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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Après l'invasion terrestre des troupes israéliennes dans la bande de Gaza, la presse européenne se demande comment le conflit au Proche-Orient peut être résolu et quel rôle devraient y jouer l'UE et les Etats-Unis.
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« De Morgen » - Belgique
La communauté internationale proteste contre les attaques israéliennes dans la bande de Gaza. Or, l'inquiétude et les appels au cessez-le-feu ne suffisent pas, écrit le quotidien De Morgen: "Ceux qui pourraient faire quelque chose pour exercer une pression plus forte sur Israël n'y songent même pas. Les Etats-Unis soutiennent Israël les yeux fermés et lui restent fidèles quoi qu'il puisse faire par la suite. Après cette énième aventure militaire, ils livreront encore des armes et des milliards de dollars. Le silence du président américain élu est éloquent. L'UE est le principal 'sponsor' des Palestiniens, mais le traité d'association et le statut privilégié pour Israël qui vient seulement d'être revalorisé sont des moyens de pression que l'UE n'utilise pas. En regardant ostensiblement dans une autre direction, l'ONU, les Etats-Unis et l'UE donnent un signal clair à Israël et à son armée: faites donc." (05.01.2009)» article intégral (lien externe, néerlandais)
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Tous les textes disponibles de » Frank Schlomer
« Diário de Notícias - Portugal
Seuls les Etats-Unis peuvent apporter une solution au conflit dans la bande de Gaza, écrit le quotidien Diário de Notícias: "La diplomatie internationale n'aide en rien dans le conflit à Gaza. Hier, le Conseil de sécurité de l'ONU a été incapable d'approuver un texte appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et qualifiant Israël comme le Hamas [palestinien] d'agresseurs. La diplomatie européenne a déjà commis sa première erreur: le porte-parole de la présidence tchèque de l'Europe a qualifié l'opération militaire israélienne de défensive. Après quelques réprimandes, il a ensuite été plus critique à l'égard d'Israël. Mais c'était déjà trop tard. La diplomatie européenne a une nouvelle fois montré qu'elle n'existe pas. ... Aucune des grandes puissances politiques mondiales n'a d'influence sur ce qui se passe au Proche-Orient. Il n'y a qu'un pays dont Israël écoute vraiment l'opinion et que le monde arabe redoute: les Etats-Unis, qui dispose actuellement d'un gouvernement de transition. [Le président américain élu] Barack Obama continue de travailler au programme économique et refuse de s'exprimer sur le conflit dans la bande de Gaza." (05.01.2009)
« article intégral (lien externe, portugais)
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« Le Temps - Suisse
Le quotidien Le Temps commente la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit au Proche-Orient : "Certains redoutaient (ou espéraient) une attaque contre l'Iran. Mais la période de passage de témoin entre les deux présidents américains aura finalement débouché sur une opération militaire pratiquement sans précédent à Gaza. ... Avant le départ de George Bush, il était temps de faire le ménage. ... Le naufrage d'une politique américaine qui n'a laissé d'autre solution que cet affrontement sanglant, se montrant incapable de créer, en huit ans, la moindre ouverture diplomatique ? Sans aucun doute. Les effets pervers d'une politique israélienne dans laquelle chaque veille d'élection entraîne immanquablement une escalade de violence, une guerre, une provocation, ou un mélange détonant de tout cela ? Sans doute aucun. Aujourd'hui, la conjonction d'un interrègne américain et d'une échéance électorale israélienne ne s'est pas seulement révélée explosive dans les rues dévastées de Gaza. Elle risque aussi de modeler en profondeur les années à venir." (29.12.2008)
« article intégral (lien externe, français)
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« Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Le quotidien Süddeutsche Zeitung critique la multitude des missions européennes de médiation dans le conflit au Proche-Orient. Le président français Nicolas Sarkozy s'y rend en tant que président du conseil de sécurité de l'ONU, Javier Solana en tant que haut représentant pour la politique extérieure de l'UE, le ministre des Affaires étrangères tchèque Karel Schwarzenberg en tant que président du conseil de l'UE et le britannique Tony Blair en tant que de chargé du quatuor du Proche-Orient: "Il n'y a aucune chance que ce chaos se clarifie, il est encore plus improbable d'imaginer la paix. Au Proche-Orient c'est la loi du plus fort qui prévaut. Quiconque œuvre publiquement contre l'autre et, de ce fait s'affaiblit, n'est pas un négociateur de poids. Tous ces soi-disant intermédiaires ne manquent pas seulement d'autorité, ce qui leur fait surtout défaut c'est une ouverture. Les européens ont sciemment décidé, de se couper du Hamas radical. Désormais ils ne peuvent pas prendre parti pour une organisation dont ils ont fustigé la dangerosité." (05.01.2009)
