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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Mediapart publie sur son site Lundi 30 Aout un document sonore où l'on entend Monsieur de Maistre demander à Madame Liliane Bettencourt un Yatch, tout en lui indiquant la manière de procéder pour faciliter cette opération, notamment "de la main à la main" et aussi sans éveiller l'attention de sa fille ! On se demande vraiment comment et pourquoi Madame Liliane Bettencourt supporte une telle demande de la part de son conseiller sans protester et lui désigner la porte.
La Cour de justice de la République sera-t-elle saisie du cas Eric Woerth, alors que deux magistrats se disputent les enquêtes sur l'affaire Bettencourt? Puisque ce scandale entre cette semaine dans une nouvelle phase, Mediapart a décidé, à partir d'aujourd'hui, de diffuser de nombreux extraits sonores inédits des enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt. Il s'agit ainsi de donner à nos lecteurs ce qui constitue le socle et le cœur d'une affaire d'Etat qui menace l'Elysée.
17 septembre 2009, M. de Maistre demande un yacht à Mme Bettencourt:
Pendant les vacances l’affaire Bettencourt n’avait pas donné lieu à des rebondissements spectaculaires, certes les médias s’étaient rabattus sur des rumeurs, enquêtes médiatiques ou informations,visant des personnalités de l’entourage de Monsieur Eric Woerth, en citant notamment le nomde Monsieur Eric de Sérigny personnalité influente du monde des affaires, dont on ne sait s’il est officiellement ou officieusement son conseiller.
Etaitcité aussi incidemment dans un article produitsur Internet Sébastien Proto, directeur de cabinet au ministère du Travail, (lequel s’était occupé de la liste des 3000 évadés fiscaux français en Suisse obtenue auprès d'un ancien cadre de la banque HSBC) , commeun proche d'Antoine Arnault, fils de Bernard Arnault, et beau-fils de Patrice de Maistre.
Il est vrai qu’en France comme partout ailleurs le monde est petit, mais encore plus au sommet du paysoù se rejoignent par ramifications les alliancesde famille et les intérêts convergents des dirigeants politiques et des grands patrons ou directeurs des affaires financières, industrielles et commerciales de pointe.
Or ce monde des puissants est tellement habitué à agir entre soi en confiance etdans le secret, qu’il leur arrive très souvent de passer outre la prudence déontologique qui devrait régler leurs initiatives. Aveuglés par leur réussite il ne leur vient pas à l’esprit qu’une affaire de famille peut déboucher de fil en aiguille sur une crise politique qui prend des allures de scandales multiples, soupçons deconflits d’intérêts et defavoritismes, que le Procureur Courroye tente de démêler au fil des enquêtes préliminaires qu’il conduit au grand dam de l’opposition qui réclame que cette affaire soit confié à un juge d’instruction.
Ainsi , l’affaire Bettencourt devient obèse et grossit de jour en jour par la diversité des dossiers, des informations, des articles et des polémiques qui viennent s’y greffer de jour en jour endépit de la discrétiondont l’appareil judiciaire s’efforce d’observer.
Pendant l'été un proche d'Éric WoerthÉric de Sérigny, banquier, financier et conseiller officieux d'Éric Woerth au ministère des Affaires sociales – (dont la positiona été mise en cause lundi par France Inter à propos du règlement du conflit social dans l'entreprise Molex à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne). -a étéentendu discrètement par la police le 6 juillet, Patrice de Maistre avait évoqué l'intervention en sa faveur de ce personnage influent.
Le dossier saisi à la grande chancellerie de la Légion d'honneur attesterait le rôle joué par celui-ci dans la décoration accordée à Patrick de Maistre,conseiller de Mme Bettencourt.
Les médias rapportent qu’Éric de Sérigny est par ailleurs l'un des animateurs du Premier Cercle, club qui réunit les plus gros donateurs de Nicolas Sarkozy, etqu’ilest fondateurdu club W19 qui regroupe les « mécènes et partisans » d'Éric Woerth.
