs gouvernements. Certains nous appellent déjà la “nouvelle Suisse”. »


La boucle de la corruption globalisée est bouclée. Qu’est-ce que le Panama face à l’empire « intouchable » ? D’où l’absence de noms américains dans l’affaire du « Panama Papers ». Mais qu’attendent les journalistes du Monde pour nous expliquer tout cela ?

oo0oo


Par ailleurs d'après WikiLeaks les USA 


WikiLeaks: les USA derrière le scandale des Panama ...

fr.sputniknews.com/.../201604061023988250-wikileaks-panama-papers-...
Il y a 2 jours - Qu'est-ce que les Panama Papers ne vous ont pas dit sur la fortune de Poutine? ... et a été financée par l'USAID et par Soros", indique WikiLeaks. ... accuse de son côté ceux qui ont publié les Panama Papers d'avoir déformé les faits. Les initiateurs de l'enquête sur les avoirs offshores des grands de ce ...

Re: "Panama Papers" : Wikileaks déclare la guerre au Consortium ...

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Il y a 2 jours - 44 messages - ‎24 auteurs
Ça chauffe entre Wikileaks et le Consortium international de ... financée en partie par le milliardaire américain Georges Soros, ... Retour sur neuf mois d'enquête. .... pas d'actionnaire américain ou n'ont pas d'activité aux Etats-Unis. ..... les Panama Papers : ils n'en sont pas, mais ils reconnaissent la validité ...

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...