04 octobre 2012

Georgie - Elections Législatives - Vers une nouvelle démocratie ?


Aux récentes élections législatives Géorgiennes  l’alliance de l’opposition le  ""Rêve géorgien" du multimilliardaire  Bidzina  Ivanichvili a  devancé le parti au pouvoir, le Mouvement national unifié du  président Mikheïl Saakachvili lequel  a reconnu  mardi la défaite de son parti.

Il faut souligner que c’est   la première fois depuis le rétablissement de l'indépendance de la Géorgie  en 1991, que l’on assiste à  une passation de pouvoir pacifique  et les commentateurs salue cet évènement politique comme  une chance et  une opportunité historique pour la démocratie.  

Reste que si  le  Rêve Georgien ouvre à la Géorgie une voie  vers une  évolution démocratique,   il convient  que les élites  politiques  organisent et acceptent   une répartition des pouvoirs plus large et  parviennent à cohabiter vraiment entre eux.

 Le Président Saakachvili  en reconnaissant la défaite de son parti aux législatives  s'est dit prêt à le faire,  cette promesse de concession est-elle sincère ou ne s’agit-il que d’une position tactique ?


Du côté du  chef de l'opposition Ivanichvili,  il lui reste aussi à mettre de côté ses aversions personnelles vis-à-vis du Président Saakachvili afin  que les six partis politiques de son alliance puissent  entamer un travail politique sans trop tarder,  afin que le Rêve Georgien  de démocratie  commence à s’inscrire dans la réalité

Aux termes de la Constitution géorgienne, le président Saakachvili, qui a déjà effectué deux mandats, ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle de l'an prochain.

Le temps presse pour le Rêve Géorgien, en effet, jusqu'à l'entrée en vigueur définitive de la nouvelle Constitution à la fin du mandat de Saakachvili, de nombreux détours et blocages et sursauts politiques  sont encore prévisibles  et  possibles.

Quoiqu’il en soit, les premiers résultats partiels, publiés par la commission électorale après dépouillement dans 21% des bureaux de vote, donnent la coalition d'Ivanichvili en tête du scrutin de liste, qui détermine 77 des 150 sièges du Parlement, avec 54,3% des voix contre 40,6% pour le parti présidentiel.


Les observateurs internationaux ont validé le scrutin et exhorté les forces politiques géorgiennes à collaborer pour faciliter la passation de pouvoir.

 le peuple géorgien a exprimé librement sa volonté dans les urnes", a déclaré Tonino Picula, l'un des responsables de cette mission d'observation composée de représentants de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), de l'Otan, du Parlement européen et du Conseil de l'Europe.


Le Chef de l’Etat Géorgien Saakachvili  a commenté ces résultats à la télévision :  "Il est clair, selon les premiers résultats, que Rêve géorgien a obtenu la majorité lors du scrutin", …,"Cela signifie que la majorité parlementaire devrait former un nouveau gouvernement et, en tant que président, conformément à la Constitution, je ferai tout mon possible pour faciliter son travail, afin que le Parlement puisse se choisir un président et mettre sur pied un gouvernement", a -t-il ajouté.

De son côté Ivanichvili a notamment  déclaré  sur la chaîne télévision Channel 9 (dont il est propriétaire) : "Mon projet politique est très simple"…,  "Quand notre victoire sera officiellement confirmée, j'espère que le parlement m'adoubera comme Premier ministre."

Reste  à savoir si pendant une période d’un an avant l’élection présidentielle, la cohabitation envisagée pourra fonctionner et  si la coalition d’Ivanichvili tiendra le cap , en effet aux yeux de certains commentateurs elle paraît fragile, et si l’alliance du leader Bidzina Ivanichvili a devancé le parti du président Saakachvili aux élections législatives, ce n’est en fait qu’un  premier pas vers l’évolution d’une  démocratie viable  qui reste à définir, d’autres commentateurs soulignent  aussi que Ivanichvili ne dispose que d’une expérience politique limitée après avoir quitté le monde des affaires il y a seulement un an.

Les réactions internationales ont été nombreuses, mais pour nous limiter nous n’en citerons brièvement que deux, celle de la Russie et celle des Etats Unis :

Pour la Russie,  Le Premier Ministre Russe Dmitri Medvedev, cité par des agences de presse russes,  s’est félicité de la victoire de l’opposition   en prédisant  que des forces plus responsables et plus constructives apparaîtront au Parlement (ndlr : Géorgien)

Rappelons que la   Russie a  cessé toute relation   diplomatique avec la Géorgie depuis la  guerre russo-géorgienne de 2008 et  et que depuis lors Dmitri Medvedev  et  Vladimir Poutine ont  refusé tout contact personnel avec Saakachvili.