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« Upsala Nya Tidning - Suède
Le quotidien Upsala Nya Tidning écrit : "La seule solution qui puisse améliorer la situation sur le long terme est la création de deux Etats, permettant à des forces plus modérées que le Hamas [parti palestinien islamique-radical] de prendre le dessus. Si l'on devait y parvenir, il faut toutefois s'assurer que des négociations de paix apportent des résultats. … Un affaiblissement durable des sympathies pour le Hamas ne sera possible que lorsque l'on parviendra à la création d'un Etat palestinien à la suite de négociations avec le Fatah [modéré]. Mais cela ne se produira pas tant qu'Israël maintiendra sa politique de colonisation et d'occupation actuelle." (03.01.2009)
« article intégral (lien externe, suédois)
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POLITIQUE
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« Lidové noviny - République tchèque
" La présidence tchèque de l'UE et le conflit au Proche-Orient
La toute jeune présidence tchèque de l'UE vient déjà de provoquer l'agacement: un porte-parole du gouvernement a qualifié l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza 'd'action défensive'. Le ministre des Affaires étrangères Karl Fürst Schwarzenberg a dû faire marche arrière suite aux protestations dans le monde arabe ainsi qu'à Londres et à Paris. Le quotidien conservateur Lidové noviny fait un commentaire ironique : "Le porte-parole a communiqué l'opinion de certains de ses supérieurs qui n'avaient pas encore compris qu'ils se trouvent désormais au sommet de l'UE. ... Ce malentendu a été tiré au clair. Seule vaut la déclaration diplomatiquement correcte du ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement n'est à la tête de l'UE que depuis quelques jours. Il apprend ainsi comment mentir de manière cohérente et européenne." (05.01.2009) »
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Dans l’ensemble les vœux de Monsieur Sarkozy n’ont pas été reçus avec enthousiasme.
« Mes chers compatriotes » c’est par ces mots que Nicolas Sarkozy a ouverts sa présentation des vœux, pour l’année 2009.
Ndlr : Personne n’a remarqué à ma connaissance l’aspect restrictif du mot « compatriote », alors que la France abrite des individus et des familles étrangères sur notre territoire national, cette maladresse est navrante venant de la part du Président de la République Française.
De but en blanc Monsieur Sarkozy fait remarquer :
« L’année 2008 s’achève. Elle a été rude. »
Ndlr : La Palice n’eut pas mieux dit. Nous ne le savons que trop ! Pour nous les salariés, les chômeurs, les Rmistes et autres personnes réduites aux aides sociales, c’est une évidence. Mais ça n’a pas empêché d’autres individus situésau sommet dans les institutions d’état et dans les hautes sphères de la finance et de l’industrie du secteur privé, en dépit de leurs lamentations sur la crise financière internationale, d’étaler sans vergogne sous nos yeux jusqu’au dernier jour de l’année 2008 , leur vie de luxe, parfois même de luxure,dans leurs maisons aux décors somptuaires, parés de leur toiletteset leurs bijoux signés des plus grandscouturiers etjoailliers de renom, età continuer de s’offrir des vacances de milliardaires , avec à leur suite, dans des endroits idylliques, partout dans le monde.
Monsieur Sarkozy ensuite s’oblige « à vouloir penser » :
« C’est la raison pour laquelle je veux penser d’abord à ceux que la vie a durement éprouvés, à ceux qui ont perdu leur emploi sans y être pour quoi que ce soit, à ceux qui sont victimes d’injustice, à ceux qui doivent affronter l’absence d’un être cher.
« Je veux penser à nos soldats qui en ce moment même risquent leur vie pour notre sécurité et pour la paix. Je veux penser à leurs familles qui vivent douloureusement cette séparation. Et plus encore à ceux qui pleurent un fils, un mari, un fiancé, un père.
Ndlr : pensez, Monsieur, pensez, c’est bien ! mais il faudrait vraiment plus que des pensées, il faut une véritable compassion active. Positivement quelles sont les mesures politiques que vous et votre Gouvernement envisagez pour que de tels drames ne se reproduisent plus ?
Ensuite Nicolas Sarkozy constate :
« Pour tous les Français, cette année a été difficile. La crise économique et financière mondiale est venue ajouter son lot de peines et de souffrances. Chacun d’entre vous en subit les conséquences.
