"Bon anniversaire" en trois chapitres successifs :
Vie Privée : (au beau fixe)
Vie Politique : ( lancement d'une attaque contre le Président du Conseil Enrico Letta, réactions croisées, déclarations politiques)
Réactions ( réactions italiennes entrepreneuriales, syndicalistes, réaction du FMI, réactions financières ...)
77 ans et apparemment encore toutes ses dents, - Silvio Berlusconi a fêté son anniversaire le 29 Septembre 2013
Vie privée :
Silvio a pour compagne et amoureuse sa jeune fiancée Francesca Pascale une jolie femme de 28 ans, de 49 ans sa cadette, ancienne animatrice de l'émission divertissante plus tôt glamour " Telecafone"
L'amour de Francesca pour Silvio est né dans son cœur il y a plus de dix ans alors qu'elle était encore mineure, et elle ne cache pas qu'elle souhaite l'épouser. Francesca, fondatrice d'un club de soutien au leader de la droite italienne, a expliqué "Je le suivais partout, je cherchais à le séduire, j'ai fait en sorte qu'il tombe amoureux et je suis devenue sa petite amie. J'ai pratiquement tout fait et je continue à tout faire. Tout ce qu'il a à faire, lui, c'est dire 'oui".
Si l'on se réfère à une déclaration de Silvio qui date déjà de décembre 2012 au cours de laquelle il annnonçait leur fiançailles , Francesca peut compter se marier avec lui dès que le divorce de Silvio Berlusconi avec sa seconde épouse Véronica Lario, qui se trouve encore en procédure, sera prononcé.
Francesca le sait bien entre lui et elle c'est de l'amour, et il n'attend que de pouvoir se retrouver célibataire pour lui passer la bague au doigt .
Donc du côté de leur vie amoureuse tout baigne dans l'huile, il leur suffit de patienter en profitant de leurs fiançailles.
Vie politique :à l'attaque
Mais du côté de sa vie politique de Sénateur , Silvio Berlusconi est passé à l'attaque.
Du côté de sa vie politique il n'était pas question pour le Sénateur Silvio Berlusconi d'attendre les bras croisés que le Président du Conseil Enrico Letta obtienne la déchéance de son mandat de sénateur et en demandant Samedi à cinq des ministres de son parti de quitter le gouvernement de coalition du Premier ministre démocrate Enrico Letta., Silvio Berlusconi a ouvert les hostilités en préalable à l'ouverture d' une crise politique qui plonge l’Italie dans l’incertitude et l’instabilité.
Silvio Berlusconi en attaquant le jour même
de son anniversaire n’a pas
agi sur un coup de tête, il avait élaboré sa stratégie les jours précédents
avec ses conseillers politiques, pour protester contre le premier vote
attendu pour vendredi, d'une commission du Sénat sur la déchéance de
son mandat de Sénateur , suite à sa
condamnation récente à un an de prison pour fraude fiscale.
Selon les soutiens de
Silvio Berlusconi, ce vote attendu par
la gauche, était la preuve ultime et infamante d'un complot
d'une gauche déterminée à mettre fin à la carrière de Silvio Berlusconi, persécuté par les
"juges de gauche".
Tout d’abord Jeudi , Silvio Berlusconi patron de la droite, avait obtenu des élus de son parti, qu’ils signent
une lettre annonçant leur démission si le Sénat devait confirmer
sa déchéance lors d’une réunion prévue pour le 4 Octobre, dans ce premier temps il s’agissait de réagir très vite en se mettant en position de combat,.
Enrico Letta le Premier Ministre a ressenti
la position de Silvio Berlusconi et des amis politiques du Sénateur, comme
une provocation à laquelle il répondait
vendredi en annonçant qu’il demanderait la confiance du
Parlement Mercredi 2 octobre, , et l’on comprend bien qu’il était pressé de gagner du temps en posant ce "jalon" avant une éventuelle démission des élus PLD-Centre droit, en vue d' obtenir la confiance du gouvernement, pour éviter d’ avoir à convoquer de nouvelles élections
législatives, au cas où effectivement les ministres démissionneraient
.