Par ailleurs, la brigade financière a interrogé un autre ancien banquier, Jacques Rossi, qui semblerait avoir été l'auteur de la demande initiale de la Légion d'honneur décernée à M. de Maistre. Jacques Rossi, ancien dirigeant du groupe Bolloré devenu avocat, aurait confirmé son intervention. Cependant, en l’état il semblerait que « rien » ne prouvera que cette distinction et le recrutement de Mme Woerth chez Clymène puissent être reliés.
(Monsieur de Maistrelui avait assurédans l'un des fameux enregistrements pirates, s'être attaché les services de MadameWoerth "à la demande" de son mari)
D’autre part « Le Canard enchaîné » affirme dans son édition du mercredi 25 août que le contenu du dossier de la grande chancellerie "montre que la demande de décoration a été traitée à l'origine — soit en mars 2007 — par le cabinet de [Nicolas] Sarkozy, alors ministre de l'intérieur de [Jacques] Chirac". ( Les enquêteurs du pôle financier aurait saisi, auprès de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, le dossier de Patrice de Maistre. Ce documentnoteraitque c'est en mars 2007, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l'intérieur, que le cabinet de ce dernier a traité la demande de décoration de Patrice de Maistre. C'est Laurent Solly, un proche du futur chef de l'État, alors à la tête de son cabinet, qui aurait traité le dossier.
Passons rapidement sur l’information incidente du site « Le Mondefr » du 26 Aout, (miseà jour le 28 Août) selon laquellele patron de l’Oréal Monsieur Agondéfend François Marie Banier eta déclaré que cette affaire "n'impactait pas la marche de l'entreprise". "Si quelqu'un en doutait, il n'y a qu'à voir les résultats que nous publions."
D’après cette information ,François-Marie Banier a fourni "un vrai service" à L'Oréal dans le cadre du contrat liant sa société au groupe de cosmétiques et visé par la plainte d'un petit actionnaire, a assuré, jeudi, Jean-Paul Agon, directeur général de L'Oréal.
Rebondissement judiciaire proprement dit :
Passablementmasquéependant les vacancespar les polémiques suscitées parles mesures sécuritaires, l’affaire Woerth-Bettencourten cette rentrée politique remonteà la surfaceplus directementsurle« frontjudiciaire »,selonles révélations de l’hebdomadaireJDD du dimanche 29 Août.
Le JDDa révélé dimanche 29 août que le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, envisageait de saisir la Cour de justice de la République (CJR) sur le rôle du ministre du travail .
Selon le JJD du 29 Août, un courrier du 11 août de l'ex-ministre de l'environnement et avocate Corinne Lepage (Cap21) adressé au Procureur Nadalest "à l'origine de ce nouveau front judiciaire".
D’après le JDD, Madamedit avoir "visé les deux infractions supposées reprochées à M. Woerth" lorsqu'il était ministre du budget : "son intervention éventuelle en matière fiscale pour un contribuable employeur de son épouse et aussi la vente des terrains de l'Oise".
"J'estime, au regard de la Constitution, que le procureur Nadal a le droit d'actionner la Cour de justice. Je lui ai demandé de le faire, quitte d'ailleurs à ce qu'à l'arrivée, elle lave M. Woerth de tout soupçon", a expliqué la députée européenne àJDD
Madame Corrine Lepage a-elle été suivie dans sa demande ?
L’hebdomadaire nous informeque Monsieur Jean –LouisNadal a réclamé "la communication de tous les éléments du dossier pénal susceptibles de concerner une éventuelle prise illégale d'intérêt ou un délit de favoritisme" au procureur général de Versailles, supérieur hiérarchique du procureur Philippe Courroye à Nanterre, où est traité ledossier Bettencourt Le procureur général aurait également réclamé "une copie du rapport de l'inspection générale des finances"au ministre du budget François Baroin. Selon ce rapport, M. Woerth ne serait pas intervenu dans le dossier Bettencourt lorsqu'il était ministre du budget.
Toujours selon le JDD, décidemment bien informé,« l’'entourage de M. Nadal indique attendre d'avoir évalué "la pertinence des documents" avant de voir "s'il y a lieu de saisir la commissions des requêtes".
Il pourrait ensuite saisir la Cour de justice chargée de juger des crimes et délits commis par des membres du gouvernement dans le cadre de leur fonction.
