MALI : Incertitudes et doutes des autorités Françaises sur la mort des deux chefs terroristes

Éditorial de lucienne magalie pons

Les morts d'Abou Zeïd et de Belmokhtar  tous deux Algériens, avaient déjà été annoncées par le Tchad en fin de semaine dernière. Cependant  ni Bamako ni Alger ne les ont confirmées et ces informations  n’ont  pas été confirmées  par les autorités Françaises qui réclament des preuves.

De plus le  ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a refusé de confirmer ou d'infirmer la mort des deux islamistes, en estimant que c'était à la France et au Mali de le faire.

D’après certains médias , le  décès d'Abou Zeïd, un des chefs au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), semblerait cependant se confirmer lundi tandis que celui de Belmokhtar restait incertain, mais étant donné la profusion d’informations contradictoires qui paraissent depuis une semaine sur la mort de ces deux terroristes djihadistes  ou islamistes , nous sommes encore en France ce mardi  dans le doute et dans l’attente d’une confirmation de la part des autorités Françaises qui restent prudentes et réclament des preuves.

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Sur ce sujet  plusieurs médias on diffusé différentes informations  que nous résumons ci-dessous :  

Télévision Tchadienne :

Lundi le président tchadien Idriss Deby  réaffirmait  dans un discours à la télévision tchadienne  que les deux chefs islamistes Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués dans des combats dans le nord du Mali,  en précisant que les que les corps n'avaient pas été exposés par respect "des principes de l'islam", dans un discours retransmis à la télévision tchadienne.

Dans un discours retransmis en partie au journal du soir, le président Deby a de nouveau  réaffirmé: "Deux des chefs terroristes - Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar -  ont trouvé la mort lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars ...), au Nord Mali, entre les forces armées tchadiennes et les islamistes".

"C'est par respect des principes de l'islam que les dépouilles de ces deux terroristes n'ont pu être exposées. C'est sur cette base que je peux répondre au ministre français de la Défense  qui souhaiterait avoir des preuves".

Radio France Internationale (RFI) : 

Lundi soir,  RFI) a publié sur son site une photo présentée comme celle du cadavre du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, selon cette radio  c'est cette photo qui a  déterminé les autorités tchadiennes à annoncer la mort au combat du chef islamiste.

Agence mauritanienne  privée d’informations en ligne Sahara médias :

Un djihadiste d'Aqmi , sous couvert d’anonymat, avait auparavant déclaré lundi qu'Abou Zeïd était mort mais ensuite  il avait démenti le décès de Mokhtar Belmokhtar

Abou Zeïd a été tué "par un bombardement aérien français dans les montagnes" des Ifoghas (nord-est du Mali) "et non par les Tchadiens" qui étaient "à plus de 80 kilomètres" lors du bombardement, a affirmé ce jihadiste qui a l'habitude d'écrire pour des sites jihadistes, selon Sahara Médias.

Par contre il a  assuré que Mokhtar Belmokhtar "était bien vivant", "pour la simple raison qu'il se trouve dans la région de Gao (dans le nord du Mali, mais plus au sud du massif des Ifoghas) où il mène les combats contre l'ennemi". Selon lui, Belmokhtar va publier "une déclaration dans un proche avenir pour démentir les allégations mensongères du président tchadien renégat".

France 2 : 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé lundi  sur la chaîne de télévision France 2 ne pas avoir « de preuve de mort » des chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.

« Je n’ai pas de preuve de la mort » d’Abou Zeid ni de Mokhtar Belmokhtar. 

« Je ne vous dirai pas que l’un et l’autre sont morts car je ne le sais pas », « tant que le ministre de la Défense n’a pas de preuve tangible, je ne peux pas dire » qu’ils sont morts.

Le ministre français de la Défense a  aussi affirmé lundi soir qu'"au moment où nous parlons, tout laisse à penser" que les otages français retenus au Sahel "sont en vie".

Amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, sur Europe 1 :

L’Amiral  Edouard Guillaud , Chef d’état-major des armées , était interrogé lundi matin  sur la situation au Mali et questions liées, d’après  ses déclarations que nous avons entendu  à la question "Abdelhamid Abou Zeïd est-il mort?", l'amiral Edouard Guillaud a répondu : « C'est probable, mais ça n'est que probable. Nous ne pouvons pas avoir de certitude pour l'instant (...) parce que nous n'avons pas récupéré le corps ». 