Quand aux états Unis, par la voix de Victoria Nunan,   porte parole du Département d’Etat,   ils ont notamment  salué surtout  la réaction de   Mikheïl Saakachvili de  mardi, en ces termes : "Nous aimerions aussi saluer le président Saakachvili et le MNU pour avoir reconnu gracieusement qu'ils avaient perdu dans les urnes"

«  Gracieusement » (sic)

Revue de Presse -  quelques vidéos et  articles  - :

Vidéo : cliquez sur le lien


Ivanichvili : “Je serai le dirigeant du pays” | euronews, monde

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Les autorités russes se réjouissent de la victoire de M. Ivanichvili aux élections législatives et envisagent une reprise des relations ...
  1. Le président géorgien reconnaît la défaite de son parti
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  1. Le président biélorusse veut réintégrer la Géorgie à la CEI
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·  Le président géorgien reconnaît sa défaite aux législatives - Libération

www.liberation.fr/.../le-president-georgien-reconnait-sa-defaite-aux-...
il y a 2 jours – Mikhaïl Saakachvili s'incline face à la coalition de Bidzina Ivanichvili, avant même la publication des résultats officiels.

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il y a 2 jours – Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a reconnu mardi 2 octobre la défaite de son parti aux ….

L'opposition remporte les législatives en Géorgie - Yahoo! Actualités ...

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02 octobre 2012

Assemblée Nationale - Les nouvelles perspectives européenne - 2 octobre 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault est intervenu à l’Assemblée Nationale en 1ère. Séance, et 2ème séance, notamment en développant  en 1ère séance  les nouvelles perspectives  européennes, la ratification du Traité de stabilité budgétaire,  le pacte de croissance  et les questions qui y sont liées,  le compte rendu provisoire figure sur le site de l’Assemblée Nationale de même que les vidéo complètes de ces séances.
Plusieurs députés sont intervenus pendant son intervention , à l’issue de celle-ci les Députés chef des différents groupes sont montés à la Tribune pour s’exprimer avec déférence et compétence  sur leurs position et leurs intentions de vote ( qui interviendra dans les prochains jours), d’autres sur leur intentions de vote  en faisant valoir quelques réserves, mais d’autres encore pour émettre certaines critiques  argumentées  avec une certaine mauvaise foie,   tout à fait déplacée,  qui n’ajoutait rien au débat.,  Jean Marc Ayrault  a ensuite repris la parole pour répondre à chacun d’entre eux.

La séance  en deux parties a été très longue et l’intervention du Premier Ministre avait  été précédée  par différents  échanges sur différents autres  questions  à l’ordre du jour.

Mais revenons un peu  sur les interventions à la Tribune qui ont suivi l'Intervention du Premier Ministre    pour en situer les différences d'expressions  :



Pour exemple,  citons quelques députés et Chefs de groupes   qui sont intervenus à la tribune  avec déférence et compétence , notamment   Barbara Pompili, la  députée EELV  co-présidente du  Groupe Ecologie  qui  a expliqué  les raisons pour lesquelles  elle est contre le traité en  s’interdisant implicitement  toute critique contre le Gouvernement,  de même le Député  PRG  Roger-Gérard Schwartzenberg  qui a fait valoir ses objections avant d’appeler à la ratification du Traité,  et  Bruno le Roux , le président du groupes des socialistes,  qui est intervenu dans la ligne de l’intervention  du Premier Ministre,   en expliquant et développant ses arguments, pour conclure  sur l’absolue nécessité  de la ratification du traité...

Par contre  pour ne  les citer que pour souligner  leur arrogance et critique déplacées à l’encontre du Premier Ministre, les députés intervenants des partis de droite  UMP et Centre, notamment  qui avaient en commun de  revendiquer    le Traité comme l’œuvre de Nicolas Sarkozy,  en soulignant qu’aucun mot ni virgule n’avaient été changés, et  tout en critiquant le  Pacte de croissance, et en se répandant  en critiques outrancières  à l’encontre du Premier Ministre et du Président François Hollande , ils ont  fini par cracher leur pastille à savoir qu’ils voteraient pour le Traité.

Parmi ces derniers, Le Chef de groupe des députés UMP à l’Assemblé, Christian Jacob, qui a  critiqué  entre autres dans son intervention peu brillante  les  écologistes « accrochés à leur strapontin ministériel », pour  en arriver  à dire « Que vaudrait la parole de François Hollande  … alors qu’il est contesté dans sa propre majorité ? » , en  ajoutant  avec une exagération manifeste :  "Le psychodrame qui se joue dans votre majorité affaiblit notre pays en Europe", pour divaguer ensuite en parlant  du retour de "la IVe République".

Quand à  Jean-Louis Borloo pour le Centre, il est monté  la Tribune pour délivrer un numéro à la limite du sketch  ou du pastiche  politicien -revanchard, en commençant  par attaquer le Premier Ministre en   lançant  d’un ton nasillard qui se voulait ironique  : "Ce qui est formidable avec vous Monsieur  le Premier ministre, c'est que vous êtes transparent"

 Quoiqu’il en soit le Premier Ministre  et  les députés du PS ont tenu  bon  à  Tribune, chacun à  leur tour, dignement et avec fermeté,    face à une opposition  UMP et Centriste  provocatrice à l’excès.