Dès la publication de l’article JDD,l’avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Le Borgne, adéclaréà l’AFP qu'il fallait "une faute pénale identifiée" avant une éventuelle saisine de la Cour de justice de la république (CJR) pour enquêter sur les soupçons qui pèsent sur le ministre dans l'affaire Bettencourt. ….. "L'éventualité de la saisine de la CJR suppose que l'on ait d'abord identifié une faute pénale", a affirméMe Le Borgne…. "Il n'en est rien concernant Eric Woerth malgré des recherches tout à fait approfondies", a ajouté l'avocat.
"Quant à la multitude de pseudo-scandales fantasmés qui ont été évoqués dans la presse ces dernières semaines, ils se sont révélés être des actes normaux et irréprochables", a ajouté Me Le Borgne, appelant à "mettre un terme à cette chasse à l'homme".
Dans l’état actuel les informations médiatiques qui n’hésitentpas à qualifier ce rebondissement de « nouveau front judiciaire » tous les développements restent prudemment au modeconditionnel …
Par ailleurs, le conseil national de l’Ordre des médecins a demandé l’audition du professeur Gilles Brücker. Médecin-conseil et exécuteur testamentaire de Liliane Bettencourt, celui-ci estsoupçonnéd’avoir masqué le mauvais état de santé mentale de la milliardaire.
Une autre information incidente mérite une simplemention, on aappris que MadameLiliane Bettencourt avait annulé, mi-juillet, la disposition testamentaire qui faisaitde François-Marie Banier son légataire universel, selon une déclaration faite au Monde par son avocat, Me Georges Kiejman.
On aurait pu en rester là en attendant la suite des procédures et des investigations, mais c’était sans compter sur la réaction du Ministre Woerth qui a affirmélundi 30 août dans une déclaration au Parisien/Aujourd'hui en France, subir "depuis deux,trois mois une sorte de lapidation médiatique assez impressionnante".
D’aprèsl’article qui lui est consacré, Monsieur Eric Woerthestime que "cet acharnement" est "fait pour tuer". "C'est un peu une chasse à l'homme, comme il existe ici des chasses à courre. Sauf que c'est moi qui joue le rôle du cerf", commente M. Woerth…….
Se disant dans une "forme olympique", il soutient n'avoir "pas connu de campagnes aussi violentes contre un homme politique depuis l'affaire Markovic", en référence au meurtre en 1968 d'un ancien garde du corps d'Alain Delon et aux calomnies qui avaient visé Georges Pompidou. "Tout cet acharnement, c'est fait pour tuer", ajoute-t-il.
Visant le PSle ministre a déclaré : "On veut me faire passer pour l'ami des riches. Mais je suis le plus souvent avec les vétérans du club de foot. Et quand je rencontre des grands chefs d'entreprise, je fais mon devoir de maire. 'DSK' et Martine Aubry en côtoient aussi. Je n'ai aucune leçon de morale à recevoir de gens qui n'en ont aucune."
Dans le cadre de l'affaire mettant en cause Eric Woerth, la justice française a fait un premier pas vers la saisine de la Cour de justice de la République (CJR), chargée de juger les crimes et délits commis par des ministres en exercice. ...
France - Toute l'actualité en France - Selon le Journal du Dimanche, ...Actualités Affaire Bettancourt : l'entourage médical ... www.france-info.com/france-justice-police-2010-08-29-affaire-bettencourt-woerth-vers-une-saisine-de-la-cour-de-justice-480801-9-11.html
25 août 2010 ... Abonnez vous au fil RSS les titres de l'actualité Les titres de l' ... Le feuilleton de l'affaire Bettencourt , en demi-sommeil depuis la ... fr.news.yahoo.com/.../tfr-affaire-bettencourt-patrice-de-maist-a7ee481.html - En cache
Actualités - Affaire Bettencourt : Banier rayé du testament · M6 Bonus —. Un nouvel épisode dans le feuilleton de l'affaire Bettencourt. ... www.wikio.fr/politique/affaires.../affaire_bettencourt - En cache
Le président du conseil national de l'Ordre des médecins, Michel Legmann, a demandé au conseil départemental de Paris d'entendre les médecins cités dans l'affaire Liliane Bettencourt pour savoir s'ils ont enfreint le code de déontologie, ...
