Éditorial de lucienne magalie pons
Editorial rédigé le Jeudi 17 Avril 2014
Un réunion quadripartite s’est tenue aujourd’hui à l’Hôtel
Continental de Genève (Suisse) entre le
Ministre des affaires étrangères Russes Sergueï Lavrov , le Ministre par intérim ukrainien Andrïï Dechtchitsa , le Secrétaire d’Etat
Américain John Kerry , et la Chef de la
diplomatie européenne Catherine Ashton. A
à l’ effet de trouver un accord entre la Russie, les Etats-Unis , l’Union
Européenne et l’Ukraine pour tenter de faire « baisser la tension »
en Ukraine.
Les quatre parties
participantes à ces négociations après de
longues heures de DISCUSSIONS sont parvenues à un accord jeudi à Genève pour une désescalade rapide des
tensions en Ukraine.
Cet accord que l’on peut considérer comme un début d’entente prévoit notamment le désarmement des groupes
armés illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés.
C'est le chef de la
diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui a le premier annoncé l'accord lors d' une
conférence de presse à Genève .
"Nous avons approuvé un document, la déclaration de
Genève du 17 avril, dans lequel nous sommes d'accord sur la nécessité de
prendre des mesures initiales concrètes pour obtenir une désescalade des
tensions et pour assurer la sécurité de tous les citoyens ukrainiens", a
déclaré Sergueï Lavrov.
Le document qui a été adopté prévoit aussi une amnistie pour
ceux qui respecteront les dispositions de l'accord, à l'exception de "ceux
qui sont coupables de crimes de sang". La Russie n'a "aucun
désir" d'envoyer des troupes en Ukraine, a affirmé Sergueï Lavrov devant la
presse.
"Nous n'avons aucune espèce de désir d'envoyer des
troupes en Ukraine. Cela serait contre nos intérêts fondamentaux", a précisé le chef de la diplomatie russe.
De son côté Catherine Ashton , la diplomate en chef de l'Union
européenne, qui représentait l'UE à ces discussions , a souligné que
"l'OSCE doit jouer un rôle dirigeant" dans l'application de l'accord,
dont le texte prévoit que les États-Unis, l'UE et la Russie sont prêts à
fournir des observateurs.
Catherine Ashton a assuré que l'Union européenne "allait
continuer ses efforts pour soutenir l'Ukraine, économiquement, financièrement
et politiquement".
Les médias rapportent que L'accord adopté à Genève stipule
aussi que le processus constitutionnel annoncé par le gouvernement transitoire
ukrainien sera "transparent", "avec l'établissement d'un large
dialogue national, pour inclure toutes les régions ukrainiennes et toutes les
entités politiques".
John Kerry, le secrétaire d’État américain, s’est félicité tout en
se félicitant de la conclusion de l'accord, a cru se distinguer en mettant de
nouveau en garde Moscou en prévenant. ……."Si
nous ne voyons pas de progrès, alors nous n'aurons pas d'autre choix que
d'imposer plus de sanctions".
C’était inutile d’en rajouter, mais les États-Unis continue à s’exprimer
et à menacer Moscou agressivement
même quand une certaine accalmie diplomatique apparaît dans les discussions sur l’Ukraine.
De même, interrogé par
des journalistes sur la position de Washington sur la Crimée, rattachée en mars
à la Russie, John Kerry a répondu : les
États-Unis "n'ont pas renoncé mais nous ne sommes pas venus (à Genève) pour parler de la Crimée".
______________
Nous ouvrons une
parenthèse pour rappeler la position du
Président de la République François Hollande sur cette nouvelle étape de négociations :
Ce matin l’Elysée a fait paraître sur le site de la Présidence de la République un communiqué que nous reproduisons pour information
ci-dessous en copié/collé
« Entretien avec Angela MERKEL et Herman VAN ROMPUY
Publié le 17 Avril 2014
Rubrique : Europe
« Le Président de la République s’est entretenu avec la
Chancelière Angela MERKEL ainsi qu’avec le Président du Conseil européen, M.
Herman VAN ROMPUY, pour faire le point sur la réunion à Genève du groupe de
contact sur l’Ukraine.
Ils ont souhaité qu’elle ouvre la voie à une désescalade.
Ils sont convenus de maintenir une concertation étroite au
sein de l’Union européenne pour prendre toutes les mesures appropriées selon
ses résultats.