En fait, il est évident que les UMP et les Centriste ont deux raisons principales  pour voter en faveur du traité, une première raison qu’ils dévoilent en justifiant leur prochain vote,  c’est  que l’origine du Traité  remonte à  Sarkozy sous le  précédent quinquennat, mais aussi et surtout une deuxième raison politicarde  qu’ils ne dévoilent pas mais qui se devine, en effet quand on sait que même sans les voix de l’UMP et du Centre, le PS  détient la majorité à l’Assemblée,  donc  suffisamment de voix  à lui seul pour ratifier le traité, on comprend que cette opposition de droite ne veut pas que cela saute aux yeux  de l’opinion publique, cela signifierait clairement  au yeux de tous que le Pouvoir PS  peut se passer d’eux et que sur les bancs de l’Assemblée ils ne sont plus que des figurants.


Vous trouverez plus bas  le lien conduisant à  ces  séances  en deux  vidéos , où vous retrouverez l'intégralité de toutes les interventions,  mais afin d’éviter  les interruptions des développements  du Premier Ministre, par  certains députés,  nous avons choisi  de publier en premier  l’intervention du Premier Ministre « en continu » pour bien en saisir tous les développements.

Source -  Portail du Gouvernement :

 Copié/collé  

« Discours du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur les nouvelles perspectives européennes à l'Assemblée nationale
02/10/2012
  


« Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mesdames et messieurs les députés, au lendemain du plus effroyable des conflits qu’a connus notre continent, des hommes de bonne volonté et de haute vue ont su dépasser les vieilles haines et poser les fondements de l’Europe unie.

 Leur engagement sans faille, parfois brillant, souvent humble, a permis à nos vieux pays divisés de retrouver, dans l’entente et la solidarité, la paix et le progrès. D’autres ont repris le flambeau et l’Europe s’est construite, peu à peu, avec des fulgurances, beaucoup de compromis, des blocages et des avancées.

 Les peuples ont adhéré à ce vaste projet ; Parfois ils ont refusé la voie qui leur était proposée. Il y a eu des moments d’enthousiasme et des moments de désenchantements. A chaque étape, la même question a ressurgi : à quoi cela sert-il ? Certains, favorables à l’union de l’Europe, se demandent cependant si cette union se construit sur les bonnes bases. D’autres vont jusqu’à remettre en cause la construction européenne dans son principe même.

Ces questions, mesdames et messieurs les députés, je ne les fuis pas. Ces doutes, je ne les ignore pas. Je veux y répondre en vous faisant part d’une certitude et d’une volonté. Ma certitude, c’est que sans l’Europe nous serions isolés et faibles. Que pèseraient une France seule, une Allemagne seule, une Italie seule, face aux Etats-Unis ou à la Chine ? Grâce à la construction européenne, nous sommes la première puissance économique mondiale. Grâce à elle nous avons les moyens de négocier dans les instances internationales pour défendre notre économie, promouvoir nos standards sociaux et environnementaux. Sans l’euro, combien de dévaluations aurions-nous dû subir ?

L’histoire de la France s’est longtemps écrite en Europe contre nos voisins. Elle s’écrit désormais en Europe avec nos voisins, et d’abord avec l’Allemagne. Alors oui, la construction européenne cela sert à quelque chose : la France est plus grande dans l’Europe. Ma volonté, la volonté du gouvernement – et c’est aussi celle des Français qui ont élu le président de la République –, c’est cependant de réorienter le cours de la construction européenne. Car si nous sommes Européens, nous sommes en désaccord avec le chemin qui a été suivi depuis de longues années et d’abord depuis cinq ans.

Pour répondre aux ébranlements provoqués par la crise financière, pour sauver notre monnaie, les gouvernements européens – et d’abord, le gouvernement français précédent – se sont contentés d’une réponse budgétaire. Si le sérieux budgétaire est indispensable lorsque la dette s’emballe et paralyse l’action publique, la réduction des déficits sans le soutien à la croissance conduit à la récession.

Au nord, au centre, au sud de l’Europe, des partis populistes prospèrent, les égoïsmes nationaux et le refus de toute solidarité gagnent du terrain. Si l’Europe n'avance pas, si nous la condamnons à l’impuissance, si nous refusons toute avancée au motif de celles que nous attendons encore, alors ce seront ces forces-là, celles du repli, qui progresseront le plus vite.

Alors, l'urgence est là, elle est bien là. Les chiffres de la croissance pour le second trimestre 2012 mettent en évidence une nouvelle dégradation de l’activité dans la zone euro. Même nos partenaires du nord de l’Europe ne sont plus à l’abri du ralentissement. Quant à nos partenaires du sud, ils continuent de subir une récession très nette et qui est insupportable socialement.

Alors, oui, l’Europe, l’Europe telle que nous l’avons trouvée n’était pas sur la bonne voie. Oui, il était nécessaire de modifier sa course. Oui, le président de la République, grâce au vote du peuple français, y est parvenu et c’est le résultat de l’élection présidentielle.