L’Amiral Guillaud est resté plus réservé sur le sort de Mokhtar Belmokhtar , l’un des principaux chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique, dont les autorités tchadiennes  ont déclaré la mort samedi. 

(Ndlr : En effet,  l’information  des autorités tchadiennes concernant la mort de Mokhtar Belmokhtar est sujette à certains doutes a été  démentie dimanche sur un site islamiste, et par ailleurs la dépouille de l’intéressé n’auraient pas été présentée  par respect des principes religieux de l’Islam, mais  France  incrédule comme Saint-Thomas réclame des preuves).

Par ailleurs en ce qui concerne la situation  des combats sur le terrain l’Amiral Guillaud a affirmé: « Nous sommes en train de casser les reins  de l’organisation ( ndlr : d'Al Qaïda au Maghreb islamiste ) …, et ça c'était l'objectif tel qu'il nous avait été fixé par le président de la République »,  et  il a déclaré notamment en ce qui concerne le nord-est du Mali  que  les combats qui opposent les forces françaises et tchadiennes aux djihadistes ont permis de découvrir l'existence de « plus d'une cinquantaine de caches dans des maisons, des hangars ou des grottes, plus d'une dizaine d'ateliers de fabrication y compris de bombes dans un des ateliers,  vingt bombes artisanales  …etc,..  

D’après l’Amiral Guillaud,  « Nous savons que nous avons affaire à des fanatiques, ..., des terroristes fanatisés, entraînés depuis des mois et même des années .... Nous savions que ce serait la partie la plus dure de cette campagne ».

Quant aux otages,  l’Amiral Guillaud a dit qu’ils ne sont pas là ou frappent les militaires, qu’il ne sait pas où ils se trouvent , qu’il était simplement possible qu’ils aient été déplacés et dispersés mais pas forcément dans un autre pays

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Rappelons que tout au début de l'intervention des forces Françaises au Mali, Le Président François Hollande avait déclaré que l'armée française resterait au Mali jusqu'à ce que les chefs terroristes n'auraient pas été pour ainsi dire mis hors d'état de nuire,  un peu plus tard les autorités françaises annonçaient que la MISMA devait prendre  le relai  de notre armée sur le terrain et que celle-ci alors rentrerait en France, la semaine dernière les autorités françaises déclaraient que nos forces resteraient présentes au Mali tant qu'il sera nécessaire. On ne peut à notre avis considérer comme une rumeur les déclarations du Président Tchadien Deby dont les troupes combattent vaillamment au Mali, et s'il s'avérait que les  morts  des deux chefs terroristes  se trouvaient confirmées  de manière irréfutables,  une partie de l'objectif fixé par les autorités Françaises se trouverait rempli en ce qui concerne la disparitions  des  deux principaux chefs terroristes , reste que les combats se poursuivent sur le terrain principalement avec la participation de l'armée tchadienne, et que  d'autre part  pour une deuxième partie de l'objectif  nous ne savons pas exactement quand rentreront nos soldats, en effet  selon les informations "obscures" qui circulent , nous ignorons si  les forces de la MISMA sont en mesure de prendre le relai  de nos forces dans l'immédiat, c'est-à-dire dans le courant du mois de Mars , ce qui aux yeux des commentateurs parait problématique  pour des raisons d'équipements et de financements, que nous évoquerons dans un autre éditorial.

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Revue de Presse :

Mali: "Zeïd et Belmokhtar ont été tués"

Le Point ‎- il y a 1 heure

L'armée tchadienne avait annoncé avoir tué samedi dans le nord du Mali Mokhtar Belmokhtar, un ex-chef d'al-Qaida au Maghreb islamique ...

1. Mali : le président tchadien confirme la mort d'Abou Zeïd et de Belmokhtar

   Les Échos‎ - il y a 10 heures
2. Mali: le président tchadien réaffirme la mort des islamistes Zeïd et Belmokhtar

   L'Express‎ - il y a 10 heures

Le Nouvel Observateur

MALI. "Je n'ai pas de preuve de la mort" de Zeïd et Belmokhtar

Le Nouvel Observateur

- ‎Il y a 53 minutes ‎

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ne confirme toujours pas les déclarations du président tchadien qui assure que les deux chefs islamistes ont été tué dans le nord du Mali. Mots-clés : guerre au Mali, Abou Zeid. PARTAGER. RÉAGIR0 ...

