En premier nous avons
noté la stratégie de Pierre Moscovici , il a argué dès
le début de l’émission du lourd héritage
que le gouvernement avait trouvé à son arrivée , bon cet introït générique nous le
connaissons, il fait partie du rituel de la messe socialiste que ce soit en débat à la télévision ou à la radio, dans des interviewes accordé aux
journaux ou magazines, au cours de leurs différentes interventions, et
aussi régulièrement au cours des séances
parlementaires, il s’agit d’une litanie qu’il devrait déposer à la Sacem ou
faire labellisé « made in parti socialiste » pour être surs que leurs successeurs
en 2017 ne puissent l’utiliser à leur encontre, d’autant que l’héritage qu’ils
laisseront pèsera encore plus lourd, donc passons sur l’introït pour passer aux
différents memoranda des réformes en les énonçant sans expliquer pourquoi les résultats n’ont pas été au rendez vous.
Et pourtant nous
savons que les résultats n’ont pas été bons, puisque devant cette évidence, ils se
sont déterminé à passer l’éponge pour s’offrir
quelques bouffées de réanimation en se
lançant dans de nouvelles promesses l contenues
dans un nouveau projet, le « l
Pacte de Responsabilité » sur lequel il fonde toute leurs espérances dans
un long terme, ce qui leur permet avant qu’il n’aboutisse de « faire
figure ».
Pour le reste Pierre Moscovici tout en défendant la
politique actuelle ou prévisionnelle du
Gouvernement n’a pu donner aucune précision sur des délais encore moins sur des
résultats, je le répète tout dans sa stratégie repose sur des souhaits et des
espérances, même tactique pour la politique européenne, l’euro, et tout ce qui
touche à l’Europe.
Et pour répondre aux précisions qui lui étaient demandé espar
Marine le Pen, et Yves Calvi, il se répandait en accusations et en
contradictions contre Marine le Pen en l’accusant de mensonges, ou encore de méconnaissance des dossiers, ce qui était
absolument faux, puisque Marine le Pen lui mettaient les preuve sous le nez.
Au début de l’émission les échanges fusaient dans un calme
relatif, mais vers la fin de l’émission Pierre Moscovicci qui perdait du
terrain face à Marine le Pen est devenu très agressif en s’échappant du fond du
débat pour attaquer Marine Le Pen en lui
jetant accusations diverses qui sont celles que les socialistes profèrent à
longueur de temps contre le FN, par
allusion et amalgame avec les accusations qu’ils font à d’autres mouvements
d’extrême droite, Marine Le Pen alors ripostait avec son franc parler et une
certaine ironie, l’ambiance sur le plateau devenait tendue, mais comme Yves Calvi est l’un des rares animateur qui sait
conduire un débat sans le laisser
déraper , et qu’en plus il participe au débat en le recentrant ,
l’émission n’a pas déraper.
Pour Marine Le Pen
sur tous les sujets évoqués dans le débat, elle énonçait ses idées
clairement, pas de flou, des réponses
d’une radicalité directe, comme autant d’uppercut virtuel lancé à son
accusateur et contradicteur, a illustré
ses interventions et c’est pour cela que nous lui donnerons l’avantage et que
nous estimons que Pierre Moscovici a été
mis KO .
Monsieur Bruno Lemaire Conseiller économique de Marine Le
Pen a décrypté le débat et nous
retrouvons son point de vue et son analyse dans un communiqué publié le 4
février sur le site du Front National.
Il se trouve que nous rejoignons son avis.
En conséquence nous reprenons ci-dessous en « copié/collé »
son communiqué :
« Moscovici
face à Marine Le Pen : quand la mauvaise foi est érigée à la hauteur « d’un
principe de gouvernement
« Communiqués / 4 février 2014
« Communiqué de Bruno Lemaire, conseiller économique de
Marine Le Pen
J »e n’ose croire qu’un ministre de la république
française soit totalement incompétent : vu les énormités proférées par le
ministre actuel de l’Économie et des Finances, on pourrait pourtant le penser.