Mesdames, messieurs les députés, nous nous trouvons aujourd’hui à un moment crucial : allons-nous conforter cette réorientation qui correspond exactement à ce que nous réclamions depuis des années ou allons-nous casser l’élan nouveau qui a commencé ? C'est cette réorientation décisive pour l’avenir de la construction européenne que je suis venu vous demander de soutenir aujourd'hui. Formellement, vous allez être appelés à voter sur la ratification du traité. Mais à travers votre vote, c'est sur la réorientation de l’Europe que je vous appelle à vous prononcer !

Alors j'entends ! J’entends les doutes – certains bruyants, d'autres silencieux – et je compte parmi les hésitants quelques amis. Je ne leur jette pas la pierre. Dans les moments importants de notre histoire, le débat n'a jamais été inutile. Le précédent président de la République a, durant ce premier semestre, si souvent répété que le traité imposerait l’adoption d'une « règle d’or » que les parlementaires les mieux disposés ont pu s’inquiéter de l’introduction d’un carcan constitutionnel. Eh bien vous le savez désormais, le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur ce sujet et nulle règle d’or ne sera inscrite dans notre loi fondamentale.

Le traité lui-même ne comporte aucune contrainte sur le niveau de la dépense publique. Il n’impose pas davantage de contrainte sur sa répartition. Il ne dicte en rien la méthode à employer pour rééquilibrer les comptes publics. La souveraineté budgétaire restera au Parlement de la République française !

Enfin, la recherche de l’équilibre du solde structurel autorisera les États à prendre des mesures adaptées pour faire face aux situations de crise économique. Sur ce dernier point, le traité qui vous est soumis est même plus souple que le traité de Maastricht qui se focalise sur le seul déficit nominal.

Pour la France, ce n’est pas le traité qui nous impose l’équilibre de nos comptes publics, c’est notre volonté de ne pas nous laisser dicter notre politique par les marchés financiers, et de retrouver des marges de manœuvre. Il n’est pas acceptable que le premier budget de la France soit le remboursement des intérêts de la dette. Si nous voulons financer nos priorités – l’éducation et la recherche, l’emploi, la sécurité et la justice, le logement, la santé, alors, il faut choisir et la gauche a choisi !

Alors j'entends encore : « Mais, qu'est ce qui a changé depuis le mois de juin puisque le texte du traité est identique ? » Mais tout a changé ! C’est l’économie générale de la réponse à la crise qui a été bouleversée ! Avons-nous obtenu tout ce que nous souhaitions ? Non. Ce « paquet européen » solde-t-il nos ambitions pour l'avenir ? Encore une fois, non. Mais cette étape est-elle nécessaire pour que s'enchaînent les suivantes ? Ma réponse est oui.

Cette étape est essentielle. La responsabilité devant laquelle chacun d’entre nous est placé est cruciale, c’est de maintenir la France dans une zone euro solidaire, car la conséquence d’un rejet, d’un refus de la ratification, ce serait – et vous le savez bien – une crise politique et l’effondrement de l’union monétaire. Le vote auquel je vous invite est celui de la confiance dans la politique européenne engagée depuis quatre mois par François Hollande. Elle a déjà porté ses fruits et elle en portera d’autres !

Et à ceux qui en doutent, il y a bien eu négociation. Sous l’impulsion décisive du président de la République, le Conseil européen de juin dernier a rééquilibré le traité par l’ajout d’un texte complémentaire : le pacte pour la croissance et l’emploi. C’est la France qui a replacé la croissance au cœur du débat européen avec l’appui de plusieurs de nos partenaires désormais convaincus de l’importance de cet enjeu.

Ce pacte dont nous avons obtenu la mise en œuvre crée un état d’esprit nouveau en Europe. La recapitalisation de la Banque européenne d’investissement sera effective au premier trimestre 2013. L’ensemble des cofinancements, ce sont des investissements supplémentaires à hauteur de 120 milliards d’euros qui seront engagés, soit l’équivalent d’une année du budget communautaire européen.

L’union bancaire est également en marche. D’ici la fin de l’année 2012, une supervision intégrée des systèmes bancaires de la zone euro, adossée à la Banque centrale européenne sera mise en place.

L’élan de juin ne s'est pas pour autant interrompu. La Banque centrale européenne a pu prendre appui sur cette volonté politique nouvelle pour acheter – et je cite – « sans limites quantitatives » des obligations gouvernementales sur les marchés secondaires. Cela aussi, nous l’espérions et le demandions depuis longtemps. Et chacun ici sait que cette décision aurait été bienvenue avant que la crise des dettes souveraines n’atteigne l'Italie et l’Espagne.

Et puis la taxe européenne sur les transactions financières, nous n’avons cessé de la demander, le gouvernement précédent nous disait que jamais nos partenaires n’y consentiraient. Elle avait été abandonnée par le président précédent. Eh bien elle sera mise en place dans le cadre d’une coopération renforcée.

Mesdames, messieurs les députés, ne vous en déplaise, mesdames et messieurs les députés de la droite, l’Europe s’est remise en mouvement et il nous faut poursuivre dans cette voie. La ratification du traité n’est qu’une première étape. Oui, ce n’est qu’une première étape et nous devons la franchir pour aller plus loin et construire une Europe de la confiance.

