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06 février 2014

Edito de Stève Briois,secrétaire national du FN : Journalistes quatrième pouvoir ou cinquième colonne ?




Éditorial de lucienne magalie pons

Mon point de vue : un édito que j'aurais souhaité écrire  et qui rejoint ce que  je ne cesse de souligner dans mes éditoriaux sur le même thème

lucienne magalie pons
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Source - Site du Front National - :copié/ collé


 ________________________________         Steeve Briois

 

Journalistes : quatrième pouvoir ou cinquième colonne ?


Edito (31.01.14) de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National

"Tout le monde aura constaté ces dernières semaines l’excitation de plus en plus violente de certains journalistes. Des divers plateaux et émissions de Canal Plus (Grand et Petit Journal en tête) jusqu’au service public – comme l’hallucinante interview de Marine Le Pen Mercredi sur France Inter – l’arrogance et le déferlement de propos fielleux, vindicatifs et partisans choquent jour après jour nos compatriotes.

Et pour cause. Je vous préviens tout de suite que cet édito ne sera pas un pamphlet contre la profession, que j’aurai l’occasion justement de défendre. Mais il faut bien admettre que la massification des médias durant la deuxième partie du XXème siècle et l’arrivée de techniques qui ont amélioré leur réactivité et leur célérité ont sans doute amené les choses à prendre une tournure particulière.

Dans la République Française, les journalistes ont maintenant une omnipotence, une omniscience et une omniprésence certaines, ce qui a pu encourager la naissance d’un sentiment assez particulier, entre intouchabilité, impunité et persuasion d’exercer une mission sacrée et quasi-divine. La presse en ligne et les chaînes d’info en continue ont considérablement changé la donne, l’audimat et le flux tendu permanent imposant à la fois frénésie et recherche du buzz.
Contester la déontologie d’un journaliste est devenu aux yeux de la profession un franchissement du mince rubicon qui mène au fascisme. Et pourtant, ça devient salutaire et je m’en explique.
Relever les dérives déontologiques de ce qui, il faut bien le dire, est devenu une corporation, est nécessairement salutaire pour la dite corporation.

Quand un journaliste se conduit en militant politique, vous agresse ou vous conchie ouvertement sous le simple prétexte que vous êtes au FN, il est tout à fait normal de l’inviter à la neutralité la plus élémentaire. Journaliste d’opinion, c’est possible : encore faut-il être prêt à débattre et voir ses pratiques remises en cause. Quand un journaliste se noie dans son arrogance et son narcissisme, il n’y a pas de raison de s’interdire de lui recommander de ne pas vous vomir directement dessus.

L’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, et c’est un exemple parlant puisqu’elle est reconnue comme la meilleure école de formation des journalistes en Europe, effectue à chaque présidentielle un sondage interne pour connaître les intentions de vote de ses étudiants. En 2012, c’était sans appel : sur 100 étudiants interrogés, 87% attribuaient leur suffrage à la gauche et les 13% se partageaient vaguement la droite. 0% pour Marine Le Pen… Est-il besoin de le préciser : personne n’a envie de débourser 4000 euros par an pour se former et n’avoir ensuite aucune chance de trouver une pige ou finir banni à vie du corps médiatique. Se pose alors l’éternelle question de l’œuf ou la poule…est-ce que l’école n’accueille que des élèves à forte sensibilité gauchisante ou bien est-ce la formation qui leur inculque cette sensibilité ? Le mystère reste entier.

Ce qui est hallucinant dans toute cette histoire, c’est l’absolue tolérance pour la manière dont Mélenchon traite la profession chaque fois qu’il en a l’occasion sans risquer le procès pour nazisme aggravé. Tout cela ressemble fortement, il faut le dire, au syndrome de Stockholm. Mais si en revanche le moindre candidat ou cadre frontiste ose émettre deux-trois réserves, c’est le branle-bas de combat, avec un réflexe pour le moins grégaire pour défendre la démocratie mise à mal.

Je conclurai ainsi l’édito de cette semaine. Nous ne détestons certainement pas les journalistes, mais on ne peut pas dire qu’ils nous le rendent bien. Quand un journaliste se conduit en militant politique, nous le traitons comme un militant politique. S’il se conduit en journaliste, nous le traitons comme un journaliste, avec le respect que la profession et sa rigueur intellectuelle théoriquement inhérente supposent. Il y a des dizaines de journalistes qui ont des opinions très diverses et avec lesquels nous travaillons régulièrement et dans les meilleures conditions qui soient, mais tout tient dans leur conception de l’éthique journalistique.

Reste qu’entre la dépendance à certaines forces d’argent et une complaisance tout de même très forte pour le pouvoir en place de manière générale et la gauche en particulier, il est justement temps que le journalisme retrouve sa vocation réelle et indispensable au bon maintien de la démocratie, de la liberté d’opinion et d’expression : celle d’incarner un réel contre-pouvoir informatif, et ne plus jouer le rôle de l’éternelle voiture-balai et du bon inquisiteur du perpétuel procès politique et idéologique.

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