Votre source favorite :La mort d'Abou Zeid confirmée par un membre d'Aqmi et par le ...Le Parisien

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Éditorial :Amiral Guillaud : Abou Zeïd est « probablement » mortRMC.fr

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Regard sur le Cameroun : politique, diplomatie, développement

Éditorial de lucienne magalie pons

A l'invitation de Son Excellence Monsieur Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie,  le Ministre des Relations extérieures du Cameroun, Monsieur le Professeur Pierre Moukoko Mbonjo se trouvait en visite de travail en Russie
à Moscou dans le cadre de la 9^e session de consultations politiques entre le Ministère des Relations extérieures  de la République du Cameroun et du Ministère des Affaires Etrangères de la Fédérations de Russie., du 26 Février au 1^er Mars 2013.

Au cours de cette visite, le Ministre des Relations Extérieures   camerounais , Pierre Moukoko  Mbonjo a eu des entretiens de haut niveau avec les autorités russes, dont notamment le Ministre des Affaires Etrangères Serguei Lavrov, et des séances de travail avec d’importants  opérateurs économiques russes investisseurs, notamment  Monsieur  Evgeni Vassilievitch Goudzentcuk, Directeur Général de la société Zarubezhvodstroy, partenaire de l'Etat du Cameroun dans les projets d'aménagement de berges de certains fleuves dans la région de l'Extrême-Nord, Monsieur Zavarine V. You, Vice-Directeur Général de la société Moscow Coffee House, promoteur d'un projet de création d'une plantation de cacao couvrant 100.000 hectares.

Avant de quitter la Russie, Le ministre des Relations Extérieures de la République du Cameroun  Pierre Moukoko Mbonjo  a  accordé  une interviewe   à Igor Yazon  correspondant de  la radio « La voie de la Russie ».

J’ai suivi cette interviewe ce matin très tôt et étant donné le grand intérêt des questions développées par Pierre Moukoko  Mbonjo , tant en ce qui concerne les relations du Cameroun avec la Russie, que de la politique et du développement économique  et culturel de son pays et de sa position en Afrique, j’ai trouvé très intéressant de l’enregistrer  au moment de mon écoute, et de la reproduire ci-dessous en texte, en effet le document sonore qui existe sur le Site de la Radio « La Voix de la Russie » est difficilement téléchargeable sur mon site.

Voici donc ci-dessous  la retranscription de cette interviewe qui figure en document sonore sur le site « Radio La Voix de la Russie »  sous la mention «  Le Cameroun un exemple de stabilité pour l’Afrique »

 Source  -  site  « Radio La voix de la Russie »

Présentation de l’interviewe  par  la  radio Voix  de la Russie : Ici Moscou, vous écoutez la Voix de la Russie. - Le ministre des Relations Extérieures de la République du Cameroun Pr. Pierre Moukoko Mbonjo  a été en visite de travail de deux jours à Moscou sur invitation du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Le ministre camerounais a bien voulu accorder avant son départ une interview à notre correspondant Igor Yazon.

PMM :   Pierre Moukoko Mbonjo

IY       :   Igor Yazon

PMM : Je suis là à Moscou à l’invitation de mon collègue le Ministre Sergueï Lavrov que je remercie vivement pour cette invitation. Cette invitation a été de mon côté autorisée  par  le Président du Cameroun Paul Biya qui souhaite renforcer les relations de coopération avec la Russie, et vous savez que l’année prochaine nous allons fêter le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Cameroun et la Russie, et il nous a semblé maintenant que l’excellence des relations diplomatiques se traduisent par un accroissement des relations économiques, par le fait que les entreprises  Russes puissent venir investir massivement au Cameroun.

Nous sommes un pays en forte croissance, nous avons fait 4 % de croissance en 2011 , 5 % de croissance en 2012 , nous prévoyons avoir 6 % de croissance en 2013 cette année qui commence, nous sommes un pays qui a un vaste chantier , qui se construit après 20 années d’une crise économique implacable, après 20 années d’ajustement monétaire avec le FMI et la Banque Mondiale, nous sommes en train de reconstruire, n’est-ce pas, les fondements de notre économie, notamment dans le domaine de l’énergie , pour .. , n’est-ce pas .., comment dirais-je.., réduire, réduire le déficit énergétique, nous sommes en train de construire 3 centrales énergétiques, nous sommes en train de construire 2 ports en eaux profondes pour accroitre les capacités de transport maritime au niveau du Cameroun, nous sommes en train de construire des routes, des autoroutes, nous voulons réaliser une véritable révolution agricole au Cameroun, donc nous avons besoin, n’est-ce pas, que les hommes d’affaires Russes ,  les opérateurs économiques viennent, n’est-ce pas,  de façon à ce que les bonnes relations diplomatiques se traduisent aussi par un accroissement des échanges économiques et commerciaux.