Le premier défi, c’est d’apporter des solutions durables aux dysfonctionnements de la zone euro, qui font obstacle au redémarrage de la croissance. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a été chargé, en collaboration avec les présidents de la Commission, de la Banque centrale et de l’Eurogroupe, de préparer une « feuille de route » sur l’avenir de l’Union économique et monétaire. La France présentera sa propre contribution au débat.

Les programmes de stabilité financière n’ont pas suffi à rassurer les marchés et tant que l’hypothèse d’une possible sortie de certains pays de la zone euro n’est pas définitivement écartée, les marchés continueront d’imposer aux pays les plus vulnérables des primes de risque qui les asphyxient, qui ruinent leurs efforts et qui pénalisent durement leurs peuples. Notre réponse, ce sera l’approfondissement de l’Union économique et monétaire et ce sera aussi une nouvelle étape de notre histoire commune : ce que le président de la République a appelé l’intégration solidaire. Car l’union monétaire appelle davantage d’intégration sur le plan économique et budgétaire, mais aussi sur le plan bancaire, fiscal, social et démocratique.

Nous ferons tout pour que la Grèce reste dans la zone euro et nous allons l’aider à reconstruire une économie plus saine. Mais elle doit s’engager elle aussi avec sincérité dans des réformes qui s’imposent, notamment la réforme fiscale qui épargne toujours les privilégiés dans ce pays.

Le fonctionnement de l’Union économique et monétaire devra être réformé, en répondant à trois exigences.

La première, c’est la coordination des politiques économiques de la zone euro au service de la croissance. Il est clair aujourd’hui que le pilier économique et monétaire doit être renforcé. C’est le gouvernement économique que nous réclamons depuis des années. Il est maintenant à l’ordre du jour dans la perspective qui vient.

La deuxième exigence, c’est l’équilibre entre le développement de mécanismes financiers de solidarité et la vigilance budgétaire. La zone euro doit disposer d’instruments budgétaires et financiers communs pour faire face aux chocs externes et permettre aux pays qui rencontrent des difficultés de les surmonter pour retrouver la croissance. Parce qu’il n’y a pas d’Europe sans solidarité. Ca ne peut pas être le chacun pour soi qui trop souvent prévaut.

Le mécanisme européen de stabilité doit, pour commencer, voir son rôle élargi en matière de crise bancaire. Et la France est favorable à la perspective d’une mutualisation d’une partie de la dette par l’émission d’euro bonds. Et il est temps aussi qu’à l’échelle de toute l’Europe – et la France le fera elle-même, sans attendre – une nouvelle législation bancaire sépare la gestion des dépôts des activités à risque. La finance doit être au service de l’économie et non de la spéculation.

Et la troisième exigence, c’est la légitimité démocratique. Il n’y aura pas de renforcement de notre maison commune, pas d’intégration solidaire, sans adhésion des peuples. Dans le processus de décision, l’articulation entre le niveau européen et le niveau national doit faire l’objet d’une attention particulière. Il nous faut garantir l’expression démocratique de l’intérêt général quand il est en jeu.

A court terme d’ailleurs le traité soumis à ratification prévoit la création d’une conférence interparlementaire composée de parlementaires nationaux et européens qui débattraient du rapport annuel de croissance ou des propositions d’orientations économiques de la zone euro. C’est un progrès.

La prochaine étape, mesdames, messieurs les députés, ce doit être également le défi de l’Europe sociale, qui n’a jamais bénéficié du même niveau de priorité que la mise en oeuvre du marché unique et de l’intégration monétaire. Nous avons une « dette sociale » à l’égard des peuples européens, et la France agira et se battra pour que cette dette-là, elle aussi, soit résorbée.

C’est en faisant de l’Union le fer de lance de la lutte contre le chômage, les exclusions et les discriminations, en développant les programmes européens d’éducation, en favorisant la convergence sociale et fiscale sur notre continent, que nous réconcilierons l’Europe et les citoyens.

En 2010, près du quart de la population européenne était confrontée à une situation d’exclusion sociale, de pauvreté monétaire ou de privation matérielle grave, c'est-à-dire 115 millions de personnes. Et pour la seule zone euro, c’est 21,5% de la population qui était concernée, soit 70 millions de personnes. Il faut le dire et la France le dit, et c’est le sens du vote que je vous appelle à effectuer, cette situation n'est plus supportable et fait partie aussi de la réorientation de l’Europe.

Dans le contexte de crise et de chômage de masse que nous connaissons, l’éducation et la formation, tout au long de la vie constituent le plus sûr investissement pour l’avenir. La France veut que soit offerte à tous les Européens, quel que soit leur niveau de qualification, la possibilité de se former dans un autre pays de l’Union. Aujourd’hui, l’Europe consacre moins de 1% de son budget à l’éducation et à la formation. Mon gouvernement demandera une augmentation sensible de cette part. C’est ainsi que le programme Erasmus devra monter en puissance et bénéficier à un nombre plus important d’étudiants, et notamment issus de familles modestes.