20 août 2010 ... Conseiller du ministre du Travail, Eric de Serigny est aussi un proche de Patrice de Maistre, le bras droit de Liliane Bettencourt.
www.rue89.com/.../woerth-les-relations-genantes-de-serigny-conseiller-de-lombre-163179 - En cache
20 août 2010 ... 20/08/10 Alors qu'une enquête de France Inter s'interroge sur un possible conflit d'intérêt du conseiller d'Eric Woerth, celui-ci se défend ... tempsreel.nouvelobs.com/.../eric-de-serigny-autre-acteur-de-l-affaire-woerth.html
Toute l'information économique sur lesechos.fr, ALTERNATIVE LEADERS, SOCIETE FINANCIERE, Eric de Sérigny.
archives.lesechos.fr/.../19176-51-ECH.htm - En cache - Pages similaires
21 août 2009 ... Eric de SÉRIGNY. › Revenir aux résultats. Voir la biographie de ... Eric de SÉRIGNY. Président de société › ALTERNATIVE LEADERS ... www.whoswho.fr/biographie-SERIGNY-Eric+de_383232.html - En cache
Sébastien Proto, le directeur de cabinet d'Eric Woerth, qui fut l'un des artisans ...Sébastien Proto ne déteste pas jouer... y compris avec les principes. ...
30 juil. 2010 ... Le directeur de cabinet du ministre, Sébastien Proto est l'ami d'Antoine Arnault. Or, le fils de Bernard Arnault a pour beau-père. ... tempsreel.nouvelobs.com/.../info-obs-affaire-woerth-un-bien-petit-monde.html
Sébastien Proto a été, lui, l'interlocuteur régulier de tous les sites s'intéressant aux paris en ligne, et c'est bien normal, il était tout spécialement ... www.come4news.com/woerthgate-antoine-arnault-au-dircab-proto,-as-tu-du-c-ur-196983 - En cache
28 août 2010 ... Tout proche du ministre Eric Woerth, il ya un jeune homme, Sébastien de son prénom, Proto est son nom. Il a bientôt 33 ans, est inspecteur ... www.marianne2.fr/.../Sebastien-Proto-jeune-modele-dans-l-ombre-d-Eric-woerth_a176.html?... - En cache
1 août 2009 ...Sébastien Proto travaille depuis deux ans au cabinet d'Eric Woerth. Il a été son directeur adjoint de cabinet (et en même temps à la tête de ... www.liberation.fr/.../0101583106-la-ou-l-herbe-est-plus-woerth - En cache - Pages similaires
Monsieur Bernard Debré (UMP) député de Paris,après avoir entendu les propos insensés tenus par Alain Minc sur le “Pape allemand”,lui a demandéde “démissionner” de son poste de conseiller (non officiel) de Nicolas Sarkozy.
Dimanche à Castelgandolfo, lors de l'Angelus, le PapeBenoît XVI avait rappelé en s’exprimant en langue française,la nécessité d'«accueillir les légitimes diversités humaines».
Mercredi, dans l'émission de France Inter «L'été en pente douce», Alain Minc, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, s’est lâché odieusement à propos de Benoît XVIen des termes outranciers : «Ce pape allemand? Parler comme il a parlé, en français ? On peut discuter ce que l'on veut sur l'affaire des Roms, mais pas un pape allemand. Jean-Paul II peut-être, pas lui», a-t-il dit.
Alain Minc a également critiqué l'«insensibilité» de Benoît XVIen évoquant l'histoire, «dont il est comme tous les Allemands un héritier, non pas un coupable, mais un héritier». Insensibilité que, selonAlain Minc, «on a mesuré quand il a réinstallé un évêque révisionniste»
.
Ces critiques on aussitôtété sanctionnées par des personnalités qui ont réagi avec une particulière sévérité qu’il convient de partager quand on est doué de bon sens :
Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France a déclarésur Europe 1: «Alain Minc est l'héritier de toute l'histoire de France, et ça ne l'empêche pas de parler. Il pense que la France n'a rien à se reprocher dans le passé?».
