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04 février 2014

Mots croisés (3/02) Marine Le Pen - Pierre Moscovici

Éditorial de lucienne magalie pons







En premier  nous avons  noté  la stratégie de Pierre Moscovici , il a argué dès le début de l’émission  du lourd  héritage  que le gouvernement avait trouvé à son arrivée , bon cet  introït générique  nous le connaissons, il fait partie du rituel de la messe socialiste  que ce soit en débat à la télévision ou  à la radio,  dans des interviewes  accordé aux  journaux ou magazines, au cours de leurs différentes interventions, et aussi  régulièrement au cours des séances parlementaires, il s’agit d’une litanie qu’il devrait déposer à la Sacem ou  faire labellisé « made in parti socialiste » pour être surs que leurs successeurs en 2017 ne puissent l’utiliser à leur encontre, d’autant que l’héritage qu’ils  laisseront pèsera encore plus lourd, donc passons sur l’introït pour passer aux différents memoranda des réformes en les énonçant sans expliquer pourquoi  les résultats n’ont pas été au rendez vous.

 Et pourtant nous savons que les résultats n’ont pas été bons, puisque devant cette évidence,  ils  se sont déterminé à passer  l’éponge pour s’offrir quelques bouffées  de réanimation en se lançant dans de  nouvelles promesses l contenues dans un nouveau projet, le  «  l Pacte de Responsabilité » sur lequel il fonde toute leurs espérances dans un long terme, ce qui leur permet avant qu’il n’aboutisse de « faire figure ».

Pour le reste Pierre Moscovici tout en défendant la politique  actuelle ou prévisionnelle du Gouvernement n’a pu donner aucune précision sur des délais encore moins sur des résultats, je le répète tout dans sa stratégie repose sur des souhaits et des espérances, même tactique pour la politique européenne, l’euro, et tout ce qui touche à l’Europe.

Et pour répondre aux précisions qui lui étaient demandé espar Marine le Pen, et Yves Calvi, il se répandait en accusations et en contradictions contre Marine le Pen en l’accusant de mensonges, ou encore  de méconnaissance des dossiers, ce qui était absolument faux, puisque Marine le Pen lui mettaient les preuve sous le nez.


Au début de l’émission les échanges fusaient dans un calme relatif, mais vers la fin de l’émission Pierre Moscovicci qui perdait du terrain face à Marine le Pen est devenu très agressif en s’échappant du fond du débat pour attaquer Marine Le Pen  en lui jetant accusations diverses qui sont celles que les socialistes profèrent à longueur de temps contre le FN,  par allusion et amalgame avec les accusations qu’ils font à d’autres mouvements d’extrême droite, Marine Le Pen alors ripostait avec son franc parler et une certaine ironie, l’ambiance sur le plateau devenait tendue, mais comme  Yves Calvi est l’un des rares animateur  qui sait   conduire un débat sans le laisser  déraper , et qu’en plus il participe au débat en le recentrant , l’émission  n’a pas déraper.




Pour Marine Le Pen  sur tous les sujets évoqués dans le débat, elle énonçait ses idées clairement, pas de flou,  des réponses d’une  radicalité directe,  comme autant d’uppercut virtuel lancé à son accusateur et contradicteur,  a illustré ses interventions et c’est pour cela que nous lui donnerons l’avantage et que nous estimons que Pierre Moscovici  a été mis KO .



Monsieur Bruno Lemaire Conseiller économique de Marine Le Pen a décrypté  le débat et nous retrouvons son point de vue et son analyse dans un communiqué publié le 4 février sur le site du Front National.

Il se trouve que nous rejoignons son avis.
 


  

En conséquence nous reprenons ci-dessous en « copié/collé » son communiqué :

« Moscovici face à Marine Le Pen : quand la mauvaise foi est érigée à la hauteur « d’un principe de gouvernement



« Communiqués / 4 février 2014

« Communiqué de Bruno Lemaire, conseiller économique de Marine Le Pen


J »e n’ose croire qu’un ministre de la république française soit totalement incompétent : vu les énormités proférées par le ministre actuel de l’Économie et des Finances, on pourrait pourtant le penser. Comme ce n’est sans doute pas le cas, il ne reste qu’une explication, la mauvaise foi.