Comme ce n’est sans doute pas le cas, il ne reste qu’une explication, la
mauvaise foi.
Passons sur les explications plus qu’embarrassées du
ministre sur la reculade gouvernementale sur le projet de loi qui devait être
proposé sur la famille et qui est repoussé sine die, dans l’attente peut être
d’un coup de pouce « imposé » par la commissions européenne qui « contraindrait
» le gouvernement français à proposer une loi infâme rejetée par la majorité de
nos compatriotes, et évoquons seulement 2 ou 3 points économiques sur lesquels
Moscovici, une fois de plus, a tenté de tromper les français.
Tout d’abord, la question des dettes : notre ministre, qui a
répété plusieurs fois, tout content sans doute, qu’il parlait en tant que
ministre de l’économie et des finances, a confondu sans vergogne le fait que
2/3 de la dette était détenue par des ‘étrangers’ avec le fait beaucoup plus
important que seul 3% de cette dette était de droit international. Dit
autrement, 97% de la dette doit être remboursée en monnaie « nationale
française », l’Euro pour le moment, le franc nouveau si nous assistons à la
renaissance de notre monnaie nationale.
La différence n’est pas minime, puisque l’erreur de
Moscovici concerne 60 à 65 % de 1950 milliards, soit 1200 milliards bruts, ou,
en supposant une dépréciation de 15% (même si Marine a parlé d’une
dépréciation/dévaluation de 20%, en s’appuyant sur les chiffres de J. Sapir)
l’erreur nette est de 180 milliards: une paille. Quand on pense que le ministre
dit disposer de 150 000 collaborateurs à Bercy
…
Autre point concernant l’épargne des français et la
situation des banques. De récentes études ont montré que les 1500 milliards
d’épargne des « petits épargnants français » – ceux qui ont moins que les 100
000 euros prétendument garantis par un fonds d’épargne se montant à … 2
milliards – ne pouvaient en aucun cas être véritablement garantis, en cas de
faillite d’une ou de plusieurs banques.
Là encore Moscovici nie cette évidence, et la réalité que
plusieurs de nos banques ont insuffisamment de capitaux « propres » – curieuse
expression pour des capitaux dont on ne connait pas toujours la provenance –
pour que leur survie, une fois de plus, ne dépende pas d’un soutien de l’état,
et donc de nouveaux efforts demandés aux contribuables.
Je passerai sur les 70 milliards que le sauvetage –
provisoire – de l’Euro a déjà coûté à la France, et dont Moscovici feint de
croire à leur remboursement ultérieur – aux calendes grecques, c’est le cas de
le dire – pour aborder la question du pacte de responsabilité, et des 30 ou 35
milliards que l’État va devoir trouver pour le financer.
En supposant que, par miracle – sans ponctionner une fois de
plus les ménages français – Monsieur Moscovici trouve quelque part ce
financement, comment peut-on nous faire croire que ces 35 milliards, un peu
moins de 2% du PIB, vont être plus efficaces pour relancer l’économie française
que ce que propose Marine, à savoir une dévaluation de 15 à 20% appuyée sur la
renaissance du franc, et par là même de notre puissance économique.
Notre commerce international – qui ne date pas d’hier, et
qui avait valu à la France, il y a 15 ans, avant l’Euro donc, la position de la
troisième nation exportatrice mondiale – est caractérisé par 420 milliards de
produits et biens exportés, et d’environ 490 milliards importés.
Cette dépréciation-dévaluation compétitive, selon les
calculs de plusieurs experts – qui sont très loin d’appartenir tous au FN/RBM –
amènerait notre commerce à se rééquilibrer, autour d’un chiffre export-import
de l’ordre de 450 milliards d’euros, ou encore de 500 à 520 milliards de francs
nouveaux. Dans ce contexte, comment Moscovici ose-t-il parler d’une France
rabougrie, se repliant sur ses frontières.
Une preuve de plus que le gouvernement actuel ne croit pas à
la France, et qu’il imagine qu’en dehors des diktats imposés par Bruxelles, il
n’y a point de salut pour notre nation.
Fin du communiqué.
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