Jeudi, Christine Boutin, présidente du parti chrétien-démocrate (affilié à l'UMP), indignée à juste titre,a demandé à Alain Minc de «présenter ses excuses à Benoît XVI pour avoir insulté hier sur France Inter le pape, les catholiques, les Allemands et les Européens».
«Laisser penser que les Allemands sont héritiers du nazisme, c'est précisément considérer qu'il y a une filiation du Mal, bref une sorte de racisme où la personne est assimilée à son groupe d'appartenance», s'insurge Christine Boutin. «Il est profondément regrettable qu'un conseiller comme ce Monsieur se laisse aller à de telles outrances», poursuit-elle.
Des parlementaires UMP ont rajouté leurs critiques à celles de Mme Boutin jeudi.
- Le député du Nord, Christian Vanneste, a appelé Nicolas Sarkozy «à écouter le peuple de droite, et le peuple français en général, plutôt que cette cour médiatico-mondaine, qui lui a déjà fait tant de tort».
-Le député de la Mayenne Yannick Favennec a demandé que Nicolas Sarkozy «désavoue immédiatement son conseiller et que ce dernier quitte l’entourage du président».
Les médias on largementrapportétant l’intervention déplacée d’Alain Mincque celles justifiées de ses contradicteurs en faisant leur, dans une large mesure, lesréactions sévères queces personnalités ont émises.
Pour ramener Monsieur Alain Minc àsa petite pointure il faudrait sans doute le mettreà l’indexde toute audience nationale et médiatique.
26 août 2010 ... PARIS - La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) Christine Boutin a demandé jeudi à Alain Minc de présenter ses excuses à Benoît XVI, ... www.lexpress.fr/.../christine-boutin-demande-a-alain-minc-de-faire-ses-excuses-a-benoit-xvi_915125.html - En cache
Source : Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique
Samedi 28 août 2010 6 28 /08 /2010 15:48
La Caisse des Dépôts et l'identité nationale
Publié le 27 Août 2010
Au moment où le Gouvernement est accusé de toutes parts d'attiser excessivement un réflexe quasi-nationaliste, il est surprenant de constater que son bras financier, la Caisse des Dépôts en qualité d'actionnaire de référence de Quick laisse se dérouler une campagne très offensive en faveur de l'alimentation halal ...
La Caisse des Dépôts est l'actionnaire de référence de Quick ; ce qui n'est déjà pas sans ... originalité que de voir cette structure engagée dans la junk food.
Mais cette originalité franchit une étape supplémentaire. Quick mène la première campagne publicitaire de ce type en faveur de l'alimentation halal.
Une campagne jugée provocante par bon nombre d'observateurs.
Une campagne et un actionnariat qui restent pour l'instant remarquablement ignorés par la classe politique mais cette dernière a-t-elle les moyens de critiquer la Caisse des Dépôts qui est son financier privilégié dans la gestion quotidienne des collectivités publiques et de leurs sociétés mixtes .
Mardi : Réunion de travail et de concertation à l'initiative de François Fillon (bref rappel)
Mardi soir, suite à une réunion de travail et de concertation sur le dossier des Roms, le Premier Ministre François Fillon avait jugéque "la lutte contre l'immigration irrégulière" ne devait "pas être instrumentalisée de part et d'autre", etrappelé que : " ……… "La tradition humaniste de la France va de pair avec le respect de ses lois par tous ceux qui se trouvent sur son territoire", tout en appelant à agir "avec fermeté, continuité et justice, sans laxisme ni excès"
De plus, le Premier ministre avait annoncé qu’il avait pris la décision de saisir mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sur la question des Roms, pour "approfondir la coordination" avec Bucarest et Sofia et "d'accentuer les initiatives dans le cadre européen »
Venant du Premier Ministre ces déclarations mesurées et cette décision qui plaçaient ce dossier loin de tout écart de langage polémique et de toute instrumentalisation, et le situait à un niveau de politique de coordination avec les pays membres de l’UE tout autant concernés que la France à devoir mettre en place des conditions d’accueil et de retour sociales et humainesconcertées d’un pays à l’autre, avaient été ressenties comme de nature à apaiser les polémiques qui depuis le discours de Grenoble du Chef de l’État s’était élevées de toutes parts et avaient redoublé d’intensité face à la mise en œuvre pendant les vacances des mesures gouvernementales d'évacuation des camps illégaux de Roms, et des expulsions des Roms en situation irrégulière conjugués avec des départs volontaires indemnisés , avaient amorcés des remous au sein même de la majorité et divisé la droite.