Passons sur les explications plus qu’embarrassées du ministre sur la reculade gouvernementale sur le projet de loi qui devait être proposé sur la famille et qui est repoussé sine die, dans l’attente peut être d’un coup de pouce « imposé » par la commissions européenne qui « contraindrait » le gouvernement français à proposer une loi infâme rejetée par la majorité de nos compatriotes, et évoquons seulement 2 ou 3 points économiques sur lesquels Moscovici, une fois de plus, a tenté de tromper les français.


Tout d’abord, la question des dettes : notre ministre, qui a répété plusieurs fois, tout content sans doute, qu’il parlait en tant que ministre de l’économie et des finances, a confondu sans vergogne le fait que 2/3 de la dette était détenue par des ‘étrangers’ avec le fait beaucoup plus important que seul 3% de cette dette était de droit international. Dit autrement, 97% de la dette doit être remboursée en monnaie « nationale française », l’Euro pour le moment, le franc nouveau si nous assistons à la renaissance de notre monnaie nationale.


La différence n’est pas minime, puisque l’erreur de Moscovici concerne 60 à 65 % de 1950 milliards, soit 1200 milliards bruts, ou, en supposant une dépréciation de 15% (même si Marine a parlé d’une dépréciation/dévaluation de 20%, en s’appuyant sur les chiffres de J. Sapir) l’erreur nette est de 180 milliards: une paille. Quand on pense que le ministre dit disposer de 150 000 collaborateurs à Bercy 

Autre point concernant l’épargne des français et la situation des banques. De récentes études ont montré que les 1500 milliards d’épargne des « petits épargnants français » – ceux qui ont moins que les 100 000 euros prétendument garantis par un fonds d’épargne se montant à … 2 milliards – ne pouvaient en aucun cas être véritablement garantis, en cas de faillite d’une ou de plusieurs banques.


Là encore Moscovici nie cette évidence, et la réalité que plusieurs de nos banques ont insuffisamment de capitaux « propres » – curieuse expression pour des capitaux dont on ne connait pas toujours la provenance – pour que leur survie, une fois de plus, ne dépende pas d’un soutien de l’état, et donc de nouveaux efforts demandés aux contribuables.


Je passerai sur les 70 milliards que le sauvetage – provisoire – de l’Euro a déjà coûté à la France, et dont Moscovici feint de croire à leur remboursement ultérieur – aux calendes grecques, c’est le cas de le dire – pour aborder la question du pacte de responsabilité, et des 30 ou 35 milliards que l’État va devoir trouver pour le financer.

En supposant que, par miracle – sans ponctionner une fois de plus les ménages français – Monsieur Moscovici trouve quelque part ce financement, comment peut-on nous faire croire que ces 35 milliards, un peu moins de 2% du PIB, vont être plus efficaces pour relancer l’économie française que ce que propose Marine, à savoir une dévaluation de 15 à 20% appuyée sur la renaissance du franc, et par là même de notre puissance économique.


Notre commerce international – qui ne date pas d’hier, et qui avait valu à la France, il y a 15 ans, avant l’Euro donc, la position de la troisième nation exportatrice mondiale – est caractérisé par 420 milliards de produits et biens exportés, et d’environ 490 milliards importés.


Cette dépréciation-dévaluation compétitive, selon les calculs de plusieurs experts – qui sont très loin d’appartenir tous au FN/RBM – amènerait notre commerce à se rééquilibrer, autour d’un chiffre export-import de l’ordre de 450 milliards d’euros, ou encore de 500 à 520 milliards de francs nouveaux. Dans ce contexte, comment Moscovici ose-t-il parler d’une France rabougrie, se repliant sur ses frontières.


Une preuve de plus que le gouvernement actuel ne croit pas à la France, et qu’il imagine qu’en dehors des diktats imposés par Bruxelles, il n’y a point de salut pour notre nation.



Fin du communiqué.
 

 

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