Fin du communiqué
___________________________________________
.
Par ailleurs ce même jeudi alors qu’il recevait à Élysée
le premier ministre tchèque, Monsieur Bohuslav Sobotka , le Président de la
République François Hollande, lors d’un déclaration conjointe avec son invité,
a abordé la crise ukrainienne en ces termes :
Extrait copié collé :
………
« Enfin, nous
avons abordé le sujet qui est le plus crucial en ce moment, c’est-à-dire la
situation en Ukraine. Notre volonté, c’est de tout faire pour qu’une
désescalade puisse se produire. En ce moment, il y a à la fois : la réunion du
groupe de contact avec la possibilité d’un dialogue et d’une solution ; et en
même temps, des opérations qui sont menées et qui peuvent aboutir à des actions
de force.
« Nous
devons donc, à la fois, faire preuve de fermeté dans la mise en place de
sanctions graduées et, en même temps, tout faire pour qu’il puisse y avoir le
retour à la raison et qu’une solution puisse être trouvée pour l’Ukraine. La
solution, c’est le respect de l’agenda politique, c’est-à-dire, de la date de
l’élection présidentielle, le 25 mai. Elle doit permettre d’avoir une sortie de
crise à travers le vote des Ukrainiens. Faut-il encore que ce vote puisse avoir
lieu sur l’ensemble du territoire et puisse donc se tenir dans des conditions
de transparence et de totale liberté.
« Voilà
ce que nous avons à faire entre Européens. Nous ne savons pas encore s’il y
aura un Conseil européen extraordinaire la semaine prochaine. Cela dépendra de
ce qui va sortir du groupe de contact aujourd’hui. Mais nous devons y être
prêts, car nous pourrons élever le niveau de sanction, s’il n’y avait pas de
solutions qui se dégageaient. Mais ce n’est pas notre volonté. Notre volonté,
c’est d’aboutir à ce qu’il y ait une désescalade et l’organisation des
élections prévues le 25 mai.
Fin de l’extrait
Fin de la
parenthèse.
__________________
Suite de notre Éditorial :
Avant de continuer
sur le sujet nous avons pour opinion que la meilleure façon d’amorcer une désescalade et de la consolider serait de continuer à négocier par étapes en
fonction de l’évolution de la situation en Ukraine et d’arrêter de proférer des
accusations et menaces de sanctions contre la Russie, mais il semblerait que les américains et les
dirigeants de l’UE ne l’ont pas encore compris, et cela me fait douter de la
sincérité de leur « bonne volonté »
Pour terminer nous
publions ci-dessous un article publié
sur le site « La Voix de la Russie « qui
relate en toute sobriété l’aboutissement de la réunion quadripartite de Genève
Source : « La voix de la Russie »
Copié/collé
Ukraine-Russie-USA-UE : une déclaration conjointe
adoptée à Genève
GENEVE, 17 avril -
RIA Novosti/La Voix de la Russie
« La Russie,
l'Ukraine, les Etats-Unis et l'UE ont adopté jeudi une déclaration conjointe à
Genève concernant la désescalade de la situation en Ukraine au terme de
consultations de plus de sept heures, a annoncé le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov.
« Nous avons
adopté une déclaration de Genève où nous reconnaissons la nécessité de prendre
des mesures concrètes pour faire baisser les tensions et garantir la sécurité
pour tous les citoyens de l'Ukraine », a indiqué M.Lavrov devant les
journalistes.
Les négociations
quadripartites se sont tenues avec la participation du ministre russe des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov, du secrétaire d'Etat américain John Kerry,
de la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique
de sécurité Catherine Ashton et du ministre ukrainien des Affaires étrangères
par intérim Andreï Dechtchitsa.
Fin du copié
/collé
_______________________________________________/
Pour en savoir
plus < REVUE DE PRESSE <
Source "La Voix
de la Russie "
© RIA
Novosti. Vladimir Viatkin
22:07
17/04/2014 GENEVE, 17 avril - RIA Novosti
21:41
17/04/2014
21:18
17/04/2014
© RIA
Novosti. Vladimir Viatkin
22:07
17/04/2014 GENEVE, 17 avril - RIA Novosti
22:07 17/04/2014
21:41 17/04/2014
21:18 17/04/2014
21:05 17/04/2014
21:00
17/04/2014
20:37
17/04/2014
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