Mercredi : Conseil des Ministres
C’était sans compter sur la position du Chef de l’État qui dès sonretour de vacances amobiliséses troupes mercredi lors du conseil des ministres de rentrée enrevenant sur le débat sur la sécurité qui avait enflammél'été.
Le chef de l'État a demandé au gouvernementde ne pas céder à "ceux qui cherchent la polémique systématique"les appelant à "redoubler de dialogue et de pédagogie", "de travail et d'imagination",en rappelant que le discoursde Grenoble du 30 Juilletconstituait "la référence" en matière de politique de sécurité, ajoutant que les ministres étaient chargés de "mettre en œuvre cette politique, ni plus, ni moins".
Des "réunions d'arbitrage" seront organisées par le président dans les prochains jours avec les ministres concernés concernant les "déclinaisons très concrètes" du discours de Grenoble, a précisé Luc Chatel.
Faut-il voirdans la position actuelle du Chef de l’État qui affirmait Mercredien Conseil des Ministresque sondiscours de Grenoble du 30 Juillet constituait la « seule référence » comme un durcissement radical de sa position et une différence avec celle du Premier Ministre qui s’était montré Mardi plus mesuré ?
Faut-il penser au contraire qu’ils ont agit de concertation, l’un précédant l’autre, pour donner aux médias et personnalités de tous bords du grain à moudre sur une prétenduedivergences de vueentre eux, pour faire naître une nouvelle polémique visant cette fois le prochain remaniement Ministériel, le maintien ou le départ de François Fillon ?
On finira par se demander si l’amorce d’un redéploiement des polémiques sur le dossier des Roms et les mesures sécuritaires ne sont pas une stratégie concertée pourmasquer et paralyser tant que faire se peules autres polémiques quivontrenaître sur les affaires sulfureuses en question, notamment l’affaire Bettencourt, pour ne citer que celle qui visent directement le Ministre Eric Woerth.
Officiellement, le Chef de l’État, estimant que«la politique que le gouvernement menait était une politique équilibrée»,….«a demandé à chacun de ses ministres de la mettre en œuvre, ni plus ni moins», a rapporté Luc Chatel.
Le Chef de l’état a voulu remobiliser l'équipe gouvernementale, au vu « du programme chargé des semaines à venir ».
Toujours d’après Luc Chatel, le Présidenta souligné que les sujets qui attendaient le gouvernement "étaient difficiles et demandaient du courage", citant notamment la réforme des retraites, l'emploi, la croissance, la réduction des déficits publics et sociaux, mais aussi la laïcité, le combat contre les filières d'immigration clandestine, la sécurité, la réforme des collectivités locales, "…..Sans oublier des sujets parfois imprévisibles de l'actualité", aajouté Luc Chatel
Eh bien comme nous pouvons le voiril leur faudra en effet s’armer de courage pour blanchirtout ce pain noir sur la planche gouvernementale, dans un climat de rentrée sociale et politiquequi s’annonce plus que mouvementé avec les revendications, les manifestations et les grèvesdéjà programmées.
Les interrogations etpolémiques reprennent vigueur :
... à propos surtout des expulsions de Roms, Nicolas Sarkozy s'est voulu ferme sur le cap à suivre. « Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique...
Un premier Conseil des ministres vite expédié. De retour de vacances, ... «Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique et nous ne ...