La France veillera aussi au respect du principe de subsidiarité trop longtemps oublié, pour en finir avec l’Europe des pratiques tatillonnes, des pratiques bureaucratiques et des règlementations inutiles. On pourrait multiplier les exemples de ces initiatives de la Commission européenne ou de ces décisions du Conseil qui sont autant d’incitations à se détourner de la construction européenne. Nous avons besoin d’une Europe qui s’occupe des vrais problèmes et d’une Europe qui respecte ces peuples.

Et nous avons besoin d’une Europe qui respecte aussi ses services publics. La France travaillera à l’élaboration d’une directive cadre sur les services d’intérêt économique général.

Parmi les grands chantiers que doit engager l’Europe, il y a celui de l’innovation et de la réindustrialisation. Les deux sont liés. Perdre ses capacités de fabrication c’est perdre ses capacités d’innovation technologique. La recherche européenne est performante, mais elle ne se traduit pas suffisamment en projets innovants. Nous devons inventer les « Airbus » de demain, éliminer les freins à l’innovation, relever le défi de la compétitivité. Oui l’Europe doit se doter enfin d’une grande politique industrielle. La politique économique de l’Europe ne peut se limiter aux seules règles de la concurrence. C’est ce que veut affirmer la France.

Mais nous avons aussi besoin dans un monde de plus en plus ouvert, d’une Europe qui protège et qui sache défendre ses intérêts. C’est au niveau européen que doit être mise en oeuvre une politique commerciale fondée sur le juste échange. C’est indispensable pour notre place dans le commerce mondial ; mais c’est aussi une exigence de progrès social et environnemental. L’Europe a trop souvent fait preuve d’une sorte de naïveté dans les négociations commerciales internationales, face à des concurrents qui, eux, n’hésitent pas à défendre pied à pied leurs positions et leurs propres intérêts. Cela aussi doit changer.

La France portera également le dossier de la convergence fiscale et celui de la lutte contre la concurrence fiscale déloyale.

Le président de la République s’est prononcé récemment pour la construction d’une communauté européenne de l’énergie et d’une politique environnementale à l’échelle du continent. C’est un formidable enjeu pour l’avenir. L’Europe doit être en effet capable de concilier différents objectifs : la sécurité de son approvisionnement, la durabilité environnementale et la compétitivité de son économie. Si nous y consacrons les moyens nécessaires, la transition énergétique sera au cœur du processus de croissance verte et de création de millions d’emplois.

Oui l’Europe doit s‘engager dans de nouveaux combats, dans une nouvelle frontière, si elle en a la volonté elle en a la capacité, c'est aussi notre responsabilité, c’est aussi le sens du vote auquel je vous appelle.

Le cadre financier pluriannuel de l’Union européenne devra refléter ces défis et cette ambition. Mon gouvernement, je vous le dis mesdames et messieurs les députés de l’UMP, ne reprendra pas la position de la majorité précédente qui faisait de la baisse de la contribution française sa priorité. Eh bien ce que veut le gouvernement, et je suis sûr qu’il aura l’appui du Parlement, c’est le maintien de la Politique agricole commune, c’est le maintien des fonds structurels à un haut niveau parce que c’est une condition de la croissance, de l’emploi et de la solidarité territoriale.

Mesdames et messieurs les députés de l’UMP, je m’adresse à vous monsieur le Premier ministre François Fillon, j’ai vu que madame Pécresse, qui vous soutient dans votre conquête du pouvoir à la tête de l’UMP, avait reconnu une erreur en 2007, je la salue pour son honnêteté politique, vous aviez dit vous-même « je suis à la tête d’un Etat en faillite ». Et au moment où vous disiez ça vous étiez Premier ministre, mais le président de la République adoptait une autre ligne, une autre politique puisqu’il allait à Bruxelles. Et que disait-il à Bruxelles ? Et ça ne vous a pas dérangé puisque vous êtes resté cinq ans pour appliquer une autre politique que celle à laquelle finalement vous pensiez. Il est allé à Bruxelles pour dire « je vais m’exonérer, monsieur le président de la Commission européenne, de l’obligation des 3 % de déficit, je vais m’exonérer des 60 % de dette parce que je vais provoquer un choc de croissance en France ». Et vous avez fait voter la loi TEPA avec des cadeaux fiscaux aux plus riches. La croissance nous ne l’avons pas eue, mais les comptes publics se sont dégradés. Ce que nous avons c’est votre héritage, 600 milliards de dette supplémentaire. Voilà votre responsabilité.

Alors aujourd’hui les choses changent, elles changent en France. Mais elles changent aussi en Europe. Le vote du peuple français, je le redis, compte. Depuis le 6 mai il a contribué à faire bouger les lignes. C’est l’influence de notre pays qui en sort renforcée.