« Face à cette crise je mesure la responsabilité qui est la mienne. Cette responsabilité je l’assumerai pour que tous ceux qui en ont besoin soient protégés par l’Etat et que notre pays sorte plus fort de cette épreuve.
« Depuis que les difficultés sont apparues je vous ai toujours dit la vérité et j’ai agi. C’était mon devoir.
« Le pire aurait été que, dans cette situation, chaque pays décide sans se préoccuper des autres. Les initiatives que j’ai prises au nom de la présidence française de l’Union européenne pour coordonner l’action de tous les Européens et pour réunir les chefs d’État des vingt plus grandes puissances mondiales à Washington, ont permis d’éviter que le monde s’engage sur la pente du chacun pour soi qui aurait été fatale. De même, l’immobilisme serait une faute.
« J’ai promis que les mêmes causes ne produiraient plus les mêmes effets. La France a exigé des changements pour moraliser le capitalisme, promouvoir l’entrepreneur sur le spéculateur, sanctionner les excès inacceptables qui vous ont scandalisés à juste titre, pour redonner à la dimension humaine toute sa place dans l’économie. Nous obtiendrons des résultats lors du prochain sommet de Londres le 2 avril.
« Dans une période de crise comme le monde n’en avait pas connu depuis bien longtemps, j’ai essayé de changer l’Europe. Depuis toujours j’ai la conviction que l’Europe ne doit pas subir mais agir et protéger. Avec la réponse commune à la crise financière, la résolution de la crise géorgienne, la création de l’Union pour la Méditerranée, l’accord sur le climat et l’énergie, la preuve est faite désormais que c’est possible. Ce n’était qu’un premier pas. Il faut continuer car je reste persuadé que le monde a besoin d’une Europe forte, indépendante, imaginative.
Ndlr : chacun à sa « vérité » la dire n’est pas convaincre !constatations, promesses, conviction personnelle, en réalité le bilan de son action n’est pas encore acquis et finalement nous somme conviés à attendrele prochain sommet de Londres du 2 avril pour voir si réellement« nous obtiendrons des résultats » comme il l’annonce.
Pour l’année 2009, Monsieur Nicolas Sarkozy prend ses devants etnous prévientque les difficultés qui nous attendentseront grande,ce que nous savions déjà, et son discours encore est encore argumenté de promesses dont l’inefficacité peut déjà se pressentir :
« Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes. J’en suis pleinement conscient. Je suis plus décidé que jamais à y faire face, avec le souci de la justice, avec l’obsession d’obtenir des résultats. Après avoir préservé les économies de chacun grâce au plan de sauvetage des banques, ce sont les emplois de tous qu’il faut désormais sauver. Le plan de relance massif de l’investissement de 26 milliards d’euros qui a été décidé y contribuera. C’est un effort considérable. Des mesures ont été arrêtées pour sauver notre industrie automobile, en contrepartie de l’engagement des constructeurs de ne plus délocaliser leur production. D’autres initiatives seront prises avec le fonds souverain dont nous nous sommes dotés pour préserver notre tissu industriel.
Ndlr : les banques nous le savons, en dépit de multiples renflouements, ne jouent pas le jeu, les petites entreprises et les particuliers ont de plus en plus de difficultés à obtenir des prêts, ce qui est nuisible à une relance de l’activité et de la consommation. Certaines banques ont d’ailleurs augmenté le taux d’intérêt pour les prêts immobiliers et à la consommation. Quant à prétendre avoir « sauvé » l’industrie automobile, rien n’est encore prouvé et la contrepartie demandée aux constructeurs de ne plus délocaliser leur production, elle n’a aucun effet sur les délocalisations déjà opérées !
Poursuivant sur sa lancée, Monsieur Sarkozy reste optimiste sollicite notre solidarité, fait appel à nos efforts et utopique nous annonceque de la crise financièrevanaître « un monde nouveau » auquel « nous » devons nous préparer en travaillant plus, tout en insistant sur le RSA ! :
« Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s’il faut faire davantage, nous le ferons mais en gardant notre sang froid.
ndlr : cette petite phrase qui peut sembler anodine démontre en fait que le Président Sarkozy est conscient de l'insuffisance pour ne pas dire l'échec de son plan de relance et qu'il devra en proposer un deuxième rapidement.
« Les difficultés, mes chers compatriotes, nous avons les moyens de les affronter.
A condition d’être solidaires les uns des autres. Je ne laisserai pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés. Dans l’épreuve, la solidarité doit jouer sans que le travail soit découragé. C’est pourquoi j’ai voulu que soit créé le RSA, qui s’appliquera pour la 1ère fois en 2009. Désormais, chaque Français qui reprendra un travail sera encouragé, valorisé, récompensé.