Mais en réponse à la
demande de Silvio Berlusconi et pour réagir à l’intention d’Enrico Letta, nouveau coup de théatre samedi
matin, les cinq ministres membres du peuple de la Liberté (PLD-Centre droit)
remettaient leur démission, et Enrico
Letta encaissait de plein front la première onde de choc lancée par la fronde des amis de Berlusconi,
et la
première fissure de la coalition droite-gauche qu’il
dirige depuis cinq mois désormais amputée de cinq ministres.
C’est donc un bras de
fer qui s’ouvre en Italie, entre le PLD- Centre Droit et la gauche qui va bien au-delà d’un incident ministériel d’importance, car
c’est dans un climat de tension non seulement politique mais aussi
économique et fiscal , que s’ouvre cinq mois après la précédente , une nouvelle
crise politique italienne, dont l’issue
n’est pas prévisible, tant pour l’Italie que pour son positionnement en Europe
et les prolongements qu’elle produira dans la politique des pays membres de l'UE.
En ce qui concerne les
dernières tensions économiques et fiscales qui oppressent l’Italie, rappelons que
vendredi dernier, le conseil des ministres italien avait été convoqué pour retarder
une augmentation prévue au 1er octobre de la TVA italienne, ce qu'il n'a pu faire , en raison de la tension politique :
l'augmentation de l'IVA, de 21 % à 22 %, que le conseil des ministres voulait retarder, sera donc appliquée dès le mardi 1er octobre et pèsera sur la consommation,
cette conséquence est vivement critiqué par les milieux économiques.
Silvio Berlusconi qui n'en perd pas une pour
descendre la gauche a lancé
aussitôt vendredi : "La décision adoptée hier par le président
du Conseil de geler l'action du gouvernement, entraînant de cette façon
l'augmentation de l'IVA, est une grave violation du pacte de gouvernement"
Du coup la polémique s’élargit et s'envenime , dans un communiqué de dix
lignes , Enrico Letta a réagi en affirmant que désormais "chacun au
parlement assumera sa propre responsabilité devant le pays"., il accuse
Silvio Berlusconi de chercher à justifier
ses intérêts personnels, en ces termes : "Pour chercher à justifier
son geste fou et irresponsable, totalement destiné à protéger ses intérêts
personnels, Berlusconi tente de retourner l'omelette en utilisant l'alibi de
l'IVA" ……… "La responsabilité de l'augmentation de l'IVA est au
contraire celle de Berlusconi et de sa décision de faire se démettre ses
parlementaires, un fait sans précédent, qui prive le parlement et la majorité
de la certitude nécessaire" pour donner aux mesures force de loi, se plaint-il, et il ajoute …."Les
Italiens sauront renvoyer à l'expéditeur un mensonge tellement énorme et une
telle tentative de déformer la réalité"..
Mais au-delà des
polémiques et des accusations , force est de constater que l’Italie peine et peinera encore à sortir de la crise. La majorité qui
soutiendra le futur gouvernement est plus faible orientée plus à
gauche, ce qui pourrait éventuellement rétrécir sa représentation du corps électoral et sa marge d'action, par rapport à une
grande coalition.
Le quotidien italien financier des milieux d’affaires « Il sole 24
Ore » observait dimanche : "L'attitude
des hommes politiques" revient à "faire du mal au pays, au pire moment
quand les choix risquent de produire le maximum de dommages"-, et le
Ministre de l’Économie Fabrizio Saccomanni , dans l’entretien publié dimanche
par ce même quotidien , affirmait
notamment … de façon assez ambigüe (
à notre avis), : « Les
marchés financiers ont déjà pris en compte l'instabilité politique en
Italie, mais il semblaient vouloir
atténuer ses propos en expliquant :
"Les marchés prendront en compte de nombreux éléments, dont les
perspectives économiques qui s'améliorent clairement" ……"Je pense que
l'incertitude liée à l'instabilité du gouvernement a d'ores et déjà été largement
intégrée par les marchés ces dernières semaines", précisait-t-il.
Pour parler de l’instabilité du gouvernement italien des
observateurs font remarquer qu’un
nouveau scrutin risque d’ouvrir une impasse
en l’absence d’une modification de la loi électorale.