Le soir de son élection à Tulle, François Hollande déclarait : « le 6 mai doit être une grande date pour notre pays, un nouveau départ pour l’Europe, une nouvelle espérance pour le monde ». Eh bien oui je le dis, la France n’est plus isolée en Europe. Elle a réussi à fédérer largement et c’est le mandat que vous avez donné au gouvernement et au président de la République. Et c’est celui que vous allez donner par votre vote pour que la France continue de peser en faveur de la réorientation de l’Europe. C’est votre responsabilité aujourd’hui mesdames et messieurs les députés, ici à l’Assemblée nationale, c’est votre devoir pour la France, pour l’Europe, pour le monde, cela exige du courage, mais vous en avez. Cela exige de l’audace, mais vous en avez. Ne passons pas à côté de cette chance historique.

(fin du copié/collé)

Liens directs sur la 1ère et la 2ème  séance en deux parties  - Source Site de l’Assemblée Nationale  - :

- Vidéos - Source : Site de l'Assemblée Nationale -

 

La Troïka était de retour Lundi à Athènes pour reprendre "les discussions" avec le Gouvernement Grec

Éditorial de lucienne magalie pons




Après une période de négociations très intenses   avec le Gouvernement Grec, et après une pause d’un peu plus d’une semaine en fin du mois de septembre,  les experts des  bailleurs de fonds de la Grèce, autrement dit la «  troïka », étaient de retour Lundi 1er Octobre à Athènes pour reprendre les négociations, après une semaine de pause qui avait été expliquée à l’époque assez sobrement , sans doute pour écarter toutes extrapolations, sur un éventuel désaccord entre la Troïka  et les dirigeants grecs,.


"Les discussions ont été très intenses depuis début septembre", avait indiqué  vendredi 21 septembre la Commission Européenne par la voix de Simon O’Connor , porte-parole de la Commission chargé des questions économiques, "Cette pause de la troïka n'est pas le signe de problèmes", avait  précisé ce  porte-parole vendredi 21 septembre à Bruxelles lors d’un point de presse, en précisant «  les négociateurs quittent Athènes  ce week-end et devraient revenir "dans environ une semaine".


Du côté d’Athènes   une  source  au ministère des finances grec   annonçait cette pause en  écartant tout problème entre les deux parties. Il s'agit d'un "départ programmé", n'attestant en rien d'une impatience des représentants du FMI, de la Commission et de la Banque centrale européennes (BCE), face aux lenteurs de la négociation, avait  confirmé cette source.

"L'équipe technique  va rester en Grèce et lorsque les chefs de délégation vont revenir, nous aurons bouclé le paquet" avait aussi  ajouté la source du ministère des Finances en précisant que les "dates critiques des 18 et 19 octobre" visées pour l'approbation du plan par le sommet européen "n'ont pas changé".

Et à  l’issus  d’une réunion au soir du  vendredi 21 septembre ", un haut responsable du ministère des finances grec a indiqué .., « Des progrès ont été faits »  …,   " mais une partie des mesures à prendre doit encore être clarifiée, spécifiée", en expliquant que les discussions portent sur l'identification précise de mesures permettant de réduire de 11,5 milliards d'euros les dépenses publiques et d'augmenter de 2 milliards d'euros les recettes, ….. "Il y a des points à approfondir des deux côtés" avait-il ajouté.



Hier Lundi la Troïka des créanciers de la Grèce(UE-BCE-FMI),   réapparaissait à Athènes pour reprendre des discussions avec la Grèce en vue notamment  de s’entendre et de finaliser les coupes budgétaires étalées sur les deux à venir, et d’apprécier si les efforts d’économie  consentis par la Grèce portant sur 13,5 milliards d’euros d’économies seront suffisant pour accorder à ce pays  une aide de 31,5 milliards qui s’avère cruciale pour soutenir ses finances .

En principe, une fois les  négociations terminées, la troïka sera en mesure de produire courant Octobre   son rapport  dont dépend le versement de cette  nouvelle tranche d'aide pour la Grèce.


Mais tout a un prix et en contrepartie de « ces efforts d’économie  consentis » par le Gouvernement Grec,  des mesures d’austérités et de rigueur de plus en plus importantes  pèsent sur le peuple grec, notamment  une nouvelle baisse ciblée des salaires dans le secteur public visant les juges, les universitaires, les policiers, les militaires, de nouvelles réduction des retraites , baisses des aides sociales et augmentation des recettes fiscales,   et parallèlement  l’opposition grandit et s’organise et nous avons vu ces derniers  jours  les manifestations et grève qui se sont déchaînées à Athènes.

Selon une récente  information de  source du ministère des Finances grec,   les mesures  comprennent environ 7 milliards d'euros de coupes dans les retraites, les salaires de certaines catégories de fonctionnaires (juges, universitaires, policiers ou pompiers) et les aides sociales. Près de 3,5 milliards d'euros d'économies proviendront "de réformes structurelles" dans la fonction publique,  notamment  par le départ en retraite anticipée de près de 15.000 fonctionnaires, et les recettes fiscales devraient augmenter de 3 milliards sur les deux années, selon la même source.

On comprend  bien , à la vue   de ces nouvelles  mesures  d’austérité, qui s'ajoutent à une austérité draconienne imposée depuis 2010  que   l’opposition  s’étende à plusieurs catégories sociales dans la population grecque et  qu’elle grandisse et se durcisse comme nous l’ avons vu ces derniers  jours dans  les manifestations et grèves qui se sont déchaînées à Athènes.