 IY : Et pendant les rencontres avec votre ..,  le collègue Russe, vous avez déjà repéré comment aller en avant ?

PMM : Oui, absolument. Avant cela d’ailleurs nous avons les Entreprises Russes qui s’intéressent à notre pays  comme Coffee Moscow que j’ai reçu ce matin, comme une autre entreprise Zarubezhvodstroy, et  qui a déjà signé des accords avec le Gouvernement pour faire des études dans le domaine électrolique , dans le domaine du confortement des berges du fleuve Lobone dans l’extrême nord du pays,  dans une zone un peu sahélienne , pour transformer cette zone en un vaste bassin agricole.

Nous avons aussi d’autres Entreprises, j’ai reçu ce matin des représentants du Congrès des entrepreneurs  industriels  russes, qui sont de gros investisseurs, qui sont très intéressés, et qui vont faire  une mission au Cameroun en Avril prochain, c’est donc dire que nous sommes ouverts aux investisseurs russes 

Nous avons négocié avec le Gouvernement un accord de protection et de promotion réciproque des investissements, nous attendons la signature de ces accords dans le domaine culturel, dans le domaine universitaire, dans le domaine de la recherche, dans le domaine de la santé, nous avons au moins douze accords que nous avons déjà négociés complètement, il reste simplement maintenant à signer ces accords.

IY : Donc de ce point de vue les relations sont là presque exemplaires ?

PMM : ce sont des relations qui sont appelées à un grand avenir, et c’est pour cela que je suis là aujourd’hui.

IY : Monsieur le Ministre, je sais ce qu’est le Cameroun, je voulais vous dire que je l’ai visité un jour , votre pays c’est un pays très calme , comment expliquez vous cette situation, parce que vos voisins  ne sont pas tellement calmes ?

PMM : Ecoutez, nous avons deux raisons à cela, d’abord de technologie politique qui consiste  en un partage du pouvoir, le pouvoir est partagé entre les différents segments du pays, nous avons une communauté francophone, une communauté anglophone, nous avons des chrétiens, catholiques, protestants, nous avons des musulmans , nous avons plus de 250 ethnies au Cameroun, alors le secret de la stabilité du Cameroun c’est que aucune ethnie ne confisque le pouvoir, aucune communauté francophone ou anglophone ne confisque le pouvoir, aucune communauté religieuse ne confisque le pouvoir.

Le Président de la République est un chrétien originaire du Sud, le premier Président de la République du Cameroun était un musulman originaire du Nord,  le deuxième Président est un catholique  chrétien originaire du sud francophone, le Premier Ministre est anglophone, il est protestant, il n’est pas catholique comme le Président, le Président de l’Assemblée Nationale est un musulman et originaire de l’extrême nord, du grand nord du pays, donc on essaye de faire ça dans tout le Gouvernement, dans les postes importants, dans les entreprises d’état et tout, pour que le pays se sente un pays uni, en plus de cela il y a la démocratie, il y a la liberté d’expression qui est totale.

Nous avons une Assemblée Nationale où il y a 5 partis politiques qui sont représentés, nous avons 17 chaînes de télévisions, une seule est publique, 16 sont privées, nous avons plus de 70 chaînes de radios, une seule est publique, les autres sont privées, quand à la presse écrite , il y a une centaine  de journeaux au Cameroun, un seul journal est public, tout le reste est privé.

Donc la société Camerounaise est une société qui respire, une chose comme le « printemps arabe » ça n’est pas possible chez nous , parce ue chez nous on critique le Gouvernement chaque jour, on critique le Président, on critique tout le monde chaque jour, les débats sont libres à la télé, à la radio etc…

Notre grand défi aujourd’hui c’est d’assurer la croissance économique pour lutter contre le chômage, lutter contre la corruption , pour que nous ayons un  maximum de jeune gens qui, n’est-ce pas, sont dans les emplois.

Vous voyez que je suis en train de recevoir la société camerounaise ici qui est composé en majorité de jeunes étudiants, j dois aller à l’aéroport tout de suite, mais j’ai tenu à les recevoir pour les rassurer que le Gouvernement travaille pour la jeunesse.

Ensuite la sécurité, nous avons la sécurité, nous avons une armée  bien structurée, nous avons des forces de police, qui  assurent,  nous évitons les infiltrations de terroristes, d’islamistes  d’où qu’ils  viennent,  de pays voisins que je ne veux pas citer, donc voilà cet ensemble de choses qui fait que notre pays continue son petit bonhomme de chemin, dans la paix, la stabilité, et la sécurité.