"Pour nous en sortir chacun devra faire des efforts. Car de cette crise vanaître un mondenouveau auquel nous devons nous préparer en travaillant plus, en investissant davantage, en poursuivant les réformes qu’il n’est pas question d’arrêter car elles sont vitales pour notre avenir.
« Durant l’année 2009, nous réformerons l’hôpital dont les personnels sont admirables de dévouement et de compétences, la formation professionnelle indispensable pour que chacun ait la chance d’un emploi, notre organisation territoriale que tant de conservatismes ont rendu inextricables, la recherche qui conditionne notre compétitivité.
« Je pense aussi à la réforme du lycée qui est nécessaire pour éviter l’échec de tant de nos enfants dans l’enseignement supérieur et l’injustice qui fait que tant de fils et de filles, de familles modestes n’ont pas les mêmes chances que les autres. J’ai demandé que soit pris le temps de la concertation, parce que prendre le temps de réfléchir ensemble, ce n’est pas perdre du temps pour la réforme. C’est en gagner.
« Je pense enfin à la réforme de notre procédure pénale si importante pour mieux protéger nos libertés individuelles, dont la nécessité s’est faite jour plusieurs fois de façon criante durant l’année écoulée.
Ndlr : Le RSA c’est le pactole pour les entreprises, dont certaines débauchent déjà les DDI voire les CDD, et les emplois précaires pour réembaucher dans quelques temps lors de l’entrée en vigueur du RSA : drôle de solidarité qui ponctionne et utilise lessalariés et les contribuables au profit des entreprises.Quand aux réformes passées elles ont surtout instituées une dérégulationdrastique des protections sociales, maladies, retraites, à notre désavantage et celles qu’il prometpour l’année 2009 sont tout à fait opportunistes en ce qui concerne les hôpitaux qui ont été le théâtre de drames en fin d’année, illusoires en ce qui concerne la formation professionnelle dont les crédits se rétrécissent , politiques à des fins de redécoupageen ce qui concerne l’organisation territoriale, et enfin pour la réforme du lycéequi a déjà été reportée faute concertation avec le corps enseignant elle ne pourra aboutir dans sa forme initialement prévue. MonsieurNicolas Sarkozy « pense » aussi à la réforme de notre procédure pénale, la question est sur le tapis depuis pas mal de temps et elle risque de se prolongersinon d’être vidée de sa substance ou reportée comme la réforme du Lycée si une concertation vraiment sérieuse n’est pas engagée.
"Monsieur Sarkozyse propose de mener ces réformes avec le Premier Ministre François Fillonet le gouvernement, ceci semblerait indiquer qu’en cas de remaniement ministériel, Monsieur FrançoisFillon serait reconduit dans ses fonctions:
« Mes chers compatriotes, toutes ces réformes, je les mènerai avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, non par esprit de système mais parce qu’elles sont la condition qui permettra à la France de se faire une place dans ce nouveau monde qui se construit. Ainsi, nous deviendrons plus compétitifs, plus innovants. Et en même temps, nous préserverons les valeurs qui font notre spécificité : le travail, l’effort, le mérite, la laïcité et la solidarité, sans laquelle aucun effort n’est acceptable.
Ndlr : travail, effort, mérite, laïcité, solidarité, un catéchisme politique à l’usage des gogos !
Pour son action à l’étranger, Monsieur Sarkozy poursuit dans sa ligne habituelle qui l’incite à se saisir,comme un médiateur prédestiné,de tous les évènements mondiauxpour se propulser sur la scène internationale et conforter son profil, en oubliant d’insister sur son actiondepropagande économiquelibérale qu’il soutient sous couvert des « droits de l’homme » dans tous les azimuts :
« Enfin, la France continuera d’agir en Afrique, en Asie, et bien sûr au Moyen Orient où je me rendrai dès lundi parce que c’est la vocation de la France de chercher partout les chemins de la paix, comme c’est dans sa vocation d’agir pour les droits de l’homme.
La conclusionassez banale se passe de commentaires, sauf à remarquer que la question du pouvoir d’achat a été passée à la trappe :
« Mes chers Compatriotes,
« La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément. La crise est une épreuve. Elle est aussi un défi. Ce défi là, je veux le relever avec vous. Vous pouvez compter sur moi.
« Nous avons des atouts considérables. Il y a dans le peuple français quand il est rassemblé assez d’énergie, d’intelligence et de courage pour que nous ayons ensemble confiance dans l’avenir.
« Nous allons sortir renforcés de cette crise.
« Du fond du cœur je présente à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux pour 2009.