. "Le paquet est très douloureux mais rien ne peut se faire" pour l'alléger, a déclaré samedi le ministre adjoint des Finances, Christos Staïkouras, lors d'une conférence à Athènes, cité lundi par le quotidien financier Naftémporiki.

La Grèce est depuis cinq ans en récession et d’après les experts elle le sera encore en 2013 même si l’aide est accordée,  et on comprend bien  le Premier ministre Grec  qui a déclaré ce week-end que l'économie du pays attendait le versement de la tranche de 31,5 milliards d'euros "comme la terre assoiffée, la pluie".

Les médias grecs  soulignent  que des entreprises sont menacées de fermeture "Même des entreprises saines sont menacées de fermer" a écrit  l'hebdomadaire To Vima.

Les médias  rapportent  aussi que les   31,5 milliards sont destinés essentiellement à recapitaliser les banques grecques qui ont subi d'importantes pertes lors de l'opération d'effacement de dette souveraine en début d'année 2012.


Résultat, tandis qu’en haut  le Gouvernement Grec consent des efforts d’économie et accélère de concert  avec la Troïka des discussions qui se traduiront par des privations et des souffrances pour  la population grecque, celle-ci gronde et  proteste dans les rues, et   les syndicats  grecs appellent  à  de  nouvelles  mobilisations,  notamment depuis Lundi   le  syndicat Genop de la société publique d'électricité Dei  a entamé des grèves de 48 heures reconductibles. Ce syndicat a indiqué dans un communiqué  "Le but du Genop est le renversement de la politique de rigueur et l'empêchement de l'adoption par le parlement de ces mesures".

Nous reviendrons,  tant sur l’avancée et le  résultat des négociations  de ces « discussions » entre la Troïka et la Grèce , que sur la multiplication des manifestations et des grèves contre ces nouvelles mesures de  rigueur  et d’austérité  par le peuple grec,  dans un prochain éditorial.

Ci-dessous nous vous proposons  quelques articles récents et d’autres plus anciens  sur la  situation de la Grèce, la troïka, les manifestations et les grèves.


 Revue de Presse :
1.     

De retour à Athènes, la troika vient jauger le plan de rigueur grec

L'Expansion-il y a 19 heures
De retour à Athènes, la troika vient jauger le plan de rigueur grec ... GRECE - Les membres du gouvernement de coalition ont réussi à ...

  1.  

Grèce: le gouvernement impatient de boucler avec la troïka le plan ...

Romandie.com-30 sept. 2012
Grèce: le gouvernement impatient de boucler avec la troïka le plan de ... avec la troïka représentant les créanciers de la Grèce, de retour à ...

  1.  

La troïka des créanciers de retour en Grèce, qui s'attend à un ...

Le Parisien-6 sept. 2012
La troïka des créanciers de retour en Grèce, qui s'attend à un ... La Grèce, qui tente désespérément d'obtenir un sursis de deux ans pour ...

  1.  

Grèce: la troïka fait une "pause" dans les négociations, retour dans ...

Le Parisien-21 sept. 2012
Les bailleurs de fonds de la Grèce, réunis dans une troïka, vont faire ... "Cette pause de la troïka n'est pas le signe de problèmes", a précisé le ...

  1.  

La "troïka" et le gouvernement grec tentent de trouver un accord

Boursier.com-10 sept. 2012
... et la Banque centrale européenne, sont de retour en Grèce depuis vendredi. ... Mais la situation est tendue car la "troïka" a rejeté dimanche ...

  1.  

Grève générale en Grèce : 50 000 manifestants dans les rue d ...

Mediapart-26 sept. 2012
Grève générale en Grèce : 50 000 manifestants dans les rue ... grec, les créanciers de la Troïka jouent la montre, alors que dans les rues ... la crise grecque fait elle aussi son retour sur le devant de la scène cette semaine.

  1.  

Retour de Grèce

le Patriote-9 sept. 2012
2342-grece Cinquième année de récession. D'un taux de croissance de 3% en 2007, les politiques d'austérité imposées par la « Troïka » (Banque Centrale ...

  1.  

Grèce-Le budget 2013 prévoit une 6e année de récession

Les Échos-il y a 12 heures
La troïka veut des clarifications", a-t-il déclaré à la presse. ... Mais le retour à un excédent primaire serait un signal fort envoyé aux créanciers de la Grèce, lassés ...

  1.  

Grèce : les médecins protestent contre les nouvelles coupes ...

Le Quotidien du Médecin-7 sept. 2012
... commun contre les nouvelles mesures d'austérité prévues par le gouvernement, à la veille du retour à Athènes de la troïka des créanciers.

  1.  

CAC 40 : Pas de repos prévu après -2.46% vendredi

Daily Bourse-il y a 22 heures
La Troïka se rendra cette semaine en Grèce alors que les ... Seul un retour au-dessus de 3460 points remettrait en cause cette dynamique.

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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...