Cependant les responsables de certaines formations, comme par
exemple le nouveau mouvement anti-partis « Cinq étoiles » souhaitent de nouvelles élections, des observateurs font remarquer qu’un nouveau scrutin risque
d’ouvrir une impasse politique aussi
grande que la précédente, en l’absence
d’une modification de la loi électorale.
Le président Italien Giorgio Napolitano a déjà déclaré dimanche, dès le lendemain de la démission des ministres membres du parti de Silvio Berlusconi,
qu'il ne prononcerait la dissolution du
Parlement que s'il n'est pas possible de trouver une majorité dans l'actuelle
législature.
"Il est de tradition pour le président de dissoudre le
parlement de manière anticipée lorsqu'il n'est pas possible de former une
majorité et un gouvernement pour le bien du pays", a-t-il expliqué à la
presse.
Son rôle sera déterminant dans les prochains jours au cas le
Parlement Italien n’accordait pas sa confiance à Enrico Letta et son
gouvernement.
Le parlement
italien devra trancher Mercredi 2 Octobre sur la question de confiance, mais
d’ores et déjà Silvio Berlusconi et ses
amis politiques appellent à la tenue
d’élections au plus vite.
Enrico Letta a rencontré Dimanche Giorgio Napolitano, comme le président italien, le Premier Ministre Enrico Letta repousse l'idée d'une dissolution du
parlement avant toute réforme de la loi
électorale.
Les commentateurs politiques expliquent que cette loi
électorale, toujours en vigueur, avait conduit à un blocage politique de
plusieurs semaines, à la suite des précédentes élections des 24 et
25 Février et qu’il faut éviter de retomber dans le même scénario et les mêmes problèmes, qui se
reposeraient à nouveau et encore avec beaucoup plus d’acuité
actuellement, pour former un nouveau
gouvernement en raison des tensions qui se sont aggravées sur tous les plans en matière d’austérité qui se traduisent successivement par des pressions
sociales, économiques et fiscales
, à répétitions, depuis maintenant plus
de 5 Mois en Italie.
Il faut donc attendre Mercredi 2 Octobre pour
connaître comment le Parlement se prononcera sur la question de confiance.
________________________________________________________
Les réactions
:
Le Fonds
monétaire international (FMI) a mis fermement en garde vendredi l'Italie contre
les tensions au sein de sa majorité, "un grand risque" pour sa
croissance.
Les fédérations d’’entreprises dans les secteurs de l’industrie, des banques des assurances et
des coopératives, ont manifesté leur inquiétude dans un communiqué commun : « Une crise gouvernementale
provoquerait à l'heure actuelle des dégâts très profonds pour l'Italie, et
risquerait de placer le pays dans un cercle vicieux, avec de graves
conséquences pour les entreprises et les familles »
Les principaux syndicats italiens de leur côté ont fait ressortir le risque d'une mise sous
surveillance spéciale de Rome par l'Union européenne (UE), la Banque centrale
européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).
Dans un conférence de presse commune avec d’autres
dirigeants syndicaux, Luigi Angeletti , Président du Syndicat UIL a prévenu : …, « L'alternative, c'est un
véritable gouvernement ou une véritable administration spéciale par la "
troïka " qui fera des choix sans rapport avec les intérêts du peuple
italien »..
Réactions financières
Selon les observateurs financiers, sur le marché obligataire, le rendement des
emprunts à dix ans émis par le Trésor italien était lundi en nette
augmentation, ceux des autres pays dits
« périphériques » ne bougeaient guère et ceux des pays du cœur
de la zone euro baissaient.
Revue de Presse :
- ·
Le Figaro - il y a 11 heures
Enrico Letta a qualifié de « coup de folie » la
décision du Cavaliere, samedi, de retirer cinq de ses partisans du
gouvernement. Il va demander ...
La Tribune.fr - il y a 6 heures
Les Échos - il y a 3 heures
www.20minutes.fr
› Monde
Il y a
1 jour - INTERVIEW – Maître Carlo Alberto Brusa est avocat à la cour et
spécialiste de la vie politique italienne. Il répond à «20 Minutes» sur
la crise ...
www.lesechos.fr/...politique/.../0203034494437-l-italie-confrontee-a-une...
Il y a
1 jour - La démission des ministres du parti de Silvio Berlusconi replonge
la troisième économie de la zone euro dans...