25 août 2010 ... Sarkozy : "Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique", retrouvez l'actualité Politique sur Le Point.
www.lepoint.fr/.../sarkozy-nous-ne-cederons-pas-a-ceux-qui-cherchent-la-polemique-systematique-25-08-2010-1228462_20.php - En cache
25 août 2010 ... "Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique.... Les ministres à la sortie du Conseil des ministres de rentrée / AFP / Lionel ... www.rtl.fr/.../sarkozy-ne-cedez-pas-a-ceux-qui-cherchent-la-polemique-systematique.html
25 août 2010 ...Conseil des Ministres de rentrée sur fond de polémique avec le problème de l'expulsion des Roms. Nicolas Sarkozy a prévenu que le ... www.dailymotion.com/.../xekbet_premier-conseil-des-ministres-apres_news - En cache
25 août 2010 ... Nicolas Sarkozy a prévenu ce matin en Conseil des ministres que le gouvernement "ne (cèderait) pas à ceux qui cherchent la polémique... www.lefigaro.fr/.../97001-20100825FILWWW00359-sarkozy-aux-ministres-restez-concentres.php
25 août 2010 ... Pour le premier conseil des ministres après une trêve estivale de ... pas à ceux qui cherchent la polémique systématique et nous ne devons ... www.lexpress.fr/.../sarkozy-demande-a-ses-ministres-d-eviter-les-polemiques-steriles_914738.html - En cache
25 août 2010 ... Le chef de l'Etat réunit le premier Conseil des ministres après les vacances d'été, sur fond de morosité économique et de polémiques... tempsreel.nouvelobs.com/.../sarkozy-sonne-la-rentree-politique-sur-fond-de-polemique-securitaire.html
Les mesures gouvernementales d'évacuation des camps illégaux de Roms, après avoir provoqué de nombreuses critiques à gauche tout autant qu’à droite ont aussi amorcédes remous au sein même de la majorité.
Dans ce climat tendu, ce matin encore plusieurs médias et éditorialistes évoquaientle silencedu Premier ministre sur les expulsions des Roms, certains l’approuvait de se tenir à l’écart des polémiques, mais bien au contraire des personnalités politiques espéraient l’entendre, notamment Jean Pierre Raffarinqui avait demandé :"J'attends du Premier ministre, chef de la majorité, qu'il prenne la parole pour expliquer les valeurs d'équilibre d'une majorité qui doit avancer avec son cerveau droit mais aussi son cerveau gauche", avait lancé Jean-Pierre Raffarin.
Eh bien ce soir en fin d’après-midi Le Premier Ministreest intervenu avec un savoir faire dont nous pouvons leféliciter.
Il a pris une initiative plus large et plus constructive que celle qu’espérait Jean-Pierre Raffarin et a rompu le silence en se plaçant bien au-delà d’une explication des « valeurs d’équilibre d’une majorité qui doit avancer avec son cerveau droit mais aussi avec son cerveau gauche ».
Le Premier Ministre a agit dans le cadre de ses prérogatives de Chef de Gouvernement. Dans un premier temps il a pris la décision de réunir autour de luià Matignon, pour une réunion de travail etde coordination,Brice Hortefeux ministre de l’Intérieur, Pierre Lellouche pour les Affaires européennes, le directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice et Eric Besson, en charge de l’Immigration.
Suite à cette réunion sur les Roms, François Fillon a jugéque "la lutte contre l'immigration irrégulière" ne devait "pas être instrumentalisée de part et d'autre", etrappelé que : " ……… "La tradition humaniste de la France va de pair avec le respect de ses lois par tous ceux qui se trouvent sur son territoire", EnfinFrançois Fillon appelle à agir "avec fermeté, continuité et justice, sans laxisme ni excès"
De plus, le Premier ministre a pris la décision de saisir mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sur la question des Roms, pour "approfondir la coordination" avec Bucarest et Sofia et "d'accentuer les initiatives dans le cadre européen »
Voilà enfin de la part du Premier Ministre des déclarations mesurées et une décision quiconduiront à placer ce dossier loin de tout écart de langage polémique et de toute instrumentalisation, et à le situer à un niveau de politique de coordination avec les pays membres de l’UE tout autant concernés que la France à devoir mettre en place des conditions d’accueil et de retour sociales et humainesconcertées d’un pays à l’autre.
François Fillon est sorti mardi du silence dans lequel il se cantonnait depuis le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy sur la sécurité pour mettre en garde contre une "instrumentalisation de la lutte contre l'immigration clandestine", aussi bien à gauche qu'à droite.