IY : Vous êtes le Ministre des affaires étrangères, quelle position le Cameroun  a sur le continent africain, notamment dans les régions les plus proches du Sahel ?

PMM : nous, d’abord en Afrique centrale, nous , nos hommes sont intervenus en République Centrale Africaine , le Président Paul Biya a envoyé des troupes là-bas pour arrêter la crise, et permettre que les centre africains puissent discuter ensemble, trouver un accord politique , nous sommes  au niveau du Mali , nous apportons notre soutien , nous n’avons pas encore envoyé de troupes, mais nous sommes en train d’étudier comment faire pour apporter notre soutien à la Mission Internationale de stabilisation du Mali, la MISMA, et donc nous sommes contre, nous condamnons bien sûr ces djihadistes  là qui ont envahi le Mali, et nous soutenons toutes les actions  et notamment l’action de la France et de tous autres pays, le Tchad entre pays voisins, pour que le Mali recouvre son intégrité et sa souveraineté.

IY : et peut-être une dernière question, est-ce que le Boko Aram c’est la menace pour la Région, c’est une menace pour votre pays, on peut citer le dernier acte,  la prise d’otages ..

PMM : Vous savez le Boko Haram c’est une affaire du Nigéria, parce que chez nous nous n’avons pas de problèmes de religion, les catholiques, les musulmans vivent ensemble, comme on dit  en anglais Religion is not  (mot inaudible) in Cameroun, la religion ce n’est pas un problème au Cameroun , nous vivons entre nous, les catholiques, les protestants, les musulmans, tout le monde vit ensemble, doncil n’y a pas d’islam extrémiste au Cameroun, donc on ne peut pas avoir de Boko Haramau Cameroun, donc nécessairement ça vient d’ailleurs, vous avez vu comment ils sont venus kidnapper de façon lâche et cruelle une famille, n’est-ce pas, innocente, sur nos territoires et traverser les frontières rapidement ..

IY : c’est à 10 km. ?

PMM : même pas, même pas .., donc il y a 5 Km, ils sont venus lâchement prendre des innocents qui faisaient leur tourisme et pour les amener dans des affaires qui ne les concernent pas, donc c’est pour ça que nous veillons, nous veillons c’est pas facile, la frontière est longue, 1600 km de frontière avec le Nigéria, elle est poreuse, facile à traverser, nous sommes dans un état, nous n’avons pas tous les moyens de surveillance de toute la frontière, mais le Président Biya a pris des mesures pour que cela ne se reproduise plus.

Nous espérons que nous allons continuer à faire du Cameroun ce pays calme, paisible, de manière à ce que les touristes  qui viennent nombreux dans cette région de l’extrême nord, dans le Parc de Wasa, qui est l’un des plus beau parc d’ Afrique, que les touristes continuent à venir. Je vous remercie.

 

Fukushima : 2011-2013 - Reportage vidéo

Éditorial de lucienne magalie pons


La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP

Famille Française enlevée au Cameroun : des recherches engagées sur le Lac Tchad par les autorités du Cameroun

Éditorial de lucienne magalie pons

Selon des sources sécuritaires et militaires relayées par les médias les ravisseurs du groupe islamiste  Boko  Haram  qui ont revendiqué l’enlèvement de la famille Française dans le nord du Cameroun le 19 Février se seraient enfuis au Nigéria et auraient ensuite pris la direction du nord vers le lac Tchad qui comprend une immense zone  de centaines  d’îles, d’îlots , et canaux partagée entre le Cameroun, le Nigéria, le Tchad et le Niger.

Sur le lac et ses affluents  des milliers de bateaux, pirogues autres embarcations circulent habituellement, les berges sont des zones marécageuses,  et  pour y circuler  il faut souvent se frayer un chemin dans un dédale sans fin de roseaux et  de végétation où il est facile de se cacher. 

Par les médias nous apprenons que des soldats, des policiers et des douaniers sont à la recherche des ravisseurs et de leurs otages dans la zone Hile Alifa sur le Lac Tchad au Cameroun

En France les autorités restent très prudentes et pour le moment ne peuvent donner aucune information sur la situation des otages et de leurs ravisseurs.

Nous publions  ci-dessous une vidéo qui fait état des opérations de recherches  engagées par les autorités  du Cameroun depuis plusieurs jours sur le Lac Tchad.