Il y a
1 jour - Après la démission du gouvernement, samedi, de cinq ministres du
parti de Silvio Berlusconi, le pays replonge dans l'instabilité. Une
grande ...
www.rfi.fr/.../20130929-crise-politique-italie-enrico-letta-confiance-parl...
Il y a
18 heures - Un climat de grandes incertitudes politiques règne en Italie
à la suite du « geste fou » de Silvio Berlusconi qui a demandé à ses cinq
ministres ...
www.latribune.fr/.../italie-quelle-combinazione-pour-sortir-de-la-nouvell...
Il y a
7 heures - Le parlement italien devra trancher. Face à la crise
gouvernementale après la démission de cinq ministres, Enrico Letta le président
du conseil, ...
www.lemonde.fr/.../italie-les-ministres-du-parti-de-berlusconi-demission...
Il y a
2 jours - Le "Cavaliere", menacé d'être exclu du Sénat après sa
condamnation pour fraude fiscale, fait éclater le gouvernement de coalition
avec la ...
www.liberation.fr/.../crise-politique-en-italie-question-de-confiance-merc...
Il y a
19 heures - Face à la crise provoquée par Silvio Berlusconi, le
chef du gouvernement italien Enrico Letta a décidé de pousser le
Cavaliere dans ses ...
www.france24.com/.../20130930-enrico-letta-soumettre-vote-confiance-...
Il y a
8 heures - Face à la crise politique provoquée par la démission de
cinq ministres issus du parti de Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien,
Enrico ...
www.franceinfo.fr/politique/berlusconi-plonge-l-italie-dans-une-crise-po...
Il y a
19 heures - Le président du conseil italien, Enrico Letta, a annoncé
dimanche qu'il allait se soumettre à un vote de confiance du parlement et qu'il
tirerait ...
www.lefigaro.fr/.../01003-20130929ARTFIG00155-berlusconi-replonge...
Il y a
11 heures - Enrico Letta a qualifié de « coup de folie » la décision du
Cavaliere, samedi, de retirer cinq de ses partisans du gouvernement. Il va
demander ...
www.lepoint.fr
› International
Il y a
1 jour - Le Cavaliere a intimé aux ministres membres de son parti de
démissionner du gouvernement. Un "geste fou et irresponsable", selon
le ...
www.france24.com/.../20130929-crise-politique-italie-question-confianc...
Il y a
19 heures - Le président du Conseil italien Enrico Letta a annoncé
dimanche soir qu'il poserait la question de confiance au Parlement mercredi,
après la ...
www.egaliteetreconciliation.fr
› Revue de presse › 2013 › septembre
Il y a
6 heures - Cinq ministres du gouvernement mené par le Premier ministre
Enrico Letta, tous membres du parti PDL (Peuple de la Liberté) de Silvio ...
french.ruvr.ru/.../Italie-crise-politique-question-de-confiance-mercredi-a...
Il y a
12 heures - Le président du Conseil italien Enrico Letta a annoncé
dimanche soir qu'il poserait la question de confiance au Parlement mercredi,
après la ...
www.agefi.fr/.../la-crise-politique-en-italie-pese-sur-les-marches-128935...
Il y a
4 heures - La crise politique en Italie pèse sur les marchés
: retrouvez l'actualité financière avec le quotidien des professionnels de la
finance : L'AGEFI.
Il y a
9 heures - Cinq ministres membres du parti de Berlusconi ont démissionné
ce week-end. Des démissions qui risquent de plonger l'Italie dans une crise ...
www.ledevoir.com
› International
› Europe
Il y a 12 heures
- Pour fêter son 77e anniversaire, célébré hier, Silvio Berlusconi...
www.boursier.com
› Actualités › Reuters
Il y a
1 jour - ROME (Reuters) - Silvio Berlusconi a replongé samedi l'Italie
dans la crise politique en provoquant la démission des ministres
appartenant à ...
quebec.huffingtonpost.ca/.../italie--les-entreprises-_n_4017049.html?...
Il y a
55 minutes - Les principales organisations entrepreneuriales italiennes
ont prévenu lundi que l'effondrement de la coalition gouvernementale menée
par ...